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Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

Publié le mercredi 11 juillet 2018 à 23h43min

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Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

Appelé à la barre le mardi 10 juillet 2018, le sergent-chef Roger Koussoubé avait prononcé, pour la première fois depuis le début des interrogatoires des accusés, le nom du général Djibrill Bassolet. Ce dernier aurait « aussi » ses hommes au sein du RSP, en plus de l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida et du général Gilbert Diendéré. Ce mercredi, le parquet militaire s’est dit surpris que l’accusé ait fait ses révélations qui ne figurent pourtant pas dans les procès-verbaux de ses auditions au cours de l’instruction du dossier.

Il y avait une querelle intestine au Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Les interruptions des conseils de ministres sous la Transition, la tentative d’assassinat du général Gilbert Diendéré, en étaient les manifestations. Le Premier ministre Yacouba Zida, qui avait évincé le général de Division Honoré Nabéré Traoré grâce, notamment, au soutien de ses anciens camarades, était-il devenu persona non grata dans le corps ? Depuis le début des interrogatoires des accusés du putsch de septembre 2015, tous ont reconnu qu’une crise existait bel et bien au sein de la « famille » divisée en deux forces : d’un côté les pro-Zida, et de l’autre, les pro-Diendéré. Aucun d’entre eux, jusque-là, n’avait évoqué le nom du général Djibrill Bassolet, sauf le sergent-chef Koussoubé dit « le Touareg ».

À la barre, le mardi 10 juillet, il a déclaré qu’en réalité, il y avait trois camps : les pro-Zida, ceux restés fidèles au corps et les pro-Bassolet. Etaient de ce dernier camp, à en croire l’accusé, l’adjudant-chef major Eloi Badiel et l’adjudant Jean Florent Nion.

Le parquet militaire dit prendre ces déclarations avec réserve, car elles n’apparaissent pas dans les procès-verbaux de son audition. Pour sa défense, Roger Koussoubé répond qu’il craignait pour sa sécurité et celle de sa famille, et qu’il attendait le bon moment pour tout déballer.

Aussi, il a indiqué au tribunal que si il obtenait l’assurance que sa famille serait hors de danger, il serait prêt à tout dire. « Le jour de l’accouchement, il n’y a pas de honte », dira le magistrat Sidi Békaye Sawadogo, qui a assuré le sergent-chef qu’il n’a rien à craindre. Et de lui demander : « Avez-vous confiance en ce tribunal ? ». « Oui. J’ai confiance au tribunal », a répondu Roger Koussoubé, avant de se lancer : « Des mercenaires étaient logés à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou. Il y a quelqu’un ici qui les logeait… », a déclaré l’accusé.

Alors que le magistrat Sidi Békaye Sawadogo était tout ouïe pour entendre les révélations du sous-officier, le procureur militaire, Alioune Zanré, lui tire légèrement la manche droite de sa robe et lui fait signe de ne pas insister. S’estompent alors les révélations.

L’interrogatoire se poursuivra avec d’autres questions avant qu’Alioune Zanré ne vienne expliquer la position du parquet sur les déclarations que comptaient faire le sergent-chef Koussoubé.

« Lorsque les déclarations ont tendance à toucher à la sécurité militaire, en ces temps de terrorisme où le Burkina Faso subit des attaques, nous pensons que ce n’est pas le lieu pour débattre de cela », avance-t-il avant de rappeler que le président peut ordonner un huis clos, conformément à l’article 107 du code de justice militaire qui dispose que « Les séances sont publiques, à peine de nullité.
Néanmoins, le tribunal peut ordonner que les débats aient lieu à huis clos, si cette publicité parait dangereuse pour la sécurité militaire, l’ordre public ou les bonnes mœurs. »

Toujours pour justifier la position du parquet militaire sur la question, le procureur militaire laissera entendre qu’ « il y a peut-être des agents de renseignement étrangers dans la salle d’audience ».

« Tous les moyens sont bons pour se défendre. Et si huis clos il doit y avoir, mon client n’y verra aucun inconvénient », a indiqué Me Alexandre Sandwidi. Toutefois, il a demandé au tribunal que des dispositions soient prises pour assurer la sécurité de son client et de celle de sa famille car « les révélations font de lui un témoin gênant pour des gens qui ne seraient pas des enfants de chœur ».

À sa suite, Me Guy Hervé Kam, avocat des parties civiles, soutiendra que toutes les parties présentes à ce procès ne souhaitent que la manifestation de la vérité.
L’audition du sergent-chef Roger Koussoubé se poursuivra le vendredi 13 juillet. Le président du tribunal, Seidou Ouédraogo, va-t-il ordonner un huis clos pour entendre l’accusé sur ces fameuses révélations ? Affaire à suivre.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 juillet 2018 à 22:25, par vrai-faux commanditaire En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    maintenant que l’eteau commence à se resserrer sur le vrai commanditaire et ses amis du pays de la magouille on veut faire du huis clos ?

  • Le 12 juillet 2018 à 01:58, par ckabore En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Je pense que si nous voulions la verité il faut que Zida soit present soit pour temoinger soit comme accusé parceque a lire les temoignage si n’est pas si blanc comme il le prétends. En tout cas une chose est sur beaucoup voulaient le fauteuille de Blaise mais il le craignait. Avoir le Gal Gilbert alias Golf n’est pas le vraiment commanditaire mais comme un grand toi proteger ses petits il a assumé. Moi personnellement je t’aurai donner une grace si je le pouvais mais comme on le dit la verité fini par rattraper

  • Le 12 juillet 2018 à 04:31, par mytibketa En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Nous risquons à travers ces révélations de nous retrouver dans le cas du "retour à l’envoyeur".Ce n’est un secret pour personne que le coup d’état a été planifié ailleurs , "acheté comme on le dit en mooré par Gilbert Dienderé qui le temps que les choses se calment pourait redevenir un éternel second.C’est sans compter avec les ambitions débordantes de dame Gilbert qui rêvant d’’être première dame avant de trépasser, aurait renforcé son mari dans cette aventure.Et en celà Sankara d’outre tombe se serait dit :"mpayélé" .La suite vous la connaissez.Non, on sentait le coup fourré de ceux qui voulait "nous".payer au centuple nos bien faits.Mais attendons la suite.Je crois en petite parti en la sincérité de Koussoubé qui du reste comme on le dit en mooré "c’est la seule évocation de son nom qui est la garantie de l’inviolabilité du bosquet du lionceau". Le procès au risque d’être intéressant pour les uns montrent en tout cas pour moi la bêtise des faiseurs de roi qui se laissent manipuler par des gens qui finiront par les éliminer comme l’ont été Otis, Gaspard etc.d’ailleurs tous le disent c’est comme au front de guerre, tu avance on te fait la peau.Que c’est dur d’avoir la main pleine de charbon brulant que sont les liasses de billets de 2, 3 qui comme le disait un ancien dignitaire qui disait que "depuis ce mation on parle de millions. .

  • Le 12 juillet 2018 à 05:47, par Zoundi En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    LA verite, rien que LA verite. Couvrir LA nudite Des fossoyeurs de Mon Cher pays me sagrine. Que devient ce haut grade, suppose etre en connivance pour tuer Ses compatriotes ? La verite est par essence libre. Vouloir LA camoufler, elle jaillira d’une maniere frascassante. La verite cachee est une bombe a retardement.

  • Le 12 juillet 2018 à 05:52, par HORUDIAOM En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Huit clos ou pas, on ne peut pas cacher le soleil avec la main. A la lumière de tout ce qui révélé dans ce tribunal, on se rend compte que la dissolution du RSP a été une très bonne chose pour le Burkina. c’était tout simplement une milice armée. Je comprends aussi pourquoi les avocats de la défense multipliaient les obstacles pour retarder le procès. Quand à Djibril Bassolet, je pense qu’il est mal barré. Ses amis Djihadistes n’y pourront rien.

  • Le 12 juillet 2018 à 06:58, par LE VILAIN En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Quelle honte pour la nation ? Laissez le tout dire avant de mourir comme le disait le Grand Professeur BADO lors des campagnes présidentielles. Vous saviez parmi des accusés comme son nom l’indique "accusés" il y a des innocents et si je pouvais ou encore oser dire quelque chose j’allais dire que cette histoire cache beaucoup de choses que nous les profanes ignorons. Justice burkinabè, c’est l’occasion pour vous pour vous blanchir avec tout ce que certaine frange des burkinabè pensent de votre foi. Tous ceux qui sont vraiment impliqués dans ce fameux coup d’Etat quelque soit leur rang doivent répondre et assumer leurs actes posés tandis que les innocents soient rétablis de leur droit.

  • Le 12 juillet 2018 à 07:47, par Ka En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Messieurs les juges, que faisons-nous avec la Charte d’une justice transparente et équitable voulu par le président du Faso S.E Roch Kaboré le jour de la prise de son pouvoir en 2015 ?

    Monsieur Koussoubé ancien élément parmi le cœur de l’ex-RSP vous demande de le protéger avec sa famille pour qu’il vous apporte sur le plateau la vérité que vous attendiez ! Alors pour la transparence et la crédibilité de notre justice militaire qui a déjà fait ses preuves devant son peuple en condamnant ses frères militaires voleurs d’armes, ‘’’protégez monsieur Koussoubé avec sa famille,’’’ et permettez le devant les familles des victimes et le peuple, afin qu’il dise réellement ce qui s’est réellement passé avec les vrais coupables, dont d’autres sans rien dans le pantalon avec des maladies imaginaires, voulaient salir le nom du Burkina et fuir le pays. Nous avons vu ces déballages a la maison du peuple avec le TPR pendant la révolution, et des témoins sont toujours vivants de nos jours avec fierté.

    Des espions imaginaires dans la salle des banquets ne justifient pas qu’on ne peut pas protéger monsieur Koussoubé et sa famille qui veut dire la vérité et se repentir devant son peuple pour une nouvelle conduite. Avec un huis clos, comment attendre vraiment un vrai résultat d’une justice équitable ?

    Messieurs les juges militaire, s’il vous plait, ayez le courage de rompre avec la justice expéditive de l’ère Compaoré, pour s’autoriser une justice transparente et équitable qui enracinera les racines de la crédibilité de notre justice voulu par un peuple bien averti par les crimes gratuits de l’ére Blaise Compaoré.

    • Le 12 juillet 2018 à 11:26, par Mafoi En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

      Je ne peux pas ye suivre dans tes comparaisons avec les TPR où il s’agissait de juger des voleurs des deniers publics alors que dans ce cas précis,on est dans le dur.Bien sûr le tribunal militaire devrait accorder une immunité totale à Koussoubé et aussi protéger sa famille s’il déballe tout et toute la vérité sur les tenants et aboutissants de ce putsch qui demeure le coup le plus foireux indigne d’un écolier de ces 2 généraux en carton et leurs sous-marins tapis dans l’ombre en CI,au Togo etc....mais ce déballage ne devrait pas se dérouler en public.Donc je n’y vois aucune cachotterie si l’option huis clos est prise car il y va de la sécurité intérieure du pays

      • Le 12 juillet 2018 à 14:08, par Ka En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

        Mafoi : Ce procès qui se déroule à la salle des banquets, depuis a ses débuts, violé la sécurité intérieur de notre pays avec des généraux en carton qui ne veulent pas assumer leurs responsabilités. Malgré tout, il est particulièrement la preuve que la justice militaire en accord avec l’état Burkinabé veut absolument tourner la page des procès expéditifs et dignes des Etats d’exception. ‘’’’Et c’est avec raison car des putschs supposés ou réels, le Burkina en a connu à profusion.’’’

        Mais la palme d’or des exécutions sommaires liées à des putsch supposés ou réels, revient au régime de Blaise Compaoré : Et celui qui était à la manœuvre, ironie de l’histoire, est le Général Diendéré. Je pense que la justice militaire en faisant ce procès un procès public, est pour sa transparence, et aussi de prouver à Gilbert Diendéré et de Djibril Bassolé, que rien ne sera plus comme avant. Surtout Gilbert Diendéré doit se réjouir de ne pas connaître le sort que lui, il avait réservé au commandant J.B Lingani et au Capitaine Henri Zongo.

        La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie, et elle doit continuer ainsi sans un huis clos, pour que personne ne puisse dire qu’il n’a pas entendu ce qui a été dit. MAfoi, si le Burkina est en retard, c’est à cause de sa justice qui a miner son développement, et surtout qui à créer des crises sociales.

        Si nous acceptons cet huis clos, la politique politicienne se mêlera de cette justice militaire et aussi de prendre le pas. On nous dira que les coupables doivent être acquittés pour que la réconciliation nationale se fasse, et aussi pour la paix au Burkina. Bref, il y aura des petits arrangements entre vivants, et on oubliera de rendre justice aux morts de ces criminels en puissance. Mafoi, c’est dommage que notre Sankara Inoussa nationale n’est plus de ce monde pour témoigner, car, il a commenté en langue vernaculaire des procès semblables au moment de la révolution, et à la barre, S.E Zerbo ou S.E Lamizana, des présidents du Faso dont la sécurité intérieure du pays n’a pas été ébranlé. Alors qu’ici, nous avons que des généraux en carton qui ne veulent pas assumer leurs responsabilités que de mentir, ou utilisé des ruses pour sauver leur peau. Merci de me lire.

        • Le 13 juillet 2018 à 08:14, par Mafoi En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

          En fait nous sommes sur la même longueur d’onde mais ici si huis clos devait y avoir,entendons-nous bien,il ne sera que temporaire juste pour que le sieur Koussoubé fasse son déballage qui ne prendra même pas une demi-journée et ensuite les choses reprendront leur cours normal avec le public.Donc franchement je ne vois pas le problème puisque même ailleurs dans les procès civils et pour tas de raisons(agression sexuelle sur mineure par exemple) des huis clos se font

  • Le 12 juillet 2018 à 07:54, par war En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Dans cette affaire qui commence à s’éclairer il faut éviter d’incriminer la gendarmerie parce que certains ont fautes.Certains vont comprendre pourquoi là justice n’a pas voulu respecter la mise en liberte de certaines libertés provisoires .Comme déjà dit,dienderé va sortir blanchi parce qu’il a éviter une guerre civile sanglante sur ouaga et bobo .Les imminents témoins cités viendront sûrement le dédouaner. Les officiers du RSP ont été exemplaires en ne s’associant pas à cette opération.

  • Le 12 juillet 2018 à 08:11, par TAGROU En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    "Le Touareg",vas-y. Dis tout ce que tu sais. Je vois déjà "Homme du rang" et "Lagui Adama" entrain de te maudire !

  • Le 12 juillet 2018 à 08:19, par Nanga En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Hey Flavien jure que tu distribuais des millions sous la transition ???
    Tu es un grand monsieur pour qui te connait, assume et crache nous la vérité car le peuple a soif de la vérité

  • Le 12 juillet 2018 à 08:27, par Yélmanè En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Pourquoi un huis clos ? Pour une fois qu’un d’entre eux veut tout déballer on ne veux rien entendre ? De quoi ou de qui Alioune Zanré à t-il peur ? De quels raisons de sécurité militaire parle t-il ? C’est aujourd’hui que Mr le procureur se méfie des agents étrangers, qui d’ailleurs ont d’autres chats à fouetter ? Cette histoire sent mauvais, très mauvais et ne fait que nous conforter dans le fait que depuis l’ouverture de ce procès, personne ne veut la manifestation de la vérité, ni ceux qui sont à la barre, ni ceux d’en face à commencer par le procureur lui même qui semble plutôt connaître le fond du dossier bien plus ne veut l’admettre assurément.....
    Megd’ à la fin !!!

  • Le 12 juillet 2018 à 09:59, par Un Lecteur En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    C’est bien toutes ces révélations pour la vérité et rien que la vérité si les propos sont véridiques. Cependant, le parquet doit faire très attention pour ne pas laisser sortir des informations sensibles propres aux militaires entre les mains des agents de renseignement étrangers. Vous êtes tous des professionnels, s’il le faut, ordonner un huis clos et dire au peuple pourquoi pour apaiser les cœurs des uns et des autres. Communiquons, parlons-nous, dialoguons, etc...Que la paix règne dans notre pays. Dieu bénisse le BURKINA FASO !!!

  • Le 12 juillet 2018 à 11:52, par Promo de Touareg de la Classe 97 ( la 97) En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Après avoir annoncé qu’il y avait 3 camps au sein de l’ex- RSP et d’indiquer le camp auquel appartenait le Major Badiel et notre ainé Adjdt Nion de la 94 (aînés directs dans l’Armée), nul n’est besoin de cogiter pendant longtemps pour savoir le nom de celui qui a hebergé ces mercenaires à Ouaga et à Bobo. Pour ma part, il est facile d’identifier la personne à qui Touareg fait référence, qui aurait heberger des mercenaires à Ouaga et à Bobo, quand on lit bien entre les lignes dans la déclaration qu’il a fait. Bon courage à toi ’Gol-lè’ (héro en San) comme j’aimais bien t’appeler pendant la Formation Commune de Base (FCB) à Bobo, ansi qu’aux autres formations qu’on a fait ensemble.

  • Le 12 juillet 2018 à 13:37, par job En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    On a du mal à vous cerner. Y avait-il une transition en 2016 ? Revoyez votre texte et évitez la précipitation dans vos publications. La transition c’est 2015.

  • Le 12 juillet 2018 à 15:14, par Dignité En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Si Koussoube dit effectivement la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, on ne demande pas mieux ! Mais il ne suffit pas de proclamer qu’on va faire un déballage pour que automatiquement tout ce qu’on sortira de la bouche soit parole d’évangile. Faisons attention pour ne pas se faire rouler dans la farine. Moi j’ai appris à me méfier de tous ces gens de l’ex RSP. ILS Commettent des forfaits et à chaque fois qu’on tente de les coincer, s’ils se sont pas retouver sur les lieux par hasard, ils dormaient. Bref, prudence et beaucoup de recoupements pour discerner le vrai dù faux !

  • Le 12 juillet 2018 à 15:15, par SAPO En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Djibril BASSOLET avait dit au lendemain de l’insurrection qu’il préférait être le juda du peuple.. Blaise avait dit qu’il a été trahi par ses amis. Les jours à venir vont nous dire ce que le Président voulais dire par là.

  • Le 12 juillet 2018 à 15:43, par Dégouté En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Parce qu’on n’a pas laissé le touareg dire la vérité en live c’est maintenant même qu’ on doit avoir peur pour sa vie.
    Comprenez l’attitude de ZANRE. Le touareg en révélant déjà que BADIEL et NION sont pro-BASSOLE, il fallait s’attendre à ce que le déballage ne continuent pas sur le premier et unique général de la gendarmerie.
    A mon avis il faut que le Président prenne son courage à deux mains, arrêter ce procès, et que les éléments de l’ex RSP aillent demander pardon aux parents des victimes et qu’on s’engage à s’occuper de ces parents.

  • Le 12 juillet 2018 à 15:54, par war En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Le huis clos est nécessaire pour préserver notre réseau de renseignement au burkina mais aussi dans tous les pays (rci,france,togo,usa...) et éviter de démasquer nos propres agents secrets souvent infiltrés ou agissant sous couverture. Le touareg et sami da sont grillés comme agents secrets et il faut limiter les dégâts. Le touareg a raison de demander la protection pour lui et sa famille parce que jusque là on ne sait pas le niveau d’implication de certains gendarmes toujours en activité. Voilà pourquoi on doit déporter sa famille en sécurité hors du pays de préférence au Maroc ou en France pour au moins un an comme réfugié politique en danger.

  • Le 12 juillet 2018 à 21:43, par escone En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    C’est connu, le bourreau a peur de la guillotine. Haaannn, donc il a peur pour sa sécurité et pour sa famille ? Haaannn, donc, s’il n’est pas convaincu que sa sécurité et celle de sa famille seront garanties, il ne dira pas toute la vérité ? Il a peur de quelqu’un qui a une emprise sur lui ? Hahia ? Autorités compétentes en la matière, voilà ça ho. Prenez vos responsabilités dèh

  • Le 13 juillet 2018 à 11:42, par le justicier En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Mon touareg ce n’est pas le comportement d’un commando , vous voyez ces commandos n’étaient plus commandos de simples mangeurs. Sinon comment comprendre qu’un commando puisse dévoiler des secrets. Ça va dire qu’une grande puissance les inonde d’argent ils vont dire tout ce qui ont dans leur ventre du pays. OH Militaire samos .

  • Le 13 juillet 2018 à 18:29, par NANKOLENDUSE Pierre Claver à Ziniaré En réponse à : Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

    Comme quoi, on était sous informés et on soutenait le faux. Que la vérité jaillisse.

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