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Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

Publié le mardi 5 juin 2018 à 00h50min

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Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

Le bras de fer entre le Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID) et les syndicats dudit ministère, se durcit. Pour aider à trouver une sortie de crise, le médiateur du Faso, Saran Sérémé, s’est saisie du dossier. Seulement, la partie immergée de l’affaire paraît plus grosse. Dans la soirée de ce mardi 5 juin 2018, les négociations, qui devaient entrer dans leur dernière phase, ont connu un achoppement car « les points de discorde n’ont pas encore été épuisés ».

Les choses semblent plus corsées qu’on ne le pense. Entre le Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID) et les syndicats dudit ministère, le bras de fer n’est pas prêt de prendre fin. Après moult remous, le mouvement d’humeur est, depuis le 28 mai 2018, entré dans une phase critique.

Pour aider à désamorcer la bombe, le médiateur du Faso, Saran Sérémé, a entrepris une médiation entre les différentes parties. Elle a rencontré de façon séparée le ministre en charge de l’Économie et les syndicats en grève. Des points d’accord semblaient se dégager.

Ce mardi 5 juin 2018, une rencontre avec toutes les parties devait permettre de mettre en commun les points des différentes concertations. Seulement, rien ne sera fait. Convoquée à 15h pour immortaliser ces instants solennels de réconciliation entre frères déchirés par une crise autour de l’argent, la presse fera le pied de grue pendant deux heures. « Seuls les syndicats sont là. On apprend que le ministre de l’Économie est en route. Elle va arriver d’un moment à l’autre », informe un membre du staff du médiateur du Faso.

Mais jusqu’à 17h30, la presse ne verra ni madame le ministre, ni une délégation venue la représenter. Les journalistes seront autorisés à regagner leurs rédactions et à rester à l’écoute. « Chers confrères, au regard de l’évolution de la situation, nous allons vous permettre de rentrer. Parce qu’on croyait avoir fini avec les points de désaccord mais visiblement ce n’est pas encore le cas. Nous ignorons à quelle heure les tractations vont prendre fin. Pour cela, nous n’allons pas vous retenir plus longtemps. Mais restez à l’écoute, dès que la rencontre finit, nous allons vous tenir informés », explique une dame aux journalistes.

Quels sont ces points d’achoppement ? Pourquoi le gouvernement était-il absent ? Nous avons quitté les lieux sans avoir des réponses à ces questions.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 juin 2018 à 00:33, par verite no1 En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Qu’on les vire tous, point barre !
    Bande de fonctionnaires gates !!!!!!!
    Il ya plein de chomeurs en economie qui se frottent les mains !!!!!!

  • Le 6 juin 2018 à 07:50, par Bodo En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Notre Père, qui es aux cieux,
    que ton nom soit sanctifié,
    que ton règne vienne,
    que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
    Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
    Pardonne-nous nos offenses,
    comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
    Et ne nous laisse pas entrer en tentation
    mais délivre-nous du Mal.
    Amen

  • Le 6 juin 2018 à 09:19, par kwiliga En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Ah, Bodo, s’il ne nous reste plus que ça, on est foutu !
    Sinon, après prise de renseignements, il semblerait que ni Saint Pierre, ni aucun de ses saints ne perçoivent le fond commun.
    Décidément, en matière de négociation, dieu semble plus dur que Roch.
    Le dernier à avoir revendiqué quelque chose, il l’a viré. On l’appelait Lucifer !

  • Le 6 juin 2018 à 09:39, par bazié david En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Je vois qui il y en a qui sont dans les secrets des dieux

  • Le 6 juin 2018 à 09:41, par verite no1 En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    @Bodo, c’est bon de prier mais sache que Dieu n’aime pas l’injustice !
    Voila, tu peux meme prier sur ta nuque mais ton gombo sera suprime !

  • Le 6 juin 2018 à 09:54, par Thién En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Encore un numéro de cette dame du nom de "joker de Roch" !
    On verra tout avec elle !
    Naan lara an sara !
    Le Burkina ne peut pas continuer à subir les humeurs d’un individu fut-il ministre des Finances !
    Dans tous les cas, elle n’est comptable de rien dans ce MPP qui navigue à vue !
    Faites vos comptes s’il vous plaît !

  • Le 6 juin 2018 à 12:05, par SIDNABA En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Internaute Thièn, Mme la ministre des finances est loin d’être une béotienne comme toi en finances publiques qui parle au hasard. Mme Rosine Coulibaly en tant que ministre des Finances doit assurer le fonctionnement du pays y compris ton salaire si tu es fonctionnaire. En conséquence, toute dépense doit être efficiente et efficace et prévue au budget approuvé par nos députés. Pensez vous que le FC de 55milliards de FCFA doit être payé comme à la boutique du quartier pour les beaux yeux d’un groupuscule d’agents sous la pression de syndicats dealers qui refusent de travailleurs ? Même si cette dame s’en va, son successeur est obligé de nous résoudre ce problème d’escroquerie de deniers publics appelé FC payé depuis longtemps au détriment du contribuable qui besoin plus que jamais d’un service de qualité de notre administration. A bon entendeur, salut.

  • Le 6 juin 2018 à 12:45, par BASSANWANDA En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Voila le vrai visage de notre gouvernement, faire du dilatoire, comment peut on comprendre qu’une Autorité de médiation nommée par le Chef de l’Etat invite des membres du gouvernement pour solutionner un problème aussi grave que la grève des financiers, et ils refusent de venir ; preuve que ce gouvernement ne se soucie même pas du paiement des salaires dans les délais, ce qu’il oublie c’est qu’en tout état de cause, si ça va c’est leur responsabilité, et si ça ne va pas c’est encore leur responsabilité, car c’est eux qui gouvernent le Burkina et non les syndicats.

  • Le 6 juin 2018 à 13:40, par bakus En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    " Quelle époque ! Quelles mœurs ! " Disait Cicéron .

  • Le 6 juin 2018 à 14:05, par tiibo En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Enfin bonne nouvelle le temps est venu pour que les autres maitres chanteurs de fonctionnaires assurent les salaires puis k’ils font aussi rentrer l’argent. Mon oeil oui deja k’a partir du 05 du mois vou fonctionnez en decouvert imaginez des mois sans salaires biensur les agents du MINEFID subiront égalema mais certainema moins dur que certains. On compte sur vous pour le paiement des prochains salaires mes amis...........................huummm

  • Le 6 juin 2018 à 15:10, par lucien En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    vous ne connaissez pas cette dame là d’abord. Mêmes ses collaborateurs directs (ministres délégués, SG, DG et conseillés) tremblent devant cette terreur n’en parlons pas nous autres. Elle a un mépris total et un caractère autoritaire envers ses collaborateurs directs. Comme KADIOGO l’a déjà dit, il faut que ROCH prenne le gouvernail pendant qu’il est temps au lieu de le laisser entre les mains des enfants sinon le naufrage n’est plus pour longtemps.

  • Le 6 juin 2018 à 15:24, par Le Sage En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Je pense que le gouvernement cherche à diviser les fonctionnaires. Moi aussi j’étais absolument contre ce niveau trop élevé du FC, mais qui a signé ces textes ? Ce n’est pas une invention du syndicat tout de même ? A mon humble avis, nous devons rester souder et attendre de pieds ferme le projet de remise à plat des fonctionnaires et EPE. Ne blâmons trop vite les financiers car nous pouvons être surpris du projet en cours. Restons toujours souder, même si dans la lutte des financiers les deux parties doivent mettre de l’eau dans leur vin.

  • Le 6 juin 2018 à 16:52, par Sawapierre En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Que se passe t’il dans ce pays ? Il n’y a pas de president ?
    Personne pour chasser les ministres et les directeurs qui veulent metre le feu dans ce pays par leur arrogance et leurs mepris ? Où allons nous ?
    Le pays n’est ’il pas gouverné ?

  • Le 6 juin 2018 à 17:35, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Glosez, glosez ! Le pouvoir ne fera pas de la rémunération des travailleurs ce qu’il veut. Quelque soit l’issue de la crise, les syndicats marqueront encore une empreinte dans l’histoire de ce pays. Jamais des individus ne feront de ce qu’ils veulent le traitement salarial des fonctionnaire. Savez-vous que le Gouvernement a déjà écrit ce qui va se passer du 12 au 14 juin ? Et sous les injonctions de qui ? de l’impérialisme ! Ne croyez pas que c’est une histoire de fonds commun !! Ouvrez les yeux , nom d’un Duc !

  • Le 6 juin 2018 à 21:45, par Panga En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Laisser les mal causeurs parlé mal. Les syndicats des autres ministères grèvent et sa vous dis rien ! Le syndicat du Ministère des Finances grève et sa vous fait crié sur tous les toits : que ces financiers vont mettre à plat le pays ! Souffrez donc que le Ministère des Finances soit un ministère de souveraineté ! Des egollistes

  • Le 6 juin 2018 à 21:46, par Panga En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Laisser les mal causeurs parlé mal. Les syndicats des autres ministères grèvent et sa vous dis rien ! Le syndicat du Ministère des Finances grève et sa vous fait crié sur tous les toits : que ces financiers vont mettre à plat le pays ! Souffrez donc que le Ministère des Finances soit un ministère de souveraineté ! Des egollistes

  • Le 8 juin 2018 à 16:10 En réponse à : Crise au ministère de l’Économie : Les négociations traînent plus que prévu

    Que ces financiers arrêtent de ne penser qu’à leurs intérêts ;
    Qu’ils sachent que les données ont changé ;
    De nouvelles priorités se présentent au gouvernement pour ne pas dire au pays tout entier et donc à tous citoyens burkinabè ;
    Que chacun de nous acceptent de faire des sacrifices ;
    Comment peut -on comprendre que dans un pays qui est pratiquement parmi les derniers en matière de santé, où le plus grand hôpital ne dispose pratiquement pas de logistique nécessaire pour les examens pour la prise charge adequate des malades, que des milliards sont partagés entre quelques groupuscules soit disant mobilisateurs de finances.
    Pensez -vous que s’il n’y avait pas un minimum de sécurité, les fonds pouvaient être mobilisés ?
    De grâce, chers financiers, faites un tour à la salle de dialyse de yalgado et observez la souffrance des malades couchés pendant des heures à même le sole en implorant le bon Dieu de pouvoir être dialysé car non seulement les machines sont en nombre insuffisant mais tombent en panne en raison de leur vétusté alors que chaque jour que dieu fait, le service de la néphrologie e hémodialyse enregistre de nouveaux malades qui quittent d’autres localités. Les malades viennent dormir même à l’hôpital pour pouvoir dialyser.
    Le centre de dialyse de l’hôpital Blaise Compaoré est saturé et ne plus prendre de nouveaux malades. Celui de Bogodogo n’est toujours pas fonctionnel.
    Pour les dialysés chroniques, il leur faut une fistule ou un Cathéter permanent alors qu’au jour d’aujourd’hui, l’hôpital ne dispose pas plus de deux chirurgiens spécialistes en la matière et pire depuis des mois l’hôpital ne fait plus de chirurgie dans ce sens. Donc les malades sont obligés de débourser 250 000 f en clinique pour ce faire placer cette fistule et verser 500 000 à la caisse de l’hôpital pour espérer survivre avec sa maladie.A cela, il faut ajouter les frais d’ examens. Dans le mois, ces malades doivent faire un minimum de dux examens.
    Imaginer, dans un pays où le pouvoir d’achat du citoyen est très faible, combien de burkinabè peuvent supporter ces charges de la santé.
    Donc chers fonctionnaires des finances, soyez honnêtes, humains et accepter de conceder ne se reste un petit pourcentage des fonds communs pour l’amelioration de la qualité des soins et la lutte contre l’insécurité dans notre cher pays, car si vous ne le faites pas un jour, vous pourrez mourir avec votre argent pour absence de plateau technique adéquat ou par manque de dialyse ou encore parce que vous avez été victimes de l’insécurité grandissant.
    Ce n’est pas parce ce que c’est un acquis qu’on ne doit pas fléchir face à certaines situations. Faites parlez vos cœurs car tout le monde y gagne son compte.
    A bon entendeur salut !

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