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Justice pour Thomas Sankara : Un citoyen dénonce des "contrevérités"

Publié le mardi 12 juillet 2005 à 07h39min

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L’un de nos lecteurs, Abdoulaye Ouédraogo, n’est pas d’accord avec les points de vue d’autres lecteurs, publiés dans nos éditions des 21 et 27 juin. Eléments d’explication.

C’est avec un intérêt certain que j’ai lu, respectivement dans le journal "Le Pays" n°3400 du 21 juin 2005 et "L’Observateur Paalga" du 23 juin 2005, la déclaration sous la signature de son président Baba Yatassaye, du Comité international Justice pour Thomas Sankara (CIJ/TS).

La justesse et la pertinence de l’analyse faite par le CIJ/TS sur la nature du dossier Thomas Sankara et les voies de son règlement judiciaire conformément aux principes en vigueur dans un véritable Etat démocratique, ont décuplé ma prise de conscience sur la nécessité de mon engagement total aux côtés de l’avocat des sans- voix dans sa lutte au Burkina Faso.

C’est vrai que l’Affaire Thomas Sankara est politique ; sa solution aussi ne peut qu’être politique !
Par ricochet, j’ai pris aussi connaissance des propos licencieux émanant du sieur Yogo Evariste Magloire de Koudougou en date du 21 juin, également publiés dans "Le Pays" n°3404 du 27 juin 2005.

Il faut tout de même reconnaître que les propos du sieur Yogo Evariste Magloire sont cousus de contradictions et de contrevérités qui cachent mal les desseins malsains de leur auteur. En sorte que, loin de me choquer, cet écrit ridicule et les gesticulations fébriles qui l’accompagnent me font pouffer de rire et me rappellent ces mots du président Thomas Sankara : "Laissez le singe grimper. Plus il grimpera, mieux il vous montera ce qu’il vous cachait...".

C’est vrai qu’on est en droit légitimement de l’état de lucidité du sieur Yogo de Koudougou. Et il y a de quoi, tenez-vous bien !

"Arrêtez de déranger le docteur Bidima"

Comment comprendre autrement que le sieur Yogo Evariste Magloire reconnaisse et confirme la justesse des propos du CIJ/TS, à savoir que l’obstacle majeur, le problème du dossier Thomas Sankara, ainsi que sa solution sont politiques, en même temps qu’il interdit au CIJ/TS de soutenir le défenseur de la veuve et des millions d’hommes orphelins de Thomas Sankara ?

Pour donner au sieur Yogo une idée sur la grossièreté de son ignominie, nous allons lui poser ces quelques questions :
1 - Maître Sankara Bénewendé est-il ou non un avocat défenseur dans l’affaire Thomas Sankara ?

2 - La candidature sankariste de Me Sankara aux élections présidentielles, contrairement à certaines candidatures douteuses, n’a-t-elle pas été le fruit d’une décision consensuelle d’un regroupement de seize partis politiques ?

3 - Le président du CIJ/TS, Yatassaye Baba, est-il président du Conseil constitutionnel pour donner quitus aux candidatures douteuses ?

4 - Le 13 décembre 1998 serait-il arrivé si l’affaire Thomas Sankara avait trouvé une issue judiciaire crédible ?
La réponse à ces questions permettra au sieur Yoko ... pardon Yogo de percevoir l’intention malsaine et anti-sankariste de cet écrit.

En attendant votre prochain retour de Réo pour vous lancer dans de telles envolées, recevez ce conseil d’ami : entre nous, de grâce, arrêtez de déranger le docteur Bidima Pierre, président de votre Mouvement de la paix, au prétexte que vous auriez installé une structure de son mouvement à Koudougou. Ne vous avisez pas non plus de lui solliciter un quelconque soutien pour votre candidat. Votre écrit aura déjà montré la triste réalité du vagabond associatif que vous êtes. Prêtez plutôt vos services à votre Gourou et à son Mentor qui est si friand d’amis, de tontons, de jeunes, de tanties (...).
A bon entendeur, Salut !

Tous unis pour la justice pour le président Thomas Sankara,
nous vaincrons !

Abdoulaye OUEDRAOGO
Sidwaya

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