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Littérature : « Nécrose à Koufa », le nouveau-né d’Etienne Gnoumou

Publié le vendredi 7 septembre 2018 à 17h00min

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Littérature : « Nécrose à Koufa », le nouveau-né d’Etienne Gnoumou

L’inspecteur d’éducation, Étienne Gnoumou, a procédé à la dédicace de son premier livre « Nécrose à Koufa », ce vendredi 7 septembre 2018 à Ouagadougou. Ce roman de 107 pages, subdivisés en dix chapitres, traite de la communalisation de manière générale.

La littérature burkinabè vient d’accueillir un nouveau-né. Il s’agit de « Nécrose à Koufa », le premier roman d’Etienne Gnoumou. Par analogie, le titre de ce romain signifie la destruction du tissu social à Koufa, la déperdition des valeurs sociales, a indiqué l’auteur.
Ce roman de 107 pages est subdivisé en dix chapitres. Parue aux Editions du Lac en juin 2018, l’œuvre traite de la communalisation, qui crée souvent des problèmes dans les villages. À l’intérieur de ce thème principal, Etienne Gnoumou précise qu’il y a des thèmes secondaires tels que le conflit de générations, la violence, la corruption, la jalousie, la mendicité, l’alcoolisme, etc.

En écrivant ce livre, M. Gnoumou cherche à dénoncer les tares de la société et invite à un changement de comportements pour faciliter le vivre-ensemble. Aussi, à travers son roman, il cherche à informer, sensibiliser les populations à la communalisation qui est, selon lui, un mécanisme pour impulser le développement à la base, à condition qu’elle soit négociée, discutée, acceptée et adoptée par les bénéficiaires.

Face à ces problèmes, l’auteur préconise le dialogue inclusif, à travers la communication, la négociation, le management et le respect. Dans la même dynamique, il interpelle les dirigeants à prôner le développement endogène en impliquant les populations dans la gouvernance à travers une démocratie participative.

Pour finir, l’auteur a indiqué qu’il faut œuvrer à préserver les richesses des valeurs culturelles en milieu rural.

Présent au cours de la cérémonie de dédicace, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Stanislas Ouaro, a fait savoir que cette œuvre est d’actualité dans la mesure où elle traite de la communalisation. « Il pose des problèmes d’opposition entre groupes. Je tiens à féliciter Etienne Gnoumou qui, par cette œuvre, contribue à approfondir le monde des œuvres littéraires produites au Burkina Faso », a-t-il commenté.

Le roman coûte 3000 francs CFA et est déjà disponible dans les librairies de la place.

Aïcha Drabo (Stagiaire)
LeFaso.net

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