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Education : Le PAMEB, un label de qualité pour l’école burkinabè

Publié le mercredi 13 juillet 2005 à 07h24min

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Le 1er juillet 2005 à 9h, le corps enseignant dont les directeurs, régional et provincial de l’Enseignement de base du Yatenga a accueilli dans la salle de réunions de l’ex-DPEBA, une mission du ministère de l’Enseignement de base.

La mission est venue s’entretenir avec les premiers responsables de l’Enseignement de base de la localité, de la mise en place d’un projet d’appui au Mentorat au Burkina (PAMEB) plus précisément dans la région du Nord. Paul Gerin La Joie, un Québécois en est le précurseur.

Le projet doit durer un an, et débutera dans ce mois de juillet 2005 à juin 2006 au Yatenga. Avant de toucher le Burkina, le projet a déjà fait ses preuves dans certains pays africains comme le Sénégal, le Mali, l’Haïti, etc.

Le projet a pour but de contribuer au développement d’une éducation de base de qualité en renforçant les capacités des gestionnaires et des enseignants retraités et en exercice.

Le fonctionnement de ce projet repose sur un Mentorat "vertical", c’est-à-dire qu’un enseignant retraité québécois viendra s’associer à un retraité burkinabé, formant ainsi un binôme pour mieux partager leur savoir-faire à la jeune génération comme les directeurs d’école, les nouveaux recrutés dans plusieurs domaines comme l’enseignement de sciences, de la gestion de la classe, des méthodes pédagogiques participatives et de l’évaluation.

Le projet consiste essentiellement à constituer une équipe de 8 éducateurs sans frontières québécois composés de directeurs d’écoles et d’enseignants, qui interviendront directement pendant deux trimestres dans 16 écoles.

Ces bénévoles québécois sont sous la coupe de la DRE à termes opérationnels releveront de la DPEBA.

Les écoles qui seront choisies pour le projet (8 écoles) bénéficieront de l’assistance technique québécoise en gestion et en pédagogie. A Koudougou où le projet a débuté, il ressort un bilan largement appréciable à en croire la DPEBA.

Selon Etienne Kaboré, grâce aux projets, des écoles ont été équipées en ordinateurs, en fournitures scolaires et ont bénéficié de la création de cantines scolaires, de jardins scolaires, et de l’apprentissage de montage de projet.

Jean-Victor OUEDRAOGO
AIB/Ouahigouya

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