Il s’agit de renforcer leurs acquis professionnels vu les lacunes constatées dans l’enseignement tout en les préparant aux examens et concours professionnels et du même coup apporter un soutien à l’action gouvernementale. "Les structures syndicales doivent s’inclure réellement dans la formation que d’attendre toujours que tout vienne du gouvernement", d’après M. Evariste Guibré secrétaire du SNESS. Il continue en justifiant le choix des professeurs de français et de mathématiques par leur nombre et leur sollicitation.

Les travaux de ce séminaire permettront de "mettre à la disposition de notre pays des enseignants de qualité pour une éducation publique de qualité", ce dont le Burkina a besoin pour adapter son système scolaire aux nouvelles exigences scientifiques et socioculturelles du monde moderne.

Pour le secrétaire général, la formation est nécessaire pour plusieurs raisons, à savoir l’envoi d’enseignants sur le terrain sans formation, la non régularité de la formation continue des enseignants sortis de l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK), le nombre insuffisant d’encadreurs limités par les moyens budgétaires, matériels et logistiques et les conditions de vie et de travail démotivantes.

"Cette formation est donc le fruit d’une œuvre gigantesque et commune qui révèle l’intérêt que le SNESS, la FCE de même que divers secteurs de l’administration publique porte en faveur de l’éducation, seul gage des progrès humains, scientifiques, sociaux et moraux nécessaires à tout pays en développement". Propos de M. Guibré.

Aimée Florentine KABORE (kaborette@yahoo.fr)
Aoua COULIBALY (stagiaire)
Sidwaya