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Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

Publié le mardi 26 juin 2018 à 12h40min

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Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

Dans cette déclaration, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), après avoir dénoncé les récents agissements du gouvernement burkinabè face à la fronde sociale et dans la gestion de l’affaire Naïm Touré, appelle ses militants à se tenir prêts pour « une vaste campagne de dénonciation et d’actions, en vue de défendre et préserver les libertés publiques ». Lisez plutôt !

DECLARATION DU MBDHP SUR LES VIOLATIONS DE LIBERTES PUBLIQUES

Depuis un certain temps, il est regrettable et préoccupant de constater une multiplication d’actes de remise en cause des libertés de manifestation et d’expression dans notre pays par le gouvernement.

A titre d’illustration, nous pouvons noter les faits récents suivants :

-  la forte présence policière devant le Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID) en vue d’empêcher les travailleurs en lutte d’y tenir des sit-in ;

-  les correspondances adressées à certains syndicats par leurs ministres de tutelle, pour les dissuader de tenir des sit-in au sein desdits ministères ;

-  la répression sanglante d’une manifestation des populations de Béguédo, revendiquant un meilleur accès à l’énergie ;

-  l’inculpation de l’activiste Naïm Touré, suite à une publication sur sa page Facebook ;

-  etc.

En ce qui concerne les libertés syndicales, le gouvernement se réfère à un avis du Conseil d’Etat déclarant les sit-in illégaux en ces termes : « Le mot ‘‘sit-in’’, d’origine anglaise et signifiant ‘‘s’asseoir sur’’ est défini dans le dictionnaire le Petit Larousse illustré comme étant ‘‘une manifestation non-violente consistant à s’asseoir en groupe sur la voie publique.’’ Cette notion telle que définie, ne figure pas dans notre législation nationale ; en effet, seule la grève, définie comme étant une cessation concertée du travail en vue d’appuyer des revendications professionnelles et d’assurer la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs, est reconnue aussi bien dans le statut général de la Fonction Publique d’Etat (article 70) que dans le Code du Travail.

De ce qui précède, il s’ensuit que le ‘‘sit-in’’ n’est pas légal au Burkina Faso et que les agents qui s’adonnent à ces pratiques sont dans l’illégalité totale ; et commettent une faute passible de sanction disciplinaire dont le quantum est laissé à l’appréciation du supérieur hiérarchique des agents concernés ».

Il importe de souligner que cet avis, qui est loin d’être une décision de justice, ne saurait lier le gouvernement de façon absolue. Ainsi, l’utilisation abusive de ce fameux avis, revêt plutôt un caractère politique et liberticide évident.

Comment du reste ne point relever le caractère curieux d’un tel avis, alors même que la Constitution du Burkina garantit la liberté de manifestation, que précisent les dispositions de la loi N°22/97/II/AN du 21 octobre 1997 portant liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique ?

Par ailleurs, le Burkina a ratifié un certain nombre de conventions garantissant la liberté de manifestation dont les sit-in, notamment la convention n°87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, ainsi que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Le rapport du rapporteur spécial sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association, adopté le 21 mai 2012 par L’Assemblée générale des Nations unies, définit « la réunion » en ces termes : « Par ‘‘réunion’’, on entend tout rassemblement intentionnel et temporaire dans un espace privé ou public à des fins spécifiques. Ce terme englobe donc les manifestations, les réunions en local clos, les grèves, les défilés, les rassemblements ou même les sit-in ».

Alors même que le gouvernement fait ainsi peser une grave menace de remise en cause d’une liberté chèrement conquise par la lutte de notre peuple, voilà que l’activiste Naïm Touré est interpellé le 14 juin 2018, par la gendarmerie nationale et par la suite entendu par le procureur du Faso, le 19 juin, puis déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Il est poursuivi pour « participation à une entreprise de démoralisation des forces de défense et de sécurité », « incitation de troubles à l’ordre public » et « proposition aux forces de défense et de sécurité de former un complot contre la sûreté de l’Etat ».

Le motif officiel d’un tel acharnement politico-juridique contre Naïm Touré, serait une publication faite sur la page Facebook de l’intéressé le 13 juin 2018, dans laquelle il s’indignait du sort réservé à un gendarme blessé lors des attaques de Ragnongo.

Au regard de la gravité et de la récurrence de tels actes attentatoires aux libertés de réunion, d’association, de manifestation, d’opinion et d’expression, le MBDHP :

-  dénonce et condamne ces manœuvres liberticides et nuisibles à tout progrès réel du processus de démocratisation en cours ;

-  invite instamment les autorités burkinabè au respect des dispositions de la législation nationale, ainsi que des conventions internationales auxquelles notre Etat a librement souscrit ;

-  appelle ses militants et l’ensemble des démocrates de notre pays à se tenir prêts pour une vaste campagne de dénonciation et d’actions à venir, en vue de défendre et préserver les libertés publiques, notamment celles de réunion, d’association, de manifestation, d’opinion et d’expression, chèrement acquises au prix de la sueur et du sang de notre peuple.

• NON AUX MENACES CONTRE LES LIBERTES PUBLIQUES !
• NON AUX PREDATEURS ET ASSASSINS DES LIBERTES PUBLIQUES !

Ouagadougou, le 25 juin 2018

Le Comité Exécutif National

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Vos commentaires

  • Le 26 juin 2018 à 12:56, par Vraiment En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Vous voulez une chose et son contraire : La justice et la non-justice. Ce n’est pas possible Messieurs et mesdames du MBDHP. Si au moins vous dénonciez l’attitude des travailleurs en sit-in qui empêchent les autres de travailler, je vous aurais compris. Koro CHRISO, il ne faut pas tuer la lutte, juste, sage et légitime mais éclairée que nous avons faite en semble avec le Vieux Halidou. Vous ne pouvez pas cautionner la violence syndicale contre l’autorité de l’Etat

  • Le 26 juin 2018 à 13:06, par la patrie ou la mort nous vaincrons En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    on n est prêt si c est pour défendre les libertés publiques

  • Le 26 juin 2018 à 13:19, par kapre Miguel En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Vraiment une chose et son contraire . Les si- tin se font a la bourse du travail ; qui vous dit que tous les travailleurs veulent grever . Ayez l’obligeance par votre responsabilité de défenseur de droit de défendre la liberté de ceux qui veulent travailler . On est libre d"appartenir a un syndicat ou a un parti politique .

  • Le 26 juin 2018 à 13:22, par Forumiste En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Donc l’Etat ne doit plus sanctionner parcequ’il y a des libertés d’opinion ou publiques ? Cette campagne de dénonciation est nulle. Libertés d’expression certes, mais à ne pas dépasser des limites sous peine d’être sanctionné. Le Burkina Faso est un pays de liberté mais, c’est pas pour autant qu’il faut s’exprimer et manifester comme un mouton. Le MBDHP est en train de perdre sa crédibilité car, il est dans la logique de cautionner un laisser-aller dans le désordre. Ce n’est nullement cela la défense des droits humains.

  • Le 26 juin 2018 à 13:48, par HUG En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    A cela, il faut ajouter les réquisitions irrégulières pour empêcher les agents du ministère de la femme d’observer leur grève du 24 au 27 avril 2017. Il faut rappeler que les responsables de ce ministère se sont basées sur ces réquisitions irrégulières pour tenter d’intimider les travailleurs en disant que les procédures administratives suivra son cours. Ok , nous attendons a pied ferme l’aboutissement de votre procédure administrative que vous même n’avez respecter à travers vos réquisitions.

  • Le 26 juin 2018 à 14:17, par James En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Je vous remercie pour cette déclaration. Merci pour vos différentes contributions qui permettent au gouvernement de prendre en compte toutes les préoccupations du peuple. Je vous respecte chers papas et ainés MEMBRES du MBDHP. Ce droit que vous défendez à mon humble avis est partiel car on ne peut pas permettre à n’importe qui de faire ce qu’il veut et aspirer encore à un nouvel air. Combien sont ces personnes qui ont perdu la vie et il n’ya toujours pas de justice. Avez vous existé au temps du souverain sacrificateur Blaise Compaoré sans lui mettre la main pour tous les crimes commis ? Dormiez vous en ce moment ? Avez vous aussi eu peur de la mort qui vous fera un héro du pays comme tant de personnes qui depuis des années ont des souvenirs quel qu’en soit le nombre d’année qu’ils ont quitté la terre. La maman de Norbert ZONGO a rendu l’âme sans avoir une lumière sur le décès de son fils. 2017-1998=19.
    Merci chers lecteurs

  • Le 26 juin 2018 à 14:41, par ciceron En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Salut mon brave VRAIMENT. Tu te trompes tout simplement. Si tu veux maintenant croquer du syndicat,personne ne t’en empêche. Vas-y à elle dent.! mais ne dis pas que ce Noble MBDHP veut tuer la lutte sage et éclairée que tu sembles avoir menée avec le vieux Halidou (que je salue avec considération et respect). Une question ; le sens de la lutte a-t-il changé ou que la nature de la lutte a changé ? Si tu as quitté la barque , puisque c’est ton positionnement actuel, de grâce ne trompes pas la jeunesse qui a besoin de cet précieux outil de défense et de protection du peuple, du pays réel dont les travailleurs sont partie intégrante contre la prédation sauvage et éhontée (sur les libertés) à laquelle se livre ce pouvoir en panne de solutions face aux préoccupations légitimes et aux aspirations réelles qui lui sont posées. Rien,je dis bien rien ne saurait justifier cette cabale contre les conquêtes chèrement acquises par nos aimés ainés.
    Pour finir je veux que tu nous indiques ce que tu appelles « violence syndicale » contre l’Etat.
    Ne te laisses pas habiter par le haine envers ceux qui ont gardé la constance dans la lutte pour la satisfaction de ce besoin naturel de l’Homme qu’est la LIBERTE.
    Amicalement CICERON.
    Bon vent au MBDHP !
    Bon combat !
    Soutien total !
    Vive le défenseur de l’orphelin et de la veuve !

  • Le 26 juin 2018 à 15:00, par ciceron En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Je fais observer au passage que le rétablissement de l’ordre et les sanctions dans une République s’opèrent au regard de la loi et non laissé au gré des désidérata du prince !
    Bravo au Koro Chriso et ses camarades pour leur constance dans la défense des droits de l’Homme :(entendre de tous les Hommes y compris même ceux qui gouvernent).
    Merci encore au MBDHP pour ce combat digne d’hommes dignes que tu mène contre vents et marées.
    Entre un gouvernement et les libertés publiques, mon camp est celui des LIBERTES.
    Merci de me supporter ; je m’adresse à tous ceux qui portent en horreur la défenseurs des libertés et cautionnent les violateurs des droits de l’Homme
    .
    Sincèrement CICERON

  • Le 26 juin 2018 à 15:04, par massa En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    LE MBDHP est un mouvement de défense des droits ou bien un parti .il joue pas le rôle qui lui dévolue. c’est mieux de transformer le mouvement en parti politique au lieu d’être sous couvert le mouvement entrain de jouer le jeu politique. les gens n’auront plus confiance à ce mouvement qui ne défend plus les droits humains mais plutôt politique.

  • Le 26 juin 2018 à 15:05, par Substance Grise En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Si l’état avait serieusement déclenché une lutte contre la corruption,l’impunité contre les crimes de tout genre,les fraudes douanières et fiscales applicable à tous sans couleur politique ;les troubles sociaux allaient etre moindres
    On parle de la necessité de changement de mentalité et les principes pour y arriver tardent à venir. Certains veulent se cacher pour indexer d’autres . Non ça ne peut pas marcher comme ça car les gens se connaissent au pays et l’appartenance à un parti X ou Y ou OSC ne peut cacher le passif négatif de quelqu’un. Voiçi tout le problème du pays et finalement trop de paroles. Alors quand est ce qu’on travaille au Burkina
    Il est temps que le président se pose des questions sur ses conseillers et ait le courrage de remplacer certains qui sont même conscients des casseroles qu’ils trainnent pendant 27 ans.

  • Le 26 juin 2018 à 15:10, par citoyen inquiet En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    la politique a rendu des burkinabé trop bêtes. aux politiques les mensonges. la liberté syndicale n’est pas à négocier. à la vie a la mort. tellement vous avez été engraissés vous avez perdu votre moralité et vous voulez nous confisquer nos libertés. ça n’arrivera pas

  • Le 26 juin 2018 à 15:11, par Vigilance En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Ils sortirons marcher seuls car nous ; (le peuple) sommes & restons vigilants.
    Stop à la manipulation.

  • Le 26 juin 2018 à 15:41, par massa En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    LE MBDHP est un mouvement de défense des droits ou bien un parti .il joue pas le rôle qui lui dévolue. c’est mieux de transformer le mouvement en parti politique au lieu d’être sous couvert le mouvement entrain de jouer le jeu politique. les gens n’auront plus confiance à ce mouvement qui ne défend plus les droits humains mais plutôt politique.

  • Le 26 juin 2018 à 16:08, par BRAHIMA En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    JE VOIS QUE LES PETITS GARIBOUS DU MPP CONTRE ATTAQUE. VIVE LE MBDHP

  • Le 26 juin 2018 à 16:13, par zamer En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    19-25 ANS ANEBB

    25-50 ANS CGTBB

    PLUS DE 50 ANS MBDHPB

    MOYENS DE LA PROPAGANDE RADIO LIBERTB

  • Le 26 juin 2018 à 16:23, par Sidbewindin Somande En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Non, non et non ! jusqu’a present je vois rien comme violation des droits de qui que se soit. Rien ! Si le MBDHP est en chomage technique, il ya le Togo a cote ou ils peuvent bcp aider. SvP ne donnez pas a votre pays l’image d’un pays de non- droit. Quand il y aura vraiment violation de droits de l’homme (que Dieu nous evite cela), vous aurez notre soutient total et une adhesion populaire.

  • Le 26 juin 2018 à 16:42, par SID YA NAABA En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    MBDHP, revoyez votre copie et dite la vérité. Est ce que le post de NAÏM concerne uniquement le problème du gendarme ? Est-il normale qu’il appelle à la sédition ? Je pense que dans n’importe quel pays du monde on ne peut appeler l’armée à se soulever. Je vous aurai compris si vous aviez au moins condamner cette partie avant de défendre sa cause. Si vous approuvez tout ce qui est dit faite nous savoir pour qu’on juge aussi la position du MBDHP maintenant. Un mouvement comme le MBDHP doit aussi contribuer à la formation des citoyens en disant de temps à autre : "ici tu as raison, la tu a tord". Le fait de tronquer les chose met le MBDHP que nous avons tous respecter sur le mauvais chemin. En tant que structure de veille, vous devez pouvoir dire la vérité à tous gouvernement comme citoyen.
    Pour ce qui est du sit in, j’avoue que c’est une décision de justice et un mouvement comme le MBDHP devra l’attaquer sur le plan judiciaire et non pas par des interprétations. En termes d’interprétation, on peut en avoir plusieurs. Pour ce que vous êtes vous devez appeler tous les citoyens à le respecter en attendant que vous l’attaquez et obtenez raison et si le gouvernement refuse de l’appliquer vous avez le droit de dire ce que vous voulez. dans le cas contraire vous encouragez l’incivisme parce qu’on dira que même le MBDHP a dit or ce n’est le MBDHP que l’on connaissait à ses débuts.
    Entre nous, je pourrai dire aussi que les impots des populations n’ont pas été utilisé pour construire des bureaux pour que l’on vienne s’assoir. Si on y vient c’est pour travailler ou bénéficier d’une prestation. Celui qui veut s’assoir qu’il reste chez lui ou à la bourse du travail.
    Je souhaite que le MBDHP soit correct et condamner tout ce qui doit être Etat ou citoyens car cela participe de la formation. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire sauf vouloir perdre les interlocuteurs.

  • Le 26 juin 2018 à 16:43, par SID YA NAABA En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    MBDHP, revoyez votre copie et dite la vérité. Est ce que le post de NAÏM concerne uniquement le problème du gendarme ? Est-il normale qu’il appelle à la sédition ? Je pense que dans n’importe quel pays du monde on ne peut appeler l’armée à se soulever. Je vous aurai compris si vous aviez au moins condamner cette partie avant de défendre sa cause. Si vous approuvez tout ce qui est dit faite nous savoir pour qu’on juge aussi la position du MBDHP maintenant. Un mouvement comme le MBDHP doit aussi contribuer à la formation des citoyens en disant de temps à autre : "ici tu as raison, la tu a tord". Le fait de tronquer les chose met le MBDHP que nous avons tous respecter sur le mauvais chemin. En tant que structure de veille, vous devez pouvoir dire la vérité à tous gouvernement comme citoyen.
    Pour ce qui est du sit in, j’avoue que c’est une décision de justice et un mouvement comme le MBDHP devra l’attaquer sur le plan judiciaire et non pas par des interprétations. En termes d’interprétation, on peut en avoir plusieurs. Pour ce que vous êtes vous devez appeler tous les citoyens à le respecter en attendant que vous l’attaquez et obtenez raison et si le gouvernement refuse de l’appliquer vous avez le droit de dire ce que vous voulez. dans le cas contraire vous encouragez l’incivisme parce qu’on dira que même le MBDHP a dit or ce n’est le MBDHP que l’on connaissait à ses débuts.
    Entre nous, je pourrai dire aussi que les impots des populations n’ont pas été utilisé pour construire des bureaux pour que l’on vienne s’assoir. Si on y vient c’est pour travailler ou bénéficier d’une prestation. Celui qui veut s’assoir qu’il reste chez lui ou à la bourse du travail.
    Je souhaite que le MBDHP soit correct et condamner tout ce qui doit être Etat ou citoyens car cela participe de la formation. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire sauf vouloir perdre les interlocuteurs.

  • Le 26 juin 2018 à 17:33, par RAWA En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Le MBDHP est, comme beaucoup d’organisations apolitiques au burkina, infiltré par le PCRV, cette chose qui se dit clandestin sans que personne le recherche, en témoigne la présence de Chrisogome Zougmoré dan l’instence . Ou est donc cette noblesse dont certains parlent.

  • Le 26 juin 2018 à 17:37, par JO VERITY SPIRIT En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    « Ma liberté s’arrête là où commence celle d’autrui » disait un sage Philosophe !
    Que le soit disant MBDHP en tienne compte et on n’avancera...
    Dans un état de droit, chacun doit avoir une liberté conditionnée par celle des autres et non pas par soi même. Même dans la jungle il y a une loi et chaque animal la connait très bien et la respecte.
    La plus part des membres du pseudo MBDHP ont leur avenir au passé et veulent condamner des générations à hypothéquer leurs avenir comme ils l’ont fait.

  • Le 26 juin 2018 à 17:45, par KOTIGUI En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Le MBDHP sent à plein nez le PCRV. On ne se retrouve plus avec ces slogans que nous n’avons jamais entendus du MBDHP mais plutôt du PCRV. Come quelqu’un l’a dit, toutes ces institutions sont infiltrées par le PCRV, ce machin qui n’est jamais d’accord avec quoique ce soit. Dans aucun pays du monde, on ne voit plus de parti clandestin si ce n’est au Faso. Si vous voulez faire la politique, déclarez vous ouvertement et faites valoir vos idées au lieu de jouer aux mystérieux.

  • Le 26 juin 2018 à 17:47, par zaman En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Au Burkina, nous ne savons plus ce à quoi renvoie cette notion de liberté. Quelqu’un pose un acte qui est répréhensible, si on le touche c’est un atteinte aux libertés. Quelqu’un te gifle, si tu refuses de tendre l’autre joue, c’est une attente aux libertés. Lorsque le gouvernement regarde faire les choses, on dit que le pays n’est pas gouverné. Je voudrais bien que ces communistes prennent le pouvoir au Burkina, vous comprendrez qu’ils sont chromosomique-ment dictateurs. En 2020, que le PCRV ait un candidat à l’élection présidentielle, nous allons le porter au pouvoir et on va voir son respect des libertés, de la démocratie, etc....

  • Le 26 juin 2018 à 18:03, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Bonsoir !
    C’est juste pour dire à ceux qui ne comprennent pas que le MBDHP doit justifier les fonds reçus des bailleurs donc il faut mener des activités pour cela. Sinon que le "vieux père" est tres lucide. Que voulez-vous, l’homme noir a perdu sa dignité depuis la nuit des temps. A cause de notre mendicité il faut accepter presque tout de nos fameux PTF. Regardez au niveau de l’enseignement primaire, même avec 0 de moyenne nos demi-dieux disent de laisser passer les enfants en classe supérieure sinon pas de financement pour l’éducation. Aucun enseignant au BF ne va soutenir cette mesure mais....Le Plan d’Ajustement Structurel( PAS) vous rappelle quelque chose. La dignité a un prix et souvent très élevé. Les peuples ne veulent plus payer un tel prix . Donc acceptons notre statut de mendiant et ce que cela comporte comme misère morale, soumission,...Même pour nos propres enfants il a fallu signer des conventions internationales pour leurs droits puisque dans nos cultures sauvages on massacre les enfants.Bon !!!!

  • Le 26 juin 2018 à 18:13, par Job En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    "Massa", ton disque est rayé ! le mbdhp aura 30 ans l’année prochaine. Tes aînés, tontons et tanties ont claironné la même rengaine : "c’est mieux de vous transformer en parti ; c’est mieux de vous transformer en parti" ; et patati et patata. Ce qu’il faut se dire, c’est que ce mouvement ne parle pas au hasard. Quand il donne de la voix, c’est que c’est sérieux. C’est pourquoi il est respecté, même au-delà des frontières du Burkina. Quand on n’a rien de sérieux à apporter à un débat, on se tait. Sans rancune, "Massa". Massa de quoi même !?

  • Le 26 juin 2018 à 22:36, par Josué En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Le fameux PCRV a vraiment bon dos. Des syndicats vont en grève, c’est le PCRV, une Organisation connue pour ses positions de principe depuis belle lurette publie une déclaration, c’est le PCRV, inondations à Bassinko, c’est le PCRV,, une fourmis pète à Rayongo, c’est le PCRV. Quand même !!! Ah, ah, ah !!!!!!!!!!!!

  • Le 27 juin 2018 à 08:27, par Sabari San En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    C’est bien la première fois que je m’oppose à une déclaration du MBDHP : sur l’affaire Naïm, elle transpire la malhonnetété intellectuelle. A vomir !

  • Le 27 juin 2018 à 08:39, par massa En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    job, le mbdhp est un mouvement de défense de droit de l’homme,même s’il a 30 ans faire la part des choses politique et défense.ce cache derrière des partis politiques pour se faire valoir cela nuira le mouvement. dont c’est pas un mouvement de droit de défense mais plus plus un mouvement adossé a un partis politique ou à un syndicat. si le mouvement n’est pas pas indépendant c’est très grave.

  • Le 27 juin 2018 à 09:32, par Arch En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Vous vous n’etes pas des patriotes vous même vous savez que les gens exagèrent avec les libertés généralement confondus à l’incivisme au Burkina. À quoi ça sert les libertés si vous dormez le ventre creux la nuit. Vous avez raison vous connaissez pas ses genres de difficultés et voilà pourquoi vous voulez vous pavaner pour semer la zizanie dans le pays. Je comprends pourquoi les gens comme vous ce sont opposés à Sankara à lorsque au Ghana à côté les gens ont compris rawlings et le Ghana est très grand aujourd’hui. Roch devrait faire un audit de ces institutions il n’est pas exclu que le CDP et ses acolytes s’y cache dans ces syndicats et autres ce qui les intéresse ces le pouvoir faire capote un Président que tous on doutait au depart mais aujourd’hui lui reconnaisse au moins une volonté de travailler pour un pays qu’il aime

  • Le 27 juin 2018 à 09:50, par le paysan En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Bien dit SID YA NAABA. Que faisait le MBDHP sur la liberté des commerçants qui faisaient des pertes financières durant le temps de grève des financiers ? Donc cela veut dire que le MBDHP était aussi dans les coulis en train d’envenimer la situation ? Je ne comprends plus rien. Regardez bien le visage de la table se sont hommes avertis et doivent être sages. Si durant cette grève vous n’avez pas soulevez le petit doigt, il y a problème. Continuez à ranger votre sagesse dans les tiroirs en passant jouer le jeu de l’autruche passant que vous allez gagner dans ça. C’est comme le terrorisme actuellement, certains musulmans ou confessions musulmanes ont un silence coupable passant que si les terroristes gagnent du terrain ce sont les musulmans qui vont gagner du terrains. C’est faux. C’est ce silence coupable qui va goutter cher à notre beau pays le Faso. Le problème de l’Afrique c’est vraiment ces intellectuels. Que Dieu nous aide tous et nous éclaire.

  • Le 27 juin 2018 à 10:25 En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Le RENLAC se trompe de combat dans le dossier Naïm TOURE. Nul n’est au dessus des institutions de la république. Soit nous sommes d’accord sur ce point, où chacun de nous prendra ses responsabilités personnelles. Le pays à bien plus d’autres dédits (famine, insécurité,chaumage, hôpitaux publics catastrophiques et j’en passe) que de mobilisé inutilement des énergies pour des provocateurs improductifs pour un Burkina en chantier.

  • Le 27 juin 2018 à 11:22, par Vraiment En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Salut CICERON. Merci pour ta vigoureuse intervention qui alimente bien les analyses. Je voudrais quand même t’informer que je suis droit dans mes mêmes bottes, mais rigide dans les mêmes principes. Regarde sur le fasonet et tu verras que :
    1. le MBDHP et le SYNTER ont cautionné l’agression d’un étudiant par un autre en invitant les autorités à réhabiliter l’agresseur dans ses droits, sans lui dire que son acte est répréhensible ;
    2. La CGTB etle MBDHP ont soutenu que la grève du MINEFID est légitime sans savoir ce que cache les points (le FC), en disant que le Gouvernement est en perte de vitesse, n’a pas solution...sans dire aux syndicats qu’un syndicaliste ne peut pas refuser une réquisition ;
    3. La CGTB et le MBDHP a condamné le rendu de la cour sur l’illégalité du sit-in, en nous renvoyant au BIT, à l’OIT sans dire aux syndicats que l’adhésion à un syndicat est libre et que par voie de conséquence, nulle ne doit être inquiété par le fait de n’être pas syndiqué, de ne pas aller en grève ou de ne pas faire un sit-in (ce qui est la pratique de plusieurs syndicats) ;
    4. Le MBDHP n’a jamais condamné la défiance à l’autorité de l’Etat mais condamne toujours les sanctions de l’Etat. Soyons sérieux

  • Le 27 juin 2018 à 12:59, par HUG En réponse à : Libertés publiques au Burkina : le MBDHP annonce « une vaste campagne de dénonciation et d’actions »

    Un syndicaliste ne doit pas refuser une réquisition c’est vrai mais pas n’importe quelle réquisition. Soyons d’accord sur ce point :
    - quand on remet une réquisition la veille d’une grève on doit la refuser ;
    - quand on réquisitionne un agent toute la durée d’une grève on doit la refuser ;
    - quand un secrétaire remet une réquisition à un agent on doit la refuser.
    - quand ........................
    Cette histoire de réquisition irrégulière propre au pouvoir du MPP et acolytes n’intimidera pas les travailleurs.

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