Le sport est un facteur de santé. Cette vérité est connue de tous. Seulement, pour des raisons diverses, nombreux sont ceux qui ne respectent pas cette prescription. Pour encourager les Burkinabè à se mettre au sport, le président du Faso, Roch Kaboré, a donné son quitus pour le lancement de la campagne de promotion du sport dénommée « Sport pour tous » sur le plateau de la Présidence. « Le sport est un facteur de rassemblement. C’est vrai. Mais le sport est aujourd’hui aussi un facteur de santé. Ses vertus sont nombreuses », a indiqué le Ministre des Sports et des loisirs, Daouda Azoupiou.

La santé, le bien le plus précieux offert aux Burkinabè

Absent pour des raisons professionnelles, c’est le directeur de cabinet, Seydou Zagré qui a représenté le Président du Faso. « Le chef de l’Etat s’est engagé à ce que les Burkinabè fassent de la pratique du sport, un exercice quasi quotidien. Parce que le sport est essentiel pour la santé, essentiel pour le renforcement du capital humain, essentiel pour permettre à tout le monde de s’acquitter de ses obligations quotidiennes dans de meilleures conditions. Le fait de faire le sport améliore la santé. Et vous savez tous que la santé est certainement le bien le plus précieux qu’on puisse offrir à son peuple », a ajouté Seydou Zagré.

Pour l’occasion, le Directeur de cabinet du président du Faso, des Présidents d’institutions, le Ministre des sports et des loisirs et ses collaborateurs, le personnel de la présidence du Faso et des éléments des Forces de défense et de sécurité ont eu droit à un cross populaire sur 1,5 kilomètre et à une séance d’aérobic d’une trentaine.

La cérémonie consacrait le lancement de la campagne nationale de promotion de la pratique du sport. Pour Daouda Azoupiou, l’occasion était bonne pour lancer un appel à l’endroit de la population : « J’appelle tous les Burkinabè, de tous les âges, à pratiquer le sport. Parce qu’en plus d’être un facteur de santé, il peut aussi être un facteur d’économie pour notre pays parce que si les travailleurs du public et du privé, en pratiquant ce sport, se mettent à l’abri de maladies opportunistes, ce sont les employeurs et l’économie nationale qui gagnent. Les médecins disent d’ailleurs que pratiquer le sport, c’est se soigner sans ordonnance et je pense que c’est une réalité », a-t-il ajouté.

Après Kosyam, la prochaine séance du Sport pour tous aura lieu au Médiateur du Faso. De l’avis de Daouda Azoupiou, une séance est également prévue sur le terrain du Mogho Naaba dans les jours à venir.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net