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Adoption du nouveau code électoral au Burkina : Et si on se mettait déjà au travail ?

Publié le lundi 6 août 2018 à 22h19min

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Adoption du nouveau code électoral au Burkina : Et si on se mettait déjà au travail ?

S’il y a un pays où la diaspora burkinabè est difficile à déchiffrer, c’est bien le Ghana. Et pourtant, estimés souvent à plus de sept millions, ils sont moins de 10 000, les Burkinabè qui possèdent la carte consulaire.

De nos jours, avec l’adoption du nouveau code électoral au Burkina, quel que soit le document de votation imposé, le cas du Ghana aura toujours besoin d’une attention particulière.
Malgré le fait que nous vivons dans un pays où la double nationalité est autorisée, nombreux sont les Burkinabè de la première heure qui, peut-être par ignorance ou par mesure de précaution, avaient simplement choisi de mettre de côté leurs noms de famille. Ce qui fait que de nos jours, nous nous retrouvons avec des gens qui, bien qu’ils soient aussi Burkinabè, éprouvent du mal à le justifier.
Dans un pays où les cartes d’électeur remplacent valablement les cartes d’identité, ces Burkinabè-Ghanéens préfèrent utiliser les cartes du pays qui les ont vu naître, surtout que les conditions d’octroie sont simples et gratuites.

Comme exemple sur la plupart de ces cartes, on se retrouve souvent avec des noms et prénoms tels que : Arunah Mumuni, Arunah Alimah ou Musah Isakah, Musah Balkisu... Des noms qui, peut-être, auront du mal à passer dans le registre burkinabè, surtout que certains risquent d’avoir deux identités en ajoutant leur vrai nom de famille.

Au lieu de perdre le temps dans des débats bien qu’utiles pour notre démocratie, la question qui reste posée est de savoir si nous ne gagnerons pas mieux en organisant, dès à présent, de vastes campagnes de sensibilisation ainsi que des audiences foraines pour ne pas se faire rattraper par le temps.

Ce qu’il faut noter est que, même si la justification de certains documents posera de sérieux problèmes aux Burkinabè vivant au Ghana, fort est de constater que la plupart d’entre eux ont applaudi l’adoption de ce nouveau code électoral, qui vient leur donner la chance de se mettre à jour et de mieux se mobiliser pour voter le président qui répondra à leurs attentes.

Etalon / Accra

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Vos commentaires

  • Le 7 août 2018 à 10:46, par SAA En réponse à : Adoption du nouveau code électoral au Burkina : Et si on se mettait déjà au travail ?

    En voila une source où certains pourrons s’abreuver allègrement au lieu de polluer l’atmosphère comme si le Burkina avait une diaspora au dessus des autres. Chers compatriotes, pourquoi permettre que des gens de mauvaise foi utiliser votre situation pour des calculs politiciens ?
    Oui, je suis de la diaspora Ivoirienne non détentrice de ma CNIB, mais je ferai tout pour l’obtenir. Voila à présent votre slogan et non les propos frustrants comme certains, je dis bien certains car de bonne foi, il en existe beaucoup en RCI très heureux de la loi leur permettant enfin de voter.

  • Le 7 août 2018 à 10:50, par the upright En réponse à : Adoption du nouveau code électoral au Burkina : Et si on se mettait déjà au travail ?

    Un autre son de cloche qui tranche avec tous les autres sons qui nous ont été servi jusque-là. A écouter ces autres sons en question, on croirait qu’il n’y a qu’en Côte d’Ivoire que des Burkinabê vivent. Il se trouve pourtant qu’à bien y regarder, les Burkinabê du Ghana sont de loin les plus nombreux et plus anciens dans la diaspora qui entoure notre pays. Le handicap des langues coloniales a certainement contribué fortement à cet état de faits. Comme l’a si bien dit l’auteur de cette tribune, il est temps que l’on accorde une attention particulière à cette diaspora que nous semblons avoir laissé à elle-même. Et pourtant ! Les enjeux en Côte d’Ivoire, tous les connaissent. Ne nous focalisons seulement sur cette diaspora et occupons-nous aussi de nos autres compatriotes. C’est cela aussi inclusion tant souhaitée.

    • Le 8 août 2018 à 13:02, par Bantchandi En réponse à : Adoption du nouveau code électoral au Burkina : Et si on se mettait déjà au travail ?

      Merci à SAA et the uoright, et merci également à l’étalon d’Accra, je pense comme vous et j’ai le même sentiment. En effet dans les temps immémoriaux, les Voltaïques devenus Burkinabè avait pour terre d’immigration le GHANA, Nombreux sont les Burkinabè qui sont intégrés et assimilés aux Ghanéens à titre d’exemple Abedi PELE. Cette communauté est très important mais silencieuse, pas bavarde comme certaine. Pendant la colonisation la Côte d’Ivoire (RCI) était la plus pauvre des colonies de l’AOF, il a fallu que les français détournent les Burkinabè de leur terre d’exil par excellence le Ghana pour les forcer à aller en RCI. Il n’ y pas que les Burkinabè, les nigériens les maliens les togolais et les béninois y ont été contraints également, les plus robustes pour les travaux champêtres furent les burkinabè, les togolais et les béninois étaient orientés dans l’administration et l’enseignement.
      La carte consulaire n’est pas une carte d’électeur.
      La carte consulaire à titre de carte d’identité, mais n’est pas la CNIB devant la CNIB elles s’éclipse.

      A l’opposition au lieu de vous mettre à réfléchir comment mettre en œuvre opérationnalisation, vous êtes là vous tergiversez dans des débats stériles. Le travail est titanesque. Vous allez laissez le champ libre à la majorité d’implémenter le système et le processus et puis à trois mois vous allez vouloir contester. Soyez conséquents pour une fois Messieurs Dames.
      Zéphyrien tu te laisses distraire par le CDP, le vote des burkinabè de RCI ne te seront pas acquis, même au second tour, c’est pour le CDP et safille le MPP. travaille à l’intérieur à ce que tes militant ait le document précieux.

  • Le 7 août 2018 à 11:52, par Calmos En réponse à : Adoption du nouveau code électoral au Burkina : Et si on se mettait déjà au travail ?

    Quand des enfants d’une même mère s’affrontent à cause d’un os, vraiment ils ne font pas honneur à la famille. MPP, UPC, CDP, ADF-RDA, etc. arrêtez vos petites querelles politiciennes qui divisent les Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur. La diaspora votera et travaillons tous à ce qu’elle rentre en possession les pièces demandées pour le vote. Le peuple burkinabè veut la paix et le développement du pays. Que cela soit avec le MPP ou tout autre parti politique. Arrêtez de nous diviser sur des futilités.

  • Le 7 août 2018 à 13:01, par Volta Noire En réponse à : Adoption du nouveau code électoral au Burkina : Et si on se mettait déjà au travail ?

    Gouvernement mouta-mouta ! Vous avez commencé encore avec vos histoires de nationalité. Nationalité pour nationalité, les Burkinabè de l’intérieur aussi doivent faire la preuve de la nationalité avant d’avoir une CNIB. La loi doit être la même pour tous ! qu’est-ce qui prouve que le ministre Alpha Barry est burkinabé, puisqu’il est né en Côte d’Ivoire ? Le nom Alpha Barry se retrouve en guinée, au Mali, au Sénégal, au Burkina et au Niger. donnez-nous la preuve qu’il est burkinabé avec votre nouveau code électoral.

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