la condamnation de la politique extérieure du pouvoir, l’objectif de cette condamnation étant d’isoler diplomatiquement son pays, voire entretenir une situation conflictuelle permanente entre son pays et ses voisins.

Sa tactique pour l’élection présidentielle

L’opposant joue sur trois tableaux : tenter d’empêcher Ia candidature du président actuel en recourant dans le débat à un excès de juridisme constitutionnel ;

 provoquer des troubles à l’intérieur du pays, dans le but de créer un climat électoral propice à des contestations post-scrutin ;

 recourir à une déstabilisation du pouvoir par I’extérieur, espérant ainsi que cette situation lui sera favorable.

Son état d’âme actuel

Notre opposant s’est démasqué au pIan international où il a tenté de se faire passer comme le véritable chef de file de l’opposition ; en effet, il n’a pas pu canaliser les nombreux partis d’oppositions. autour de sa candidature. Notre opposant est aujourd’hui un homme seul. En effet, après s’être appuyé sur des juristes pour bâtir son argumentation sur l’empêchement juridique du président actuel, après s’être rendu compte qu’il a été lâché par ces mêmes juristes, après avoir constaté que les autres candidats ne s’appesantissent pas sur cette question, il ne lui reste que la divagation juridique et politique. Ainsi, il pense que Ie parallélisme des formes est valable dans toutes Ies situations ; évite de reconnaître que Ia constitution organise elIe-même sa révision à travers ses articles 161 à 165 ; s’abstient d’évoquer l’article 164 qui dispose entre autres que "toutefois, Ie projet de révision est adopté sans recours au référendum s’iI est approuvé à Ia majorité des 3/4 des membres de I’AssembIée nationaIe" , se garde d’évoquer le fait que les seules révisions non recevables sont celIes qui remettent en cause :

* la nature et Ia forme républicaine de l’Etat ;

* Ie système multipartite ;

* I’intégrité territoriale.

( cf articIe 165 de Ia Constitution) condamne par anticipation le Conseil constitutionnel ;

confond sa démocratie consensuelle à la démocratie majoritaire ;

compare Laurent Gbagbo à N’Krumah et Lumumba ; admire et s’identifie à Laurent Gbagbo.

Pour terminer, nous aimerions dire aux lecteurs, que tous ceux qui veulent sauver notre opposant peuvent continuer à réagir à ses différentes interventions publiques, dans le cas contraire, s’y abstenir.

Djibril Ouédraogo
Tel. : 76 62 35 90