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Conféreces au Faso sur le Numérique : La 2e édition s’exporte dans les grandes villes

Publié le vendredi 25 mai 2018 à 00h14min

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Conféreces au Faso sur le Numérique : La 2e édition s’exporte dans les grandes villes

C’est reparti pour les COFAN, les conférences au Faso sur le numérique. La 2e édition de l’événement a été lancée, jeudi 24 mai 2018 à Ouagadougou par le ministre du développement de l’économie numérique et des postes, Madame Hadja Ouattara/Sanon.

La cryptomonnaie, savez-vous ce que c’est ? Il s’agit d’une monnaie alternative 100 % virtuelle, qui contrairement aux pièces et billets de banque, n’a aucune forme physique. L’Afrique peut-elle profiter de cette opportunité assez développée en Occident ? Pour le savoir, rendez-vous le 31 mai 2018 à 10h à l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo dans le cadre de des COFAN, une série de conférences-débats, haut lieu d’échanges sur les enjeux du numérique. La 2e édition de l’événement, mise en œuvre par la Direction générale du développement de l’industrie numérique (DGDI), a été officiellement lancée par le Ministre du développement de l’économie numérique et des postes (MDENP).

Hadja Ouattara-Sanon, ministre du développement de l'économie numérique et des postesSelon Mme Hadja Ouattara/Sanon, les COFAN visent à trouver des solutions idoines afin de booster le développement des différents secteurs d’activités au Burkina Faso. "Elles contribueront à moderniser l’administration, à améliorer la qualité des ressources humaines et à terme, à favoriser le développement économique et social du Burkina", a-t-elle laissé entendre.

Les COFAN sont animées par des conférenciers expérimentés, sélectionnés avec minutie à la suite d’un appel à projets sur des sujets d’intérêt national. Selon la patronne en charge du développement de l’économie numérique, les communications qui seront proposées aux participants seront axées sur des thématiques actuelles concernant des technologies en vogue tels que la blockchain retenu comme thème inaugural de cette année.

S’ouvrir aux Burkinabè

La grande innovation de cette 2e édition, c’est la décentralisation des conférences dans les chefs-lieux de régions car, Ouagadougou s’était accaparé toutes les sessions à la première édition. "C’est une façon pour nous de nous ouvrir et de bénéficier de l’intelligence et de l’accompagnement des acteurs pour le développement d’une industrie numérique harmonieuse et inclusive", a expliqué Hadja Ouattara/Sanon.

Rodrigue Guiguemdé, directeur général du développement de l'industrie numériqueEt le directeur général du développement de l’industrie numérique, Rodrigue Guiguemdé, de préciser que le planning des COFAN n’est pas fermé. "Un conférencier peut lui même décider d’aller donner une conférence dans une province. les conférences se poursuivront jusqu’au mois de novembre mais à tout moment si une personne nous fait la demande, et que nous jugeons pertinent de faire une conférence, nous irons la trouver même si c’est en décembre. Nous allons aller dans les profondeurs du Burkina pour donner la bonne nouvelle", a-t-il annoncé.

Bilan positif en 2017

A la fin des COFAN, plusieurs recommandations sont faites. A en croire, Rodrigue Guiguemdé, le bilan de la première édition est satisfaisant car "il y a eu de l’engouement de la part des acteurs. Treize conférences ont été organisées en 2017 et ont mobilisé plus de 500 participants. Ces conférences ont donné lieu à des recommandations, ce qui a amené la DGDI à initier d’autres concepts tels que les hackathons au cours desquels des jeunes créent des solutions concrètes qui sont promues et intégrées dans les différents secteurs d’activités".

Les COFAN font leur petit bonhomme de chemin et Mme le ministre du développement de l’économie numérique et des postes a invité l’ensemble des Burkinabè, profanes comme spécialistes, à participer massivement aux conférences afin d’en assurer le succès et la pérennité.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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