A la date du 2 août, Monseigneur (Mgr) Gabriel Sayaogo, évêque du diocèse de Manga, par ailleurs président du comité d’organisation des Journées nationales de la jeunesse (JNJ) 2018, ne cache pas sa joie. C’est « une satisfaction », dit-il. En effet, plusieurs activités ont marqué cette deuxième journée dont des catéchèses, des conférences et la pose de la première pierre du Monument de la paix au rond-point de Tampouy.

En effet, ils sont nombreux, ces jeunes venus du Togo, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Niger à « répondre à l’appel de l’Église du Burkina Faso pour vivre la paix ». En cette matinée du 2 août, la cour de la Cathédrale vibrait au bruit des tambours, des battements de main, des danses et des cris de joie. En face de la porte d’entrée, la foire bat son plein avec des stands d’objets de piété et de différents mets locaux.

Nicolas Broum, participant de nationalité ivoirienne, raconte : « Je suis fier d’être ici et je souhaite que mon pays aussi organise les JNJ l’année prochaine ». Effectivement, tout semble en place sur le plan logistique, d’où la satisfaction de Mgr Gabriel Sayaogo. « Je salue l’Eglise catholique d’avoir organisé un tel événement en faveur des jeunes pour vivre la paix ».

Du côté des différentes commissions, c’est aussi la satisfaction. Le responsable de la sécurité assure aux participants que tout est sous contrôle. « Nous avons deux composantes sécuritaires réparties comme suit : la première est assurée par les agents de sécurité et la seconde est assurée par le service d’ordre. Elles travaillent de façon complémentaire », explique-t-il. Du côté de la commission restauration, l’aumônier salue l’engagement des jeunes à un faire de cette édition une vraie réussite.

Edouard Samboé (stagiaire)
Lefaso.net