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4e congrès du SYNAJ : La discorde de la maturité

Publié le mercredi 13 juillet 2005 à 07h20min

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Le Syndicat national des agents de la Justice (SYNAJ) a tenu son 4e congrès ordinaire, les 8 et 9 juillet 2005, à Ouagadougou.

La cérémonie d’ouverture qui a été présidée par le conseiller technique Julien Dabiré, représentant le ministre de la Justice, Garde des sceaux, a vu la présence des représentants des syndicats des magistrats et d’autres syndicats frères.

La salle d’audiences de la Cour d’appel a failli refuser du monde à l’occasion, ce qui traduit l’intérêt des agents de la Justice (Greffiers en chef, greffiers, secrétaires des greffes et parquets, gardes de la sécurité pénitentiaire, secrétaires, chauffeurs, agents de liaison, interprètes, etc.) pour leur syndicat, à travers lequel ils posent leurs doléances.

Après l’état des lieux et les perspectives dessinées par le précédent congrès, le présent a traité de "La déontologie et du renforcement de l’identité du personnel judiciaire burkinabè".

Un thème évocateur qui renvoie à certaines réalités vécues dans les différentes juridictions. Collaborateurs indispensables des juges dans toutes les actions judiciaires, les agents de la justice entendent, à l’instar des magistrats, inculquer un comportement sans reproche à leurs membres. Car, au même titre que les magistrats, ils sont l’objet de critiques et d’accusation de corruption.

Le congrès, qui a reconnu la faiblesse de certains des membres du syndicat, a pris des recommandations pour un comportement qui respecte la déontologie de la profession. Les deux commissions mises sur pied ont travaillé d’arrache-pied pour produire un rapport de synthèse qui laisse présager un syndicat plus dynamique à l’avenir.

Si les débats ont été menés dans un esprit de camaraderie, il n’en fut pas de même à la séance électorale, qui a connu des moments de tensions. Néanmoins, l’essentiel a été fait puisque le secrétaire général sortant, Ibrahim Sory Zerbo, a été reconduit pour deux ans. Les uns ont dénoncé le convoyage d’agents GSP en vue uniquement de plébisciter une candidature, et les autres n’ont pas manqué d’accuser une partie de vouloir accaparer les postes pour ne rien faire. Comme on le voit, la tension est montée d’un cran à certains moments, signe de la vitalité et de la maturité de ce syndicat qui s’affirme de plus en plus comme une force. Voici le nouveau bureau issu du congrès des 8 et 9 juillet :

 Secrétaire général : Zerbo Sory Ibrahim ;
 Secrétaire général adjoint : Dénis Ouédraogo ;
 Trésorière générale : Ouédraogo Bibata ;
 Trésorier général adjoint : Banazaro Mamadou ;
 Secrétaire général à l’Information : Ouattara Salifou ;
 Secrétaire général à l’Organisation : Dao Lassané ;
 Secrétaire général adjoint à l’Organisation : Kanazoé Souleymane ;
 Secrétaire aux Relations extérieures : Dango Boubacar ;
 Responsable au journal : Sy Christian Innocent ;
 Commissaires aux comptes : Kouda julien, Sawadogo Inoussa.

S. Dimzilgdu
L’Observateur

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