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Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

Publié le vendredi 6 juillet 2018 à 23h06min

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Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

A la barre, ce vendredi 6 juillet, l’Adjudant-chef Moussa Nébié a balayé d’un revers de main les 5 charges retenues contre lui, excepté l’arrestation du président de la Transition, Michel Kafando. Un ordre qui lui a été donné, selon ses dires, par le Major Badiel Eloi.

Il faisait partie du Groupement des unités spéciales de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) au moment des faits. Hier, et encore aujourd’hui, tous l’appellent « Rambo », un surnom qu’il dit tirer de la célèbre série « Rambo » réalisée en 1982. L’Adjudant-chef Moussa Nébié, puisque c’est de lui qu’il s’agit est poursuivi, dans le cadre du putsch de septembre 2015, pour Attentat à la Sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, complicité de dégradation volontaire aggravée de biens, incitation à commettre des actes contraires au règlement et à la discipline. Appelé à la barre, vendredi, l’homme qui déclare être resté auprès du Général Diendéré « jusqu’à la dernière minute », n’a reconnu qu’un seul chef d’accusation. L’arrestation du président de la Transition, Michel Kafando, le 16 septembre. Cet ordre, à l’en croire, lui a été donné par le Major, Badiel Eloi.

« Un acte illégal »

Au cours de l’audience, dans la matinée, les débats ont achoppé sur la question de l’ordre militaire. Il est de coutume d’entendre dans l’Armée, que tout supérieur doit obtenir que les ordres soient exécutés littéralement sans hésitation ni murmure, que l’autorité qui les donne est responsable et que la réclamation n’est permise au subordonné que lorsqu’il a obéi. Soit ! Mais pour le Procureur militaire, l’ordre ne peut être contraire aux lois et règlements et doit être exécuté dans l’intérêt du service. Il a donc jugé d’illégal, l’acte posé par l’Adjudant-chef.

« J’ai reçu un ordre militaire »

Il a rappelé des dispositions du Règlement de discipline générale (RDG) en demandant aux subordonnés d’avoir en mémoire la théorie de la baïonnette intelligente, qui est la condamnation de l’obéissance à un ordre illégal. « Trouvez-vous normal qu’un ordre vienne de vos chefs pour arrêter le Chef suprême des Armées ? », demande le Procureur militaire, faisant allusion à l’arrestation de Michel Kafando. La réponse de « Rambo » ne s’est pas faite attendre « J’exécuterai les ordres de tout gradé au-dessus de moi, qui est dans la même unité et le même corps que moi ».
Et de poursuivre plus loin « Celui qui est capable de dire qu’il s’est déjà rendu à la justice militaire pour voir si un ordre est légal avant de l’exécuter, qu’il se présente devant moi […] C’est la première fois que j’entends, du haut de mes trente (30) années de services, de la bouche d’un de mes supérieurs qu’un ordre est illégal. J’assume. J’ai reçu un ordre militaire ».

Le débordement

L’accusé ira même jusqu’à déclarer qu’il a eu un sentiment « de peur, de courage et de fierté » à arrêter le président de la Transition sans qu’il n’y ait de coups de feu, comme l’a demandé le Major Badiel.
S’adressant au Procureur militaire, il dira « Si je suis sous votre coupe et que vous me dites d’arrêter le président du tribunal, je le ferai parce que c’est l’ordre que vous m’avez donné ». Une réaction qui a conduit, le président Seidou Ouédraogo à suspendre l’audience une vingtaine de minutes. A la reprise, l’accusé qui s’est dit incompris a fait son mea culpa.

« C’est un ordre, mais ça dépendra »
Du côté des avocats des parties civiles, les propos de l’accusé ont laissé perplexe Me Prosper Farama qui a entamé un dialogue avec ce dernier.

Me Farama : « Si votre supérieur vous dit d’embarquer dans un véhicule et qu’arrivé devant mon domicile, il vous demande d’ouvrir le feu sur ma famille. Allez-vous exécuter l’ordre ? »

Moussa Nébié : « S’il vous plait, prenez un autre exemple »

Me Farama : « Ok. Si votre supérieur vous dit d’embarquer dans un véhicule et qu’arrivé devant un domicile, il vous demande d’ouvrir le feu sur un individu et les membres de sa famille. Allez-vous le faire ? Est-ce un ordre ? »

Moussa Nébié (Après un court silence) : «C’est un ordre, mais ça dépendra des antécédents de la personne »

Me Farama : « Si le Major Badiel vous avait dit d’aller arrêter le Général Diendéré, l’auriez-vous fait ? »

Moussa Nébié : « J’aurais dit ‘’Mon Général, on m’a dit de venir vous arrêter’’ »

Me Farama : « Et si en arrêtant le Général, celui-ci à son tour vous avait demandé d’aller arrêter le Major Badiel. L’auriez-vous fait ? »

Moussa Nébié : « Oui ! J’exécuterais les ordres » (Rires dans la salle)

Me Farama : « Et si le Major Badiel avait donné l’ordre d’arrêter l’ancien président Blaise Compaoré ? »

Moussa Nébié : « Il n’y a pas eu d’antécédents avec lui »

 

Cette dernière réplique du sous-officier supérieur conduira le Procureur militaire à lui rappeler qu’en 2011, c’est suite à la mutinerie des militaires notamment ceux du RSP, que le président à l’époque avait fui Ouagadougou pour se réfugier à Ziniaré, sa ville natale. A ce propos, l’Adjudant-chef Moussa Nébié s’est défendu « Tous nos chefs militaires savent qui a organisé les mutineries de 2011. A l’époque, on a tiré sur moi. J’ai laissé ma moto et j’ai suivi Blaise Compaoré jusqu’à Ziniaré. S’il a fui, c’est son droit ».

L’audience s’est poursuivie jusqu’à 16h41 avec l’interrogatoire de l’accusé sur les circonstances de sa rencontre avec Guelwaré Minata, actuellement sur le banc des accusés. Rendez-vous ce samedi 7 juillet pour la suite du film.

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Vos commentaires

  • Le 6 juillet 2018 à 23:25, par LAGUI ADAMA En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Qu’Allah protège et bénisse tous ceux qui sont jugés par ces juges militaires du MPP bien connus du peuple Vive le général Diendéré et ses honorables éléments du RSP

  • Le 7 juillet 2018 à 02:37, par Cheick Kabore En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Ha oui Rambo est un vrai commando. Felicitation a toi peu importe le verdict tu as assumé. Le president du tribunal joue au pantins lui il sait qu un ordre s’execute. C’est parceque tu devant des civil qu’ il faut baisser la culotte. Trop de marionnette dans se pays. LE peuple veut la vérité non il l’aura apres on verra. Meme je te tire mon chapeau ajudant tes un homme un vrai garçon

  • Le 7 juillet 2018 à 02:45, par Cheick Kabore En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    A mon avis apres le proces les anciens elements du RSP y compris le général Gilbert devraient etres envoyes au nord du Burkina pour securiser le nord. Comme punition ils n’auront pas de salaires pendant au moins 2 ans juste des perdieme pour leur survies. Apres tout c’est la creme de l armee Burkinabé. LAissons notre fierté de coté et acceptons de leur envoyer au front pour le bien des jeunes militaires

  • Le 7 juillet 2018 à 02:54, par Mafoi En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    @LAGUI ADAMA,tes bandits vont payer pian !

  • Le 7 juillet 2018 à 03:23, par AD En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Hey Lagui Adama, toi tu ais vraiment le joker sur lefaso.net. Continue avec tes postes de distraction.

  • Le 7 juillet 2018 à 05:35, par toure zaki En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Nous savons ke dans la formation militaire un soldat ne fait ke exécuté des ordres du supérieur à sans usage de sa conscience une grande ke l armée en général commet chose a rectifier

  • Le 7 juillet 2018 à 05:53 En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Hééé moussa nébié mon voisin de dapoya, tu ne change pas dhè ? ??? Écoute on s’est que s’est des ordres, mais stp va molo molo . On peut admirer ton côté respect des ordres hiérarchiques, mais n’oublie pas que derrière cet ordre il y à eu beaucoup de morts innocent et tu risques d’être condamné au même titre que le félon général .un peu de profile bas ne ye fera pas du tord , mais bon s’est toi qui voit .

  • Le 7 juillet 2018 à 07:33, par papa En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Ce RAMBO en chiffon semble melanger les pedales . Voyez-vous sauf le pouvoir de Dieu n´a d´egale ni de fin le reste n´est que vanite´.Voilä des individus sans discernement qui tenaient notre pays comme leur ranch et maintenant que la peur a change´ de camp,notre RAMBO d´aujourd´hui a la poitrine de moustique tremble devant le tribunal. Seul Dieu dispose d´un pouvoir eternel.

  • Le 7 juillet 2018 à 08:09, par Dedegueba Sanon. En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Et si un gradé donne l’ordre à un subalterne d’arrêter son père ou sa mère, il le ferait sans doute ? En fait c’est ça on dit " avoir une mentalité de sous officier". Rambo se croit futé en voulant faire valoir la discipline militaire, comme si cette discipline devrait s’appliquer à la lettre et à tout moment. Maître Farama a bien fait de démontrer l’incohérence de son discours.
    En fait dans l’armée tout se passe comme si les officiers se donnent le droit de réfléchir avant d’exécuter un ordre venant d’en haut, tandis-que les sous officiers et les hommes de rang doivent exécuter les ordres sans réfléchir.

  • Le 7 juillet 2018 à 08:38, par nabayouga En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Un militaire sans formation est un criminel en puissance . Ce rambo en est l’exemple. Le tribunal doit être implacable avec ces gens et leurs commanditaires. Lagui adama oublie qu’en certains moments ses mentors tuaient . C’était leur justice. Aujourd’hui le MPP est respectueux d’un minimum de droits.

  • Le 7 juillet 2018 à 08:47, par molotov En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    RAMBO, un surnom prédestiné.. Comme quoi Sankara n’avait pas tort : ’’ un militaire sans formation politique est un criminel en puisse’’.
    Dites pourquoi y’a jamais coup d’État aux USA ?? Pourtant il ne manque pas de cinglé dans l’armée américaine. Mais personne n’est assez fou pour tenter un coup d’ETAt ; ça ne passerait jamais !! Donc c’est une question de mentalité. Et la mentalité Gondwanaise est propice aux coups de force. Avec le recul, la transition a fourni les prétextes même si c’est discutable. Y’a toujours des deals cachés entre les politiciens et le peuple est toujours le dindon de la farce.Sinon on peut jamais s’expliquer la fuite du général ZIDA et l’abandon diplomatique des poursuites contre Guillaume SORO.
    Il y’a une imposture quelque part..L’histoire nous édifiera.

    #MOLOTOV

  • Le 7 juillet 2018 à 09:58, par Anta En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Ce militaire est un âne.Si j’étais son supérieur j’allais lui dire :"saute-toi la cervelle" ! Mais je suis sure qu’il n’en a pas, de cervelle !

  • Le 7 juillet 2018 à 10:01, par L’enquêteur En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Balle à terre !!!
    Certains internautes tout comme certains avocats de ce procès "réfléchissent comme des soldats".
    Un ordre donné dans l’armée n’a jamais été la queue du scorpion qui l’utilise pour se piquer. En français facile : on ne dit jamais à un militaire d’aller exécuter sa propre famille !!! Non. Aussi, il faut toujours un "antécédent", des faits. Et c’est connu de toutes les armées du monde.
    Sous Hitler il y avait des soldats de famille mixte (papa ou Maman juif) qui cachaient leurs familles et revenir après détruire les maisons. Ils sont nombreux qui sont toujours vivants et font toujours des témoignages.
    Alors, ce procès ci ne pourrait être légal si c’était la justice civile qui s’en occupait, je crois savoir que beaucoup de juristes ont tenté de défendre celà mais hélas !!!
    Une chose est sûre tous ces militaires que vous accablez et traitez de tous les maux sont conscients et intelligemment savent ce qu’ils ont fait et n’auront aucun regret à aller dormir en prison, malheureusement, nous perdons gros en matière de formation et donc sur le plan sécuritaire...
    NB : Connaissance de faits militaires je demande à celui qui voudrait me critiquer de faire des recherches d’abord avant de s’y frotter. C’est du haut on réfléchit pas par le ventre ou par

    L’enquêteur

  • Le 7 juillet 2018 à 10:21 En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    L’armée c’est l’obéissance a la hiérarchie. On ne peut pas demander a un soldat de s’exécuter sans murmure ni hésitation et en même temps vouloir qu’il prenne un temps pour vérifier une soit disant légalité de l’ordre donne. Savez-vous ce qu’encoure un soldat qui refuse un ordre sous prétexte qu’il n’est pas légal ? Surtout sous nos cieux ? C’est l’enfer ! Le supérieur donnant les ordres est le seul et l’unique responsable de tout ce qu’est reproche à son soldat.
    L’armée est un monde à part.
    Alors libérez les soldats qui n’ont fait qu’exécuter des ordres.
    "Un bon chef militaire ne devait pas laisser un soldat au pile-au riz par ce qu’il lui a obéit."

  • Le 7 juillet 2018 à 10:50, par La justice En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    vive la justice du peuple vive la justice du MPP

  • Le 7 juillet 2018 à 12:09 En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    "le Procureur militaire à lui rappeler qu’en 2011, c’est suite à la mutinerie des militaires notamment ceux du RSP, que le président à l’époque avait fui Ouagadougou pour se réfugier à Ziniaré, sa ville natale." Quel procureur insurgé ! Ignorant royalement au passage non seulement qu’une mutinerie contre l’ordre constitutionnel(présidence du Faso)est illégale pire,une insurrection en vue d’un changement du même ordre.Je crois que les débats manquent de sérénité.Il faudrait d’accord mettre en accusation le CNT qui s’est accaparé illégalement du pouvoir après la démission du président Compaore,et qui finit par donner naissance au putsch du septembre 2015 malheureusement avec des victimes innocentes.

  • Le 7 juillet 2018 à 12:11, par L’enquêteur En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Mr le modérateur je vous comprends et particulièrement j’ai fait votre connaissance à un moment où lefaso.net devrait être soutenu. Mais lorsque vous voulez masquer un mot que moi même ai pris soin de mettre les deux premières lettres avec trois points de suspension, c’est votre droit d’effacer les 2 lettres mais pas les "3 points " de suspension.
    Bref, je reviens sur cette histoire d’ordre militaire et les différentes maladresses des différents avocats. Je demande à tous de lire ou de relire les fables de Jean de la fontaine et surtout : les animaux malades de la peste...
    C’est toute l’illustration de ce procès. Et de toutes les manières le militaire qui a tiré lors de ce coup foiré se dénoncera volontiers sinon leur mentor prendra toute la responsabilité de ses hommes, c’est ça l’armée. Bien à vous !!!

    L’enquêteur

  • Le 7 juillet 2018 à 12:17, par LE FASO En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    MR L’ENQUÊTEUR . VOILA QUELQU’UN QUI PENSE CONNAITRE MAIS S’ENFONCE DANS L’IGNORANCE ABSOLUE. IL EST BIEN VRAI QUE DANS L’ARMEE LES ORDRES SONT DES ORDRES MAIS JE DIRAI QUE CELA SE FAIT DANS LA LÉGALITÉ. LE PRÉSIDENT MICHEL KAFANDO EXÉCUTE UN POUVOIR DE TOUT UN PEUPLE. IL EST DONC NORMAL POUR UN MILITAIRE FORME, PROFESSIONNEL, QUI CONNAIT BIEN SON RÔLE DE MILITAIRE DE SAVOIR DIRE NON ET DE DÉNONCER L’ACTE IGNOBLE , CONTRE LE PEUPLE POSE PAR "RAMBO". A TRAVERS LES PROPOS DE CE RAMBO, IL EST ÉVIDENT QU’IL A ÉTÉ FORME POUR LA SÉCURITÉ D’UN INDIVIDU ET NON POUR LA PROTECTION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE. POUR NE PAS DIRE UN ASSASSIN FORME POUR LE COMPTE D’UN PARTICULIER.

  • Le 7 juillet 2018 à 12:46, par garkou En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Petit gourounga d’idiot, tu cherches quoi dans tout cela ?

  • Le 7 juillet 2018 à 13:24, par segue En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Les ordres étaient exécutés sans hésitation ni murmures quand les chefs étaient responsables des ordres exécutés. Voici que les étoilés sont entrain de charger les subordonnés

  • Le 7 juillet 2018 à 14:00, par Dedegueba Sanon En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    A l’enquêteur,
    Cela veut quoi dire" avoir un antécédent " ? La bonne dame enceinte assise dans son coin et qui a " pris une balle", avait quel antécédent ? La foule qui est sortie pour dire non et sur laquelle on a tiré avait quel antécédent ? Le président et ses ministres qu’on a arrêté avaient quels antécédents ? Et de quelle légitimité se réclament ceux qui arrêtent et ou qui font arrêter ? Mon oeil , c’est juste de la mauvaise foi, sinon tout soldat qu’il est ou tout Rambi qu’il est il sait très bien qu’il n’exécutera pas n’importe quel ordre. Il a exécuté les ordres qu’il estime pouvoir exécuter, il ne peut pas se réfugier derrière une quelconque discipline militaire, sur tout pas un RSP, eux qui ont été les premiers à se mutiner. Si le putsch avait " marché " Rambo serait "quelqu’un" aujourd’hui, genre Hyacinte Kanfando du temps de BC. Ne nous distrayez pas avec le label militaire ou commando, ce de la foutaise.

  • Le 7 juillet 2018 à 14:08, par Tilaï En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Lefaso.net va nous "tuer" de rires avec le "Langage" entre Me Farama et son Rambo...
    Merci aux internautes Anta et Papa.

  • Le 7 juillet 2018 à 16:27, par S. DIALLO En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Je pensais Farama plus intelligent que ça. Dans l’armée on ne donne pas d’ordre pour tirer sur des civils ces questions sont bêtes. On peut donner un ordre pour arrêter un civil mais pas pour tirer sur un civil. La question sur Blaise est également bête parce que Blaise est un président élu par le peuple. La question sur KAFANDO chef suprême des armées est également bête parceque ce dernier est un putschiste son pouvoir n’est pas issue d’élection c’est le coup d’état de Salif Diallo avec ses sbires qui a donné le pouvoir à Kafando. C’est dommage que ces questions viennent de la part de juriste. Tout ce qui n’est pas conforme à la constituion est illégale et Kafando Président est le fruit de l’illégalité parce que la constitution a été suspendu pour que Kafando accède au pouvoir. Idem pour le CNT.

  • Le 7 juillet 2018 à 17:13, par Dedegueba Sanon En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Ha ! Bon ? Blaise ou le front populaire venu au pouvoir comment ?
    Donc on tire sur les civils sans attendre des ordres ?
    Des "putschistes originels" qui accusent les autres de putschistes ? On aura tout vu dans ce pays ?
    Il y a une maxime qui dit "qui tue par l’épée périra par l’épée"

  • Le 7 juillet 2018 à 17:16, par Yako En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    S.Diallo,nous sommes les rares voix discordantes sur le forum.A savoir le caractère inconstitutionnel du cnt,un machin de la cosa-nostra ougalaise.Après la démission du président Compaore il revenait au president,aux présidents d’assurer l’intérim conformément à la constitution de 1991.Or la mafia s’est octroyée le pouvoir par un entretien d’embauche comme si le pays était leur entreprise personnelle !13 mois d’occupation illégale des palais.Dès lors une résistance patriotique est justifiée contre les usurpateurs sans vergogne.Il faudrait tenir pour responsable le CNT et ses promoteurs les pertes en vie humaine.Avec ce tribunal le Burkina montre bien qu’il est un pays anormal parce que l’objectif final c’est d’obtenir la têtes des résistants au profit des traîtres occupants.

  • Le 7 juillet 2018 à 17:35, par KOBINABA En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Il y a bcp de gens qui sont a plaindre dans ce pays.Ils ont perdu et le pouvoir et ses privileges et ils reflechissent maintenant avec leur....Un militaire n est pas un Ane et il sait ou s arreter.C est pcq nous sommes mtnt en democratie sinon sous votre ferule il ya lgts que leurs corps etaient decomposes,n est ce pas excellence Diallo.La haine pour les morts conduit vite a la mort.

  • Le 7 juillet 2018 à 17:46, par Robespiere En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Lagui Adama un homme a plaindre car il faut manquer de cerveau pour le comprendre.Meme quand j aime qq,1 je ne peut pas le suivre comme un ane.Comme c est triste comme raisonnement pour qq un qui a la chance de pouvoir ecrire son nom.

  • Le 7 juillet 2018 à 20:54, par L’Enquêteur En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    L’internaute "le faso", parce qu’il faut écrire comme ça, tu n’as rien apporté de plus que ce que j’ai dit.
    Dedegueba sanon, toi je crois que ton niveau ne te permet pas de comprendre ce que j’ai écrit, alors pas de débat (à voir ton profile facebook, ou je n’ai rien trouvé de bon sauf que tu es le reflet de ce que tu publies : simple d’esprit !!!
    Amicalement Le Faso !!!

    L’enquêteur

  • Le 8 juillet 2018 à 14:37, par Ka En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    ‘’’A’’’ Yako : Tu es vraiment malhonnête que je qualifie de naissance. Imaginons-nous avec le régime de ton introverti Blaise Compaoré et son RSP aujourd’hui ? Même toi son éternel supporteur sans même le connaître, n’amusera pas de s’exprimer comme tu le fais de nos jours sans avoir une balle perdue d’un élément du RSP qui traversera ton crane. Remercions Dieu de nous avoir donné pour quelques mois cette transition que le peuple averti regrette sa courte durée : Car, la transition avec le président Michel Kafando et son équipe n’avait pas eu assez de temps devant elle : Malgré le peu de temps, cette équipe a fait un travail de titan qui n’a pas été repris par le président Roch Kaboré et son équipe. La transition nous a permis des élections transparentes et apaisées, arrêter les assassins de nos enfants, si cela n’avait pas été fait sous la transition et son équipe, rien ne prouve que cela sera fait avec le régime au moteur de Diesel de Roch Kaboré. Ce que le peuple demande a Roch Kaboré et son équipe, c’est de corriger les imperfections de l’équipe de la transition faites à la hâte, car leur temps de gouvernance était très court. Je ne parle pas ici d’un individu, mais à toute l’équipe de la transition qui n’a pas laissé l’alternative au président Roch Kaboré et son équipe en mettant au frais les criminels du coup d’état à la maternelle de Gilbert Diendéré. Encore une fois, merci son excellence Mr M. Kafando pour son courage et sa ténacité. Quand à toi Yako, fermer sa gueule de fois, peut apporter la paix et la réconciliation nationale.

  • Le 8 juillet 2018 à 21:43, par Dedegueba Sanon En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    A l’enquêteur,
    Je n’ai pas de profil facebook à moins vous ne parliez de quelqu’un d’autre, et comme vous êtes doté d’une " intelligence supérieure" je ne répondrai plus à vos posts de peur d’être ridiculisé ", simple d’esprit que je suis. Heureusement que nous sommes là nous les simples d’esprit pour que vous les " cerveaux supérieurs" soient d’autant mis en exergue.
    Je n’ai jamais insulté quelqu’un sur le net que j’avais la faiblesse d’assimiler à un forum où on débattait dans la courtoisie. Même le Koro que j’ai " titillé " une fois ne m’a pas parlé ainsi.

  • Le 9 juillet 2018 à 14:06, par war En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Les ordres dans l’armée sont codifiés et c’est le donneur d’ordre qui est responsable des conséquences de l’exécution de l’ordre.il n’est pas permis ni toléré de discuter des ordre donnés. Il faut peut être une relecture du règlement militaire pour autoriser des refus à exécuter. En exemples d’ordre :-ordre d’arrêté par tous les moyens une personne. —ordre de s’emparer de sa personne pour le déposer à tel endroit.-ordre de neutraliser une personne(amener mort ou vif faire en sorte qu’il ne puisse plus nuire ou agir-....tous ces ordres ne sont pas discutables sauf s’ils entraînent une situation irréparable ou irréversible (ex:la mort....).

  • Le 9 juillet 2018 à 14:36, par NZ En réponse à : Procès du putsch de septembre 2015 : Rambo, les ordres, la loi et les antécédents

    Mon beau Dedegueba Sanon, laisse l’enquêteur. Il a écrit en chinois, c’est trop fort pour nous.

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