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Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

Publié le dimanche 29 juillet 2018 à 23h04min

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Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

Ce lundi 30 juillet 2018, l’Assemblée nationale doit adopter la modification du code électoral. Le parti de Ablassé Ouédraogo, Le Faso Autrement, appelle l’opposition à s’unir pour rejeter cette loi.

Dans un Etat de droit, le Code électoral doit garantir des élections libres, transparentes et équitables. Malheureusement, dans la forme, il se précise que la révision du Code électoral, notamment son article 52 portant sur les documents d’identification et de vote des Burkinabè résidant à l’étranger, ne se fera pas par consensus, comme il sied pour une loi aussi sensible, pour la préservation de la paix sociale, de l’unité nationale et de la confiance des acteurs politiques au système électoral. Le Code électoral doit garantir des élections libres, transparentes et équitables.

Dans le fond, cette loi modificative, restreindra le droit de vote des Burkinabè résidant à l’étranger en les contraignant à produire des documents d’identité et de vote qu’ils auront du mal à acquérir, à savoir la Carte nationale d’identité burkinabè et le passeport. Le rejet de la carte consulaire comme document d’identité pour les Burkinabè résidant à l’étranger par nos autorités aura pour conséquence immédiate de mettre de nombreux Burkinabè en situation de « sans-papiers » et les livrera aux tracasseries policières dans leurs pays d’accueil. C’est tout simplement criminel.

Le passage en force qu’utilisera le pouvoir MPP à l’Assemblée nationale pour l’imposer ne constitue ni plus ni moins qu’une manœuvre sordide et cynique du régime MPP pour exclure nos compatriotes résidant à l’étranger de participation aux élections prévues en 2020.

Sans être naïfs, nous comprenons que ces manœuvres pour exclure des prochaines élections les dix millions de Burkinabè vivant et travaillant à l’étranger dont au moins quatre millions sont en âge de voter, illustrent à suffisance la trouille qui tenaille le régime MPP et nos gouvernants de perdre les élections en 2020.

Pour nous en convaincre, rappelons-nous tout simplement que pour les élections du président du Faso du 29 novembre 2015, le champion du MPP, Roch March Christian Kaboré, n’avait recueilli que 1 669 214 des suffrages exprimés, soient 53,46 pourcent.

Depuis lors beaucoup de choses ont changé, dont entre autres le désamour grandissant entre le président Kaboré, « le président je m’engage » et son peuple avec lequel il est en parfait déphasage, d’une part et d’autre part, le grand vide laissé au MPP par le « Baroudeur » stratège hors pair dans l’histoire de notre pays, Salifou Diallo.

De ce qui précède et afin de rejeter l’exclusion de certains Burkinabè par d’autres Burkinabè, nous proposons comme réaction forte de toute l’Opposition politique ce qui suit :

• La suspension immédiate de la participation des commissaires de l’Opposition aux travaux de la CENI afin de ne pas cautionner la mise en œuvre éventuelle d’une autre loi d’exclusion pour le cas où le projet de loi sera voté en l’état ;

• L’organisation par l’Opposition, et au-delà de ce cadre, de la lutte pour rejeter cette loi modificative d’exclusion du Code électoral en associant toutes les forces vives de la Nation éprises de justice et l’ensemble du peuple Burkinabè patriote ;

• Le refus de l’Opposition de participer au référendum pour l’adoption de la Constitution de la 5e République qui s’annonce pour le début de l’année 2019.

Encore une fois, la démonstration est faite que « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». Pauvre peuple Burkinabè. Et au lieu de cultiver la division et la haine dans la population, travaillons résolument tous ensemble à ce que les Burkinabè se réconcilient entre eux et que le Burkina Faso se réconcilie avec lui-même. La réconciliation est une impérieuse nécessité pour notre pays et aussi un impératif catégorique pour la construction de la nation burkinabè.

Ouagadougou, le 29 juillet 2018

Dr Ablassé OUEDRAOGO
Président du Parti Le Faso Autrement

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Vos commentaires

  • Le 30 juillet 2018 à 02:11, par Diodza En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Ablassé ;sois sérieux un jour ! La CNIB est le document que tout burkinabè sans distinction peut avoir.A moins que vous ne vouliez faire voter des non burkinabè avec des faux documents....Sinon Où est le problème ? Je te comprends, tu fais partie de ces politiciens geulards qui ne vivent que des situations troubles. Yaako à toi ! Toi même tu peux mobiliser qui ? Donc quand les vrais politiciens parlent , pardon, tu dois te taire

  • Le 30 juillet 2018 à 05:15, par X9 En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Ablasse, tu as interet a mobiliser d’abord pour faire le plein sur le terrain de Dapelego ton patelin, avant de parler d’action d’envergure nationale, car personne ne te suivra. On ne rentre pas de force dans l’histoire.

  • Le 30 juillet 2018 à 07:35, par Moro En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    L’opposition doit comprendre que même les Burkinabé de l’interieur qui ne disposeons pas de CNIB ou de passeport en cours de validité, ne pouront pas prendre part au élections. La clase politique doit plutôt travailler à donner des cartes CNIB aux tantins et au tontons qui avaient l’habitude de faire des votes multiples. La rôle de la classe politique c’est de former les citoyens et sur ce point, je ne comprend pas l’oppisition qui veut faire croire à l’opinion nationale que la CNIB ou le passe port ne suffisent pour avoir des élection transparentes.
    Avec cette histoire, l’opposition va finir par convaincre qu’elle ne vise que ses propres interêts.

  • Le 30 juillet 2018 à 08:15, par Benito Abap En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Docteur, tous nos respects, la musique n’est pas votre domaine de prédilection, par contre ’la Diplomatie du Développement’ est votre matière phare et dommage que pendant un si long règne de plus d’un quart de siècle, vous ayez été incapables de penser que la diaspora constituait un important enjeu du ’développement’. Des leçons de démocratie, vous n’en dispensez que dans les cours de récréation. Soyez un HOMME POLITIQUE et ne devenez pas ce genre de POLITICIEN.

  • Le 30 juillet 2018 à 08:49, par armel En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    ha ha ha ,des ablasseries.ce mr croit qu il peut faire inssurection.en 2014 ça réussi a cause du MPP.sortez donc,.celui qui veut voter reviens s inscrire.on exclu personne.Quittez la cni,demandez de ne pas voter au referendum,c est peu.Boycotter même les élections a venir,vous n y changerez rien de rien.tu représente quoi ici ?rien de rien.vive le MPP.la loi sera votée pian

  • Le 30 juillet 2018 à 09:10, par maxwell2 En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    pourquoi ce monsieur n’a pas honte de lui-même ? le bf a mal à ses hommes politiques. Ablassé, pardon il faut te taire. C’est quelles actions fortes toi tu peut organiser. je suis sûr et certains que même ta femme et tes enfants ne répondront pas présents à tes mots d’ordres.

  • Le 30 juillet 2018 à 10:18, par faber En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    N’importe Quoi !!! Votre réconciliation c’est pour qui même ? A ce que nous sachons, le peuple Burkinabé n’a pas de problème en son sein. Il ya juste un problème entre les politicard de notre pays. Ne nous mêler pas à cela !!!
    Et si vous voulez manifestez, songer à faire sortir vos femmes et enfants en première ligne, car il n’y a plus de chaire à canon au Faso !

  • Le 30 juillet 2018 à 11:15, par hamissou En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Eh, ! Les actions fortes là ça veut dire quoi encore ? Il y a eu suffisamment de grèves comme ça alors laisser le pays fonctionner vous aussi.
    Y-a-t-il des super burkinabé et des sous burkinabé ? Super burkinabè à l’extérieur et sous burkinabé à l’intérieur ? Ou tous les burkinabé votent avec la même pièce parce que la Constitution dit que nous naissont tous égaux, ou bien on modifie la constitution pour nous dire le contraire.. Les nouveaux permis étant sécurisés,il faudra donc permettre à leur détenteurs de voter ’avec cette pièce si la carte consulaire salaire doit être un passe droit pour les burkinabé de l’extérieur.. Et pourquoi nos cartes professionnelles non cartes de retraités qui sont sécurisées ne seront elles pas valables ?

    Soyons sérieux messieurs et dames les agitateurs de tout bord. Le vote des burkinabé de l’extérieur est une première pour ce pays et on ne peut pas dire que l’on en maîtrise tous les paramètres. Il vaut mieux y aller progressivement même si la campagne électorale à déjà commencé mais préservons la paix. Rien ne prouve qu’avec la Cnib comme seule pièce est une aubaine pour le Mpp. En revanche avec les cartes consulaires, presque tous les partis politiques auront à coeur de frauder. On veut des élections propres donc avec la Cnib seulement.

  • Le 30 juillet 2018 à 11:35, par kasseto En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Ce que vous oubliez même le passeport et la CNIB ne sont pas fiable.

  • Le 30 juillet 2018 à 12:16, par LE JUSTE En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    SI JE COMPRENDS BIEN L’OPPOSITION, C’EST SEULEMENT LEURS MILITANTS QUI N’ONT PAS DE CNIB OU DE PASSPORT . PAUVRE OPPOSITION ! ! !

  • Le 30 juillet 2018 à 12:20, par denco En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Tous les moyens sont réunis pour fabriquer de fausses cartes consulaires pour de faux burkinabè de l’étranger qui vont voter. Monsieur Eddie, le menteur oublie que celui qui écoute n’est pas naïf. La politique, c’est vraiment un art satanique. J’étais de passage.
    voyez vous comment le politichien sauf c’est intérêt lui intéresse .comment peut ton comprendre que des soit disant intellec (cfof) peuvent tomber si bas. sachiez que tout se paye sur cette terre. mes chères politikar kel sont les documents kil fo à un ressortissant burkinabé née a étranger muni de la carte consulaire biometrique pour l’etablissmt de la carte d’identité burkinabé ?

  • Le 30 juillet 2018 à 13:01, par Thunder En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Suspension du CDP, de l’ADF-RDA et de la FEDAP/BC : Ablassé Ouédraogo demande en plus d’interdire d’élection tous les anciens collaborateurs de Blaise Compaoré

    • mercredi 24 décembre 2014 à 01h41min

    Dans cette déclaration, le Dr Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso Autrement, salue la suspension du CDP, de l’ADF-RDA et de la FEDAP/BC comme des mesures salutaires et demande de les compléter avec l’interdiction de candidature aux élections de la fin de la transition tous les barons et ténors politiques du pouvoir de Blaise Compaoré, y compris les opposants de la 25e heure.
    Suspension du CDP, de l’ADF-RDA et de la FEDAP/BC : Ablassé Ouédraogo demande en plus d’interdire d’élection tous les anciens collaborateurs de Blaise Compaoré

    C’est de l’étranger que j’ai pris connaissance des arrêtés du Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité datés du 15 décembre 2015 suspendant les activités du CDP, de l’ADF/RDA et de la FEDAP/BC.
    L’interprétation que je fais de ces mesures du gouvernement de la transition est qu’il veut donner au changement demandé par le peuple à travers l’insurrection populaire des 30 et 31 0ct0bre 2014 toutes les chances de prendre corps et de s’enraciner et qu’il n’y ait aucune possibilité d’un retour en arrière. C’est donc des mesures louables et salutaires si bien sûr cela est la motivation.

    D’ailleurs l’évaluation froide de la situation politique nationale du Burkina Faso d’aujourd’hui indique que quand bien même la flamme du soulèvement populaire a été éteinte avec la mise en place des institutions de la transition, les braises couvent toujours et le peuple souverain reste vigilant et rien n’est exclu. C’est pourquoi, tout en saluant le courage et l’esprit de justice qui sont à la base de cette décision, je déplore les insuffisances qui entourent ces arrêtés.

    J’estime que ces mesures doivent être rapidement complétées et parachevées tant sur le plan juridique que politique. Il serait en effet dommageable et triste que des personnes s’engouffrent dans les labyrinthes procéduraux pour faire annuler par voie judiciaire cette décision qui, pourtant n’est que justice.

    Avec ce rappel de la réalité du terrain, je considère que dans la dynamique de la prévention et justice pour justice, il faut impérativement compléter ces mesures prises par le gouvernement le 15 décembre 2014 et ne pas s’arrêter en si bon chemin, tout en restant dans la légalité, le respect des libertés et du jeu démocratique.

    Notre pays n’a certes pas besoin de tomber dans les travers d’une chasse aux sorcières, cependant, la prochaine étape devrait être de prendre les mesures idoines et requises pour assainir l’espace politique afin de répondre aux aspirations du peuple, qui s’est dressé pour réclamer et exiger une classe politique responsable, intègre, capable et en mesure de le servir et de relever les grands défis présents et futurs de notre monde.

    Ainsi, une des mesures salutaires serait de frapper d’interdiction de candidature aux élections de la fin de la transition, tous les barons et ténors politiques qui ont travaillé d’arrache-pied à tisser la natte du pouvoir de Monsieur Blaise COMPAORE et de ses ouailles, qu’ils soient membres du CDP, de l’ADF/RDA et de la FEDAP/BC aujourd’hui suspendus, des Partis de l’ex majorité, du Front Républicain en y incluant bien sûr et sans complaisance les opposants de la 25ème heure malgré les hauts faits de guerre dont ils se réclament dans la fin du pouvoir de Monsieur Blaise COMPAORE.

    Car comme dit l’adage « ils sont les caïmans d’une même mare » et de ce fait ils sont tous comptables de la situation actuelle dans laquelle se trouve le Burkina Faso et en cette qualité, ils devront tous subir le même sort. D’ailleurs, n’est-il pas cynique de penser que de plates excuses présentées toute honte bue, peuvent absoudre de tels forfaits ?

    Ce sont ces barons et ténors, qui entre autres et je ne suis pas exhaustif, ont fait Blaise COMPAORE, agi en son nom, lieu et place, utilisé les fanfaronnades du genre « Son Excellence Monsieur le Président du Faso a dit que, a décidé que » à l’insu de celui-ci tout juste pour influencer les débats et imposer leurs points de vue. Ils ont mis en place le système du « TOUKGUILI » du CDP avec les méthodes nauséabondes d’achat de conscience des populations avec les fonds pillés des caisses de l’Etat et les mécanismes de fraudes électorales honteuses. Ils ont fêté leurs milliards de Francs cfa dans notre Burkina Faso si pauvre. Ils ont instauré et déterminé les zones rouges pour mieux canaliser les manifestations démocratiques. Ils ont défendu bec et ongle que ne pas modifier l’article 37 était anti-démocratique. C’est encore eux qui ont initié et adopté la loi d’amnistie pour les anciens chefs d’Etat dont le principal bénéficiaire est Monsieur Blaise COMPAORE. En outre, ils ont soutenu la mise en place du Sénat, et se sont même fait désigner Sénateurs.

    Et il est aussi vrai que « chasser le naturel, il revient au galop ». C’est pour cela que les mesures complémentaires à ces suspensions sont indispensables pour permettre d’assainir véritablement l’environnement politique du Burkina Faso en le débarrassant de tous les fossoyeurs quelque soit le manteau sous lequel ils se cachent.

    Ceux qui se préparent pour les prochaines élections avec à leur disposition les milliards volés au peuple et qui certainement de retour au pouvoir ne feront que perpétuer et continuer le système de Blaise COMPAORE avec les mêmes pratiques et les mêmes méthodes de gouvernance, celles qu’ils savent faire et ont fait avec dextérité et efficacité depuis plus de 27 ans.

    Avec ceux là, le Burkina Faso retournera sans coup férir en arrière et ce sera fini pour le changement espéré et la satisfaction des aspirations du peuple burkinabè qui s’est battu pour se débarrasser du régime Blaise COMPAORE. Cela est impensable et que Dieu sauve le Burkina Faso.

    Ouagadougou, le 22 décembre 2014

  • Le 30 juillet 2018 à 14:03, par Tonton En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Les gars les élections c’est dans 2 ans ...
    Celui qui veut vraiment voter en 2020 a 2 ans pour se procurer sa CNIB. Je ne vois pas pourquoi créer de fausses histoires.
    Si on a rien à faire qu’on se taise car cette affaire de l’opposition n’est pas du tout sérieuse.

  • Le 30 juillet 2018 à 15:05, par coalusion En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Mes frères et sœurs, si le ridicule pouvait tuer. Heureusement que le Président KABORE n’a pas le temps de ces médiocres. Toi qui a été ministre des affaires étrangères dans le passé c’est ce que tu vas nous vomir. Personnellement, Ablassé me fait pitié. Il n’a pas boulot ou quoi. Comment un cadre de sa taille va aller dans cette opposition. J’ai toujours dit une opposition avec ADF/RDA, CDP... pas possible.

  • Le 30 juillet 2018 à 15:09, par le pays va mieux En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Ablassé. Fait ce que tu veux, mais je te réitère que tu ne peux plus mobiliser 100 personnes autour de toi pour une lutte. Et sache que même si Roch était élu avec 50.0000001% il reste notre président. Toi tu en as eu combien ? Je suis curieux que tu dises que la CNIB et le passe-port pour élire le président est une forme d’exclusion. Il y a combien de Burkinabé au Burkina Faso qui n’ont pas qui ne disposent pas encore de la CNIB ? Que dis tu de cela ? A mon humble avis, ce n’est déjà pas mal. On peut faire avec qui à améliorer avec le temps. Tes acolytes et vous avez fait plus d’un quart de siècle, sans jamais arriver à cela. Donc du calme car nous avons les yeux ouverts.

  • Le 30 juillet 2018 à 15:53, par AMKOULEL En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    L’opposition pose mal le problème. Le hic, c’est les bureaux de vote. Il y a beaucoup de régions où il n’y a pas de consulat ou ambassade à moins de 100 200 300 ...km. Exemple à Lyon, Grenoble, Saint-Etienne… Tous les Burkinabè de ces villes doivent se rendre à Paris ou à Marseille pour voter ??? C’est quelle bêtise ça. Le Mali vient de voter et il y avait des bureaux de votes dans toutes les villes (Lyon Grenoble Sainté ...) où il y a des Maliens et les bureaux sont mis à disposition par les autorités locales.
    Un citoyen de Gagnoa ne va pas se déplacer jusqu’à Abidjan ou Bouaké pour voter. Bref, même pour un début, il faut que nos autorités prennent les mesures pour avoir des bureaux de votes dans toutes les villes où il y’a des Burkinabè. Cela ne coute rien et suffit de s’y prendre à temps. Bref, je dis ça, mais perso, les votes, j’en ai rien cirer parce que c’est d’une débilité incroyable que de croire c’est la solution à nos problèmes.

    • Le 31 juillet 2018 à 06:00, par Mafoi En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

      C’est pour cela qu’il faut arrêter cette mascarade avec ce vote des Burkinabè de l’extérieur.Ça sera un gâchis financier énormissime pour un résultat nul,raison pour laquelle j’ai toujours été contre.Même ceux qui aboient sur les réseaux sociaux que le vote est un droit,le jour venu,ils n’iront pas voter.Perso,suis de la diaspora mais je ne vais jamais parcourir des milliers de km pour un vote.D’ailleurs prenez les taux de participation des différentes élections qui se sont déroulées à l’intérieur du Faso.Ils ne dépassent guère les 35% alors que les urnes sont devant la porte des Burkinabè.En réalité toutes ces gesticulations de l’opposition visent un seul but,à savoir espérer inverser le cours des choses en faisant voter massivement de faux Burkinabè ou faire des bourrages des urnes à partir de la CI.Pas besoin d’être devin pour comprendre le stratagème de l’opposition d’où ces pleurnichements tout azimut des ces crapules que sont les komboigo eddie et leurs larbins qui s’adonnent à cœur-joie à des ablasseries

  • Le 30 juillet 2018 à 16:59, par Juste En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Les propositions d’action du DR Ablassé ne feront que renforcer l’exclusion de Burkinabê(s) par un Burkinabê. C’est vrai, les temps sont durs, il faut du carburant pour circuler, quelque chose dans les poches pour "faroter" mais il faut un minimum d’idées qui fédèrent. Comment vous pouvez favoriser la fraude à découvert comme ça ? Tout simplement parce que le champion est de l’autre côté, donc il faut que nos pauvres parents qu’on mobilise là bas avec les moyens comme par le passé puissent bourrer les urnes. A l’opposition, je demande de faire "attention" à ce monsieur qui travaille solitairement (parce qu’il ne représente rien) à son échec.

  • Le 30 juillet 2018 à 17:45, par lechris En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    les gars la ou ya Ablassé il faut vous en mefiez, car un faut type au carré, sachez que le pouvoir c’est fini pour vous, plus ici au Burkina-faso. qu’il aille rassembler sa famille pour protester contre le vote de la loi.
    en tout ça nous on vous regarde, on vous suit, et on attend

  • Le 30 juillet 2018 à 21:46, par Templier En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Voilà des gens quii continuent de se moquer de la.conscience de.ces.jeunes qui, soif de.démocratie, ont vendu leurs poitrines face aux calaches des philistins de Blaise Compaoré. Un peu de respect pour nous !!!
    Vous voulez appeler quel peuple à votre cause ? Ce même peuple dont vous ne vous souciez pas de sa santé, de son éducation, en somme de sa misère ? On en a mare de vous

  • Le 30 juillet 2018 à 21:57, par KIRIKOU En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Ce Ablassé là ne doit pas être quelqu’un qui écoute même sa propre famille , si non il devait se la fermer depuis longtemps.
    Je crois qu’il a besoin d’être conduit chez le Pr Harouna Ouédraogo de l’hôpital Yalgado.

  • Le 30 juillet 2018 à 21:58, par KIRIKOU En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Ce Ablassé là ne doit pas être quelqu’un qui écoute même sa propre famille , si non il devait se la fermer depuis longtemps.
    Je crois qu’il a besoin d’être conduit chez le Pr Harouna Ouédraogo de l’hôpital Yalgado.

  • Le 30 juillet 2018 à 21:58, par KIRIKOU En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    Ce Ablassé là ne doit pas être quelqu’un qui écoute même sa propre famille , si non il devait se la fermer depuis longtemps.
    Je crois qu’il a besoin d’être conduit chez le Pr Harouna Ouédraogo de l’hôpital Yalgado.

  • Le 30 juillet 2018 à 22:34, par lourgo En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

    BSR Mr AMKOULEL combien y a t il de Burkinabé a lyon Grenoble et Saint Etinne donne moi le nombre on verra si ca vaut le cout d’installé des bureaux

    • Le 31 juillet 2018 à 07:26, par AMKOULEL En réponse à : Modification du code électoral : Le Faso Autrement propose des actions fortes pour rejeter « cette loi d’exclusion »

      Dans la région Rhône-Alpes, au bas mot 1500 à 3000 Burkinabè. C’est la 2ème deuxième région de concentration de la communauté après l’île de France. Et le consulat à Lyon a fermé depuis le décès de l’ancien consul. Je ne comprends pas bien où tu veux en venir avec le nombre des Burkinabè pour un bureau de vote ??! Ce que je dis est valable pour les Burkinabè de Gagnoa en RCI, de Ségou au Mali, de Labé en Guinée… La CENI peut prendre, via les ambassades, attache avec les autorités locales pour avoir à disposition des salles pour le votes. L’idée principale à retenir, c’est d’éviter au maximum que les gens se ruinent pour aller voter. Si cela n’est pas le cas, collectivement, on aurait été des idiots. Les Maliens votent là où il n’y a pas de consulat et d’ambassade du Mali !

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