Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Les habitants du Zekounga, un quartier de Bassinko, demandent l’annulation du lotissement de leur zone. Ledit lotissement avait été effectué pour le compte de la commune rurale de Tanghin-Dassouri. Pourtant, le quartier appartient à l’arrondissement N°8 de Ouagadougou. Au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi 21 juin, les populations, avec le soutien du Mouvement de solidarité pour le droit au logement, ont dénoncé « la violation » de leur droit au logement.
La quartier Zekounga appartient-il à la commune rurale de Tanghin-Dassouri ? La réponse à cette question est non. Sur la carte de la commune de Ouagadougou, la zone relève de l’arrondissement N°8. Pourtant, en 2013, Adama Zongo, alors maire de la commune rurale de Tanghin-Dassouri, avait obtenu l’autorisation de lotir la zone. Il a donc parcellé la zone et procédé à des attributions. Au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi 21 juin 2018, Seydou Traoré, président du Mouvement de solidarité pour le droit au logement, et les habitants de Zekounga, ont dénoncé ce qu’ils ont qualifié de « violation flagrante de la loi ». Pour eux, le lotissement effectué est illégal.
Seydou Traoré rappelle que selon la loi de la réforme agraire et foncière de 1996, pour faire un lotissement, il faut d’abord un recensement des populations de la zone. Après, poursuit-il, ce sont les propriétaires terriens qui sont servis en premier. Ensuite, s’il reste toujours des parcelles, l’attribution est faite aux résidents. Enfin, les demandeurs sont servis, en fonction de la disponibilité des parcelles.
Mais que nenni ! Note un des habitants. « L’ancien maire a outrepassé cette loi. 245 hectares ont été parcellés. Aucun des autochtones n’a obtenu une parcelle, même pas le chef de terre », se plaint-il.
Monsieur Traoré revient à la charge en dénonçant ces attributions. Pour lui, cela a été fait dans le seul but de donner des terrains à des députés, des militaires, des magistrats. Les conférenciers s’indignent du fait que l’ancien maire ait parcellé même des cimetières et des lieux sacrés.
Le gouvernement de son côté ne fait presque rien pour trouver des solutions. Selon Seydou Traoré, les autorités reconnaissent qu’administrativement, il n’y a pas de problème. Au contraire, elles pointent du doigt un problème de chefferie coutumière. Faux, rétorquent les habitants. À l’heure actuelle, un conflit est ouvert entre les bénéficiaires de parcelles et les propriétaires terriens.
Malgré un communiqué de la mairie de Tanghin-Dassouri demandant la suspension des constructions, les bénéficiaires de parcelles poursuivent leurs chantiers. « Certains menacent de nous tuer avec des armes à feu si on s’oppose à leurs constructions », dénonce un fils de la zone. « Je viens de semer mon mil. Un bénéficiaire a commencé à construire dans mon champ, détruisant au passage mes plants.
Je ne sais pas comment je vais faire pour nourrir ma famille », soupire un cultivateur. Au vu de tous ces problèmes, Seydou Traoré demande l’annulation de ce lotissement qu’il juge illégal. Il invite les ministres en charge des Droits humains, de l’Administration territoriale et de l’Habitat à se pencher sur cette question avant qu’il ne soit trop tard.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 22 juin 2018 à 08:03, par SANOU Bala Wenceslas En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Comment solder certains passifs en matière foncière ?
Je ne prétends pas apporter de réponse à la question que je pose ; c’est juste une manière de résumer la situation présentée par l’article de Dimitri OUEDRAOGO que j’ai lu avec un certain intérêt.
Sans avoir tous les faits, je me pose certaines questions :
1. Quelle rôle a joué ou devrait jouer la Direction chargée des Compétences transférées aux CT et de la légalité des actes pour accompagner la gestion d’une telle situation ? Mieux, comment fonctionne cette Direction-clé dans l’appui en amont pour la validation des actes des collectivités territoriales en matière de lotissement (contrôle de tutelle) pour valider ou pas la légalité de l’acte pris ? Cette Direction à ma connaissance relève de la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) au niveau du MATD.
2. Les populations locales se disent flouées dans cette opération de lotissement de 2013. Ce qui est remis en cause c’est apparemment la légalité de l’acte de lotissement. Quel rôle pourrait jouer la Direction des Affaires Domaniales et Foncières des collectivités territoriales dans l’accompagnement de la gestion d’une telle crise ?
Ces questions je les partage dans un but : interpeller le niveau central de notre Administration Publique sur le suivi de ce type de contraintes sociales pour contribuer à l’apaisement des relations entre les citoyens. Le cas de ce quartier est-il le seul cas qui interpelle sur l’effectivité ou pas de l’exercice (en amont ou en aval) de la tutelle pour les actes des collectivités territoriales surtout pour ce sujet fort délicat des lotissements ?
Sans accompagner de tels ’passifs’ le risque est que les "victimes" augmentent en nombre : ceux qui se considèrent floués qui risquent d’en découdre avec les bénéficiaires, en laissant de côté ceux/celles qui ont posé l’acte du lotissement. N’est-il pas mieux de rechercher à impliquer les différentes structures ’compétentes’ pour la gestion d’une telle crise ?
PS : J’ai tenté de trouvé le contact e-mail de l’auteur de l’article Dimitri OUEDRAOGO. J’aimerais bien entrer en échanges avec lui pour des suggestions sur l’approfondissement de tels types d’articles. Alors, si possible qu’il me contacte (sanoubala65@yahoo.fr).
2. Le 22 juin 2018 à 08:27, par Oeil Vigilant En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Vraiment, je ne comprends rien dans cette histoire. J’ai payé une parcelle de 240 m2 (1.950.000 FCFA) dans cette zone avec un autochtone (qui disposait de plusieurs autres aux noms de ses enfants de sexe masculin) et je n’ai toujours pas mes documents et cela date d’octobre 2013. Pourquoi dit-on que les autochtones n’ont pas été attributaires de ces parcelles ?
3. Le 22 juin 2018 à 09:00, par coalusion En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
J’ai un frère qui à acheter un terrain avec un autochtone. Il faut souvent apprendre à dire la vérité. Les propriétaires terriens ont eu des parcelles là-bas. Peut être que tanghin dassouri ne devrait pas lotir la zone sinon ils ont simplement vendu leur due. Merci et excuse car on ne peut jamais connaître parfaitement le dossier surtout avec l’ancien régime.
4. Le 22 juin 2018 à 09:10, par A qui la faute ? En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
L’argent
l’oseille
les tunes
le blé
le pognon
wari
ligdi
5. Le 22 juin 2018 à 09:28, par Vraiment En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Il faut que ce Seydou TRAORE voit le problème de Zékounga-Yalégré et le laisser tranquille car il n’aura rien à y manger mais des plumes à y perdre.
Qui a dit que les propriétaires terriens n’ont pas été attributaires ?
Je ne dis pas que ce lotissement était propre mais, il n’était pas le plus sale.
Vous dites que le quartier Zékounga relève de l’arrondissement 8 de Ouaga ? Qui sont leurs conseillers municipaux, leurs CVD ? Relèvent-ils de quelle circonscription ?
Il faut qu’on cesse de manipuler les analphabètes.
Je vous reviens si le Sieur Seydou a le courage de me répondre
6. Le 22 juin 2018 à 09:35, par Kpièrou En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Toujours le même problème de lotissement : des maires qui entreprennent sans être du foncier, surtout guidés par l’âpreté aux gains que par le souci social ; des agriculteurs spoliés de logement et pire de terrains de productions (champs) pendant qu’on clame que l’agriculture est importante pour le pays ; quand les problèmes sont soulevés les personnes qui l’ont créé (il faut punir les maires fautifs ou incompétents pour dissuader de telles pratiques).
Il faut en finir avec les lotissements où rien n’est donné aux agriculteurs pour produire et se nourrir. A cette allure tout le Burkina sera parcellé en lots et de quoi va-t-on vivre ?
7. Le 22 juin 2018 à 09:48, par HUG En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Voyez vous le problème des parcelles est très sensible. Quelqu’un prend un prêt et se débrouille pour acheter sa parcelle auprès d’un attributaire et un beau matin une association dit le lotissement a été illégal et donc on l’annule pendant que l’autre vivote car ayant pris un prêt pour acheter sa parcelle. En toute sincérité pensez vous possible cette idée. Moi je répondrai que non. C’est mieux que les parties discutent entre elles pour trouver des solutions. Histoire de lotissement illégal par ci par là moi je n ’y croit pas du tout car on ne réalise un lotissement en une semaine, un mois voire un ans. C’est un long processus
8. Le 22 juin 2018 à 09:59, par DREMLAIRE En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Les 70% des parcelles de cette zone ont été vendu directement par les autochtones.Aujourd’hui, on veut remettre en cause ce lotissement, jusqu’a l’annulation. Annulation ? Vous vous êtes entendu ? Annulation c’est ça votre solution, Mr TRAORE ?Je peux comprendre votre frustration du fait de votre séjour à la MACO dans le cadre de cette affaire.Mais ,de la à remettre en cause ce lotissement, jusqu’à l’annulation, je trouve que vous exagérez grandement.Ou vous mettez, ceux qui ont été attributaire ?Ne sont ils pas aussi des enfants de ce pays ?Jai ouïe dire que la solution recherchée à ce problème était de satisfaire les autochtones en les ReAttribuant de nouvelles parcelles.Recherchons la solution dans ce sens, Mr TRAORE.Sinon, on risque tous de perdre le nord.Question à Mr TRAORE.Sur la cartographie officielle de Ouaga ou ce trouve ZEKOUNGA et donnez moi la source ?
Dieu protège le Burkina.
9. Le 22 juin 2018 à 10:12, par Djapra En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Merci bien Oeil Vigilant ! Les habitants ont bel et bien reçu des parcelles. Plein de jeunes de la localité ont vendu les leurs et ont acheté de grosses motos. Je suis dans la zone aussi. Quand j’ai voulu construire sur ma parcelle que j’ai achetée avec un des fils du coin, on m’en a fait voir de toutes les couleurs. Même les arbres qui étaient sur ma parcelle ne m’ont plus appartenu. Pourtant c’était des arbres fruitiers (karité). Ils m’ont dit que si je voulais les garder, il fallait que je les achète. Je ne vous dis pas le nombre d’arbres abattus dans le coin. Quand j’ai posé la première brique, un des habitants est venu me voir en me disant que ce n’était pas possible que je construise. Il fallait donner de l’argent et rencontrer un de leurs vieillards. J’ai donné, mais je ne sais si c’est arrivé à destination. Par ailleurs, des voisins qui ont aussi acquis des parcelles dans le coin peinent toujours à construire. En saison sèche, quand ils viennent pour le faire, on les en empêchent sous des prétextes fallacieux. En saison des pluies, on leur dit que c’est la période des cultures. Je crois que le journaliste devrait approfondir son travail en allant rencontrer le propriétaire du terrain sur lequel l’un des habitants du village dit avoir semé son mil et qu’un des bénéficiaires a forcé pour construire en détruisant son champ. Je ne suis pas sûr de ce fait. Sans doute que le bénéficiaire avait déjà fait ses fondations et que c’est plutôt l’habitant qui a forcé les choses. Maintenant, le message que je voudrais passer aux habitants du village, c’est qu’ils aient le courage de dire les choses avec franchise. Parce que, je ne connais aucun village qui a été loti sans que les habitants aient obtenu de parcelles (je ne parle pas des non-lotis habituels). Parce que je sais qu’il y a des habitants qui ont obtenu des parcelles, qui les ont vendues ; ensuite qui se sont mis à crier au loup sous prétexte que le nombre de parcelles qu’on leur a donné n’était pas suffisant. Qu’ils sachent aussi que tôt ou tard, les bénéficiaires auront gain de cause. Time will tell !!!
10. Le 22 juin 2018 à 10:56, par pako En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Certaines personnes ont payer leur parcelle a zekounga avec des attestation d’attribution duement signer par les autorites competentes (en plus les paiement fait au guichet unique du foncier).aujourd’hui vous demander d ’annuler les lotissements ??? S’il ya des irregularites dans le lotissement,je pense que c ’est mieux de saisir l’autorite pour qu’il statut sur le sort de ceux qui n’ont pas ete attributaire ??? Tu paies ta parcelles et c est au moment d ’investir que les gens veulent protester.n y a t il pas des habitants de zekounga qui ont vendu leur parcelle ??? Pourquoi vendre des parcelles et refuser apres que les acquereurs ne fassent leur construction ????
11. Le 22 juin 2018 à 11:10, par Datasida En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Sincèrement je ne comprend plus rien dans cette affaire.les propriétaire terriens constestent le lotissement mais ils vendent quand même les parcelles.ils fissent de vendte et il reviennent dire qu’ils ne sont pas attributaire.on va ou avec cette histoire ?ceux qui on acheter les parcelles avec les meme propriétaires terriens veulent quoi au juste ?que le gouvernement trouve une solution.
12. Le 22 juin 2018 à 11:59, par kidrh En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Il faut raisonner les lotissements. En clair
identifier les besoins des populations concernées :habitations/productions. En zone rurale l’habitation ne doit pas être la seule finalité du lotissement. On doit réserver un espace de production tout comme ailleurs on a des zones industriel les. Cela conduit à une redistribution des terre s au prorata des superficie s détenues avant le lotissement qui aura empiete sur des aires initialement consacrées a l’agriculture. C’est un peu ce qu’on a fait en France pour permettre la mécanisation de l’agriculture. Ils l’on appelé remembrement.
En résumé le lotissement doit être fonction des activités de la population.
13. Le 22 juin 2018 à 13:42 En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
La situation est que ceux qui ont vendus les parcelles ont dilapidés les sous qu’ils ont reçus. Aujourd’hui ils se disent que les parcelles ont une valeur plus importante donc si cette revendication abouti ils pourront encore se faire plus d’argent. cette mauvaise fois des habitants au lieu d’être combattu, ce délinquants de grand chemin ose faire une conférence pour demander l’annulation. les documents sont la ceux qui veulent les parcelles qu’ils ont vendu devront les racheter au cout actuel sinon basta. mdrrr.........
14. Le 22 juin 2018 à 16:00, par HUM HUM En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Pourquoi les gens deviennent de plus en plus malhonnête quand il s’agit de parcelles. De 2013 à aujourd’hui , beaucoup d’attributaires notamment des Zongo (Fils de la localité) ont vendu leur terrain. Personnellement j’en ai une. Mon frère aussi. Vous dites on a qu’à purement annulé. Pourquoi cultivons nous la haine dans ce pays bon dieu. Lors du lotissement des gens ont refusé de se faire enregistré sous le prétexte fallacieux que leur zone ne devrait pas relever de Tanguin Dassouri d’autres se sont enregistrés et ont été les bénéficiaires. Pouvons nous pas trouver d’autres solutions au lieu de menacer les bénéficiaires actuels. Ils citent les députés et mêmes les militaires. mais c’est pas vrai. Beaucoup de militaires de retour de leur mission ont payé ces terrains, ils n’ont pas été des attributaires directes bon dieu. Organisé une conférence de presse pour dire des contrevérités ça c’est le Burkina post insurrectionnel. Le journaliste qui dit que le paysan avec un soupir dit comment il va nourrir sa famille sur 300 m2 hum hum. Évité les articles partisans. Monsieur Traoré ne mettez pas le feu dans ce pays.
15. Le 22 juin 2018 à 18:16, par la loupe En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Bonsoir. Y a de la mauvaise foi chez les propriétaires terriens et tous ceux qui ont payés des parcelles doivent se constituer en groupes pour intenter un procès contre ceux qui sont autochtones, qui ont eu des parcelles qu’ils ont vendu et sont toujours de ceux-là qui font de la diffamation contre le comité de lotissement mais surtout qui portent préjudices sur les honnêtes nouveaux propriétaires terriens. Comme ça, ils pourront se calmer en prison s’ils sont simplement malhonnêtes. Bonne chance nous tous !
16. Le 22 juin 2018 à 19:24, par vrai vra2 En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Je pense qu’il est temps que tous ceux qui ont acheter une parcelle dans ladite zone s’unissent pour trouver des solutios.si non c’est meme propriétaires terriens peuvent vendre la zone en non lotie surtout que certaines bornes ont été deterrées.si non la situation va s’empirer.
17. Le 22 juin 2018 à 22:03, par pako En réponse à : Bassinko : Les habitants du quartier Zekounga protestent contre l’accaparement de leurs terres
Bien Dit’’ hum hum’’,la loupe et vrai vrai 2.nous avons paye nos parcelle avec des ZONGO,je pense que c’est mieux que l’on trouve un cadre pour se regrouper et voir comment nous allons investir sur nos parcelle.ce qui font du bruit on va leur prouver que nous avons acquis nos terrains avec eux ou leur freres.il faut que le journaliste en question fasse davantage d’investigation.il faut que nous acquereurs innocents nous tirons au claire cette affaire.