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Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

Publié le mardi 8 mai 2018 à 21h20min

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Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

Les travailleurs de Bissa Gold ne sont pas contents. Ils l’ont fait savoir ce mardi 8 mai 2018 au cours d’une conférence de presse à la Bourse du travail. Ils dénoncent le non-respect par la mine des textes du Burkina Faso relatifs au travail. A travers cette conférence, ils espèrent se faire entendre et exigent que l’Etat use de son autorité afin que la mine applique les textes.

Depuis 2016, les délégués du personnel de Bissa Gold dialoguent avec leur hiérarchie pour la résolution des problèmes que rencontrent les travailleurs au sein de la mine, sans succès. Au nombre de ces problèmes, la rotation du travail. Au démarrage de la mine en 2012, la rotation était de 7/7, soit sept jours de travail et sept jours de repos. Puis en Avril 2013, la direction de la mine aurait imposé sans concertation préalable avec les travailleurs, une rotation 4/4, soit quatre jours de travail et quatre jours de repos. Ce qui aurait eu pour conséquence la diminution du salaire net des travailleurs de 25 à 30%. Conséquences, les travailleurs disent croupir dans la misère, le coût de la vie autour de la mine étant très élevé.

Et selon Mohamed Kéré, coordonnateur des délégués du personnel, ce système qui leur a été imposé, contraint les travailleurs à faire douze heures de travail par jour au lieu de huit heures sans pour autant bénéficier du paiement correct des heures supplémentaires. Certains pointeraient pour dix heures de travail et seraient rémunérés pour ce volume horaire, alors qu’ils travaillent douze heures en réalité. Et toujours selon Mohamed Kéré, beaucoup de travailleurs font des tâches supérieures à celles prévues dans leurs contrats. Toutes choses qui seraient contraires aux textes en vigueur au Burkina Faso.

Pour régler la situation, les travailleurs disent avoir saisi l’inspection du travail de Kaya qui a notifié à Bissa Gold le caractère illégal de ce système de rotation. Le ministre en charge du travail aurait également fait des recommandations pour mettre fin à la crise. Mais selon Mohamed Kéré, ces recommandations ont été ignorées par la mine. C’est pourquoi, les travailleurs appellent l’Etat burkinabè à se pencher sur les réalités que vivent les travailleurs des sites miniers. « L’autorité de l’Etat sans complaisance ni compromission est exigée pour organiser par défaut le système de rotation de travail dans le secteur afin que les âmes qui y sont employées puissent sortir du joug du capitalisme exploiteur. », a lancé Mohamed Kéré.

En plus de la rotation du travail, les travailleurs de Bissa Gold dénoncent la non valorisation des compétences nationales et la formation. Pour eux, il y aurait une discrimination dans la promotion des compétences, mais aussi un manque de transfert de compétences en faveur des travailleurs nationaux.

Ils dénoncent également la sous-traitance spéculative, l’opacité dans la gestion et dans l’exploitation des mines d’or de Bissa et de Bouly. Les travailleurs ayant un contrat avec Bissa travailleraient également pour la mine de Bouly, augmentant ainsi leur charge de travail.

Cette conférence a aussi été l’occasion pour les travailleurs de dénoncer le non fonctionnement du comité de santé et de sécurité au travail, bien qu’il soit officiellement installé, mais également le climat social tendu. En effet, ils seraient victimes de propos et de comportements racistes, ainsi que de discours et de comportements réducteurs et dénigrants.

Les travailleurs demandent aussi que soient impliqués les représentants du personnel lors des visites des sites par les fonctionnaires de l’Etat.

Et même si depuis 2016, les travailleurs estiment que leur situation n’a pas changé, ils disent toujours croire au dialogue. Ils continueront donc à dialoguer avec la direction de Bissa Gold jusqu’à l’amélioration de leurs conditions de travail.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 8 mai 2018 à 13:06, par HUG En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

    Courage à vous et lutter car ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent disait Victor HUGO. Luttez pour préserver votre outil de travail.

  • Le 8 mai 2018 à 13:52, par La source En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

    Au nombre de ces problèmes, la rotation du travail. Au démarrage de la mine en 2012, la rotation était de 7/7, soit sept jours de travail et sept jours de repos. Puis en Avril 2013, la direction de la mine aurait imposé sans concertation préalable avec les travailleurs, une rotation 4/4, soit quatre jours de travail et quatre jours de repos. Ce qui aurait eu pour conséquence la diminution du salaire net des travailleurs de 25 à 30%. }

    Permettez moi de ne pas être en accord avec cette affirmation. L’organisation du temps de Travail selon les textes reglementaires relevant du pouvoir discretionnaire et d’organisation de l’entreprise ou de son chef. Autant ce ne sont pas les employés qui avaient imposé le 7/7 à Bissa Gold en 2012, autant ils n’ont pas non plus le droit de contester le système de 4/4 et pour lequel l’employeur est libre de réoroganiser comme il l’entend.
    Pour ce qui concerne la dimunition du salaire net de 25 a 30%, que chacun prenne son bulletin de salaire et comparer avec son salaire contractuel et voir s’il ya une baisse ou pas. C’est le seul referential en la matière. Sinon l’employeur n’est pas oblige de vous faire faire des heures supplémentaires indues et qui ne se justifient pas par un surcroit de travail.
    Mais si effectivement vous travaillez 12h et vous pointez 10heures, là il ya véritablement un problem. Mais il faudrait tenir compte du temps de pause qui est généralement d’une heure d’une heure. Donc a tout casser, vous avez droit a 11h de travail effectif a payer par jour.
    Si on considère que vous travaillez 4 jours dans la semaine soit 11h X 4 = 44 heures par semaine. Et la loi au Burkina faso fixe la durée hebdomadaire à 40 heures par semaine. Ce qui vous donne droit 4 heures supplémentaires par semaine et 16 heures par mois. La loi au Burkina faso dit qu’aucun travailleur ne peut faire plus de 20 heures supplémentaires par mois, sauf obtention d’une derogation. Du Coup Bissa Gold est dans la fourchette.

    • Le 8 mai 2018 à 15:26, par Yabyouré En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

      Monsieur, vous passez à côté de la cible. Renseignez vous davantage. Le vrai problème est que Bissagold refuse d’application les textes en vigueur en matière d’heures supplémentaires qui fixe la durée légale hebdomadaire à 40heures. Les heures travaillées au delà de ces 40 heures étant considérées comme supplémentaire et donc payées avec un taux majoré à 115%, 135%, etc.. Avec la rotation de 4/4 EN VIGUEUR ACTUELLEMNT, Bissagold paye normalement ces heures supplémentaires. Le problème est qu’on veut nous faire passer à 7/7 sans prendre en compte ces heures supplémentaire ni prime de quart y afférant. Ce qui est illégale. Immaginez 7/7 avec 12 heures de travail par jour, la semaine fait 84 heures soit 44 heures supplémentaires par semaine et que l’employé refuse de reconnaitre. SOYONS SERIEUX. C’est de la pure exploitation. Et ça ne passera pas.

      • Le 8 mai 2018 à 16:54, par Le Vigilent En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

        Yabyouré,

        Je pense que c’est vous qyui n’etes pas coherents dans vos declarations.
        Vous dites que, je cite : « Le problème est qu’on veut nous faire passer à 7/7 sans prendre en compte ces heures supplémentaire ni prime de quart y afférant. » » alors que, selon la declaration de votre representant, l’un des principaux motifs de votre mecontentement est le fait que la societe ait abandonne la rotation de 7/7 pour vous imposer une rotation de 4/4. avec pour consequence une diminution du salaire de pres de 25%. Celui don’t vous dites qu’il est passe a cote s’est appuye sur la declaration de votre representant, qui est certainement plus credible que vous, pour faire ses commentaires que je trouve tout a fait logique et coherent.

        • Le 8 mai 2018 à 17:31, par Alex En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

          Payez les heures supplementaires et permettez aux travailleurs de travailler dans des bonnes conditions, chaque fois cest vous vous etes dans les problemes soit avec les populations soit avec vos travailleurs, soyez rzsponsable au lieu de foutre la merde dans les pays, si vous ne.pouvez pas fermer votre mine et cedez la place au plus serieux, vous etes des plaisantins et des escrocs.

    • Le 8 mai 2018 à 17:27, par Alex En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

      Nous sommes la dans le cas d’une mine, travail sous pression, pas de repos et vous travaillez comme des machines. Je me demande pourquoi la societe avait instaure une rotation de 7/7 au lieu de 14/7 ou autres ? avant de lancer une rotation on discute avec les ressources humaines et les delegues du personnel qui discutent egalement avec mes employes, pour une mine qui se respecte en tout cas, changer le roster necessite de sasseoir avec les employes et discuter le pourquoi et non imposer une rotation, vous allez passez a une rotation de 4/4 demain vous allez revenir sur une autre rotation, alors vous cherchez quoi au juste sinon mettre la pression et le stress aupres des employes. Aussi le fait de changer une rotation, cest sur que cela va jouer sur les salaires et les heured supplementaires, les travailleurs comptent sur ca, il faut le savoir. Aussi un systeme de 4/4 nest pas appropriee pour une mine, les travailleurs vont passer tout lzur temps entre la maison et le bus et entre le site egalement, vous pouvez adopter 10/6 ou autres.

    • Le 9 mai 2018 à 09:18, par sidy En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

      merci pour l’éclairage ; je me posait les mêmes questions ;si le conférencier avait des notions en droit du travail Burkinabè.

    • Le 9 mai 2018 à 10:49, par Le Puritain En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

      Tout à fait d’accord avec vos propos. Je voudrais juste relever en outre que les problèmes dans le secteur minier au Burkina ne sont pas près de finir. Il existe une diversité d’organisations du travail et de pratiques en fonction des sociétés minières. S’agissant du changement du système de rotation ayant entraîné une diminution de salaires des travailleurs, je comprends que le conférencier n’a pas voulu dire clairement que c’est la diminution des heures supplémentaires qui s’est répercutée sur le salaire net mensuel. Sinon le salaire contractuel convenu ne peut varier négativement selon la seule volonté de l’employeur. Relativement à la non consultation des représentants des travailleurs avant le changement du système de 7/7 à 4/4, mon avis est que les employeurs devraient consulter autant que possible les travailleurs dans la prise de décisions touchant notamment l’organisation du travail. On ne peut dénier à l’employeur ce pouvoir mais la concertation offre un chance de succès pour la mise en œuvre. C’est l’idéal parce qu’ils peuvent apporter une contribution importante en plus du fait que cela est important dans le management des ressources humaines. Je ne perds pas de vue l’attitude (va-t-en-guerre ou opposition systématique à toute reforme) de certains travailleurs qui pourrait expliquer la tendance de certains employeurs à les mettre de côté. Pour les autres récriminations, je pense que les autorités compétentes en ont été saisies et statueront, parce qu’il n’est pas rare que des gens exposent des griefs uniquement sur les réseaux sociaux sans saisir qui de droit, se rendant ainsi complices de certaines situations vécues ou simplement par peur de perdre son emploi dans le cas de relations de travail.

    • Le 9 mai 2018 à 14:28, par Major En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

      Monsieur la Source, je vous cite : "L’organisation du temps de Travail selon les textes reglementaires relevant du pouvoir discretionnaire et d’organisation de l’entreprise ou de son chef". Vous semblez oublier d’ajouter "A la limite du stricte respect des lois et regléments du pays". Lorsque le pouvoir discretionnaire et d’organisation de l’entreprise doit outrépasser les lois du pays ; elle doit forcement obténir une dérogation du Ministère du Travail ; cette dernière ne peut l’accorder qu’avec l’avis des répresentants syndicals.
      Je suis désolé de vous l’apprendre ; mais le temps de travail légal au B.F est de 8h/jour donc 40h/sémaine. On peut faire des heures supplémentaires de temps en temps ; mais lorsque les suplémentaires deviennent la règle cela nécéssite une dérogation.

  • Le 8 mai 2018 à 13:54, par AS DE PIQUE En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

    ROCH KABORE VIENT DE DIRE ; DE CONCERT AVEC SON GOUVERNEMENT FANTOCHE QUE LE SIN-IN EST ILLÉGAL COMMENT PENSEZ-VOUS QUE DES GENS PAREILS PEUVENT NOUS AIDER ?

    ILS ONT BRADER L’ONATEL : ILS N’ONT RIEN A FOUTRE DES GENS !!!

    COMMENT ON PEUT PERMETTRE A DES ÉTRANGERS DE FAIRE DU MAL A TES COMPATRIOTES SI TU EST VRAIMENT GARANT DE LA NATION ?

    REGARDEZ LE DÉSORDRE DANS LES SOCIÉTÉS D ÉTAT !

    COMMENT PEUT ON PERMETTRE AU RÉGIME DÉCHU DE RESTER IMPUNI A MOINS D ÊTRE DE MÈCHE AVEC EUX OU INCOMPÉTENT !!!

    LES MINES D’OR SONT DES PROJETS DE COURT TERME POURQUOI ROCH KABORE VOUS PERMETTEZ AUX INVESTISSEURS VÉREUX, DE MAUVAISE FOI DE FOUTRE LE BORDEL, LA MERDE OU BIEN IL Y A QUOI MÊME ? DITES-NOUS ?

  • Le 8 mai 2018 à 13:57, par RAZOUGOU En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

    Seule la lutte libère. On voit que dans ce milieu, le respect des textes ne se donne pas, Il s’arrache. Il faudrait que vous passer à la vitesse supérieure.

  • Le 8 mai 2018 à 14:22, par ALLONS DOUCEMENT En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

    MON CHER FRERE KERE.
    LA SITUATION PEUT ETRE DURE A VIVRE !!!! C EST POSSIBLE !!!!!
    FAISONS ATTENTION LORSQUE NOUS LUTTONS !!!!
    PRIVILEGIONS LA COLLABORATION ETROITE AVEC NOTRE DIRECTION !!!!
    C EST PEUT ETRE DUR MAIS SI NOUS COMPARONS CE QUE NOUS AVONS AVEC LE RESTE DE NOTRE CHER PAYS, CELA DOIT NOUS FAIRE REFLECHIR QUANT A UNE MEILLEURE MANIERE DE MENER NOTRE LUTTE.
    AYONS EN MEMOIRE LE CAS DE INATA, DE KALSAKA, DE POURA QUI ONT FERME BOUTIK.
    LUTTONS SAGEMENT, NE NOUS LAISSONS PAS EMBALLER PAR DES PERSONNES QUI NE NOUS VEULENT PEUT ETRE PAS DE LA QUIETUDE DANS NOTRE MILIEU DE TRAVAIL.
    COURAGE A VOUS Mr KERE.

    • Le 10 mai 2018 à 10:51, par Camara Levis Dere En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

      Mr Allons Doucement
      Ce n’est pas parce que tu iras doucement que tu ne sera pas licencié le jours venu.
      Ce n’est pas parce que tu ne vas te plaindre que Bissa ne fermera pas un jour.
      Bissa ne fonctionne pour le bon plaisirs de ces employés , mais par ce qu’elle ce fait d’énorme bénéfice financier.
      Selon ton "CHER FRERE KERE" comme tu l’appelle, la collaboration avec la direction a été essayé.
      Et il sont toujours prêt a discuter avec la direction

  • Le 8 mai 2018 à 15:05, par Le Faso d’aboard En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

    C est bien fait pour vous. On sais tous comment on accède aux mines au Burkina Faso. Relation. Comment peux- tu travailler 12h et on t’oblige à marquer 10h et tu le fais. Si ce n’est parce que vous n’êtes pas recrutés par competence. Le bien mal acquis ne profite jamais. Beaucoup d entre vous sont à la place d’autres burkinabè. 2018 est l’année de la purification des Ames.

  • Le 8 mai 2018 à 15:41, par Visionnaire En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

    Un autre problème à Bissagold est la non valorisation de l’expertise nationale. En guise d’exemple, le surintendant relations communautaires est un Camerounais et ne connait rien de nos réalités sociales, raison pour laquelle il y’a toujours des troubles avec les communautés impactées. Le surintendant environnement est aussi un camerounais et a sous sa coupe des compétences nationales de hauts niveaux qui n’ont pas droit à la parole. Les conséquences environnementales sont désastreuses et le seront d’avantage après la fermeture de la mine. Ce surintendant est plutôt préoccupé par des deals et se fou du traitement convenable des déchets. Les emballages et résidus de produits dangereux sont brûlés à l’air libre ou bien enfouis au sol. De toute façon, il a raison. Il n’est pas burkinabé et aucun de ses parents ne sera impacté par ces produits nocifs. Le surintendant prévention est un ghanéen et coiffe des burkinabés aussi compétents sinon même plus.
    Avec tout ça vous parlez de valorisation de l’expertise nationale. Mon oeil oui.
    JE N’INVENTE RIEN. TOUT CE QUE JE DIS EST VERIFIABLE

    • Le 8 mai 2018 à 17:06, par Le Vigilent En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

      Visionnaire,

      Les cadres nationaux competents ont-ils tire la sonnettes d’alarme avec des rapports circonstancies transmis aux autorites nationales, concernants le non respect des norms en matiere de protection de l’environnement, de gestion des dechets toxciques, de protection de la sante au travail etc.?
      C’est facile d’observer des manquements et d’en parler sur les reseaux sociaux au lieu de produire des rapports appropries a l’attention des autorites nationales competentes.

  • Le 8 mai 2018 à 17:04, par l’oeil de l’aigle En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

    J’ ajoute que sous d’autres cieux même si tu es fou tu n’osera pas chercher à coiffer dans certains pays de la sous région ou les subordonnées d’un autre pays n’accepterons jamais un burkinabés les coiffés. Mais comme ici tout est permis on accepte jusqu’a tomber sous le poids de la subordination. Si la politique du Burkina était de faire transmettre la connaissance aux locaux, de nos jours nous n’avions plus besoins d’ apports de l’étranger. La sous traitance, l’opacité dans la gestion en mettant loin les burkinabés est leur habitude dans ses mines qui sont censées nous profiter en premier. A voir toutes ses failles on se demande à quoi à servi cette insurrection avec son lot de martyrs comme si aucun pion n’a bougé de l’ancien système. Les burkinabés ne peuvent s’en prendre qu’à eux mêmes : en reconduisant les partisans de l’ancien régime c’est comme si nous avions craché sur nous mêmes. Wait and see

    • Le 9 mai 2018 à 16:50, par Opinion plurielle En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

      Dans les diverses évocations de la gestion du travail, je relève les plaintes de certains relatives à ce que les compétences burkinabé sont coiffées par d’autres moins compétentes "extérieures avec citations de cameroonais et de ghanéen".
      Chers frères, je ne suis pas sur les lieux pour vérifier cela ; cependant, si cela était avéré, la petite ou modeste observation que je peux faire à ce propos est que :
      1- nous devons apprendre à ne plus considérer des noirs de peaux comme nous (de quelques horizons qu’ils viennent de l’Afrique notre mère à tous) ; cela nous devons en faire l’apprentisage ;
      2- Je prefere de très loin justement que nous sachions travailler, collaborer entre nous africains en échangeant nos expériences ; il y a ent toute chose des débuts pas toujours faciles ; mais le temps nous permettra de surmonter ces petites difficultés inérantes au vivre ensemble.
      Je le dis parce que je prefere de loin que nous l’apprenions comme ça, pour éviter le PIRE qui est d’être exploiter par les blancs ; que nos richesses restent en Afrique est le moindre mal.
      Je le dis une fois de plus qu’il est très amère pour nous de constater que à travers tout ce Vaste continent riche dans tous les termes, les exploitants viennent nous ESCLAVAGISER sur notre propre terre, nous utilise comme MINEURS NOIRS, mais dont tout le PROFIT est expatrié.
      Toutes les sociétés multinationales d’exploitation en terre africaine n’utilisent que des esclaves noirs pour piller les richesses.
      Or, diamant, cuivre, cobalt, fer, coltane etc.
      Jusqu’en Afrique du Sud, particulièrement ce pays qui de par son histoire douloureuse devrait nous servir de boussole, de repère, ils ne sont pas les mieux traités les mineurs noirs (rappelez vous les massacres de mineurs des mines de platine de Maricana en Aout 2012) ! Avec ce doumloureux épisode sous Jacob Zuma, nous pouvons nous poser de véritables questions.
      Sur le transferrt de technologie, hah ! vous faites rire parce que les gouvernants actuels n’ont cure de contrôler ni ce que le pays gagne, ni s’assurer d’un quelconque transfert de technologie.
      C’est le bradage de ce pays qui est vendu aux multinationales qui vont piller, voler, spollier, et polluer à loisir avant repartir comme ils étaient venus.
      Sachez que cette situation n’existe pas qu’au Burkina, mais elle générale pour tout le continent qui est si convoité ; mieux, ailleurs, les exogènes sèment le chaos (conflits armés) afin de préoccuper les uns et les autres pour profiter pour piller (la RCA, la RDC, le Mali voisin, etc..) sont des exemples concrets et PIRE DES PIRES le cas de la Libye ! ! ! ! !
      Ne compter pas sur la racaille à la tête de nos jours pour quelques retombées pour les peuples africains.
      Ne vous meprenez surtout pas de croire qu’ils sont des NATIONAUX et que quelques bons sentiments pour nos pays les habitent.
      Ils sont là pour servir des INTERETS extérieurs.
      Sinon, ils ne se précipiteraient pas actuellement pour signer des contrats d’exploitation de nos ressources sans avoir pris le soin de former les compétences LOCALES capables de contrôler la chaîne de cette exploitation.
      Pour la jeunesse consciente qui doit se réveiller, il ne faut pas aimer les chemins raccourcis, le gain facile (tout de suite et maintenant) ; alors que c’est dans cette voie que vous avez été orientés (depuis le règne de kuassi blaise ; ils ont fabriqués ce monstre pour asservir les africains).
      Ils n’ont AUCUNE FIBRE PATRIOTIQUE, ils ne sont point NATIONALISTES, ce sont des nègres/blancs et croyez le moi sinon vous ne finirez pas de vous étonner de tout ce qui se passe.

  • Le 9 mai 2018 à 11:38, par joao En réponse à : Bissa Gold : Les travailleurs dénoncent une exploitation du personnel

    les travailleurs des mines ressentent directement d’une certaine manière le relâchement du gouvernement. Abandonner sa jeunesse ! quel est l’avenir de ce pays ? ne laissons pas les mines nous désolidariser. Ne cultivons pas cet esprit exploitation. l’essentiel n’est pas d’ouvrir des mines mais de faire en sorte que ces mines ne fabriquent pas des apatrides, des sans emplois, des sous employés. Les autorités doivent tout faire pour que les jeunes ne perdent plus confiance en l’autorité. si vous délaissé les jeunes vous pourrai vous retrouver dans la même situation qu ’en 2014. Faite beaucoup attention à la moralité des investisseurs. qu’ils fournissent à chaque fois des CV détaillés si non un jour le réveil serra douloureux. mettez des garde fou partout ; protégez vos enfants.si non sur les mines c’est du bordel.
    "yi san nê coumba ca nê bindga yi nen wa nincamin ca nin population sin nan gouverné yé"

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