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Conseil des frontières : Le Burkina face au défi du bornage des limites de son territoire

Publié le vendredi 21 septembre 2018 à 19h52min

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Conseil des frontières : Le Burkina face au défi du bornage des limites de son territoire

Le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a ouvert, ce vendredi 21 septembre, la première session ordinaire de l’année 2018 du Conseil des frontières. L’objectif de cette activité est de faire, entre autres, le point de l’évolution du dossier de matérialisation de la frontière Burkina-Côte d’Ivoire, du processus de bornage de la frontière Burkina-Niger, du dossier relatif au différend frontalier Burkina-Bénin ; de définir les orientations au titre de l’année 2018 et de formuler des recommandations. C’est le Premier ministre Paul Kaba Thiéba qui a donné le top de départ des travaux.

Obligation est faite au ministère de l’Administration territoriale de tenir, chaque année, deux sessions de Conseil des frontières. C’est dans ce sens que ce vendredi 21 septembre 2018, se tient la première session du Conseil des frontières pour le compte de l’année 2018. Le Burkina Faso partage, avec six pays, 3 615 kilomètres de frontière. Pour le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, la présente session vise à évaluer la mise en œuvre des actions entreprises pour la gestion des frontières au cours de l’année 2017 et donner des orientations pour l’année 2018.

Le ministre, vice-président du Conseil des frontières, a noté qu’aujourd’hui, l’on peut se réjouir de quelques avancées significatives sur un certain nombre de dossiers. Cependant, il fait observer que de nombreux impératifs d’ordres matériel et financier méritent une attention particulière. Cela permettra de prendre en charge des dossiers relatifs au bornage des frontières et aux contentieux qui opposent le Burkina Faso à certains pays.

Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, président du Conseil des frontières, a rappelé que la délimitation et la gestion des frontières entre États ont toujours été des questions très sensibles. Pour lui, le Burkina Faso est confronté à un délicat challenge : concilier la sauvegarde de sa souveraineté nationale avec la nécessité de faire de ses zones frontalières un véritable espace de développement et d’intégration sous-régionale.
Le chef du gouvernement burkinabè est convaincu que si les frontières sont mal appréhendées, elles peuvent être sources de conflits et d’autres tensions susceptibles de compromettre les efforts de développement des États. C’est pourquoi il invite les acteurs à se pencher sur la question, tout en leur souhaitant plein succès dans les travaux.

Dimitri Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 septembre 2018 à 19:37, par Ka En réponse à : Conseil des frontières : Le Burkina face au défi du bornage des limites de son territoire

    Nous y voilà ! A quoi ont servi les sorties enfantines de l’UPC, CDP, la NAFA avec une face à face mortelle avec le régime mouta mouta ? On peut toujours se gargariser de grandes dénonciations et dire que le régime est très lâche concernant le terrorisme déguisé et se couvrir d’auto-éloges et d’autosatisfaction, mais avec cette initiative de l’UPC d’invité tout le monde pour que chacun puisse dire son mot, la vérité a fini par transparaître sous le vernis.

    Il faut bien reconnaître que ce pouvoir du MPP a un don certain pour monter en épingle et dire que n’importe quel régime, qu’il vienne de Zepherin Diabré, d’Eddie du CDP, de Gilbert Ouédraogo, ne peut rien contre ce terrorisme déguisé par nos propres frères qui vivent dans nos foyers dont ’’le propre de leurs attaques est de frapper n’importe où n’importe quoi n’importe comment, en particulier là où personne ne s’y attend.’’’

    Et je trouve qu’une initiative de ce genre sert à rassembler tous les composants politiques de notre pays pour trouver une vraie solution contre le mal qui veut déstabiliser le pays. Cette initiative rentre dans la culture de notre peuple qui a été une culture de solidarité contre le mal. Un peuple sans culture est un peuple sans âme. Pour dire que les difficultés que nous rencontrons aujourd’hui avec nos hommes politiques se caractérise par l’absence de la culture politique.

    La plupart des personnalités participants a l’appelle de l’UPC, certains ne sont pas ou n’étaient pas des militants politiques engagées, mais des cadres recrutés pour occuper des responsabilités dans les instances des partis politiques. Et je leur dit que Le militantisme n’est pas spontané, mais un engagement. Si de nos jours le Burkina ne possède pas une opposition de ce nom face à un régime au moteur de diesel c’est à cause de ces derniers qui ne savent pas s’opposer : Dans leurs esprits, s’opposer, c’est mener des actions violentes et illégales. Rien de constructif. Mais avec cette initiative, je pense que tout ira de l’avant pour combattre le terrorisme déguisé dans la solidarité.

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