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Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

Publié le mardi 11 septembre 2018 à 11h30min

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Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

Poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, lieutenant Limon Kolamba Jacques a passé toute la journée du lundi, 10 septembre 2018 à la barre et ce, après avoir été appelé depuis le 7 septembre 2018. L’accusé est « fermement convaincu » qu’il est cité dans le dossier du putsch parce qu’il a refusé de donner sa caution dans un marché public. Dans ladite affaire, l’accusé cite le directeur du Tribunal militaire, le colonel Sita Sangaré ; l’expert en informatique, Younoussa Sanfo ; et le juge Ferdinand Ouédraogo.

Le lieutenant K. Jacques Limon est le dernier à être inculpé dans le dossier du coup d’Etat de septembre 2015. C’était en avril 2016. Son implication aurait été révélée suite à l’expertise du téléphone portable du capitaine Zoumbri. L’accusé avait pourtant été décoré, à titre exceptionnel, comme « boy de Michel Kafando », pour avoir contribué à faire échouer le coup d’Etat.

Pour les avocats de la partie civile, le lieutenant Limon est une taupe du général Diendéré, qui a simplement retourné sa veste lorsqu’il a senti que le rapport de force changeait de camp. Des messages échangés avec capitaine Zoumbri lui sont lus. S’il dit reconnaître certains, le lieutenant affirme que le rapport est tripatouillé. En clair, il nie la provenance des messages, y décelant des fautes (grammaticales et relatives aux termes militaires) qu’il n’aurait pas commises dans ses écrits.

Le lieutenant Limon déclare donc que ces messages sont « mélangés ». « Il y a des trucs que je n’ai jamais dits. J’aurais voulu qu’au début, il y ait confrontation et qu’on me montre ces messages », s’est-il défendu. Pour l’accusé, il n’y a pas de doute que les messages ont été fabriqués contre lui et, ce, parce qu’il a refusé de tremper dans un « deal » de marché public de 347 millions de francs CFA passé entre le tribunal et l’expert Younoussa Sanfo (l’accusé étant chargé, au moment des évènements, de vérifier la conformité des marchés publics au ministère de la Défense). Ledit contrat visait à faire l’expertise dans le cadre des événements du coup d’Etat (expertise de téléphones portables, ordinateurs, etc.).

« J’ai voulu qu’on respecte la loi. Ils ont trouvé que je bloque les choses. (…). Ce sont des fonds publics, ça obéit à des règles », contre-attaque le lieutenant, affirmant qu’il y a un lien entre ce dossier de marché public et son inculpation dans le dossier du coup d’Etat. « Sinon, pourquoi on n’a pas expertisé mon téléphone portable et c’est sur le téléphone de capitaine Zoumbri qu’on part enlever des messages pour m’inculper ? J’étais-là, je n’ai pas fui, on pouvait venir expertiser mon téléphone ! », se dédouane-t-il. Il insiste en disant qu’il ne sait rien du coup d’Etat ; ni de la conception ni de l’exécution.

Du côté de la partie civile, l’on s’insurge contre cette « diversion ». « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », s’est lancé Me Somé, avant de préciser que la juridiction est incompétente pour recevoir ce genre de déballages (marché public). Me Somé demande donc que l’on mette « fin à cette récréation qui n’a que trop duré ». Pour les avocats de la partie civile, tout porte à croire que l’accusé Limon vient « en précurseur » pour s’attaquer soit au rapport, soit au rédacteur (acteurs) du rapport, de sorte que des accusés à venir puissent s’appuyer sur l’élément qui viendrait à être incriminé, pour leur défense.

« La régularité ou l’irrégularité de la passation de ce contrat n’a aucun lien avec le contenu du rapport de l’expert. Et je l’ai dit tantôt, il y avait des moments où il pouvait contester cela, en soulevant des exceptions. Il ne l’a pas fait. A partir de ce moment, il est mal venu aujourd’hui à vouloir se réfugier derrière un marché public, etc. », argue Me Séraphin Somé.

« C’est un faux débat. Qu’est-ce qui est reproché au lieutenant Limon ? Ce sont des actes de complicité. A-t-il assisté les auteurs principaux dans la commission de l’infraction d’attentat à la sûreté de l’Etat ? », a rétabli Me Séraphin Somé, avant de souligner : « En tout cas, le rapport de l’expert indique clairement qu’il était en intelligence avec des acteurs principaux du coup d’Etat. Il leur fournissait des informations à partir de sa position au ministère de la Défense ».
Pour l’avocat de la partie civile, c’est cet aspect qui est donc ici en jeu et non celui lié au marché public soulevé par l’accusé.

L’interrogatoire se poursuit aujourd’hui, 11 septembre 2018, toujours avec lieutenant Kolamba Jacques Limon.

OL
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 septembre 2018 à 12:03, par Nabiga En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    Hum ! 347 Millions de francs CFA pour expertiser les ordinatteurs et les portables des accusés du putch de septembre 2015 ! Mais, mais, ce pays est riche ! Combien d’agents publics pourraient rececoir une telle somme pour toute leur carrière ?? Et un informaticien va lui seul empocher tout cela après avoir concédé une part importante à ceux qui l’ont donné le marché ? Je suis consultant, mais je n’ai toujours pas eu un marché d’un tel montant. Je sais aussi que le travail que j’abat souvent est plus que celui que cet informaticien a fait en quelques jours pour obtenir ces info.

    • Le 11 septembre 2018 à 15:42, par VIE En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

      Et mieux, les factures semble anti-datées, selon les mots du Lieutenant et les montant semblent avoir été mis sur la facture, sous la dicté de Sita Sangaré. dans un pays normal, on devait les entendre. d’autant que le Lieutenant affirme que avant , Sita a demandé de venir, ils vont se voir avec l’informaticien pour régler le problème posé par le marché, et que le même Sita à demandé à l’avocat du Lieutenant de passer le voir , il va l’aider ! encore une fois, sans prendre partie, je dit à Me SOME, que ces "révélations" sont suffisamment graves, pour qu’on veuille passer deçu aussi rapidement sans entendre le mise en cause, et vérifier au moins les dires du Lieutenant.

  • Le 11 septembre 2018 à 12:06, par Stérile En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    Les arguments de ce Me SOME sont stériles au propre comme au figuré. Le peuple a le droit de savoir la moralité des ces gens là.

  • Le 11 septembre 2018 à 12:23, par Nakibur En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    Norbert ZONGO, Ernest ZONGO, Blaise ILBOUDO et Abdoulaye dit Ablassé NIKIEMA ont été
    assassinés le 13 décembre 1998 à sept kilomètres de Sapouy (province du Ziro), à une centaine de
    kilomètres de Ouagadougou.
    - cet assassinat visait principalement Norbert ZONGO, alias Henri SEBGO, 49 ans, directeur de
    publication de l’hebdomadaire L’Indépendant et président de la Société Editeurs de la Presse Privée
    (SEP). Ses trois compagnons ont été tués, pour ne pas laisser de témoins gênants vivants.
    - Norbert ZONGO et ses compagnons ont été assassinés par plusieurs personnes (au moins trois). Ils
    ont été abattus au moyen d’un revolver 38 spécial et de fusils calibre 12 semi-automatique dont l’un
    de marque Valtro.
    - concernant les mobiles de ce quadruple meurtre, la Commission d’Enquête Indépendante pense qu’il
    faut les chercher du côté des enquêtes menées depuis des années par le journaliste, et notamment
    sur ses récentes investigations concernant la mort de David OUEDRAOGO, le chauffeur de François
    COMPAORE, conseiller à la Présidence.
    - Norbert ZONGO a été assassiné pour des motifs purement politiques parce qu’il pratiquait un
    journalisme engagé d’investigation. Il défendait un idéal démocratique et avait pris l’engagement, avec
    son journal, de lutter pour le respect des droits de l’homme et la justice, et contre la mauvaise gestion
    de la chose publique et l’impunité.
    - en ce qui concerne les auteurs du crime, la Commission d’Enquête Indépendante ne dispose pas de
    preuves formelles permettant de les désigner. Elle a cependant relevé des contradictions et des
    incohérences dans les auditions d’un certain nombre de personnes suspectées en relation avec leur
    emploi du temps du 13 décembre 1998, notamment le soldat Christophe KOMBACERE, le soldat
    Ousseini YARO, le caporal Wampasba NACOULMA, le sergent Banagoulo YARO, le sergent Edmond
    KOAMA et l’adjudant Marcel KAFANDO du Régiment de sécurité présidentielle (R.S.P.).

  • Le 11 septembre 2018 à 12:29, par sheiky En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    Il est fort. On peut prendre en compte la question de la passation du marché dans un autre sens que celui qu’il invoque. Il aurait pu vouloir saboter le marché parce qu’il savait qu’en ayant accés aux données des 1ers accusés, les informations le concernant jailliraient. cela parce qu’il avait été officiellement classé dans le camp des héros. c’était un gros risque.
    Par contre, c’est également au tribunal de trouver le moyen de confirmer l’authenticité des sms incriminés. je ne suis pas connaisseur, mais j’avoue, néanmoins, que le prix payé à l’expert me laisse sans voix. Sans aucune jalousie, cela explique le confort de vie de certains opérateurs nationaux. je pensais que par le biais de commissions rogatoires, les opérateurs de téléphonie avaient la possibilité de fournir ces informations à la justice.
    Le tribunal a également un mandat pédagogique que je ne perçois pas depuis le début du procès. Toute ambiguïté doit être clairement traitée, expliquée et levée.

  • Le 11 septembre 2018 à 12:55, par Astrid En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    Ce procès commence à bien saouler... et pendant ce temps le pays prend feu. Tous ces officiers généraux, supérieurs, subalternes, sous-officiers et soldats alignés la-bas à papoter seraient plus utiles à combattre le terrorisme qui gangrène le pays. Pendant ce temps ce sont de petits jeunes recrus qui se font exploser au nord, à l’est et à l’ouest.

  • Le 11 septembre 2018 à 13:42, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    - Maître, il a surtout réussi la prouesse de noyer l’expert Sanfo, et Sita Sangaré  ! Allez-y lire dans netafrique.net pour vous en rendre compte. L’article est titré ’’Procès du putsch manqué : Le colonel Sita Sangaré et l’expert informatique Younoussa Sanfo accusés de faux et usage de faux’’. Maître et la source, ce n’est pas moi Kôrô Yamyélé mais plutôt Amis Yameogo et c’est bien écrit. Merci Maître.

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 11 septembre 2018 à 15:33, par VISION En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

      Merci Kôrô, pour cet mise au point. A lire les déclarations du Lieutenant, dans un pays normal, Sita Sangaré et les 02 autres ne peuvent pas s’en sortir. Au minimum, ils sont appeler à l’expliquer, voir plus.
      Voilà quelqu’un qui réussit chaque fois, la prouesse de rester dîner avec les tenants du pouvoir en place ! Hier tout le monde savait que nul ne peut diriger le fédération de foot sans être proche de Francois Compaoré, ce que Sita à réussi à faire ! Une fois Francois tombé, voilà ZIDA qui pourchasse François à coup de mandat d’arrêt, et qui, agit avec Zèle pour servir sous ZIDA comme nouveau DG de la justice militaire, pour terminer avec François ? Sita. Une fois ZIDA tombé, voilà Rock qui pourchasse ZIDA, et les anti-ZIDA, et qui pour agir, servir sous Rock avec zèle ? Sita. Je sens un truc qui arrive, ... wait and see

  • Le 11 septembre 2018 à 14:20, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    - Maître, à la place de lefaso.net, moi j’aurai mis le titre suivant : ’’Procès du putsch de 2015 : Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de faire tomber la République des mangeurs en enfonçant le clou !’’. C’est un bon titre n’est-ce pas ?

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 11 septembre 2018 à 15:26, par sidbala En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    Ok je comprends maintenant pourquoi le fameux colonel Sita Sangare était pressé pour que le jugement soit vite fait. Dans ce cas il faut que le parquet ouvre un autre dossier sur la passation de marche entre l’armée et les deux il y’a beaucoup de non dit à ce niveau qui pourrait d’avatange éclairé ce fameux coup d’état. Suivez mon regard.

  • Le 11 septembre 2018 à 16:55, par Sidbala En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    Ça veut dire que tout ce qui se passe au procés est faux ? Les téléphones des accusés ont été tripatouilles par Sita et compagnie juste pour avoir de l’argent facile et en plus empêcher ceux qui peuvent les démasquer de parler. Ce qui veut que lui Sita quand il disait que les résultats du procès étaient connus à l’avance savait de quoi il parle. Les téléphone étant tripatouilles c’est facile à comprendre mais comme dieu est tellement gentil il a permit la vérité de jaillir à travers le colonel Jacques.. Du même coup les choses pourraient être compliqués quelque soit l’issu de ce procès.

    • Le 12 septembre 2018 à 07:29, par Simpos En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

      En tout cas Sidbala a raison. Le coup d’etat n’a meme pas eu lieu. Personne n’en est mort meme pas de blessé. Michel KAFANDO a terminer tranquillement le conseil de ministre de ce fameux 16 septembre et est rentré tranquilos aupres de son epouse.
      tous ce tralala c’est Sita SANGARE qui a tripatouiller les medias avec les journalistes et autres experts en communication pour nous deranger.
      Le lieutenant Jacques que vous avez elevé au rang de colonel est en realité general. c’est tout simplement Sita qui a encore tripatouiller les grades ici avec l’expert chargé de la promotion des militaires. vraiment quand on a un tripatouilleur de sa trempe tous devient faux.
      Et si parfois on prenait la peine de penser un instant aux veuves qui pleurent leurs epoux qui ne reviendront jamais car fauchés par les balles assassines de cette douloureuse parti de notre histoire ? Et si on pensait à ces jeunes qui qui trainent encore du plomb dans certaines parties de leur corps et qui a coup sur n’en guerirait pas du moins pas totalement, hypothequant de ce fait leur avenir ? cela nous guiderais vers de sages interventions.
      Mais j’oubliais !!!! Tous cela c’est le tripatouillage de Sita seulement. Sinon qu’est ce qui c’est passé ?? Rien.

  • Le 11 septembre 2018 à 17:13, par Je ne suis pas un Yes Man !!! En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    C’est pas évident les propos du Lt. Limon K. Jacques. Pris dans le torrent ce Lieutenant essai de divertir la cour ! Ce Lt n’est pas du tout sérieux. C’est un habituer de la contrefaçon, et des magouilles. Pendant qu’il était encore sous-officier c’est à dire sergent-chef, il avait triché avec son enfant pour le concours du PMK. Pendant que l’enfant était déjà au lycée, Limon K. Jacques tout en sachant bien que c’était frauduleux, est allé trafiquer un bulletin de la classe de CM2 pour son enfant. Eh bien cet enfant était admis au PMK illégalement. Retenez bien, c’est à la fin du 2ème trimestre que la Gendarmerie après enquêtes, débusqua la toque et naturellement son enfant a été renvoyé du PMK. Dans certains milieux on dit que ce monsieur ne devrait jamais passer Officier ! Mais hélas avec la protection du général félon Diendéré qui avait privatisé l’armée, le faisait passer officier du rang malgré le rapport de la gendarmerie. Il traine tellement de casseroles ce monsieur, que la prudence dans ses dires doit être observée. Les SMS sont authentiques dans tous les cas, les serveurs des opérateurs sont toujours là. Il essai de débattre désespérément mais c’est l’image même de l’individu qui est sujet à caution.
    Par Je ne suis pas un Yes Man !!!

  • Le 11 septembre 2018 à 22:13, par Le convaincu En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    Mr je ne suis pas yes man. Apparement vous connaissez bien le lieutenant Limon ça veut dire que vous avez certainement eu affaire à lui ou bien même vous êtes son parent direct. Mais nous en tant qu’observateur extérieur on estime que certainement dans cette fameuse histoire de coup d’état il a eu l’occasion de faire amende honorable en refusant cette fois ci de collaborer avec des malfaiteurs témoigne tout de même sa bonne foi parce-que près d’un demi milliard que Sita et ses acolytes ont détournés en un tour de bras c’est quand même fantastique. Il faudra aider le tribunal a fin que nous puissions recuperer cet argent pour aider nous FDS qui souffrent énormément . Les autres ont simplement fait un mea-culpa et ça passé mais comme cette affaire est justice il faut nous aider à récupérer nos sous.

  • Le 12 septembre 2018 à 08:35, par wendlanaba En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    L’internaute Astrid, peut-être que vous n’êtes pas sur le territoire burkinabé si tel est le cas sachez seulement que ce beau pays ne prend pas feu.merci

  • Le 12 septembre 2018 à 21:35, par mytibketa En réponse à : Procès du putsch de 2015 : « Le lieutenant Limon a réussi la prouesse de nous éloigner du sujet », Me Somé de la partie civile

    Lieutenant tenant lieu d’officier. Jusque là j’en ai vu qu’un seul ou deux.Le reste me donne la nausée tellement leur mensonge pue à distance.Je ne comprend plus rien ou du moins je réalise que seul mentir pour tuer ou mentir pour se sortir d’affaire semblent être la devise de nos officiers du RSP. Des qu’ils ouvrent la bouche aussitôt la bande sonore se met en marche. Ils avaient peur de mourir et laisser ces millions accumulés lors de la déstabilisation .des pays voisins.Curieux pendant que les simples soldats de l’armée partis prêter main forte à Soro battent le pavé, ceux du RSP partis au libéria et autres pays sont sereins et on comprend mieux le pourquoi. A la place d’avance c’est la totalité pour plusieurs éventuels mois qu’ils empochaient.Ces soldats du RSP vivaient dans une autre république que je qualifie de bananière et ne conçoivent pas être jugés par des soldats d’une autre une autre République.On peut les aligner tous et dérouler pour tous la même ligne de défense que le procès ne prendra que deux jours.C’est une perte de temps car la mauvaise foi semble être la chose qui a fait recette à la MACA. Cette leçon pratique " dès que tu arrives tu nie tout et ils ne verront que du feu".comme le slogan on te fait et il ya rien et c’est ce quelque chose qui leur font baisser actuellement la culotte.Vivez le plus longtemps pour mieux traîner le boulet de la honte.

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