Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Le SYNATRAG (Syndicat national des travailleurs de l’agriculture) n’est pas content de la manière dont la politique agricole est actuellement mise en œuvre. Il l’a fait savoir ce jeudi 21 juin 2018 au cours d’une conférence de presse. Deux principaux griefs ont été formulés à l’encontre du ministre : la faible dotation en intrants et le mode de distribution de ces intrants.
Face aux hommes de médias, les responsables du SYNATRAG ne sont pas allés du dos de la cuillère pour dire leur mécontentement de la gestion actuelle de la politique agricole.
Le premier grief à l’encontre du ministère est la dotation, en deçà des besoins, en semences, engrais, etc. Selon les conférenciers, sur une demande en semences sèches de 90 000 tonnes, le ministère a décidé d’accompagner les producteurs avec 7000 tonnes ; 16000 tonnes d’engrais ont été subventionnées contre un besoin estimé au moins à 1000 000 de tonnes.
En plus de cela, 1 150 000 boutures, 27200 unités d’équipements agricoles, 5200 outils de vulgarisation, 10500 animaux de trait ont été subventionnés par l’Etat au profit des agriculteurs. « Ces dotations représentent globalement entre 1 et 9,06% des besoins », s’est indigné Der Richard Somé, secrétaire général du SYNATRAG. Il a en outre ajouté que son syndicat « manifeste son insatisfaction et déplore l’insuffisance de la subvention qui contraste avec l’objectif de production annoncé ».
En effet, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a annoncé un résultat prévisionnel de 5 800 000 tonnes de récoltes pour la campagne agricole humide 2018-2019.
Une gestion mal maîtrisée des intrants
Outre l’insuffisance de la subvention, les conférenciers ont pointé du doigt l’opération de distribution des intrants sur le terrain. En effet, selon Der Richard Somé et ses camarades, le ministère, après avoir retiré l’opération des mains des agents, l’avait confiée aux collectivités locales. L’expérience fut, selon eux, amère. C’était de 2009 à 2011.
L’année qui a suivi, l’expérience a été renouvelée mais cette fois avec deux sociétés privées que sont AGRODIA (Association des grossistes et détaillants d’intrants agricoles) et COCIMA (Coopération de commercialisation des intrants et matériels agricoles). « Là encore, le bilan fut calamiteux car ces deux structures doivent encore des dizaines de millions à l’État », a souligné le conférencier.
Eu égard à ces tentatives échouées, le ministère se retourne à nouveau, en 2015, vers les agents de l’agriculture pour conduire l’opération de sensibilisation et de distribution des intrants. La donne change. « Il faut noter que l’Etat, à travers le ministère, avait signé un contrat gagnant-gagnant avec le privé et le payait 10 000 francs CFA sur chaque tonne d’intrants vendue.
Mais lorsqu’il revient vers les agents, c’est l’exploitation et le mépris car aucun effort d’encouragement n’a jamais été fait, sachant que la réalisation de cette activité ne relève pas de leurs attributions », ont soutenu les conférenciers.
Sécuriser les dépôts et encourager les agents
À nouveau sollicités pour l’opération, les agents, par leur syndicat, ont posé deux conditions : sécuriser les dépôts d’intrants et dégager des moyens pour la communication et le déplacement des agents. D’abord reconnus légitimes lors des négociations avec les responsables du ministère, les deux points de revendication n’ont pas eu satisfaction.
« C’est pourquoi, face au mépris, à l’exploitation éhontée et au manque de sincérité dans le dialogue, le SYNATRAG a adressé une correspondance d’interpellation au ministre sur ses engagements non-tenus et lui a signifié que les agents ne sauraient continuer la gestion du mécanisme de distribution dans le même contexte », a ajouté Der Richard Somé.
Seulement, le ministère, selon lui et ses camarades, soutient que les agents ont refusé de conduire l’opération et a fait appel aux collectivités locales pour le faire. Le syndicat dénonce la politisation de l’opération par Jacob Ouédraogo et son département ministériel.
En faisant cette sortie médiatique, les responsables du syndicat entendent rétablir la vérité. « Nous tenons à dire que nous n’avons pas refusé de faire le travail. Mais parce que les conditions ne sont pas réunies, nous ne pouvons le faire. Prenant le cas de la sécurité des magasins, un de nos collègues avait été accusé de vol de sacs d’engrais à Dédougou. Heureusement qu’il a été blanchi par la justice », ont-ils conclu.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 21 juin 2018 à 18:41, par Kô-tigui En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Sortie totalement ratée et pleine de contre vérités. Tout ce que vous donné comme rappel historique est bien, mais l’honnêteté recommande que vous dites aux journaliste qu’on a jamais écarté un agent du mécanisme. Je demande donc aux journalistes de chercher à lire le mécanisme, il est disponible partout.
Je demande aussi aux journalistes de se renseigner : il y a des agents qui ont commis des malversations, et cela peut être vérifié.
On a dit simplement que les agents qui avaient le monopole de la distribution des intrants, équipements agricoles et animaux de trait, ne seront plus seuls.On veut même les aider et le SYNATRAG trouve à redire !
Par ailleurs, pour le gardiennage, pourquoi cela inquiète tant le SYNATRAG ? Restez tranquilles. Cela ne vous regarde plus. D’autres acteurs vont s’en charger, et vaquez à vos tâches régaliennes. Les agents honnêtes ne se retrouvent pas de vos analyses.
Enfin, si la CRA disait que les quantités sont insuffisantes, j’aurais compris, mais quel est votre souci dans ça ? Défendez les intérêts de la corporation, c’est ça le rôle d’un syndicat, pas cette approximation et des sorties à n’en pas finir
2. Le 21 juin 2018 à 20:23, par Kpièrou En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Tout le monde est d’accord que le secteur agricole est le plus important au Burkina mais dans la gouvernance on constate que c’est ce secteur qui a le moins de financement. En outre la gestion des outils agricoles et des intrants est toujours mal faite. Jamais disponible au moment où les agriculteurs en ont besoin.
Heureusement que le syndicat montre son désaccord pour cette situation. On fait des affaires avec la survie des gens puis on crie à la pénurie des vivres et autres....
3. Le 21 juin 2018 à 20:43, par Papou En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Un syndicat qui ment comme il respire. Vous avez bien dit lors de votre sit in il de cela quelque semaine que vous ne pouvez plus faire la distribution sans des accompagnements financiers. Est ce que les intrants c’est pour le monde paysant ou les agents de votre ministere ?
Allez y dormir c’est mieux pour vous. Bravo aux collectivités
4. Le 21 juin 2018 à 20:52, par pluvio En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Vous voulez rétablir quelle vérité ? Dans la plate forme,nous avons lu et compris que vous demandez des ristournes (10 000 FCFA/tonne d’intrants distribués). Vous avez dit que vous voulez qu’on sécurise les magasins. Mais tout ça, ce n’est plus de votre rôle. On vous demande de vous concentrer sur l’appui conseil, la vulgarisation, l’amélioration de la productivité, etc.
Avant de dire que les quantités sont insuffisantes, cherchez à savoir à qui c’est destiné.
Merci
5. Le 21 juin 2018 à 21:39, par hummmmm En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
A chaque fois qu’ on a voulu améliorer le système en assurant une participation des acteurs comme AGRODIA ou COCIMA qui ne sont des sociétés privés le prétendent les syndicats mais des organisations de la société civile, les agents font du sabotage dans le but de prendre le contrôle pour des magouilles
6. Le 21 juin 2018 à 21:56, par Panga En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
UN POUVOIR MORIBOND QUI NE PEUT RIEN APPORTÉ COMME PLUS A LA RELANCE DE L’ECONOMIE DU BURKINA. ILS CRÉENT DES OSC ET ASSOCIATIONS POUR DIFFAMER DES CONTREVÉRITÉS SUR LA SITUATION REELLE DU PAYS ET DANS LA MÊME LANCÉ SAPÉ L’ATTENTION DU PEUPLE SUR LA GESTION CHAOTIQUE DU PAYS ET PARTANT CONFRONTÉ LES FILS ET FILLES DU PAYS. 2020 EST SI PROCHE MAIS SI LOIN POUR LE MPP ! CONTINUÉ SEULEMENT ! LE SORT QU’A SUBIT LE CDP SERA UN LEEGA ( TERME MOSSI) POUR CE RÉGIME ! REMARQUER MÊME LES CHEFS D’ETATS ET PARTANT CEUX MÊME DE L’AFRIQUE DE L’OUEST EVITENT DE VENIR AU BURKINA SI CE N’EST QU’UNE OBLIGATOIN POUR EUX. UN BURKINA LAISSÉ A POUR PROPRE SORT AVEC DES PIÈTRES DIRIGEANTS. CONTINUÉ OUI CONTINUÉ VOS MANIGANCES ET VOS MANIPULATION ! TOUT SA VOUS RATTRAPERA ET PEUT ETRE AVANT 2020 SI VOUS NE PRENNE GARDE. A BON ENTENDEUR SALUT ! CELA EST MON DERNIER POSTE SUR LA POLITIQUE QUE MÈNE ACTUELLEMENT LE MPP !
7. Le 21 juin 2018 à 22:39 En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Ce qui est intéressant c’est que tôt ou tard la vérité finit par jaillir.
Qui a dit au maah de retirer la gestion des intrants aux collectivités et à agrodia et cocima ? Personne c’est le maah qui a jugé catastrophique la gestion de ces derniers avec des millions de francs comme manque à gagner.
On remet 10000f à agrodia pour une tonne distribuée. La logique voudrait qu’on remette ces 10000f à l’agent d’agriculture qui distribue les instants. Aussi ajoutons que ça ne relève pas de ses attributions.
quand il y’a perte c’est l’agent qui rembourse. ajouter les cadenas qui se gâtent ; les frais de communication ; les produits contre les termites...
Quand on a pas d’informations on se renseigne !
8. Le 21 juin 2018 à 23:40, par Sid Pa Yii En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
SG, concentres toi pour aller à l’école et rehausser ton niveau de langue..et ton niveau tout court afin de mieux cerner la problématique globale du pays et aussi celle du monde agricole. Après quelques semaines de formation de labo de bassolma bazié vous croyez tout maîtriser...Le PCRV ne passera pas dans ce pays sauf à marcher sur....
Sortie ridicule et mensongère...
9. Le 22 juin 2018 à 08:41, par La réflexion En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Bonjour à tous
Ma petite contribution
Un syndicat qui n’a pas sa raison d’être. Il est grand temps que les burkinabè travaillent pour le bien être de nous tous.
Les agents techniques terrain sont les conseillers techniques des conseils municipaux et ceux-ci doivent les gérer comme il se doit. S’ils ne veulent pas travailler, ils faut les remplacer rapidement et c’est aux producteurs d’apprécier la nécessité de les avoir sur le terrain.
Il ne sont pas des magasiniers ce sont des encadreurs des producteurs un point à ne pas oublier (il n’y a pas de débat sur ce point)
l’offre en semence et en engrais du ministère insignifiant !!!! dites moi qui de nous à pu combler l’expression de sa petite famille (femme et enfants ???) Ce sont les moyens limités du ministère qui traduisent cette situation ok
l’importance et le rôle de la chambre d’agriculture sont à clarifier :les chambres d’agriculture doivent être en mesure de trouver avec l’autorité locale les solutions idoines pour un encadrement adéquat des producteurs ;
en partenariat ave l’Etat, la collectivité la chambre d’agriculture doit être en mesure d’avoir des magasins des magasiniers et l’organisation nécessaire pour gérer les appuis de l’Etat aux monde paysan (avec et pour les producteurs).
les charges de fonctionnement de ces agents doivent relever de la collectivité et non du ministère (un moyen de déplacement et le carburant à la charge de la collectivité, il y a des conseils municipaux qui sont en mesure de le faire, et l’Etat viendra en appui pour un certain temps à celles qui ne sont pas capable)
Mes Propositions :
Je le dis les chambres d’agriculture doivent être en mesure de recruter les agents technique pour l’encadrement et le suivi des producteurs pour un décollage réel de notre agriculture ;
Et chaque collectivité avec les agents technique de niveau sous sa responsabilité viennent en appui.
Comprenez moi : les techniciens d’agriculture à Ouagadougou qui gesticulent devant les médias ce n’est pas sérieux il faut le reconnaître. Quel est la contribution de ces agents sur les avancées de notre production agricole ? Un sujet que je propose à débattre aux sessions des conseils municipaux et les solutions endogènes à prendre en compte dans le vote des budgets supplémentaires.
Ils ne sont pas des magasiniers ils doivent être avec les producteurs dans les champs pour le travail pour lequel ils ont un salaire ; pour les avancement dans leur carrière, les appréciation des producteurs devraient compter pour 90%.
Il est vrai nous sommes en démocratie, mais chacun de nous à un devoir de travailler pour lui même et pour la nation.
Je dis et je répète moi cultivateur je n’ai pas besoin d’engrais ni de semence de l’Etat. J’ai besoin du savoir faire pour m’épanouir dans ma situation de producteur.
Chers frères, si l’Etat avait les moyens, selon votre raisonnement, la logique est de distribuer des salaires à tout le monde (cultivateurs, éleveurs, forestiers ou planteurs etc..) point barre et plus de magasiniers, plus de ristourne etc...
Ma contribution
10. Le 22 juin 2018 à 08:51, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
J’ai été parmi les tout premiers à critiquer vertement et à m’opposer fermement au fait que le ministère a confié la distribution des engrais aux Communes. Ce n’est pas le travail des maires et ils n’y connaissent queudal dedans. Avec les communes on a tendance à tout leurs confier mais les communes doivent être modestes et savoir qu’elles ne peuvent pas tout faire.
Moi j’admire cette jeune génération des leaders du SYNATRAG pour leurs dynamisme alors que la vieille garde corrompue n’a jamais pu faire bouger les lignes. Si le Gouvernement dit que l’Agriculture est une priorité, alors il faut se donner les moyens et respecter ses engagnements en la matière. Pour ceux qui s’agitent contre ces jeunes syndicalistes et qui ignorent tout de l’Agriculture, allez-y lire l’avant-propos du PNSR II dont le 1er paragraraphe dit : ’’Le secteur rural constitue le principal pilier du développement socio-économique du Burkina Faso. A ce titre, le développement de ce secteur a toujours été une priorité des politiques et stratégies de développement du pays. Aussi, plusieurs approches ont été mises en œuvre pour l’opérationnalisation de ces politiques de 1960 à nos jours’’. D’où vient qu’on caracolle donc avec ce secteur alors qu’en dessous de cet avant-propos il y a la signature de 5 ministres : MAAH, MRAH, MERSI, MEEVCC, MEA !? Alors tout ce brouhaha, c’est donc pour tromper le peuple et flâter les bailleurs de fonds ?
Vous bavardez sans savoir ce qui se passe et ces jeunes ont raison de se plaindre de la manière dont les choses sont gérées au MAAH ! Allez-y comprendre ! Tout est mentionné proprement dans le PNSR II (Programme National du Secteur Rural 2) qui est le volet de mise en oeuvre de la Bible du PM St PKT, le PNDES dans le secteur rural et il y est mentionné que le PNSR II s’est basé sur plusieurs éléments :
Alors d’où vient que le MAAH est si mou ? Je ne parle pas du seul MAAH car il n’est pas le seul à mettre en oeuvre la politique Agricole à travers le PNSR II. Les ministres directement concernés sont : MAAH, MRAH, MERSI, MEEVCC, MEA et ils doiivents se remuer sinon il faut les balayer !!!!
CONCLUSION : Que ceux qui ignorent ce secteur la ferment et arrêtent de critiquer ces jeunes qui savent bien ce qu’ils font. Ce sont au contraire des jeunes patriotes et tout ce qu’ils réclament participe de l’aisance des paysans. Et je vous dis que dans cette Fonction Publique, ce sont les plus mal payés en termes d’indemnités et autres avantages salariaux. Attention ! Kôrô Yamyélé est un Agriculteur mais il n’a pas la tête pleine que de fumier !
Par Kôrô Yamyélé
11. Le 22 juin 2018 à 09:41, par Stalinsky En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
La solution à ce problème est pourtant simple. Pourquoi vouloir absolument passer par des intermédiaires come Agrodia ou les agents du Ministère ? Il faut contacter les producteurs eux même et ils vous diront comment ils peuvent s’organiser et se procurer les engrais et autres intrants auprès des fournisseurs du Ministère ou des usines directement. Quand aux agents de l’Agriculture ils doivent mettre en pratique les techniques culturales et autres méthodes de lutte chimique ou intégrée contre les nuisibles des cultures qu’on leur à enseignées dans les universités et instituts de recherches du CNTRST.
12. Le 22 juin 2018 à 09:42, par Johnson Melo En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Je pense que s’il y avait des personnes à se plaindre, ce serait les producteurs pour les quantités d’intrants insuffisants. De plus le personnel de l’agriculture était en sit in alors que les intrants étaient sur le point d’être distribués. C’était pour paralyser l’opération. Je crois que c’était une bonne idée de faire recours aux mairies pour la distribution aux bénéficiaires, avec malheureusement le risque qu’il y ait beaucoup de lacunes. Mais bref, comme on le dit "à défaut de la mère on tète la grande mère".
Il faut reconnaître que les mouvements de grève finiront par étouffer la nation. C’est normal que les pouvoirs publiques cherchent des solutions pour y faire face, et ce pour le bien de tout le monde, même des grévistes.
13. Le 22 juin 2018 à 09:56 En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
je suis de l’agriculture mais je ne me reconnais pas dans ce mouvement. le syndicalisme n’est pas une affaire de mode ou il faut inventer les problèmes pour revendiquer afin de ressembler aux autres. nous avons toujours géré cette histoire d’intrants dans nos communes sans jamais avoir de problèmes de vols ou de perte d’argent pour ce qui est des agents sérieux. chacun de nous sais l’estime qu’il ya pour l’agent derrière cette distribution d’intrants. en plus de cela il faut reconnaître que l’état a fourni d’énormes efforts cette année pour l’octroi d’engins de vulgarisation sans oublier le carburant qui a été porté durant toute l’année. il fallait simplement se contenter de ces acquis en attendant que d’autres opportunités d’échange s’offrent à nous ; mais quand on a une mauvaise lecture des choses, quand on est mal conseillé ca donne ce que nous vivons actuellement. je me demande bien a quoi ressemblerait un agent d’agriculture déchargé de la distribution des intrants. A quoi servirons nous ???
Cependant tout n’est pas perdu ; avec un peu d’humilité nous pouvons accepter notre place dans ce comité et faire en sorte que cette campagne agricole soit une réussite imputable à tous. c’est mon point de vue !!!
14. Le 22 juin 2018 à 11:46, par huummm En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
On ne peut comparer les agents AGRODIA et de l"Agriculture. Les derniers ont des salaires, pourquoi doivent ils recevoir 10 000 pour la distribution. AGRODIA ne perçoit pas de salaires mais les 10000 pour ses services. Bien qu’il faut rembourser si vous perdez ou disons si vous détournez des engrais, pour le membre d’AGRODIA la question ne se pose même pas. S’il permet son bon c est son problème. Faut surtout comprendre que l’utilisation d’AGRODIA rentre dans une politique d’innovation des subventions de l’état qui vise a éviter que les subventions ne contraignent le marché et limiter la disponibilité des engrais. Vous avez vous mème remarqué que la quantité fourni par l’état est faible mais devrez aussi reconnaitre que l’état ne pourra qu’avoir une intervention limité. Le fait que les commerçants d’intrants ne savent généralement pas a l’avance quelle quantité l’état va distribuer limite leur capacité de planifier leur commande pour servir le marché et cela crée des manques. Pour éviter cela il a été proposé que la subvention de l’état passé par les vendeurs qui recevront des bons de l’état et serviront les paysans à partir de leur magasin. Passé par le privé pour la subvention a terme éliminera tous les frais de distribution et épargnera l’Eta des traccasserie des commande d’engrais surtout que l’Etat ne connait pas les marchés d’engrais. Le système a été légèrement modifié l’année ou AGRODIA a distribué parce que l’Etat disposait déjà d’un stock acheté par un projet qu’il fallait écoulé. Ainsi qu’on a demandé a AGRODIA de distribuer les engrais contre 10 000 par tons distribué. Il faut noter que les 10000 couvrent les couts de services d AGRODIA mais aussi est était un élément de politique l’Etat pour accompagner un secteur stratégique à s’organiser pour assurer une disponibilité d’engrais en quantité et qualité tout comme l’Etat accompagne d’autre secteur d’importance comme la SONABEL et autres. Malheureusement vous avez tout fait pour torpiller AGRODIA pour reprendre la gestion des engrais ce qui n’a permis à l’état de continuer avec eux malgré tout les avantages qu’ il ya a utiliser AGRODIA. Mr les syndicats trouver d’autres arguments ailleurs. Je ne suis membre d’aucun parti politique , ni fonctionnaire, ni commerçant d’engrais mais un acteur qui a travaillé et avec le ministère et avec AGRODIA sur ses questions dans le but d’aider a rendre disponible l’engrais. De Grace ne soyons pas des anti reformes donc des anti progrès !
15. Le 22 juin 2018 à 11:52, par Eddie Baowe En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Cette conférence n’a pas ajouté quelque-chose à ce qu’on sait déjà. Vous montrez les besoins et montrez ce qui est fait pour faire comprendre que le ministère ne fait rien pour les producteurs pensant amener les producteurs à votre cause mais ça ne sera pas le cas.
Chaque gouvernant ne donne que ce qu’il peut parce que tout est prioritaire.Vous avez dit également que si le MAAH ne vous donne pas des ristournes vous distribuez pas de semences. Si y a pas gardien vous ne distribuez pas. Conclusion pas de distribution si.....
Collègues faites attention car si vous perdez le controle des intrants vous n’aurez plus de producteurs pour conduire vos outils, et votre influence dans ce monde rural sera mis à rude épreuve.
Pour ceux qui ont servi dans les zones cotonniers avant ces opérations, devant un ATC, l’agent d’Agriculture n’était rien. Lorsqu’on vous présente comme agent d’Agriculture on dit simplement que ces un enseignant parce que tu n’as rien à donner aux producteurs.
Mais j’ai peur que mes collègues ne soient manipulés pour trois raisons :
La façon dont ils traitent dans leur propos le ministre de l’agriculture comme les partis d’oppositions ;
La couleur de leur fanion (rouge pour des gens du monde rural) ;
L’intransigeance dans leurs revendications.
Mais le réveil sera douleur pour les suivistes mais pas pour les membres du bureau qui ont des objectifs.
16. Le 22 juin 2018 à 11:57, par Pierre Leloup En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Il faut tracer le profil type du dirigeant SYNATRAG pour mieux les comprendre :
1. Ce sont des jeunes généralement titulaires du baccalauréat ;
2. Ils ont étudié pour la plupart à l’UO, certains ayant abandonné en première ou deuxième année, d’autres ont obtenu la licence, voire la maîtrise ;
3. Ils ont échoué à tous les concours de leur niveau et ont dû se contenter du concours de recrutement des AT (niveau BEPC) avec l’espoir de progresser rapidement par le truchement des concours professionnels mais après dix ans de service voire plus pour certains, ils sont toujours AT ;
4. Certains de leurs promotionnaires de classe au lycée ou à l’université ont réussi à des concours de niveau supérieur, TS ou ingénieur et sont par conséquent leurs supérieurs hiérarchiques. (La suite dans mon prochain post).
17. Le 22 juin 2018 à 14:42, par Tranquilos En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Si le gouvernement veut battre campagne avec les intrants qu’il le dise clairement. Si non un prefet ou un maire connait quoi de la semence de variétés améliorées. Les semences finirons dans les marmites cette année.Bon appétit a tous.
18. Le 22 juin 2018 à 17:37, par Le syndicaliste En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Koro Yamyele,
Vous dites que, je cite : « J’ai été parmi les tout premiers à critiquer vertement et à m’opposer fermement au fait que le ministère a confié la distribution des engrais aux Communes. Ce n’est pas le travail des maires et ils n’y connaissent queudal dedans. Avec les communes on a tendance à tout leurs confier mais les communes doivent être modestes et savoir qu’elles ne peuvent pas tout faire. »
Si la distribution des des engrais au producteurs n’est pas le travail des communes, elle l’est encore moins en ce qui concerne le Ministere, dont dependent les agents du ministere de l’agriculture.
On n’a jamais dit que ce sont les maires qui doivent parcourir les champs pour distribuer les engrais. On confie la responsabilite de la distribution des engrais aux communes et ells doivent les assumer avec l’appui des services techniques que l’Etat met a leur disposition. Je ne comprends pas pourquoi les agents de l’agriculture qui sont des fonctionnaires de l’Etat veulent outrepasser leurs prerogatives en exigeant que l’on leur confie la responsabilite morale de la distribution des engrais.
Lisez bien le post de @La réflexion, juste avant le votre et vous comprendrez mieux ce que je veux dire.
19. Le 23 juin 2018 à 05:41, par Kô-tigui En réponse à : Ministère de l’Agriculture : Le syndicat dénonce une mauvaise gestion des intrants
Merci Koro yamyélé !
Je vous remercie pour votre réaction sur mon poste. Vous affirmez que je ne connais rien du domaine ? Je ne le pense pas. C’est vrai que nous sommes tous cagoulés derrière des pseudonymes, sinon, je pense qu’on ne pourrait plus se régarder.
Je ne doute pas de vos connaissances du domaine du développement rural, mais je sais aussi, sans être philosophe, qu’on ne peut pas prétendre toujours être le seul détenteur de la vérité.
Vous dites que je ne connais rien du domaine ? Mais vous n’apportez pas d’éléments convaincants, sinon que de m’amener sur le PNSR2 (Programme National du Secteur Rural, phase 2).
Ce que je rappelle, c’est que la sortie est effectivement ratée, mon papa Koro Yamyélé.
Je vous invite à prendre connaissance de la plate forme du SYNATRAG, prenez le mécanisme, vous pourrez l’avoir au niveau de la Direction Régionale ou provinciale dont vous relevez et vous comprendrez, Papa.
Nulle part dans le document il n’est dit que les agents sont exclus, bien que dans la plate forme du SYNATRAG, il est dit que sa non satisfaction entraîne le boycott de l’accompagnement des producteurs qui n(attendent souvent que ces appuis pour avoir de l’espoir.
Le document du mécanisme dit simplement que les agents sont membres, la présidence de la commission est assurée par le préfet, le Maire assure la vice présidence, et vous avez les autres acteurs (représentant des producteurs : CRA et CPF, les représentants des jeunes, des femmes).
On innove en disant que contrairement à ce qui se faisait, il faut mettre à contribution beaucoup plus d’acteurs, surtout vous les producteurs, Papa.
Et comme vous êtes ancien du domaine, est-ce le rôle d’un agent d’agriculture de faire de la distribution des intrants son seul chéval de bataille pour qu’une lutte syndicale soit uniquement organisée autour de ça ?
C’est pour cela que je dis que c’est une sortie de trop. Je n’accepte pas que dans la lutte du SYNATRAG, si elle en est vraiment une (c’est à dire corporatiste) on veuille prendre en otage la campagne des producteurs, puisque vous Papa Yamyélé, certains de vous voulez simplement produire.
Il faut papa Yamyélé que vous renforciez la formation syndicale pour que nous, vos enfants soyons plus formés syndicalement parlant pour faire un débat dialectique posé, et faire une lutte plus posée.
Sinon, vous, que dis-je, nous, aurons tous failli.
Très respectueusement