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Relance des activités du CSC : Le comité ad hoc fait des propositions pour un nouveau départ

Publié le lundi 24 septembre 2018 à 18h18min

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Relance des activités du CSC : Le comité ad hoc fait des propositions pour un nouveau départ

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a tenu, sous la direction de son président Sohanla Mathias Tankoano, une assemblée générale du personnel, ce vendredi 14 septembre 2018, dans la salle de conférences de l’institution. L’exposé des résultats des travaux du comité ad hoc, mis en place pour diagnostiquer les causes du dysfonctionnement du CSC, a été le point essentiel de cette rencontre.

Après deux semaines (du 22 août au 4 septembre) d’audition du personnel et d’analyse des données recueillies, le comité ad hoc a restitué au personnel et au collège des conseillers, le 14 septembre 2018, les résultats de ses travaux. Consignées dans un rapport d’une vingtaine de pages, ces propositions sont le fruit d’une écoute minutieuse et d’analyse des auditions de 69 agents en service au CSC.

Dans son exposé, le président du comité, le conseiller Ismaël Nignan, a salué la collaboration de tout le personnel et les propositions de sortie de crise qui ont été faites. Cela témoigne, a-t-il souligné, de la volonté des uns et des autres de repartir sur de nouvelles bases et de ramener la cohésion dans la maison commune.

Conseiller Ismaël Nignan

Le comité a déterminé cinq causes ayant entraîné la crise au CSC et fait des propositions à court, moyen et long termes, pour un retour à la cohésion et au travail. À court terme, il s’agit de la mise à plat des sanctions administratives prises ; l’adoption d’un nouvel organigramme et la reprise des activités de régulation aussi bien au siège que dans les délégations régionales de l’Ouest et de l’Est.
À moyen et à long termes, un redéploiement du personnel est prévu dès l’adoption du nouvel organigramme en Conseil des ministres. La remise en fonction des équipements de monitoring, l’acquisition future d’un nouvel équipement de monitoring et l’extension du siège de l’institution pour permettre à l’ensemble du personnel d’être dans un même bâtiment.

Le personnel, très attentif à la restitution des faits, a, à travers ses différentes interventions, salué le travail du comité ad hoc. Il s’est engagé à accepter les décisions du collège des conseillers et à œuvrer pour un retour total à la cohésion et à la paix.

Le président du CSC, Sohanla Mathias Tankoano, au terme des échanges, s’est dit satisfait de l’état d’esprit positif du personnel. Il a appelé tous les agents à resserrer les rangs et à se remettre au travail pour relever le défi de la régulation.

Direction de la communication et des relations publiques
Contact : 25 30 11 24, poste 152


En encadré : les avis du président du comité ad hoc à chaud

Direction de la communication et des relations publiques (DCRP) : Monsieur le président du comité ad hoc, quelles étaient les missions assignées à votre comité ?

Président du comité ad hoc :
Les missions qui nous étaient assignées étaient essentiellement de revoir les dysfonctionnements qui ont concouru à la paralysie de la maison commune qu’est le CSC. Il s’est agi concrètement de rencontrer tout le personnel, les agents et les différents responsables de la maison afin que chacun nous donne sa lecture de la crise.

DCRP : Quelles sont les conclusions auxquelles vous êtes parvenu au terme des auditions du personnel ?

Président du comité ad hoc : Ce fut une épreuve très enrichissante dans la mesure où nous avons permis à chacun de se vider, de dire ce qu’il avait sur le cœur. Au-delà des récits des uns et des autres, nous avons recueilli la lecture de chacun sur la crise et sa proposition de sortie de crise. Beaucoup d’agents ont salué la création du comité. Nous avons synthétisé les différentes propositions et fait des recommandations dans le rapport dont la teneur vous a été restituée au cours de l’assemblée générale.

DCRP : Selon vous, l’espoir est-il permis quant à une sortie de crise au sein du CSC ?

Président du comité ad hoc :
À notre avis oui. Parce que quand on va à ce genre d’exercice, c’est pour passer l’éponge sur tout ce qui a été constaté comme difficultés qui ont émaillées le fonctionnement de la maison. Nous sommes convaincus que l’espoir est même permis dans la mesure où beaucoup d’agents l’ont dit et répété, le fait déjà de les avoir entendus, fait qu’ils mettent la crise derrière eux ; et le fait d’avoir institué ce comité ad hoc leur a permis véritablement de pardonner certaines choses à certaines personnes, chose qu’ils n’auraient jamais faite dans d’autres circonstances.

C’est en cela que nous nous convainquons de plus en plus que cet exercice est salutaire et que l’espoir est véritablement permis. Les gens ne voulaient même plus se serrer les mains mais nous nous disons qu’après l’adoption de certaines décisions et l’application de certaines recommandations contenues dans le rapport, les gens arriveront à se tolérer, à se pardonner et à laisser passer.

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