Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
L’interrogatoire du lieutenant Boureima Zagré, débuté la veille, s’est achevé ce mardi 28 août 2018. L’accusé est poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, incitation à commettre des actes contraires au règlement et à la discipline militaires. Avec un calme froid, le lieutenant est resté stoïque dans ses déclarations.
Toutes les missions qu’il a exécutées entraient dans le cadre du maintien de la paix et de la cohésion nationale. Depuis le début de ce procès, le lieutenant Boureima Zagré est l’un des accusés qui a « émerveillé » plus d’un dans cette salle d’audience. Tant il répondait aux questions avec une certaine maîtrise des dates, jours, heures et lieux. L’officier, pour prouver qu’il maîtrisait bien son métier, n’hésitait pas à égrener « par cœur » certains articles des règlements et lois régissant la vie militaire. Une attitude qui montre que son « boileau est calé », comme on le dit dans le jargon estudiantin.
Au début de son interrogatoire, la veille, jusqu’à ce qu’il quitte la barre, il est resté constant dans ses déclarations et n’a pas remis en cause les procès-verbaux d’interrogatoire au fond, dont des extraits lui ont été opposés. « Je n’ai jamais reçu un ordre venant de l’auteur d’un coup d’Etat », n’a cessé de répéter l’accusé Zagré qui, au moment des faits, portait les galons de sous-lieutenant. Pour lui, les ordres qu’il a reçus du commandant Aziz Korogo et d’autres supérieurs hiérarchiques « visaient à consolider la paix et la cohésion nationale ».
Un ordre illégal et irrégulier
« Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef », lance-t-il à la barre, lorsque le parquet militaire, tout comme les avocats des parties civiles, veulent lui faire reconnaître le fait qu’il a exécuté un ordre manifestement illégal. Pis, l’ordre est irrégulier puisque l’officier était en service au Bataillon Badenya 3, donc relevait du commandement des Casques bleus des Nations unies et non de son corps d’origine, l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Durant ses missions lors de ce coup de force, l’officier affirme qu’il y a eu « zéro mort et zéro blessé », donc on ne peut pas lui imputer les faits de meurtres et de coups et blessures volontaires. Aussi, en tant que militaire, il ne lui appartenait pas d’arbitrer une crise politique, car le militaire n’est pas politique ; il ne sert pas les intérêts d’un individu mais sert uniquement les intérêts de sa nation. « Ce n’est pas parce qu’un régime a changé qu’on cesse d’être militaire », souligne-t-il.
Après avoir salué l’accusé pour son initiative salutaire d’aller au Togo pour ramener du matériel non-létal pour le maintien de l’ordre, Me Prosper Farama, un des avocats des parties civiles, a voulu savoir si, au quotidien, le RSP faisait du maintien de l’ordre.
Avant d’y répondre, l’accusé a tenu à rectifier qu’il n’était pas allé au Togo de son propre chef, mais sur ordre du commandant Korgo. Revenant à la question, le lieutenant affirme que le RSP, tout comme les autres corps de l’armée, peut faire du maintien de l’ordre. Il prend pour exemple des conflits communautaires à Zabré et à Guénon dans le Centre-Sud, où c’est le RSP qui a fait le maintien de l’ordre.
Faire une revue de la foule
L’avocat lui demande s’il peut revenir sur ce qui s’est passé en cours de route lorsqu’il partait au Togo. L’accusé raconte que peu après Koupéla, en allant vers Tenkodogo, la route était obstruée. Il a fait descendre deux de ses hommes pour dégager la voie. C’est dans cet exercice qu’ils ont été menacés par des manifestants armés de machettes. Pour dissuader la foule, un des soldats a fait des tirs de sommation.
Me Farama demande à l’accusé si ces tirs pouvaient ou auraient pu blesser ou tuer quelqu’un. L’accusé répond par la négative car, précise-t-il, les tirs ont été effectués en l’air.
Me Farama revient à la charge et demande si l’officier a fait une revue de la foule pour s’assurer qu’aucune balle perdue n’a touché quelqu’un. Le lieutenant Zagré de rétorquer que n’étant pas à un rassemblement militaire, il ne pouvait pas procéder à une revue des troupes. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas eu de mort ni de blessé.
À la fin de son interrogatoire, le lieutenant Boureima Zagré a réaffirmé son engagement à servir son armée et sa nation. Tout en précisant qu’il est apolitique, il a témoigné sa compassion au peuple burkinabè qui a subi ces évènements, souhaité prompt rétablissement aux blessés et paix aux âmes des disparus.
Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 29 août 2018 à 03:51, par Amadoum En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
"Si vous demandez a un subordonne de reflechir avant d’executer un ordre, autant lui donner les gallons du chef", est-ce que le lieutenant Zagre a mesure la portee de sa declaration ?
J’ ;ai cru que la revolution avait reduit le comportement mouton au sein de l’armee Burkinabe..
Le 29 août 2018 à 13:58, par BlackPower En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Mon ami c’est toi qui ne mesure pas l’ampleur des absurdités que tu dis dans ton commentaire bidon.
Depuis quand dan une armée régulière, un ordre hiérarchique peut être discuter ? Il faut arrêter avec vos réflexions sans queue ni tête.
Ce que le Lieutenant Boureima Zagré a dit est clair et précis, et ce n’est que la vérité. Vous voulez la paix t vous êtes toujours entrain de tenir des propos incendiaires ? Si vous ne connaissez pas le fonctionnement de l’armée alors s’il vous plait évitez de raconter des balivernes ici.
Merci
Le 29 août 2018 à 18:22, par Tilaï En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Dans l’armée burkinabè comme dans toute armée républicaine, il y a aussi ce que l’on
appelle "la baillonnette intelligente".
En français facile, il y a des ordres qu’il ne faut pas exécuter comme un "mouton"
Donc, les propos du Lieutenant peuvent être nuancés.
Amicalement.
2. Le 29 août 2018 à 04:46, par Mafoi En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Le cas de ce petit prétentieux officier est très grave mais il ne s’en rend même pas compte tellement imbu de son narcissisme car au moment des faits,il dépendait de la mission onusienne au Mali même étant en permission.Il n’avait pas à venir se mêler de ça.Pour moi,je le considère comme un mercenaire au moment des faits et il aurait dû être interné à la MACA jusqu’à maintenant comme les autres mais que nenni,il a même reçu une promotion passant de sous-lieutenant à lieutenant.Est-ce à dire que c’est parcequ’il porte le même nom que le chef d’état major des armées au moment des faits qu’il jouit d’une impunité totale ?Je me pose la question
Le 29 août 2018 à 12:01, par CWQ En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
À Mafoi. Batraden,, fait attention à tes propos, la réponse du lieutenant est propre.
Le 29 août 2018 à 14:05, par Mafoi En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Pourquoi dois-je faire attention à ce que je pense réellement ?Tu peux aller te griller des cacahuètes,j’ai rien à cirer avec tes pseudo-menaces.Comme tu penses que sa réponse est propre et que tu es visiblement son porte parole,explique comment quelqu’un qui était sous commandement onusien au Mali au moment des faits se retrouve au Burkina à fomenter un coup d’état et pire,il se rend au Togo récupérer des armes pour tuer des Burkinabè.Lui qui dépendait des casques bleus,c’est l’ONU qui l’a envoyé à Cinkansé pour cette opération morbide ?Monsieur l’avocat CWQ de ce criminel,réponds stp et sois aussi propre que ton client
Le 29 août 2018 à 16:18, par Minute En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Je ne voulais pas rentrer dans ce débats mais, constate à la lumière des faits, qu’il y a lieu de s’y inviter. Ce que le Lieutenant a dit est propres. Certe ! Mais là n’est pas le problème. Le problème est que ce dernier était en mission Onusienne et par le hasard de fait, il se retrouve en permission dans son pays et devient un élément clé d’un coup d’état qu’il feigne ignorer ! C’est curieux quand même. En écoutant, il semble être l’élément moteur de ce coup là ! Qu’un subalterne exécute les ordres sans murmure, est une des règles du comportement militaire. C’est normal, ça ! Mais, quelqu’un qui n’était pas au parfum d’un complot ne peut pas se comporter de la sorte avec des missions bien précises. C’est à ce niveau que cet officier subalterne s’est condamné. De toutes les façons, on attend le verdict.
Le 29 août 2018 à 14:05, par BlackPower En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Mafoi, c’est toi qui devrait faire attention à tes propos d’ailleurs très prétentieux. Le Lieutenant Zagré a parfaitement résumé la situation de façon très claire et précise, que cela te plaise ou non. Arrêtez avec vos propos incendiaires qui ne favorisent que la haine et la division même au sein de l’armé et de la nation.
Un ordre hiérarchique reste un ordre hiérarchique, et dans l’armée ça ne se discute pas. Si vous ne connaissez pas la discipline et l’autorité militaire renseignez vous au lieu de toujours parler sur la base de vos propres émotions. Ici on parle du droit, pas de vos émotions. Nous avons tous perdus des proches, et j suis sur que vous ici n’avez perdu personne durant ce coup de force.
Le 29 août 2018 à 15:56, par Mafoi En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
J’en ai marre de vos intoxications et apprenez à vous respecter un tout petit peu.Comme vous pensez que le civil ne maîtrise pas les codes militaires,alors vous cherchez à divertir votre monde parceque si je suis votre raisonnement pompeux et fumeux du style :"Un ordre hiérarchique reste un ordre hiérarchique, et dans l’armée ça ne se discute pas.",cela voudrait dire que c’est le commandement militaire onusien basé au Mali dont dépendait ce criminel au moment des faits qui lui aurait donné quitus de venir massacrer des Burkinabè.Convenez avec moi que pour un organisme international comme l’ONU qui n’a que le mot PAIX comme sacerdoce,cela fait désordre.Ou alors dites-nous clairement de quelle hiérarchie ce mercenaire était aux ordres au moment du putsch pour passer du Mali au Burkina,du Burkina au Togo,du Togo au Burkina et pour boucler la boucle du Burkina au Mali comme un poisson dans l’eau sans être inquiété de nos jours puisqu’il est là à narguer les gens
3. Le 29 août 2018 à 06:00, par Lamby En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Je comprends maintenant pourquoi ce procès n’est pas radio télévisée. Tant cet accusé parle sans froideur, sans respect pour toutes les victimes de ce putsch. Si ce procès était télévisé certains n’allaient jamais osé demander la liberté provisoire. Vous avez eu la chance de vous expliquer, et vous êtes sans état d’âme. L’armée burkinabé n’a pas besoin de monstre comme vous.
4. Le 29 août 2018 à 06:30, par LE VILAIN En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
C’est pour cela je me disais qu’il fallait écouter les plus au lieu de nous pomper l’air avec les Soldats du rang. Le Lieutenant ZAGRE vient de tout dire dans l’armée il faut exécuter les ordres venants de tes supérieurs sans chercher à savoir quand vous partais dans les casernes vous allez constater les faits à chaque fois qu’un supérieur un militaire moins gradé que lui en lui confiant une tâche , à peine qu’il finit de parler vous allez le subalterne répondre à vos ordres chef. Et même dans nos films policiers ou de guerre, c’est pareil.
Le 29 août 2018 à 08:11, par lewang En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Pourtant des subalternes ont refusés d’obeir à des ordres illégaux ! ce jeune lieutenant à mon avis est entrain de prouver qu’il n’a rien compris du règlement militaire ! il a fait ce qui l’arrangeait et vous verrez au verdict
5. Le 29 août 2018 à 06:51, par L’Homme Intègre En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
C’est ça un militaire ! Je me demande si les magistrats militaires sont réellement militaires. Ou du moins ont ils des notions militaires pour mieux comprendre la réaction d’ un militaire face à l’ ordre d’ un supérieur !
Le 29 août 2018 à 12:02, par Sidpassata Veritas En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Désolé monsieur, ça ce n’est pas un militaire, parce qu’un militaire de l’armée nationale ne doit pas être un simple abruti à qui on pourrait donner l’ordre politique de tirer sur des manifestants et qui s’exécuterait sans état d’âme ! Nous ne voulons pas d’une armée d’abruti et de débiles qui ne sauraient rien faire qu’exécuter des ordres sans aucune réflexion. D’ailleurs, Un tel soldat ne progressera jamais et ne deviendrait jamais officier dans l’armée.
Le 29 août 2018 à 12:07, par Sidpassata Veritas En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Désolé monsieur, ça ce n’est pas un militaire, parce qu’un militaire de l’armée nationale ne doit pas être un simple abruti à qui on pourrait donner l’ordre politique de tirer sur des manifestants et qui s’exécuterait sans état d’âme ! Nous ne voulons pas d’une armée d’abruti et de débiles qui ne sauraient rien faire qu’exécuter des ordres sans aucune réflexion. D’ailleurs, Un tel soldat ne progressera jamais et ne deviendrait jamais officier dans l’armée.
6. Le 29 août 2018 à 07:25, par Sidpassata Veritas En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Un certain capitaine Thomas SANKARA avait déclaré qu’un militaire sans conscience politique est un criminel en puissance ! Être apolitique n’empêche pas d’avoir une conscience politique pour agir en connaissance de cause dans le service de la nation. Servir l’armée nationale c’est agir avant tout pour défendre la nation et pas seulement pour obeïr à un supérieur hiérarchique qui s’attaque au gouvernement et aux population. La arme de l’armée ne doivent en aucun cas être retournées contre les populations. Un militaire n’est pas un robot sans conscience programmé pour exécuter mécaniquement des ordres.
Heureusement qu’il y a eu dans notre armée nationale des militaires consciencieux qui ont réfléchi et agi pour arrêter et déprogrammer ce régiment de militaires-robot nommé RSP !
Le 29 août 2018 à 10:20, par Ya maam bala En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Comment le Président Sankara est-il arrivé au pouvoir ? Il a fallu que des subalternes executent des ordres sans reflechir. A-t-on changé les regles ?
Le 29 août 2018 à 11:22, par Baff En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Sankara avait refusé d’obéir aux ordres de ses supérieurs ; donc il y avait un changement. Tous les militaires qui ont suivit Sankara en son temps étaient d’accord avec lui ! ce qui veut dire que tous ces militaires qui disent n’avoir obéi qu’aux ordres des supérieurs étaient d’accord pour le coup de force.
Le 29 août 2018 à 11:22, par Sidpassata Veritas En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Comparaison n’est pas raison. Dans le cas de Thomas SANKARA, il ne s’agissait pas pour eux de mettre fin à une transition mise en place par rejet et refusexplicite d’un régime militaire (ZIDA et RSP) qui avait voulu s’imposer à la suite d’une insurrection populaire. C’est par l’analyse du contexte national que le militaire qui tient les armes de la nation peut savoir en conscience à quel ordre obeïr et quand refuser les ordres scélérat. C’est cela faire preuve d’une conscience politique, même si on est apolitique. Heureusement que pendant l’insurrection des militaires dignes de notre armée nationale n’ont pas obéi à l’ordre criminel de tirer sur les citoyens aux mains nues qui exprimaient leur ras-le-bol.
Un certain professeur BADO avait dit qu’il y a des coup d’État salutaires et des coups d’État à maudire : voilà la différences entre obéir en connaissance de cause et obéir comme un robot-automate..
Celui qui se fait l’acteur d’un coup d’État nuisible à la nation n’aura jamais aucune excuse pour fuir sa responsabilité car toutes les institutions de la républiques, et surtout l’armée, ne peuvent en aucun cas soutenir une cause nuisible à la nation : celui qui ne veut pas ou ne peut pas assumer une telle responsabilité dans ses fonctions qu’il démissionne avant de poser des actes qiui vont le condamner. C’est à prendre ou à laisser.
Le 29 août 2018 à 15:45, par Raogo En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Au Burkina tout le monde connait. Dit moi est ce que tu connais bien comment fonction l’armée, les corps habillés en général ? Parlons de vérité est ce que ZIDA un simple colonel pouvait retirer le pouvoir à un général. Si vous installez l’indiscipline dans les corps habillés, vous allez le regretter après.
Le 29 août 2018 à 11:55, par Un fils de Solenzo En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Il n’y avait pas de constitution en ce moment. Nous étions sous des régimes d’exception. En 2015 le Burkina était régit par une constitution qui est toujours en vigueur en 2018. C’est obéir à ces ordres criminels qui a conduit à l’assassinat des 13 qui résident désormais à Dagnoen.
Le 29 août 2018 à 18:36, par Tilaï En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Oh, non ! Minute, mon ami ! Ceux qui sont venus libérer Sankara ont plutôt refusé
de soutenir les ordres des supérieurs (généraux, colonels...) avaient emprisonné illégalement Sankara !
Merci.
Le 29 août 2018 à 12:08, par Folk En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Sidpassata blablabla------Il a fallu que des subalternes lui obeisse pour qu’il soit PF , Tom Sank. Ici, le lieutenant est correcte. R
7. Le 29 août 2018 à 07:42, par Conscience du Faso En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Ce jeune officier commence à me taper sur le système. C’est parce que tu connais trop que tu te trouves dans cette situation. En mission Onusienne au Mali, tu te retrouves au Faso en permission, tout ce qui se passe au RSP ne te regarde pas mais comme tu es trop curieux et trop connoisseur, tu vas passer au moins 5 à 10 ans en prison, là tu vas comprendre. C’est quoi ça, ce petit malin auquel il joue là ? Un ordre est toujours reflechi par celui qui va l’exécuter avant de s’y engager. Cela depend toujours du temps de reflexion qu’on prend ; il peut être de quelques seconds à des minutes, voire plus. Le jour on va te dire d’aller canarder ton père, ta mère ou tes enfants, etc. il faut aller sans reflechir. Ce jeune monstre officier est d’une froideur incomparable.
8. Le 29 août 2018 à 07:46, par Toundoun Sessouma En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Il était sous commandement onusien au Mali. Alors que faisait-il dans les actions du putsch ? Et je ne comprends pas qu’il soit retourné au Mali où il a même prit du galon. Le tribunal devrait lui demander de fournir des explications sur cela
9. Le 29 août 2018 à 09:06, par TANGA En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
L’officier a raison.
Tous ceux qui sont en train de vociférer contre l’organisation de l’armée veulent quoi même ?
Croyez vous que ceux là qui meurent présentement aux combat à causes des mines artisanales et autres ont choisi délibérément d’y aller ? NON !!! Ils ont reçu des ordre d’aller défendre leurs camarades.
Si les ordres pouvaient être refusés, je ne vois pas qui ira pour défendre l’autre sachant qu’il peut ne pas arriver sur les lieux et pire qu’il va y rester.
Mes amis, soyons sérieux ; on ne vous a pas demander d’aimer les personnes qui sont jugées mais de respecter l’organisation de Notre Armée.
Je pense que liberté de parole ne rime pas avec liberté d’offense de nos institutions.
Le 29 août 2018 à 11:18, par Razambia En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Mr Tanga ta position n est pas nouvelle,si c est le meme Tanga que je lis souvent.Tu as tjrs soutenu le rsp et cela est normal et ton droit.Combien de Militaire au rsp se sont t ils mis en retrait de ce coup d etat ?N oublie pas qu au rsp il y avait plus de mille elements.Sur quelle planete tu es toi. En votre temps un coup d etat n avait pas besoin d un proces.Comme ton patron disait a propos de son coup sombre du 15 octobre "c etait lui ou nous".Un Militaire n est pas bete pour ne pas savoir qu un coup d etat est illegal.Pendant le coup d etat chacun a choisi son camp.Maintenant si toi tu trouves que arreter le chef supreme des armees est un ordre normal on ne plus rien faire pour toi.Surtout sort de ton coma pour savoir que defendre la nation est le role premier du militaire et renverser les instutitions un crime.
Le 29 août 2018 à 12:01, par Un fils de Solenzo En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Dans le cas du putsch il ne s’agissait nullement d’aller défendre ses camarades. L’armée est une et indivisible. Si les putschistes avaient reçu le quitus de leur hiérarchie suprême ils ne seraient pas déroutés par d’autres militaires et mis derrières les barreaux en ce moment. Le seul abiliter à donner des ordres était le CEMGA.
Le 29 août 2018 à 12:44, par Sidpassata Veritas En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Ce soldat-là n’a pas raison et vous, monsieur TANGA, vous vous trompez en laissant croire qu’il suffit d’obéir. La discipline militaire commande d’obéir au supérieur, mais la mission de toute l’armée et de tout militaire est de défendre la nation, même au prix de vie. Un militaire patriote qui entre dans l’armée doit savoir cela et tout le temps agir pour la défense de la nation et jamais agir contre la population qu’il à le devoir de défendre à tout prix.
C’est pour cela que que ceux qui luttent contre le terrorisme et qui tombent les armes à la main ont le respect de toute la nation en tant que véritable héros et patriote ! Que Dieu les bénisse..
Alors, monsieur TANGA, ayez la décence de ne pas comparer nos héros de la nation à ceux qui se retrouvent devant les tribunaux de la nation pour avoir manquer à leur devoir en se mettant au service d’un clan putschiste contre les aspirations de la nation entière..
En matière de patriotisme militaire, on ne peut pas comparer l’obéissance du militaire qui va à l’assaut des ennemis de la nation, à la soumission irréfléchie dont se révendique un soldat qui qui fait usage désarmés de la nation pour obliger les populations qui s’opposent au putsch afin d’aller chercher du matériel nécessaire pour empêcher les manifestations populaires. Il ne suffit pas d’obéir, il faut aussi être près à défendre la nation contre ses ennemis, y compris contre son propre supérieur militaire si celui s’affiche clairement contre la cause nationale !
10. Le 29 août 2018 à 09:10, par Noraogo En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Internaute 2 ( Mafoi ), je suis d"avis avec le corps de tes propos mais déçu de ta conclusion. En effet je connais des François Compaoré et des Blaise Compaoré pauvres et honnêtes. Ils n’ont rien bénéficié de leurs homo en fuite et ne les ont pas envié à leur temps.
Le 29 août 2018 à 12:59, par Mafoi En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Mais lui en toute vraisemblance a bénéficié des faveurs de quelqu’un,c’est certain sinon je n’arrive pas à comprendre que certains croupissent à la MACA alors que lui se coule douce dehors et en plus il se met à frimer.Comment quelqu’un qui était détaché pour l’opération badenya3 au Mali au moment des faits se retrouve comme par hasard au Burkina pour participer très activement à un putsch puisqu’il était même allé au Togo récupérer des matériels à tuer.La suite,on la connaît.Leur coup d’état la plus bête du monde a fait pschitt et tout tranquillement ce criminel traverse nos frontières pour le Mali alors qu’au départ,il était désigné pour lire les fameux communiqués de ce machin cnd à la RTB.Heureusement pour lui surtout après l’échec cuisant de leur putsch foireux sinon il ne serait pas retourné au Mali au risque de se faire arrêter par les autorités onusiennes qui l’auraient vu à la télé ou au pire se faire tuer par ses camarades.
Donc je vais suivre de près le verdict que prononcera le tribunal sur le cas de ce criminel.S’il n’est pas condamné très lourdement,c’est qu’en effet il est couvert par quelqu’un ou par des gens très haut placés.Point,barre !
11. Le 29 août 2018 à 09:54, par Silvester Stalone En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Vous vous fatigués pour rien sur ce forum. Les autorités ne vous lisent pas. Le lieutenant à tres bien répondu. Tous les militaires sont en accord avec sa réponse. Il fait partie des notres et il y restera.
12. Le 29 août 2018 à 10:40, par Esly Tientigi ! En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Voilà ! chapeau Monsieur Zagré,
C’est ça être un militaire. Très propre, celui-là est un militaire
Je te soutien pleinement. Trop d’accord avec toi !
13. Le 29 août 2018 à 10:46, par Elephanto Boora En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Bien dit TANGA ! Permettez-moi de reprendre votre texte pour que les gens comprennent une fois pour toute.
Lisez plutôt !
Je cite
"L’officier a raison. Tous ceux qui sont en train de vociférer contre l’organisation de l’armée veulent quoi même ?
Croyez vous que ceux là qui meurent présentement aux combat à causes des mines artisanales et autres ont choisi délibérément d’y aller ? NON !!! Ils ont reçu des ordre d’aller défendre leurs camarades.
Si les ordres pouvaient être refusés, je ne vois pas qui ira pour défendre l’autre sachant qu’il peut ne pas arriver sur les lieux et pire qu’il va y rester.
Mes amis, soyons sérieux ; on ne vous a pas demander d’aimer les personnes qui sont jugées mais de respecter l’organisation de Notre Armée.
Je pense que liberté de parole ne rime pas avec liberté d’offense de nos institutions."
Le 29 août 2018 à 11:53, par Tonton En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Je vois que toi tu resteras elephanteau.Ce raisonnement est si simpliste que ailleur c est des enfants de la Maternelle qui devaient te repondre.Les instutitions des pays c est sacre.J espere que tu sais au moins ce qui est Sacre.Evidemment si les militaires ont le meme niveau que toi on est foutu.
Le 29 août 2018 à 12:15, par Ngaw En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Restez calme. A travers cette réponse, le lieutenant a le support total de toute la troupe, tous les militaires sans exeption.
Le 29 août 2018 à 18:50, par SOS En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Ceux qui sont morts à Aziz Istamboul, Hôtel Splendid, Capuccino, n’étaient pas allés défendre
la nation et n’y étaient pas non plus allés pour des perdiems.
De grâce, la mort peut te trouver même dans tes toilettes.
14. Le 29 août 2018 à 10:52, par simple citoyen En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
« Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » Pour un soldat du rang, je pourrait comprendre Cela, quoi que... Mais on n’a pas besoin d’être dans l’armée pour savoir qu’un Officier doit d’abord réfléchir avant exécuter un ordres, ne serait-ce que pour bien exécuter ledit ordre. Il a été formé dans quel cabaret de monsieur la ?
15. Le 29 août 2018 à 11:18, par DAWANZIRI En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Donc si on demande à ZAGRE de se tirer sur ses propres tibia il va le faire sans réfléchir.
16. Le 29 août 2018 à 12:11, par Wilfried En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Le lieutenant Boureima Zagré a sans doute oublié le paragraphe 3 de la Base de la Discipline. "Les ordres ne sont mieux exécutés que lorsque ceux qui les reçoivent en ont compris le but et la portée". Il ne peut donc plus obéir aveuglement, et si il a accepté tous les ordres c’est qu’il savait toute la portée criminelle et antidémocratique de ses actions. C’est maintenant que je saisi la pensée de Thomas lorsqu’il disait : "Un militaire sans formation politique est un criminel en puissance".
17. Le 29 août 2018 à 12:29, par KB En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Tout en condamnant le coups d’ETAT , j’avoue que c’est une injustice de ne pas traquer en justice un médécin, qui en suivant les ordres de son syndicat met en péril la vie d’un patient , un transporteur ou un chauffeur qui en en suivant les ordres de son syndicat plombe tout un pays ; et on cherche à traquer le pauvre subalterne pour obéissance de son supérieur.traquez les tous si vous êtes vraiment justes, dames et messieurs à blouses noires.
18. Le 29 août 2018 à 12:54, par Baroudeur En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Je peux imaginer de cet officier que c’est un parvenu. Pourquoi "Parvenu" tout simplement parce que certains sont recrutés à la faveur de ???? ou sous le couvert de ????. Il n’est pas le seul. Ils sont nombreux. Ne leur demander pas de refléchir. Ils sont pire que les soldats et il y en a dans notre armée. Je suggère que le test de l’AMGN ou les autres tests preparatoires d’entrée dans les grandes écoles militaires soient confiés à une commission ad’hoc composée de civils avec des consignes claires. Le favoritisme va tuer notre armée.
19. Le 29 août 2018 à 14:22, par BlackPower En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Je constate manifestement qu’ici il y a beaucoup de personnes qui ne comprennent rien à la discipline et l’autorité militaire. Un ordre militaire est un ordre qui ne se discute pas. Le seul ordre que tu peux refuser d’exécuter c’est de tuer quelqu’un dans preuve que c’est un ennemi de la nation. À ce que je sache le Lieutenant n’a tuer personne et n’a jamais obéi à un ordre pareil. En quoi est ce que l’action du lieutenant a entrainer la mort de quelqu’un ? Arrêtez avec vos propos incendiaires en vous faisant passer pour des connaisseurs du droit et de la discipline militaire.
Quand quelqu’un s’exprime clairement avec assurance et confiance vous estimez qu’il est arrogant ou imbu de sa personne. Vous vous foutez du monde ? Depuis quand parler avec assurance implique que quelqu’un est arrogant ? C’est vous autre qui ne favorisez pas le vrai retour de la paix et de l’harmonie dans le pays des hommes intègres. Vos propos ne servent qu’à diviser la population entre elle et à diviser l’armée.
Pour votre info une armée forte et efficace c’est une armée qui exécute les ordres, et on le voit partout dans le monde, surtout en ces temps marqué par le terrorisme international.
Alors s’il vous plait arrêtez de polluer ce forum si vous n’avez pas d’analyse constructive et claire de la situation.
Merci
Le 29 août 2018 à 16:54, par Mafoi En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Malgré tes jérémiades ton comparse ou ton client sera vraisemblablement condamné et lourdement à l’issu de ce procès parcequ’il a souillé l’ONU qui est un organisme international qui prône la paix dont il dépendait pendant ce putsch puisque ce sont les fonds de l’ONU qui le payait et non l’Etat burkinabè
20. Le 29 août 2018 à 16:37, par Ci En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Quand on analyse le cas de se lieutenant pose quelques interrogations ? Comment quelquun qui est en pemission en mission onusienne et qui a pris part activement a la fois comme commanditaire et exécutant de ce coup d’État a pu être remis en liberté. Comment a fil pu repartir tranquillement en mission et gravir les échelons et devenir lieutenant ?or dans le même temps des simple exécutant ou soufistes ont été incarcéré ou Sont incarcéré jusqu’à ce jour ? Son cas est très suspect et a la fois intéressant et mz convanit que des hauts grader dans l’armée burkinabè ont non seulement cautionner cette forfaiture et l’on meme encourager et soutenue. Quand a la discipline et le respect de la hierracie dans l’armée, il ne fais aucun doute que c’est l’essence même dune armé moderne, cependant depuis le procès de Nuremberg ou les plis hauts dignitaires nazis pour se dédouaner évoquaient ce principe, il est admis qu’un sulbalterne n’est pas tenue dobeir a n’importe quelle ordre.
Le 29 août 2018 à 21:03, par El_monstro En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Belle analyse. On se demande vraiment comment et pourquoi on ne l’a pas incarcéré et mieux il repart tranquille dans sa mission avec en plus un grade supérieur. Honnêtes citoyens, dites moi comment un militaire qui était d’office en mission à l’étranger, de passage à Ouaga et se trouve volontairement au cœur de ce coup ? Et pendant l’audition, on a incarcéré des gens moins que ca et lui repart libre ? Je demande explications.
21. Le 29 août 2018 à 23:54, par jeunedame seret En réponse à : Procès du putsch manqué : « Si vous demandez à un subordonné de réfléchir avant d’exécuter un ordre, autant lui donner les galons du chef » (lieutenant Boureima Zagré)
Ohh…. comme quoi un militaire est un imbécile en formation. Mérite-t-il pardon pour cela ? « Tous ceux qui marchent derrière une musique militaire n’ont pas besoin de raison. Une moelle épinière suffit » De Gaulle. Et pourtant, ils ont la raison pour se défendre en cas de cas. On aurait pu les condamner sans jugement.