LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Santé au Burkina : Le ministère veut améliorer le partenariat public-privé

Publié le mercredi 3 octobre 2018 à 13h18min

PARTAGER :                          
Santé au Burkina : Le ministère veut améliorer le partenariat public-privé

Le ministère de la Santé, en collaboration avec la Banque mondiale, organise, à Koudougou, dans le Centre-Ouest, un séminaire sur le financement et les réformes du système de santé au Burkina. L’activité va se dérouler du 2 au 5 octobre pour le premier groupe, et du 7 au 10 octobre pour le second. C’est le ministre de la Santé, Pr Nicolas Méda, qui a donné le top de départ des travaux, le mardi 2 octobre 2018.

Améliorer le système de santé burkinabè, c’est l’objectif visé par le séminaire sur le financement et les réformes du système sanitaire du Burkina. Ce mardi 2 octobre 2018, le ministre de la Santé a procédé à l’ouverture officielle des travaux dans la cité du Cavalier rouge. La réflexion sur la question va se mener avec deux groupes.

Les travaux avec le premier groupe auront lieu du 2 au 5 octobre 2018. L’autre groupe va réfléchir sur la question, du 7 au 10 octobre 2018. Les participants devront répondre à quatre problématiques. D’abord, il s’agit de connaître l’architecture du financement et les possibilités de sa modification pour soutenir la couverture sanitaire.

Ensuite, ils vont chercher à savoir comment le ministère de la Santé réorganise la prestation des soins de santé pour garantir un rapport qualité-prix de ces soins. La 3e question est comment traiter et pratiquer le partenariat public-privé dans le secteur de la santé au Burkina. Il s’agit ici de trouver les stratégies et le contenu du partenariat public-privé.

Enfin, les participants se pencheront sur le contenu de l’économie politique des reformes du secteur de la santé. Les experts, qui ont la charge de répondre à ces questions, viennent des États-Unis, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Cameroun et du Burkina Faso. L’atelier se tient en collaboration avec la Banque mondiale. Pour Gaston Sorgho, directeur sectoriel Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque mondiale, c’est un plaisir pour son institution de contribuer à la recherche de solutions en matière de santé.

Le ministre de la Santé, Pr Nicolas Méda, souhaite que ces travaux puissent améliorer l’état de santé de la population burkinabè. Pour cette amélioration, il faut que le système de santé soit performant. Pourtant, le Pr Méda est convaincu qu’au stade actuel, le système de santé ne fonctionne pas bien. Il en veut pour preuve le fait que l’espérance de vie n’augmente pas. Néanmoins, il dit garder espoir qu’à l’issue des travaux, on pourrait avoir au moins 5 ans d’espérance de vie de plus. C’est sur cette note d’espoir qu’il a déclaré ouvert le séminaire.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 7 octobre 2018 à 23:39, par Dibi En réponse à : Santé au Burkina : Le ministère veut améliorer le partenariat public-privé

    Gouvernance, émergence, partenariat public-privé, ... tels sont les nouveaux éléments de langage des hommes-liges et autres missionnés à privatiser nos services publics, à trahir la cause nationale, à promouvoir l’affairisme et la corruption sous des mots qui sentent bon les relents nauséeux de la démission, de l’irresponsabilité et de l’incompétence conjuguées avec les plans d’ajustements structurels qu’imposent la Banque Mondiale, le FMI, la BCE et leurs filiales ouest-africaines du Franc CFA (Franc des colonies françaises d’Afrique).
    C’est toujours affligeant d’entendre ces mots de la bouche de nos élites. Ces mots de la prédation et du pillage qui masquent à peine la guerre que l’Occident mène contre notre avenir ; ces mots-pièges pensés ailleurs ; et que les Africains, nous les Nègres, répétons mécaniquement sans en percevoir les implications et enjeux déstructurants au sein de nos sociétés.
    Gouvernance, émergence, démocratie de droit, partenariat public-privé à tous les niveaux... rien que des mots creux et redoutablement néfastes à notre destin collectif.
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique