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Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

Publié le lundi 15 octobre 2018 à 00h43min

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Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

90% des personnes interrogées dans les régions du Centre, du Centre-Ouest, des Hauts-Bassins et de l’Est affirment être totalement ou partiellement d’accord avec les structures communautaires de sécurité. Seulement 10% des enquêtés se disent catégoriquement opposés. C’est ce qui ressort de l’enquête sur la sécurité pilotée par les communautés, réalisée par Action pour la sécurité humaine en Afrique (ASHA). Les résultats de l’étude ont été présentés ce samedi 13 octobre 2018, à Ouagadougou.

L’enquête réalisée en 2017 a été conduite auprès des populations des régions de l’Est, des Hauts-Bassins, du Centre-Ouest et du Centre, qui apparaissent comme les zones où l’on note une plus grande concentration de ces groupes d’autodéfense. Et ce sont au total 826 personnes qui ont été interrogées, soit 617 dans la région du Centre, 90 dans le Centre-Ouest, 23 à l’Est et 96 dans les Hauts-Bassins.

De l’étude menée par les enquêteurs (volontaires de la Croix-Rouge), les populations du Centre sont celles qui affirment le plus être en accord (92%) avec la mise en place des Koglwéogo, contre 79% au Centre-Ouest, 81% à l’Est et 81% dans les Hauts-Bassins. « La polémique au niveau national était tellement forte que certains se sont dit exposés en voulant donner leur point de vue sur cette question tabou. Nous avons tenté de rassurer les uns et les autres, mais ça n’a pas toujours été évident », a relevé le président de ASHA, Zakaria Tiemtoré, avant de poursuivre que « du côté de Bobo-Dioulasso, le message était fort. Si on entend pas parler de cette enquête, ne revenez plus nous voir ».

Pour le cas de cette région où 47% des enquêtés sont absolument d’accord, 37% partiellement d’accord et 17% catégoriquement contre, le président de ASHA explique : « Si dans notre esprit, on entend par structure communautaire de sécurité que les Koglwéogo, dans cette région, il faut prendre en compte toutes les structures, y compris les dozos ».

La majorité des personnes favorables aux groupes d’autodéfense avancent plusieurs raisons dont notamment la proximité avec les populations. « Ils ont le sentiment qu’ils se comprennent plus facilement. Ils évoquent la connaissance de la langue, du milieu, des coutumes, la rapidité de l’intervention ». Par ailleurs, poursuit Zakaria Tiemtoré, « ils soutiennent que ces structures ont permis de mettre un terme au grand banditisme dans certaines régions, notamment dans la région de l’Est ».

Autrement dit, les populations affirment que les structures communautaires de sécurité peuvent aider les forces de défense et de sécurité à assurer leurs missions. Ce n’est pas le secrétaire général des Koglwéogo de la région de l’Est, Timbangou Yénitiediba, qui dira le contraire.
« Les populations étaient excédées par le grand banditisme et à un certain moment, on s’est rendu compte que les forces de sécurité n’étaient pas en mesure d’assurer la quiétude de toute la population. (…) Prenez le village de Logobou qui est à 75 km de Diapaga, en dehors des Koglwéogo, il n’y a ni police, ni gendarmerie, pour assurer la sécurité des populations », confie-t-il.

Pourtant, certains réclament une dissolution de ces groupes …

Humiliations, rackets, amendes exorbitantes, sévices corporels, tortures et autres traitements inhumains dégradants sont généralement dénoncés dans les interventions de ces structures communautaires de sécurité, en l’occurrence les Koglweogo, au point qu’une partie de la population et même des organisations internationales réclament leur dissolution. Pis, d’aucuns craignent que ces structures se transforment en milices.
Le magistrat colonel à la retraite, Jean Pierre Bayala, pour sa part, ne remet pas en cause l’utilité de ces groupes d’autodéfense, mais soutient que ces types d’initiatives doivent agir dans le cadre d’un Etat de droit. « Lorsque ces structures s’affranchissent des règles de l’Etat, elles n’ont pas de raison d’être », a-t-il noté, faisant référence au décret de 2016 du ministère de la Sécurité, pour encadrer ces structures.

De l’enquête, le président de ASHA indique que les groupes d’autodéfense ont une utilité qui est reconnue par presque tous, mais, dit-il, « les enquêtés considèrent qu’il faut organiser un système de sécurité plus innovant qui intègre ces groupes d’autodéfense ».

Créée en 2016, Action pour la sécurité humaine en Afrique est une association qui fait de la lutte contre l’insécurité humaine, une urgence.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 octobre 2018 à 00:13, par LE-PAYSAN En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Dans une république ce n’est pas le nombre qui fait automatiquement la raison En 2011 un sondage au Mali révélait que 95% des maliens étaient favorable à la CHARIA et la suite tout le monde l’a vu Dans les années 80-90 99% des Burkinabé jugeaient normale l’excision des filles est-ce autant que c’était normal Donc faites attention dans vos campagne de propagande aux actes anti-républicains

  • Le 15 octobre 2018 à 00:17, par Manisougri En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Pourtant un haut représentant de l’État des Hauts Bassins est contre les kogweogo. On a la preuve là que cette personnalité n’est pas représentatif de la population de sa région. Quelle honte. Si vraiment il était conscient, il devrait démissionner. Et celui là va même à l’encontre des autorités du pays qui ont défendu les kogweogo aux nations Unies. Inch allah !!!

    • Le 15 octobre 2018 à 05:10, par intégrité En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

      une enquête reste une enquête. les résultats dépendent de qui l’a mené et qui a été interrogé. dans les Hauts-bassins les autorités n’ont fait que respecter les décisions arrêtées par le gouvernement. Simon Compaoré l’a signifié à Makagnedougou. il faut noter que les campagnes des hauts bassins sont envahies par des populations ayant fuies la sécheresse des années 70 dans les régions du centre et celles ayant fuies la Côte-d’Ivoire pendant la crise. Si ce sont ces gens qui sont interrogés il n’y a rien d’étonnant car avant que ces gens ne s’installent dans la région, on ne parlait pas de vol ou de banditisme car les dozo qui étaient les maîtres de la brousse veillaient au grain. il faut plutôt multiplier les postes des forces de défense et de sécurité. voyez-vous l’Etat a failli à une de ses missions régaliennes. Dans un pays normal, on n’a pas besoin de ces groupes qui peuvent se transformer d’un jour à l’autre en milices ou groupes terroristes.

    • Le 15 octobre 2018 à 08:20, par kwiliga En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

      Bonjour Monsieur ou Madame Manisougri.
      Alors, je ne sais qui vous incriminez, mais il faut quand même lire correctement, avant d’affirmer les choses.
      Tout d’abord, la seule certitude, c’est que cette personne n’est pas représentative de 81% des 96 personnes consultées.
      C’est échantillon vous semble-t’il représentatif de toute une région ?
      Ensuite, il faut noter que la question ne concerne pas uniquement les koglwéogo, mais l’ensemble des groupes d’autodéfense, ce qui, pour la région des hauts bassins en particulier, inclut naturellement les Dozos, qui y sont fort appréciés.
      Ha, donnez nous des statistiques, que nous puissions les interpréter comme bon nous semble !

  • Le 15 octobre 2018 à 02:25, par N’importequoi En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Personne ne peux se faire justice. Sinon je crée mon groupe d’autodefense demain et je preleve des taxes et on vera ou nous irons.

  • Le 15 octobre 2018 à 06:52, par Bougoumbarga En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Comme quoi la voix de peuple, même empêchée de se propager finit toujours par apparaître. Instrumentalisées par des Politiques irresponsables, des oppositions ont été enregistrées sur l’existence de ces Organisations volontaristes et pourquoi pas, empêcher les "actions protectrices de celles-ci. Du temps de la Révolution, aucun idiot ne pouvait s’autoriser d’attaquer notre pays sans en être débusqué, foi des CDR. En effet, tous les villages en en avaient et surveillaient toutes les contrées, n’en déplaisent à ceux-là qui demandent leur suppression. C’est qu’il y a eu des dérapages en son temps. Mais cet impact d’alors sur la quiétude du pays par rapport aux velléités obscènes était si minime qu’on s’en accommodait. Alors, nous marquons notre approbation à leur "approbation bien encadrée" quelques seront les appellations qu’on leur attribuera. Sans doute aucun, les renseignements probants à même d’aider à chasser et éliminer définitivement ces voyous qui écument notre pays et qui tuent sans sourciller nos enfants.

  • Le 15 octobre 2018 à 07:03, par War En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Il vaut mieux que l’etat les regularise tranquilos au lieu d’avoir a le faire sous pression.Il faut negocier avec eux un statut associatif (association d’utilite publique en securite) et les encadrer controler avant d’etre oblige de le faire.

  • Le 15 octobre 2018 à 07:14, par Sapience En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Ce qui me gène c’est le statut de Monsieur Zakaria Tiemtoré, cadre de l’ADF et enseignant-chercheur. Alors juste quelques questions. Processus de constitution des échantillons, la représentativité, modalités de validation des questionnaires, marge d’erreur de l’étude, les enquêteurs, biais liés aux enquêteurs, etc tous ces critères de rigueur ne sont pas abordés dans le compte-rendu. À chacun d’en juger de la crédibilité.

    Autres aspects, souvenons nous des risques et des conséquences liées à de telles structures dans certains pays africains ou en Amérique latine, etc. Bonne semaine.

  • Le 15 octobre 2018 à 07:30, par Neb-noré En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Bonjour, j’aimerai que les Burkinabé soient sérieux et consciencieux dans leur travail. Monsieur Thiemtoré vous dites "Et ce sont au total 826 personnes qui ont été interrogées, soit 617 dans la région du Centre, 90 dans le Centre-Ouest, 23 à l’Est et 96 dans les Hauts-Bassins." Comment l’avis de 96 personnes enquêtes peuvent refléter celui de toute la population des Haut bassins ? De plus vous affirmer que "du côté de Bobo-Dioulasso, le message était fort. Si on entend pas parler de cette enquête, ne revenez plus nous voir" C’est trop fort votre affirmation basée sur 96 personnes.
    Conclusion : Je pense que la conclusion de votre étude était connue des le départ, c’est de créer un cadre légal pour installer vos Koglweogo dans les Haut bassins.

  • Le 15 octobre 2018 à 07:39, par papa En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Seul les braqueurs et complices sont contre l´existence des koglweogo.

  • Le 15 octobre 2018 à 07:53, par Henri_Sebgo En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    ASHA avec M. Tiemtoré Zakaria !!!! PArdon !!!
    C’est quelle enquête bidon ça ?
    826 INDIVIDUS INTERROGES SEULEMENT ? DANS QUATRE REGIONS ? MÊME PAS LA MOITIE DE LA POPULATION DE OUAGA ? UN PEU DE SERIEUX !!!!!

  • Le 15 octobre 2018 à 07:58, par LOUPI En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    on devrait tout simplement former ces comités d’auto defense pour qu’ils soient plus utiles. Surtout dans le contexte de terrorisme on pourrait les mettre a profit pour le renseignement Vivant avec la population une formation adequate en matière de renseignements à leur endroit sera un plus dans cette lutte contre le terroriste.

  • Le 15 octobre 2018 à 08:23, par NEYA Ibrahim En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Les population de Lougoubou à 75km de Diapaga ,qui même malgré ses FDS ne parviennent pas à protéger la ville, peut-elle sécuriser ce village ? En combien de temps et avec quels moyens ? soyez réalistes et moins égoïstes. Pour le moment nous nous sentons bien avec nos Kolgweogo, on dort même à la belle étoile , nos bovins n ’ont plus besoin de bergers en saison séché , nos femmes cassent le bois mort à des dizaines de kilomètres sans la moindre peur d’être violées . Protégez-nous à la moindre alerte et sans délai et nos Samourailles rangerons leurs épées.

    • Le 15 octobre 2018 à 19:27, par kwiliga En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

      Et pendant que vos bovins pâturent en divagation et que vos multiples femmes ramassent du bois, que l’on espère mort à des distances considérables,... que faites vous ? Le justicier Koglweogo ?
      Les groupes d’auto-défense ont toujours été nécessaires au Faso, mais il faut bien reconnaitre que ce qui se passe aujourd’hui, n’a rien à voir avec ce que nous avons connu.
      Ces nouveaux Koglweogo, s’estiment professionnels de la sécurité et escomptent tirer leurs uniques revenus de cette activité.

  • Le 15 octobre 2018 à 08:32, par Tinga NOGO En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Bjr Mr Manissougri ! je suis sûr que les Koglwéogos te dérangent non pas parce qu’ils violent les droits humains, mais plutôt parce qu’ils gâtent tes affaires soit directement ou indirectement. Les Koglwéogos sont venus des entrailles de la populations jadis dépassée par les vols à mains armées, assassinats et autres types de banditismes.
    Je reconnais qu’il y a souvent des bavures, mais c’est normal au régard de la nature humaine. Même la police et la gendarmerie commettent des bavures quand bien même elles fonctionnent sur la base des textes savamment élaborés par des législateurs nationaux et internationaux.
    Moi personnellement, j’ai fait cet exercice en enquêtant une partie de la population dans la zone du Boulkiemdé dans le cadre d’un mémoire de fin d’études. Mais, je suis arrivé à un taux supérieur à celui de ASHA.
    Franchement, bon vent à ASHA parce qu’elle m’a permis de confirmer mes résultats.
    Il y a une infime partie des burkinabè qui est contre les Koglwéogos. Moi même je suis pour la dissolution des Koglwéogos. Mais, Mais, mais, il y a un préalable, à savoir l’élimination du vol et du banditisme. Si on arrive à éradiquer ces fléaux, les groupes d’autodéfense vont mourir de leur belle mort.

  • Le 15 octobre 2018 à 08:47, par Idriss En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Cette étude n’est pas à prendre au sérieux car elle est contre-nature. D’un point de vue méthodologique, cette étude ne vaut absolument rien en termes statistique. 75 % de l’échantillon est constitué de la région du Centre. Cette région est aussi constituée de Ouagadougou essentiellement, à moins que la notion de région soit différente. Il est bien connu que la population de Ouaga en majorité n’est pas pour ces milices, raison pour laquelle elles ont du mal à s’y installer. De plus, ces milices sont une mutation de milices d’individus et non de communauté. La gendarmerie dispose de l’information et les autorités sont frileuses à l’utiliser.
    Dire que 90% de la population est favorable aux Koglweogo est faux et impossible rien que par la configuration de l’échantillon. A moins que les données n’aient été fabriquées en laboratoire, c’est-à-dire que les enquêteurs ne se sont pas entretenus avec les populations et ont remplis les questionnaires par eux-mêmes pour justifier un résultat que l’on s’est fixé d’avance.
    La question des Koglweogo est un sujet très sensible pour que l’on s’amuse à un tel jeu. L’INSD et les services du Ministère de la sécurité devraient interpeller les commanditaires.
    Il n’y a pas un groupe de Koglweogo à Ouaga et ces environs qui ne soit constitué de désoeuvrés. L’Etat doit être plus regardant sur ces groupes.

  • Le 15 octobre 2018 à 09:29, par Thom’s En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Au temps de la révolution les voleurs, les braqueurs se cherchaient à tel point qu’on ne parlait plus de vol ni de braquage. En son temps, le voleur une fois saisi est mis au poteau. Après la chute de la révolution, il y eut un laisser-aller jusqu’à ce jour. La population, pour aider les FDS à lutter contre ces bandits s’est vu obliger d’installer les groupes d’autodéfense. Où est le mal dans tout cela ? Seuls les voleurs et leurs accolytes s’opposent de façon aveugle à ces groupes. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Cela est impossible. Donc, n’en déplaise aux faux défenseurs des droits de l’homme, aux voleurs tapis dans l’ombre et leurs complices, les groupes d’autodéfense sont installés.

    • Le 15 octobre 2018 à 17:02, par moumouni En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

      Si on t’insulait tu diras que l’on t a insulté alors que toi-même tu insulte tous ceux qui ne sont pas du même avis que toi. Il faut savoir que tu n’es pas le seul à avoir des injures dans ta bouche. Nous pouvons aussi insulter tous ceux qui sont d’accord avec ce groupe. Fais gaff à tes mauvaises manières de t’exprimer en public, cela prouvera que tu es un peu intelligent et poli.on ne parle pas au hasard.

  • Le 15 octobre 2018 à 11:39, par Commandant Léger En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Dans une république ce n’est pas le nombre qui fait automatiquement la raison En 2011 un sondage au Mali révélait que 95% des maliens étaient favorable à la CHARIA et la suite tout le monde l’a vu Dans les années 80-90 99% des Burkinabé jugeaient normale l’excision des filles est-ce autant que c’était normal Donc faites attention dans vos campagne de propagande aux actes anti-républicains

  • Le 15 octobre 2018 à 11:56, par atta En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Soyons réaliste,ne crayons pas des problèmes ,que nous allons regretté un jour.et l état serait tenue pour responsable,laisser les communautés vivre ensemble dans la paix.Ceux qui n ont pas besoin,laissez les en paix.Le conseil de sécurité de l ONU a rejeté cette proposition de création d auto défense.Évitez de sacrifié les générations future.

  • Le 15 octobre 2018 à 14:50, par LE RUSSE En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    J’invite les citadins à faire attention parce qu’ au village en absence des fds ce sont les groupes d’auto défenses qui dissuadent les voleurs, s’est pour cette raison qu’ils ne souhaitent pas les voir. je reconnais cependant qu’il faut un encadrement parce qu’il y a des excès
    Les voleurs ne veulent pas entendre parler .

  • Le 15 octobre 2018 à 14:51, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    1) Grand merci à vous ASHA pour cette enquête même avec ses faiblesses. Je vous remercie parce vous repondez à un defi prophetique que j’ai lancé ici sur LeFaso.Net, à l’occasion de la publication de l’evaluation du Burkina par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, il y a 1 mois à peu près sur cette tribune. En effet, je disais ceci "il faut être intellectuellement malhonnete et statistiquement illettré pour refuser de comprendre la dialectique sociétale qui a donné lieu aux Koglweogo". Et vous voilà à l’appui de mon defi.
    2) Certes, une enquete de ce genre aura des faiblesses : probleme de representativite echantillon, biais, etc ...Qu’à cela ne tienne, cette enquête est dejà un pas precurseur qui lance le defi à tout detracteur des Initiatives Locales de Securité (ILS) Koglweogo, Dozos, etc... Et justement à ces detracteurs, une enquête, ça coute très chers : il ne faut quand même pas prelever l’argent de notre referendum pour ça.
    3) On entend dire que dans une democratie, les ILS n’ont pas de raison d’être. Question  : de quelle democratie s’agit-il ? Ne confondez-vous pas democrature et democratie ? De plus, Etat de droit par ci, Etat de droit par là ...Le droit de propriété de Nopoko et de Wiraogo à faire l’elevage, c’est pas un droit ? Oui, si democratie il ya , elle doit l’etre pour Nopoko et Wiraogo. Enfin, quand on parle de democratie, pour beaucoup, il n’ ya de democratie que representative, "cha ch’est" democratie primitive et non moderne.
    4) Les ILS (Koglweogo, Dozos, etc ...) sont bel et bien une autre reponse à la democratie participative. Vive les Koglweogo, vive les Dozos, vive les WendPanga ...
    5) Chers ASHA, j’aurais aimé que vous vous appropriez la terminologie en matière de coproduction de securité : il y a un terme pour designer les Koglweogo, Dozos et un autre pour le cas strucutures mis en place par l’Etat. Cherchez et vous trouverez !
    A bas Dieu, vive Socrate et Al-Farabi !

  • Le 15 octobre 2018 à 18:00, par un citoyen En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Enquête de propagande menée à dessein pour embrouiller l’opinion nationale. On vous vois venir. Cette enquête n’en est pas une, c’est juste pour influencer les gens. 800 personnes sur combien au total dans ces quatre région ? Pourquoi seulement 96 dans les hauts bassins ? Qui ont été les enquêteurs ? Vous voulez imposé la branche armée d’une ethnie dans ce pays on sait mais gare à vous si vous entraîné ce pays dans une guerre civile.

  • Le 16 octobre 2018 à 00:42, par Coulibaly.jeremie En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    La taille de l’échantillon est petite. Trop de biais dans cette étude .échantillon non représentatif

  • Le 16 octobre 2018 à 08:16, par Mobidoré En réponse à : Burkina : 90% des populations de quatre régions favorables aux groupes d’autodéfense, selon une enquête

    Soyons sérieux, pour une population de 20 millions, vous prenez 826 comme échantillons, on appelle ça une étude vide de sens.

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