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Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

Publié le mercredi 30 mai 2018 à 00h36min

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Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

Le Chef de file de l’opposition politique au Burkina (CFOP) a animé son hebdomadaire point de presse, ce mardi 29 mai 2018, à son siège. Les présidents du Mouvement africain des peuples (MAP), Victorien Tougma ; et de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), Pr Mamadou Dicko, se sont prononcés sur quelques sujets d’actualité au Burkina.

Avant tout propos, les conférenciers ont demandé à la salle d’observer une minute de silence en mémoire du maréchal des logis-chef François de Salle Ouédraogo, tombé au cours de l’opération de démantèlement du réseau terroriste dans le quartier Rayongo de Ouagadougou, dans la nuit du 21 au 22 mai 2018. « L’opposition politique félicite les Forces de défense et de sécurité pour leur bravoure. Elle salue l’engagement de la population qui a dénoncé les assaillants. L’opposition présente ses sincères condoléances au gendarme et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Nous souhaitons que ce genre de lutte continue sur toute l’étendue du territoire », a déclaré le président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), Pr Mamadou Dicko.

Rupture de la coopération Burkina-Taïwan

Pr Mamadou Dicko

Par rapport à la rupture des relations diplomatiques entre le Burkina et la Chine Taïwan, l’opposition politique dit avoir pris acte de la décision. « Malheureusement, elle [l’opposition] observe avec le plus grand regret que le président du Faso n’a pas remercié la Chine Taïwan pour les riches moments d’amitié et de coopération entre nos deux pays », a déploré le président du Mouvement africain des peuples (MAP), Victorien Tougma. À en croire les conférenciers, le président Roch Kaboré devait faire l’annonce à travers un écrit et de manière solennelle. Toutefois, le CFOP assure le peuple burkinabè de sa vigilance pour que les retrouvailles avec la Chine populaire servent les affaires du Burkina et non « le Burkina des affaires ».

Au cours de la déclaration, Victorien Tougma a dit que « l’opposition politique invite le gouvernement burkinabè à créer des relations économiques et commerciales avec Taïwan ». Tout en sachant qu’un pays ne peut pas coopérer avec les deux Chines en même temps, les conférenciers ont été invités à justifier leur suggestion. Selon Victorien Tougma, le Burkina a la possibilité d’établir des relations économiques et commerciales avec Taïwan. Il a cité pour exemple les États-Unis d’Amérique et certains pays européens. « Ils ont des relations diplomatiques avec la Chine populaire qui, évidemment, n’accepte pas les relations diplomatiques avec Taïwan. Mais ils établissent des relations économiques et commerciales pour poursuivre en réalité leur amitié avec Taïwan », a-t-il expliqué. Cependant, Victorien Tougma précise que cela dépend de la manière dont les deux pays se quittent.

La révision du code électoral

En ce qui concerne ce sujet, Mamadou Dicko a indiqué que le CFOP a eu l’occasion d’échanger avec le chef de l’Etat à deux reprises. « Nous avons apporté nos amendements de l’avant-projet de loi révisant le code électoral mais nous sommes au regret de constater qu’aucun de nos amendements n’a été pris en compte. À la limite, ils ont été loyalement ignorés », a-t-il déploré.

À en croire le président de la NAFA, cet avant-projet pose un problème, car il veut empêcher la majorité écrasante des Burkinabè vivant à l’extérieur, de voter. Il a précisé que dans l’ancien code, la diaspora pouvait voter en utilisant les pièces suivantes : la carte nationale d’identité, la carte consulaire ou le passeport burkinabè. « Le gouvernement veut remettre en cause les dispositions actuelles de ce code pour non seulement supprimer totalement la carte d’électeur, mais encore exiger que les Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire par exemple apportent leur certificat de nationalité burkinabè pour pouvoir voter », a-t-il regretté.

Pour le CFOP, cette exigence de l’avant-projet du nouveau code électoral est une manière qui tend vers une fraude pour empêcher la diaspora de voter. Selon Victorien Tougma, « le vote des Burkinabè de l’extérieur n’est pas négociable ». « Les Burkinabè qui sont à l’étranger contribuent tous comme ils le peuvent au développement de notre pays. Il n’y a pas de raison pour que le pouvoir du MPP puisse choisir ceux qu’il veut pour voter. Il faut qu’il arrête d’avoir peur des Burkinabè », a-t-il ajouté.

Ébullition du front social et remise à plat du système de rémunération

Victorien Tougma

Au cours de ce point de presse, le CFOP a donné sa lecture du climat social actuel au Burkina. « Nous constatons que le climat social se dégrade de semaine en semaine dans notre pays, faisant planer réellement des inquiétudes sur les conséquences néfastes de ce bras de fer entre le gouvernement et les syndicats », a dépeint le président du MAP, Victorien Tougma. Selon lui, l’opposition se pose la question de savoir si le gouvernement seul peut avoir raison sur tous les syndicats. « Le pouvoir actuel devrait quand même avoir de l’humilité et reconnaître quelque part que son management n’est pas tout à fait à la hauteur de l’attente des syndicats. Donc naturellement, l’opposition fustige l’hypocrisie du gouvernement qui passe le temps à annoncer qu’il va ouvrir des négociations, mais qui, finalement, fait du dilatoire en négligeant les libertés syndicales », a-t-il affirmé.

Pour le CFOP, la question autour des sit-in est une preuve que « le gouvernement ne mesure pas la portée d’une division sociale dans notre pays ».

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 mai 2018 à 22:53, par Juste En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Chacun est dans son rôle ; allons seulement. Malheureusement il n’ y a rien de nouveau ; tout ce qui est dit est su donc pas de commentaire. Oeuvrons seulement à ce que la relative paix que nous avons au Burkina soit d’avantage consolidée. Les prochaines troubles n’épargneront personne. "Ceux qui militent, ceux qui ne militent pas... tout le monde va payer" comme le disait le patriote Norbert ZONGO.

    • Le 30 mai 2018 à 12:03, par Indjaba En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

      C’est pas parce qu’on est Ouédraogo ou Sawadogo ou encore Kabore qu’on est forcement Burkinabè ou bien qu’on est forcement intéressé par le Burkina. Sortez dans la sous région et vous en croiserez qui vous cracheront dessus si vous faites l’erreur de les appeler parents. Des Ouédraogo, Sawadogo, Kabore sont nés en RCI, au Soudan, au Mali, au Ghana etc et certains ont 60 ans et n’ont jamais lu une page sur le Burkina et encore moins mettre les pieds au Faso. Ils sont des millions de Burkinabè de cette nature. Tout ce qu’on leur demande à travers l’établissement de la CNIB, ou du certificat de nationalité, c’est de réactualiser leur situation en faisant un petit geste pour dire qu’ils sont toujours engagés à être Burkinabè. Si on s’amuse, on aura 10 MILLIONS de votants dont 6 millions de votes extérieurs effectués par des compatriotes qui n’ont aucun contact avec le pays et qui ont fait 10 ans sans planer au Faso. Ils dicteront à distance une politique qui est totalement étrangère aux Burkinabè restés sur place au pays. On se connait. Le Baoulé artificiel qui est resté de l’autre coté n’attend que ça pour s’appuyer sur ses amis ivoiriens et mobiliser par la force du gombo un électorat acquis à sa cause mais pas à celle du Burkina. Oui pour le vote des compatriotes de l’extérieur mais mettons des garde fou pour que les votes venant de l’extérieur émanent d’électeurs qui se sentent concernés par les affaires du pays.

  • Le 29 mai 2018 à 22:59, par Arch En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    C’est juste ! j’ai peur pour le président, le gars se dit il n’a rien à perdre si c’est bizarre il remet le pouvoir et par comme Blaise. Mais il se trompe parce qu’ils sont en train de faire reculer sérieusement le pays en terme de corruption on a usurper de l’insurrection pour prôner l’incompétence et cultiver le démérité et j’ai comme l’impression que l’histoire de ces gens serviront de leçon qu’on ne prend pas le pouvoir ici pour s’ammuser , nous narguer et en étant hypocrite tout en s’enivrant sans se soucier du peuple innocent

  • Le 30 mai 2018 à 07:00, par Ka En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Oui Mamadou Dicko et Compagnie : Le pays ne va pays depuis plus de 30 ans. Si aujourd’hui au Nord, les terroristes enlèvent des enseignants et les tuent sous prétexte que ces enseignants enseignent le Français, le pays ne va bien du tout. Surtout si un opposant nommé Dicko Mamadou sur un plateau de télé, dit ouvertement que le Nord doit enseigner l’arabe en donnant raison a ces criminels, le pays ne va pas du tout. Si ceux qui revendiquent les attaques dans notre pays disent que le Burkina a écarté leur ami Blaise Compaoré, et que c’est pourquoi ils nous attaquent, le pays ne va plus du tout.

    Même si c’était le chef de l’opposition qui était au pouvoir de nos jours, une autre opposition comme vous dira que le pays ne va pas du tout. C’est pourquoi en lisant ce matin vos salades, je me demande est-ce que la soi-disant "opposition" a vraiment envie de faire autre chose que s’opposer bêtement, c’est à dire refuser systématiquement tout ce qui risquerait de faire avancer les choses, au simple prétexte que le gouvernement ne mesure pas la portée d’une division sociale dans notre pays ?

    Une opposition qui sorte devant son peuple comme les responsables d’un parti politique enfantin appeler FPR qui sorte demandé la démission du premier ministre sans aucun objectif concret qui puisse faire avancer le pays, je me pose la question ce matin, ‘’’’est-ce que ces gens ont vraiment quelque chose de sérieux, concret et acceptable à proposer en dehors de cette stupide stratégie d’obstruction et de terre brûlée pour enflammer d’avantage ce qui ne va pas ?
    Oui ce pouvoir est dépassé par ce qui nous arrive, ‘’’le terrorisme, les revanchards de l’ancien régime avec l’argent volé et exilés a l’extérieur, et qui manipulent les opprimés pour déstabiliser un régime élu démocratiquement, un président mouta mouta qui se balance entre les sentiments pour ses amis et d’agir radicalement pour mettre de l’ordre ! Oui le pays ne va pas.

    C’est pourquoi dans un pays comme le nôtre, on devait avoir une opposition forte sans arrière-pensée de, ‘’’’reprenons le pouvoir pour faire revenir les criminels et piller les ressources du pays :’’’ Mais une opposition forte, avocat du peuple pour rectifier les imparfaits de la majorité.
    En lisant toutes les reproches de Mr. Dicko et compagnie dans cette analyse sans une solution meilleure pour faire avancer le pays, je me dit que l’opposition au Burkina de 2018 à un seul problème : ‘’’Celui de s’opposer à une personne qui ne lui convienne pas et qu’elle ne veut pas. A partir de là, tout ce qui émanerait de cette personne en tant que projet ou sous sa gouvernance comme le cas avec Roch Kaboré au cœur du Christ, elle dira non à tout, et non je ne veux pas de tous les projets même si ceux-ci étaient "bons ou au moins prometteurs, qui nous feraient avancer."

    La vérité rougit les yeux, mais ne les brise pas : Et il faut dire clairement que les opposants d’aujourd’hui sont ceux de la majorité d’hier qui veulent à tout prix le retour de Blaise Compaoré et la continuité de 27 ans de pouvoir sans partage, miné des ruses, des crimes gratuits, exect… C’est donc très amusant de les écouter et de remarquer que c’est l’attitude qu’ils ont eu eux-mêmes qu’ils critiquent aujourd’hui ayant perdu le pouvoir. Hier les opposants qui sont la majorité actuelle sont pareils, ils imposent sans le savoir, et sans se sourciller, et ne donnent pas l’ombre d’une possibilité d’ouverture, on fait aussi ceux qu’on a reproché à cris d’orfraie hier.

    Je conclu avec ma solution en disant aux deux camps ‘’’opposition et majorité :’’’ Quittons ce face à face mortel, et ayons ensemble le courage politique avec des solutions meilleures, afin de rompre avec ce qui a fait son temps pour faire avancer l’alternance politique voulu par le peuple et sa jeunesse le 31 Octobre 2014.

    • Le 30 mai 2018 à 10:03, par RV En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

      Mon frère, je partage ton amertume !
      Sauf que c’est au PF Roch de rassembler l’opposition, la majorité et tous le burkinabè.
      Surtout qu’une partie de l’Opposition et de la majorité ont œuvré ensemble pour mettre fin au régime COMPAORE.
      Le CFOP a raison de relever qu’en cas de guerre, le Burkina doit être uni !
      La réalité est qu’une partie de l’entourage de Roch ne pense qu’à se remplir les poches !
      Le pays est au plus bas !
      Dommage avec les larmes aux yeux.

      • Le 30 mai 2018 à 15:05, par OUEDRAOGO WENDATA En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

        Mon frère cela n’est pas de l’amertume, car il ne fait que relater ce qui s’est passé et continue de se passer. en effet, les politiciens oublient ou font semblant d’oublier que le peuple actuel comprend beaucoup de chose et a une lucidité pour analyser les choses. tous ceux qui critiquent insultent le gouvernement actuel, il n’est pas certains que s’ils étaient au pouvoir allaient vraiment faire mieux. on a l’impression que certains sont prêts à ce que tout se gatte et tout le monde aura la paix. non c’est pas cela. ce pays nous appartient tous et chacun doit y mettre du sien pour le voir prospérer. je ne m y connais pas en politique, mais de mon point de vu profane, je remarque que ce gouvernement veut réellement travailler, mais certains cherchent à leur mettre les bâtons dans les roues pour tout bloquer. j’en appelle à l’ensemble de tous les burkinabés que chacun mettent de l’eau dans son vain pour favoriser la cohésion sociale. j’en appelle au gouvernement d’accélérer la mise en place de ses programmes de développement dans le sahel peut être Dieu aidant ramènerait un tant soit peu la paix dans les cœurs des populations de cette région. arrêtons de nous insulter via les réseaux sociaux et autres car cela ne fera pas avancer notre pays. en ce mois béni de ramadan , que Allah le tout puissant, maître de la sagesse nous accorde à nous tous la sagesse et que sa lumière divine nous éclaire le chemin. amen

    • Le 30 mai 2018 à 12:29, par Sapience En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

      Mon cher Ka, une chose est certaine, vos analyses manquent de cohérence. Aussi, le Président Rock de toute évidence avec son PM et son gouvernement sont incapables de reprendre en main la situation nationale. À tous les niveaux, le diagnostic posé et les solutions apportées n’ont aucun impact positif. Vous ferrez mieux d’inviter le Président à se retirer je ne sais où pour bien réfléchir et se donner un plan d’action personnel. Bonne journée.

  • Le 30 mai 2018 à 07:22, par SOS SONABEL En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Nous sommes fatigués avec les délestages intempestifs de la SONABEL.Par ailleurs,les responsables de la SONABEL doivent revoir les imprimés des factures car,la partie portant le montant est illisible.Il faut mettre l’écriture du montant en caractère gras pour faciliter la lisibilité.

  • Le 30 mai 2018 à 07:38, par ngoonga En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    unissons nous pour lutter contre le terrorisme d’abord ensuite nous allons gérer nos problèmes, car s’il n ’ya pas de paix il n y a pas de developpement ni individuel ni collectif.Cessons de regerder par la fenetre et ouvrons les portières pour une bonne vision des problèmes qui se posent à nous ou qui nous ont été imposés par 27 ans de gouvernance monarchique

  • Le 30 mai 2018 à 08:17, par le paysan En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Bien dit ka (internaute 3). Je disais une fois que si le MPP échoue c’est le CDP qui a échoué aussi. Voila des gens qui passent leur temps à s’opposer sans faire de bonnes propositions. Mais vous avez fais des propositions au Président Rock, rendez-les publics afin que la population soit imprégnée de ses propositions faites. Certainement vous verrez que des citoyens pourront aussi les analyser et peut-être mieux discerner que vous en vous aidant dans vos propositions. C’est comme le fameux Zaida aussi qui parle sans faire de propositions. Vous pensez que ce gouvernement ne prend pas le problème du sahel au sérieux ? Vous rigolez quand même. Revoyez votre copie car le Burkinabè n’est plus comme avant, détrompez-vous svp. Cessez de faire une pression inutile à ce gouvernement pour rien.

  • Le 30 mai 2018 à 08:41, par KoukaDenis En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    en ce qui concerne le vote des burkinabé à l’étranger, KOUKA DENIS a partcipé à un certains moment au débat sur l’identification. sur la base de son expérience notamment au cours de l’élection de 2010 ou la pièce d’identité burkinabè était la pièce exigible, nombres de burkinabè nés à l’étranger étaient confrontés à l’obtention de cette pièce par les procédures. En effet , tout burkinabè né à l’étranger doit doit justifier de sa nationalité pour pouvoir avoir la cnib. aussi faut -il activer les procédures prévues par le code des personnes et de la famille à cette effet : 1) disposer du certificat de nationalité d’un des parents ou en faire établir en cas de besoins ; 2) établir le certificat de nationalité de l’enfant né à l’étranger à partir du certificat de nationalité référencé au point 1 ; 3 ) établir la CNIB sur présentation de l’acte de naissance et du certificat de nationalité. comme l’on peut le constater, nombre de burkinabé nés à l’étranger et vivant au FASO ont été exclus du vote cette année à cause de la procédure pour avoir la CNIB. en rappel, tout enfant né au FASO ne présent que l’acte de naissance pour avoir sa CNIB. aussi lors des débats sur l’identification des burkinabé à l’étranger organisés par la CENI, nous avons usé de cette expérience pour dire que par parallélisme, qu’à défaut d’une CNIB, l’acte de naissance établit au FASO, ou le certificat de nationalité prévale à l’identification. Ici le politique est l’agencement du vouloir( vote des burkinabé à l’étranger) du savoir( les voies pour prouver qu’on est burkinabé) pour un résultat attendu(participation des burkinabé à l’étranger au choix des dirigeants).

  • Le 30 mai 2018 à 09:31, par gabenink En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Opposition déboussolée ! Vous finirez par vous contredire entre vous. Croyez-vous qu’un patriote qu’il soit à l’étranger, a besoin de voter seulement avant de contribuer au développement de son pays ? Vous étiez où quand Blaise a mal gouverné pendant 27 ans pour ne pas défendre le vote des burkinabé de l’étranger. On se connait, si vous parliez ainsi on n’en serait pas là ! Bandes d’égoïstes et d’assoiffés du pouvoir, continuez à vouloir enflammer le Pays, vous serez comptables et l’histoire vous rattrapera.

  • Le 30 mai 2018 à 10:20, par Nina Poukame En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Je souscris entièrement à ce qu’ont dit mon cher ami Ka (@3) et M. ngoonga (@5).
    Cette sortie du CFOP montre bien que le projet politique de la plupart des partis politiques d’opposition consiste en leur propre existence et rien d’autre. Les préoccupations quotidienne des burkinabè ne les intéressent guère. Concernant le vote des burkinabè de l’extérieur, les idéologues du CFOP estiment que le fait d’exiger le certificat de nationalité est la porte ouverte pour des fraudes massives en faveur des tenants actuels du pouvoir. Qu’ils nous disent s’il est plus facile de faire voter des non burkinabè en exigeant le certificat de nationalité burkinabè ou en se limitant à la présentation de l’une au l’autre des pièces suivantes : la carte d’identité burkinabè, le passeport, la carte consulaire. Qu’ils sachent que le certificat de nationalité est un document établi par la justice, qui est indépendante, tandis que les trois autres documents que propose le CFOP sont délivrés par des services administratifs dépendants des tenants actuels du pouvoir. Il est logiquement plus facile, tant pour le pouvoir que pour les réseaux mafieux contrôlés par certains partis membres du CFOP, de faire établir des millions de cartes d’identité burkinabè, de passeports et de cartes consulaires frauduleux que de faire établir des certificats de nationalité burkinabè pour des non burkinabè.
    À propos de la fronde sociale, les illuminés du CFOP estiment que le gouvernement seul ne saurait avoir raison face aux dizaines, voire centaines de syndicats qui manifestent, ni sur la manière dont ces manifestations doivent ou peuvent se faire. Malheureusement ces « hommes éclairés du CFOP » se gardent bien de donner leur opinion sur la question. Ils raisonnent comme la société burkinabè se limite aux syndicats et au seul gouvernement. Ont-ils seulement pris la peine de s’intéresser à ce qu’en pensent les autres composantes de la société burkinabè sur la question ?

  • Le 30 mai 2018 à 10:37, par la loupe En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Bjr. Pour le vote des burkinabés de l’extérieur je suis complètement d’avis avec le gouvernement. il faut leur exiger certificat de nationalité et une CNIB pour que les esprits malins ne puissent pas frauder massivement. En Allemagne, si vous faites plus de trois ans dehors sans mettre pieds revenir au pays vous perdez votre droit de vote parce qu’ils estiment que tu n’est plus en phase avec les réalités de ton pays. Et en Côté d’ivoire à côté, on a des parents qui sont là-bas plus de 35 ans sans mettre pieds au natal. Notre pays a besoin d’un vote utile et non un vote mécanique. Bonne chance nous tous !

  • Le 30 mai 2018 à 10:45, par sidsomde En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Je ne sais jusqu’où les autres document garantissent que quelqu’un est burkinabe mais je pense que si le certificat de nationalité est demandé c’est que ce soit effectivement un burknabe qui vote.

  • Le 30 mai 2018 à 10:48, par HUG En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    De toute façon, il y a des revendications qui sont justes et l’Etat fait la sourde oreille. Il y a des ministères mêmes ou le ministre au lieu de discuter avec les syndicats cherche a museler, a intimides des agents par des lettres d’explication consécutive à des réquisitions préventives.C’est le cas au ministère de la femme. Il faut que le MPP sache que si l’UAS n’avait lancé un mot d’ordre général lors du coup d’état de julbert et acolytes il ne serait pas là aujourd’hui à vouloir restreindre les libertés syndicales. Dites moi lors d’une grève au ministère de la femme, dans une région on a réquisitionné tous les chefs de services et le même le responsable syndical et on sort on parle d’appliquer la réglementation en vigueur. Ou vous avez vu ça. Pour parler de réglementation en vigueur il faut soit même respecter cette réglementation en vigueur.

    • Le 30 mai 2018 à 17:09, par Le Vigilent En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

      Mon cher HUG,

      Etse-vous vraiment au serieux lorsque vous ecrivez ceci :« ... si l’UAS n’avait lancé un mot d’ordre général lors du coup d’état de julbert et acolytes il ne serait pas là aujourd’hui .... » ? Si oui, dites moi franchement si vous etiez a votre poste de travail la veille du lancement du mot d’ordre de l’UAS. La resistance au coup d’état de Gilbert, avec l’appui du RSP, a ete organisee par les partis membres du CFOP, les organisatios de la societe civile et les jeunes des quartiers, qui ont organise les barricades et ont paye de leur vie et non par par les syndicats don’t les membres etaient terres chez eux. Basolma et les siens faisaient partie des manifestants qui bravaient les tirs a balles reelles des elements drogues du RSP ?
      Apres l’echec du coup d’état, les voila qui crient que c’est grace a eux que Gilbert et les siens ont capitule. Honte a eux !!!

  • Le 30 mai 2018 à 10:50, par HUG En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    De toute façon, il y a des revendications qui sont justes et l’Etat fait la sourde oreille. Il y a des ministères mêmes ou le ministre au lieu de discuter avec les syndicats cherche a museler, a intimides des agents par des lettres d’explication consécutive à des réquisitions préventives.C’est le cas au ministère de la femme. Il faut que le MPP sache que si l’UAS n’avait lancé un mot d’ordre général lors du coup d’état de julbert et acolytes il ne serait pas là aujourd’hui à vouloir restreindre les libertés syndicales. Dites moi lors d’une grève au ministère de la femme, dans une région on a réquisitionné tous les chefs de services et le même le responsable syndical et on sort on parle d’appliquer la réglementation en vigueur. Ou vous avez vu ça. Pour parler de réglementation en vigueur il faut soit même respecter cette réglementation en vigueur.

  • Le 30 mai 2018 à 11:02, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Chers opposants vous êtes une opposition indigne et immature qui manque logiquement de vision. Je ne suis pas MPP. Je suis neutre(pas de parti). Laissez vos guerres de chiffonniers. Que proposez-vous concrètement pour le pays ? Rien. On en a assez de vos critiques stériles et récurrentes qui n’avancent pas notre nation. Certains ont perdu naturellement le pouvoir et les privilèges du pouvoir ils souhaitent ardemment tous les MALHEURS pour le BURKINA. Ils sont devenus réfractaires au développement de notre nation à cause de leurs intérêts personnels et égoïstes Mais DIEU est JUSTE et BON, le BURKINA ne tombera jamais. Le BURKINA est BÉNI de DIEU.

    Pendant 27 ans, Blaise l’indispensable a-t-il apporté de neuf pour ce pays ? Sinon piller les richesses du pays avec son clan mafieux trafiquant de tout genre. Il a aussi entretenu des relations fusionnelles avec les plus grands voyous de la sous région notamment les rebelles Guillaume Soro et les terroristes du Nord Mali Ag Agali. Il leur a fourni des armes et des hommes endeuillant des familles. Chers opposants pensez-vous que ces voyons notoires(terroristes) voulaient-ils un départ précipité de leur mentor(soutien) du pouvoir ? Non. Soyez réalistes avec vous mêmes, Mr Roch fait de son mieux. Blaise est le seul responsable de toutes ces attaques terroristes pour nuire à Roch croyant qu’il va récupérer le pouvoir un jour on n’a pas besoin de faire la Sorbonne pour le savoir. Il a offert un gite pour ces terroristes à Ouaga 2000 aux frais du contribuable Burkinabé. Vous savez mieux que quiconque.

    Heureusement nos FDS sont entrain de monter en puissance. Nos FDS font des exploits partout au BURKINA en neutralisant les voyous envoyés par l’ancien régime. Merci aux FDS et soyez bénis. Personne n’accédera à vos provocations bancales car vous n’êtes pas loin d’être des bâtisseurs de ce pays. Nous n’allons pas laisser les esprits aminés de vengeance prospérer parce qu’ils ont perdu le pouvoir.

    Chers opposants quittez dans ça et avançons honnêtement . Construisons notre pays dans la justice, la sincérité et la franchise pour le bonheur de tous les BURKINABES.

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN

    Achille De TAPSOBA LE Bobolais

  • Le 30 mai 2018 à 11:39, par Hien simplo En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Mes amis merci pour vos différentes contributions si aujourd’hui certaines personnes reconnaissent que le pays va mal
    Il doivent aussi dire leur part de responsabilité dans ce qui se passe quand on affirme devant une télé des propos tel que Dicko on ne peut pas se tromper que le pays aille ce sens là. Mais le vote des Burkinabè de l’étranger. Chaque partie peut voir sa position si avec n’importe quelle pièce on peut rentrer dans un bureau de vote j’ai peur qu’un kafoulmayé se présente et à la fin le candidat qui sortira vainqueur ne soit encore objet de médisance. Je dis cela car ma tante a 65 ans en cote d’Ivoire elle n’est plus revenu au Faso et c’est la carte voltaïque que elle et son mari sont parti avec jamais renouvelé. Tipoko et son mari vote avec quoi ?
    Dieu aime se pays donc Hommes aimons le aussi

  • Le 30 mai 2018 à 11:55, par Vote des burkinabè de l’étranger En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Tout burkinabè qui n’a plus mis pied au Faso depuis plus de 5 ou 10 ans selon son pays ou continent de residence ne doit pas voter. C’est clair comme eau de roche.
    Signé : L’Etalon Enragé.

  • Le 30 mai 2018 à 11:59, par Desperado En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Si vous-mêmes, vous n’êtes pas hypocrite, prononcez sur le fonds commun. Prenez position si vous êtes garçon. A travers vous je n’y vois que des opportunistes

  • Le 30 mai 2018 à 12:04, par Africa En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Je scrute les activités du CFOP avec le même intérêt que celles de l’Exécutif ou du Législatif. L’initiative de tenir une conférence de presse hebdomadaire, animée à tour de rôle par les membres du CFOP, cette sorte de confédération de partis d’opposition, a fini par me convaincre du bien fondé de cet exercice.
    Cependant, après deux passages de responsables de partis, on peut se demander si les sujets traités et les contenus des propos sont le reflet d’un consensus ou si ce sont des positions des seuls conférenciers du jour. Par exemple, l’étalage médiatique des désaccords sur la manière de rompre nos relations diplomatiques avec Taïwan. Quand bien même l’opposition aurait raison, quel est l’intérêt de faire cet étalage public de nos désaccords après une décision de souveraineté qui relève de la seule appréciation du President du Faso ?
    En octobre 2005, je vivais au Sénégal lorsque le Président Abdoulaye Wade décida de renouer avec la Chine de Pékin. La rupture avec Taïwan était plus brutale que celle que vient d’opérer le Burkina. En lieu et place de prendre l’initiative de rompre avec Taïwan, le Sénégal avait d’abord renoué directement avec la Chine de Mao à travers le communiqué conjoint suivant :
    "Le Sénégal reconnaît qu’il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, que le gouvernement de la République populaire est l’unique gouvernement légal représentant toute la Chine et que Taiwan fait partie intégrante du territoire Chinois", obligeant ainsi Taïwan à prendre l’initiative de la rupture immédiate des relations. Le President Wade adressa ensuite une lettre à son homologue Taïwanais dans laquelle il citait la célèbre phrase du Général de Gaulle " les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts", ressassée ici au Burkina depuis le 24 mai.
    Malgré cette brutalité, aucune voix de l’opposition officielle sénégalaise n’avait émis la moindre critique à l’encontre du Président Wade ; et Dieu seul sait combien la classe politique sénégalaise regorge de pensées plurielles et critiques. Mais avec un sens élevé de l’intérêt national, elle évita d’affaiblir la machine diplomatique du pays en soutenant la decision ou en gardant profil bas.
    L’opposition politique du Burkina a la chance d’avoir à sa tête, un chef de file intellectuellement doué, ayant la stature d’homme d’Etat ; c’est un grand stratège reconnu même par le camp adverse lors des mobilisations contre la modification de l’article 37 et la création du sénat. Même battu à la présidentielle pour les raisons subjectives que l’on sait, il est souhaitable qu’il réarme son leadership pour coordonner le travail d’analyse de fond des sujets à présenter à chaque conférence de presse, afin de donner du crédit aux déclarations de représentant de parti de l’opposition au nom du CFOP à travers des apports intellectuels objectifs. Cela contribuera à rehausser le niveau du débat national au lieu de se confiner à prendre systématique le contre-pied de l’Exécutif, ce qui frise l’obstruction.

  • Le 30 mai 2018 à 12:19, par YAAM SOBA En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Tous mes encouragements au CFOP pour son travail d’éveil de conscience des masses. Il faut que le gouvernement de Roch retienne une chose : LE VOTE DE LA DIASPORA EST NON NEGOCIABLE !!!

  • Le 30 mai 2018 à 12:53, par Peut être moi un jour En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Considérer une personne qui n’est pas sur le sol Burkinabé. Il a plus de 18 ans, il vit à l’étranger et n’a pas de certificat de nationalité Burkinabè. Est-il forcément un burkinabè ?
    Doit-on autoriser à voter tous ceux qui se proclament Burkinabè même s’ils n’ont pas de document qui prouve leur nationalité ?
    Il faut juste s’assurer que l’obtention de la carte consulaire et le passeport est consécutive de la présentation d’un certificat de nationalité !
    Donc si celui qui n’a pas encore fait son passepport ou sa carte consulaire, s’il peut attester qu’il est burkinabè par un certificat de nationalité il doit pouvoir participer aux élections.
    Ce sont des propositions comme ça qu’on attend de notre CFOP.

  • Le 30 mai 2018 à 13:12, par Thom’s En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    L’opposition burkinabè manque de vision et s’oppose de façon aveugle. Monsieur Tougma, pensez-vous que le vote de la diaspora sera transprent lorsque le Certificat de Nationalité Burkinabè n’est pas exigé ? Au cas où la diaspora pourra voter en 2020, il va falloir que tout burkinabè présente son Certificat de Nationalité Burkinabè avant de voter. C’est la pièce à conviction et vous de l’opposition, le savez bien. Qui est dupe ? A supposer qu’en Côte d’Ivoire l’on s’en tient à l’une des pièces comme la carte consulaire, la CNIB ou le passeport burkinabè, soyez certain que des Konan, des Kouassi, des Mami wata...bref, des ethnies ivoiriennes vont se déguisées en Burkinabè pour pouvoir voter. Donc pour avoir des élections transparentes au niveau de la diaspora, il faut obligatoirement faire un toilletage du code électoral en supprimant la carte d’électeur, et exiger le Certificat de Nationalité Burkinabè comme pièce crédible. Sinon, même les cacaoyers, les caféiers et colatiers vont voter. Il y a lieu de signaler aussi aux opposants farouches qui ne pensent qu’au pouvoir dans leur somnolence, que le vote de la diaspora n’est pas une obligation pour 2020, même si le Président du Faso le souhaite. Il faut une sérieuse organisation sans la précipitation.

  • Le 30 mai 2018 à 14:05, par kevin En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    j ai mal mal parce que on a oublié l insurrection !
    où sont passées nos valeurs d’intégrité,nos valeurs de sagesse , nos valeurs d’humilité ?
    j ai mal mal parce que nos martyrs morts sur le champ de bataille se retournent dans leurs tombes ils sont déjà oubliés
    j ai mal mal parce que l’esprit de l’insurrection a été déviée par nos gouvernants
    j ai mal mal parce que les sacrifices que nous faisons sont méprisés par nos gouvernants
    j ai mal mal parce que la léthargie dans laquelle baigne mon pays aurait pu être évitée
    j ai mal mal parce que chaque jour est un danger pour nous dans mon pays
    je suis perdu où est mon cher pays ?
    douloureusement je me rappelle Hegel : de l’homme je ne dirai rien

  • Le 30 mai 2018 à 14:33, par Le quidam En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    A bas les politiciens ! (qu’ils soient de l’opposition ou de la majorité). Ces hommes sans scrupule qui vous promettent le paradis lors des campagnes électorales. Mais une fois au pouvoir ne pensent qu’à leurs femmes et leurs morpions. Que les enfants du voisin aient pu avoir à manger avant de dormir n’est pas leur problème ; ce qui les importe c’est que leurs femmes puissent avoir la robe, la paire de chaussure, le bijou en diamant, la voiture...dernier cris, que leurs morpions puissent avoir la moto dernier cri, que leurs maîtresses puissent avoir leurs villas et leurs voitures dernier cri...Franchement si nous pouvions revivre à l’État de nature, je pense que ce serait mieux pour tout le monde. Là au moins, les richesses du pays seront comme les fruits de la forêt où chacun peut aller cueillir venir manger sans qu’il y ait un politichien qui se dit président, ministre, DG, ou que sais-je garant je ne sais quoi, alors que c’est pour se garantir lui-même sa propre mangeaille. Ils m’énervent ces politiciens. Il n’y a jamais son bon. Ingratitude, hypocrisie et gourmandise va tuer ces gens là. Ils crient à gorge déployée au nom du peuple alors qu’en réalité ils s’en fiche du peuple. Oh bon Dieu, vient à notre secours.

  • Le 30 mai 2018 à 14:59, par Messoh En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Quand je vois de grandes personnes, des intellectuels, qui, seulement à cause de la politique politicienne se comportant comme des gamins, avec des raisonnement enfantins, moi ça me me touche.

  • Le 30 mai 2018 à 16:06, par Nikiema En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    La carte nationale d’identité, la carte consulaire ou le passeport burkinabè sont des documents officiels établis par les autorités compétentes ! Donc ces documents sont valables pour le vote de la Diaspora ! On ne comprend pas pourquoi le gouvernement nous raconte des histoires à dormir debout ! Si le gouvernement s’amuse à vouloir évincer la diaspora, il assumera les fâcheuses conséquences ! Vive le CFOP pour son noble combat au profit du bas peuple !

    • Le 30 mai 2018 à 17:45, par Le Vigilent En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

      Oui, mon cher Nikiema « la carte nationale d’identité, la carte consulaire ou le passeport burkinabè sont des documents officiels établis par les autorités compétentes » . Vous feignez d’ignorer qu’il existe des reseaux mafieux capables de vous etablir des faux de ces memes documents officiels.
      Sachez egalement que le certificat de nationalite Burkinabe est un document etabli exclusivement par la justice qui a l’avantage d’etre independante.

  • Le 30 mai 2018 à 18:04, par Henriette kouassi En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Le Burkina a- t il un vraie opposition soucieux du devenir du Peuple ? Moi, je constate que pouvoir et opposition sont des crocodiles d’une même marre. Le Peuple Burkinabé aurait intérêt à se réveiller, sinon...

  • Le 30 mai 2018 à 21:09, par warzat En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Il est peut être un défaut de revenir aux fondamentaux pour essayer de me positionner par rapport à un certain nombre de questions.
    Est-il possible que dans une grande famille, vivant dans une grande cours comme cela se voit au Burkina, les décisions qui régissent le fonctionnement de la famille soient influencées ou prises par des membres qui pour divers raisons (renoncement,reniement de sa famille, exclusion, fuite, non respect des coutumes, recherche d’un mieux être, menace de ses propres enfants de les envoyer dans cette famille pour le corriger, esclavagisme de frères qui vous rejoignent, comportement servile à tout point de vue....) habitent hors de la cours familiale ? La réponse à cette question pourrait permettre d’être contre ou pour le vote de nos frères de la diaspora.

  • Le 31 mai 2018 à 08:22, par HUG En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Monsieur internaute vigilent, je me souvient que julbert avait invité les SG pour leur demander d’ assurer la continuité des services et cela a été un fiasco. Etiez vous au pays ? Si oui vous avez su au moins que la majorité des services publics étaient fermées vrai ou faux. Pensez vous qu’un pays peut fonctionner sans une administration ? En disant ceci, dans mon esprit et dans l’esprit de tous l’on sait qu’il y a eu d’autres acteurs qui travailler à faire échouer le coup d’Etat.

  • Le 31 mai 2018 à 14:39, par Youth En réponse à : Grogne sociale au Burkina : L’opposition politique fustige « l’hypocrisie » du gouvernement

    Nous demandons au gouvernement de passer à la vitesse supérieure. Celui qui est fonctionnaire qui ne se sent pas dans son traitement qu’il quitte la fonction publique et aille voir à ailleurs s’il aura fonds commun.

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