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Maladies incurables : Babou Niang, « le chef suprême des magiciens », met ses pouvoirs au service des Burkinabè

Publié le mardi 3 juillet 2018 à 11h33min

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Maladies incurables : Babou Niang, « le chef suprême des magiciens », met ses pouvoirs au service des Burkinabè

« Démystification de la magie et guérison de certaines maladies dont celles dites incurables par la médecine moderne ». C’est sur ce thème que le Pr Babou Niang, « expert international des valeurs africaines », originaire du Mali, va s’entretenir avec les Burkinabè le 8 juillet prochain. Il entend livrer ses secrets pour guérir des maladies qui handicapent l’Afrique.

En attendant la conférence du 8 juillet 2018 au Palais des sports de Ouaga 2000 (à partir de 10 heures), le « chef suprême des magiciens » a voulu partager un petit secret avec les Hommes de média, ce mardi 3 juillet 2018. Pour guérir une maladie rénale, le Pr Babou Niang propose un traitement de 21 jours à base de plantes. « Prenez chaque soir, pendant 21 jours, une cuillérée à soupe de poudre de l’acacia almeida diluée dans de l’eau tiède », a-t-il prescrit.

Diplômé de la Maison des 77 secrets de la magie noire de Bombay (Inde), le professeur Babou Niang, après quatorze ans d’études, serait l’un des grands détenteurs des pouvoirs secrets. Et ses secrets, il souhaite les mettre à la disposition de l’Afrique. « Toute chose qui peut positivement aider les Africains à revendiquer leur place réelle dans le monde des mystères », confie-t-il. À l’en croire, il existe différents types de magie qui peuvent protéger le continent et soigner les maladies dites incurables comme le cancer de la prostate, le diabète, l’hypertension, etc.

Quatre types de magie dans le monde

Le monde, selon Babou Niang, compte quatre sortes de magie. Il s’agit d’abord de la magie blanche, basée sur les jeux de prestidigitation, de rapidité et de camouflage. « Cette magie n’a aucune vérité. La personne qui exerce cette magie joue sur les illusions, l’interprétation fausse de ce que l’on perçoit », explique-t-il. La magie noire, selon lui, est « l’art de produire, dans la nature, des choses au-dessus de la connaissance des êtres humains par le secours des démons.
Les individus qui utilisent cette magie sont en rapport avec les démons. Cette magie est liée aux sacrifices humains, aux mauvais sorts et ce sont ces personnes qui peuvent multiplier l’argent par exemple ». La magie rouge ou magie africaine, quant à elle, est basée sur la connaissance des plantes et des animaux. S’agissant de la quatrième magie, appelée magie moderne, le chef suprême des magiciens explique qu’elle serait axée sur la télépathie.

Aussi, parlant des maladies qui handicapent l’Afrique, il soutient qu’il existe des maladies pour lesquelles les formations sanitaires ne disposent pas de remèdes. « Les mauvais sorts ne se soignent pas dans les hôpitaux, mais plutôt par le biais de la connaissance occulte », affirme-t-il.

Au cours de cette rencontre, le « chef suprême des magiciens » s’est livré à quelques démonstrations magiques dans le but d’aider les populations à éviter les cas d’arnaques. Notons que cette conférence est une initiative de l’Association des résidents de Sya à Ouagadougou (ARSO) et de la communauté malienne du Burkina, en collaboration avec l’Association Africa magie moderne (AAMN) et l’Association des détenteurs des savoirs occultes africains (ADSOA).

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