LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

Publié le mercredi 2 mai 2018 à 23h49min

PARTAGER :                          
Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 02 mai 2018, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 15 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE NEUF (09) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du premier Ministère :

-  un rapport relatif à la tenue de séances du Conseil des ministres dans les régions.
La tenue des Conseils des ministres délocalisés permettra au gouvernement, en marge des travaux, d’échanger avec les populations sur leurs préoccupations et de constater de visu les différentes réalisations entrant dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES).

I.1.2. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :

-  un rapport portant autorisation de ratification de la convention d’entraide judiciaire en matière pénale entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Gouvernement de la République française, signée à Ouagadougou le 24 avril 2018 et de la convention d’extradition entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Gouvernement de la République française, signée à Ouagadougou le 24 avril 2018.
Ces conventions visent d’une part à renforcer et à moderniser la coopération judiciaire entre le Burkina Faso et la République française et d’autre part, à alléger et à faciliter les procédures en matière d’extradition entre les deux pays.
I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
-  deux décrets portant respectivement dissolution de l’Agence de promotion des investissements du Burkina Faso (API-BF) et création de l’Agence burkinabè des investissements (ABI).

La création de l’Agence burkinabè des investissements vise à instituer un cadre organisationnel adapté, à même d’attirer le maximum d’investissements directs nationaux et étrangers au Burkina Faso.
-  un décret portant allègement des conditions de recours à la procédure d’entente directe pour la passation des marchés publics et délégations de service public dans le cadre de la mise en œuvre de la tranche 2018 du Programme d’urgence pour le sahel (PUS-BF).
L’adoption de ce décret vise à accroître le volume des investissements par le recours à la procédure d’entente directe pour la passation des marchés en vue de la réalisation des investissements de la tranche 2018 du PUS-BF.
-  un rapport relatif au Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2019-2021.

Ce document, élaboré dans la perspective de la loi de finance exercice 2019, vise une meilleure prévision des ressources mobilisables sur cette période et leur allocation en cohérence avec les orientations stratégiques du Plan national de développement économique et social (PNDES).
Il ressort de ce document de programmation budgétaire que pour l’année 2019, les recettes totales s’établiraient à 2 237,4 milliards de FCFA, dont 1 984,8 milliards de FCFA de recettes propres et à 2 503,6 milliards de FCFA de dépenses budgétaires.
En 2020, les recettes budgétaires seraient de 2 390 milliards de FCFA dont 2 146,2 milliards de FCFA de recettes propres et 2 650,4 milliards de FCFA de dépenses budgétaires totales.
Pour l’année 2021, les recettes budgétaires ressortiraient à 2 619,3 milliards de FCFA dont 2 369,6 milliards de FCFA de recettes propres et à 2 877,2 milliards de FCFA de dépenses budgétaires.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :
-  un rapport relatif aux résultats définitifs de la campagne agropastorale 2017/2018.
La production céréalière définitive de la campagne agricole 2017/2018 a été estimée à 4 063 198 tonnes. Cette production enregistre une baisse respective de 11,03% et de 11,65% par rapport à la campagne agricole précédente et par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
La production définitive des autres cultures vivrières (niébé, voandzou, igname et patate) est estimée à 717 419 tonnes, soit une baisse de 0,95% par rapport à la campagne précédente et une baisse de 8% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes.

La production définitive des cultures de rente est évaluée à 1 360 952 tonnes, soit une baisse de 8,90% par rapport à la campagne précédente et une hausse de 0,53% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes.
Ces baisses s’expliquent en partie par une baisse globale des rendements de toutes les spéculations, affectées par les longues séquences sèches, l’arrêt précoce des pluies, les attaques de la chenille légionnaire et des oiseaux granivores.
Le bilan céréalier définitif fait ressortir un déficit brut global de 12% estimé à 477 448 tonnes, résultant d’un excédent brut de 269 619 tonnes pour les céréales traditionnelles (mil, sorgho, maïs, fonio) et de déficits bruts de 534 851 tonnes pour le riz et 212 216 tonnes pour le blé.

En période courante (Mars à Mai 2018), 741 849 personnes ont une situation alimentaire difficile.
En période projetée (Juin à Août 2018), 954 315 personnes auront une situation alimentaire difficile.
Le nombre de personnes se trouvant dans une situation alimentaire limite est estimé à 2 462 324 personnes en période courante (Mars à Mai 2018) et à 2 671 867 personnes en période projetée (Juin à Août 2018).

-  un rapport relatif au Plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition (PRSPV) 2018 révisé.
Le PRSPV vise à améliorer l’accessibilité des ménages vulnérables aux denrées alimentaires, à protéger les moyens d’existence des populations vulnérables, à faciliter l’accès des producteurs aux intrants et équipements agricoles pour accroître la production céréalière de saison sèche et à renforcer la prévention et la prise en charge des enfants malnutris.

Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre les mesures nécessaires pour une bonne exécution du Plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition.
I.1.5. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :
- un décret portant approbation des statuts de l’Agence burkinabè des investissements (ABI).

L’adoption de ce décret permet de conformer les statuts de l’ABI aux dispositions du décret N°2014-614/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics à caractère économique (EPEC).
I.1.6. Pour le compte du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes :
-  un rapport relatif à deux décrets portant respectivement adoption de la feuille de route pour la mise en place d’un identifiant unique électronique de la personne (IU) au Burkina Faso et création, attributions, organisation et fonctionnement du Comité de suivi de la mise en œuvre, la ventilation et la valorisation des résultats de l’atelier de réflexion sur la mise en place d’un identifiant unique électronique de la personne dénommée « IU » au Burkina Faso.
L’identifiant unique électronique de la personne permettra à notre pays de renforcer la citoyenneté, d’améliorer la transparence du jeu démocratique, d’accroître l’efficacité de l’Etat en matière de gouvernance, de sécurité, de prospective et de planification du développement.

II. COMMUNICATION ORALE

II. Le ministre de la Santé a informé le Conseil qu’en marge des assemblées de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, le Mécanisme mondial de financement de la santé a choisi le Président du Faso comme champion africain de la campagne mondiale de financement de la santé. Cette campagne culminera en novembre 2018 à Oslo en Norvège avec le sommet des donateurs de la santé que présidera le Chef de l’Etat en compagnie du Premier ministre de la Norvège, des Présidents du Fonds mondial et de la Fondation Bill et Melinda GATES.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE D’ETAT

-  Monsieur Justin BONKOUNGOU, Professeur des lycées et collèges, est nommé Chargé de missions.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

-  Monsieur Ouéguin Jean-Marie SOMPOUGDOU, Mle 28 449 P, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;
-  Monsieur Claude KOANDA, Mle 118 959 T, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) ;
-  Madame Marthe Sandrine SANON/LOMPO, Mle 97 468 K, Médecin, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Inspectrice médicale du travail ;
-  Monsieur Yamatien Ibrahim HEMA, Mle 247 159 P, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du contrôle approfondi.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

-  Monsieur Arsène Evariste KABORE, Mle 32 465 H, Conseiller en Sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-  Madame Marguerite Marie BLEGNA, Mle 98 292 R, Conseiller en Sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de la communication et des relations avec le parlement des Hauts-Bassins.

D. AU TITRE DU MINISTRE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

-  Monsieur Emmanuel KOUELA, Mle 225 11 65 Z, Communicateur expert en développement et coopération culturelle, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;
-  Monsieur Malick KOUANDA, Mle 246 013, Economiste-gestionnaire, 2ème classe, 13ème échelon, est nommé Directeur général de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) ;
-  Monsieur Moussa ZOMBRA, Mle 32 001 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des affaires administratives et financières de l’Office national de sécurité routière (ONASER) ;
-  Monsieur Jean Gabriel SERE, Mle 225 014 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;
-  Monsieur Laguéméba Emmanuel KABORE, Mle 37 298 R, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE

-  Madame Ursule KABORE/BOUDA, Mle 27 834 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Conseiller technique de la Secrétaire d’Etat/Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille ;
-  Monsieur Adama SONDE, Mle 47 744 M, Inspecteur d’éducation des jeunes enfants, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national pour l’enfance (SP/CNE) ;
-  Monsieur Ourobé Eric COULIBALY, Mle 57 224 L, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de la solidarité nationale ;
-  Madame Edwige Ninon YAMEOGO/SANKARA, Mle 220 410 Z, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice générale de l’autonomisation économique de la femme ;
-  Madame Assétou SAWADOGO/KABORE, Mle 220 416 K, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice générale de la promotion et de la protection de la femme ;
-  Madame Wend La Sida Stéphanie Marie Angélique NIKYEMA/TAPSOBA, Mle 102 327 N, Conseiller en relations publiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice de la communication et de la presse ministérielle.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

-  Monsieur Souleymane ZEBA, Mle 22 378 X, Inspecteur des eaux et forêts, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

-  Monsieur Nestor KAHOUN, Mle 76 306 X, Technicien supérieur de musée, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;
-  Monsieur Dramane KONATE, Mle 35 153 V, Enseignant, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur Serge PALENFO ;
-  Monsieur Abdoul Aziz ROUAMBA, Mle 104 289 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur de l’administration des finances.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à des nominations d’Administrateurs et d’un président aux Conseils d’administration :
- de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement ;
- de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques ;
- de la Société minière ROXGOLD SANU SA au titre du ministère des Mines et des carrières ;
- du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et de la Société nouvelle-Société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO) au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU Officier de l’ordre national

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 2 mai 2018 à 20:32, par NON aux fonds communs En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    la tenue des conseils de ministres dans les différentes région c est le début de la campagne de Roch.Mais si vous voulez commencez bien dans presque tous les département de la région du sahel qui sont attaqués actuellement.

  • Le 2 mai 2018 à 20:38, par burkinabe En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    quelqu’un peut m’expliquer comment peut t-on lancer les concours professionnels et jusque les communiqués des autres ministères ne sont pas publiés sur le site de l’agre tout en sachant que les receptions commencent le 04 mai.

    • Le 3 mai 2018 à 09:57, par Maria de Ziniaré En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

      Bizarre , l’API-BF l’Agence de Promotion des Investissements du Burkina Faso a été créée en 2015 sous la transition elle a à peine 3 ans d’existence pourquoi la supprimer pour créer l’AIB l’Agence des Investissements du Burkina ? Est-ce vraiment pour l’intérêt du Burkina ou pour avoir la main libre pour caser des copains du MPP dans la nouvelle structure puisque l’ancienne était dotée d’agents qui n’etait pas forcément étiquetés MPP. Le Burkina doit quitter dans cette pratique qui consiste à détruire pour détruire et reconstruire la même chose. Si les textes de l’API-BF était à améliorer à mon humble avis il suffisait de les réactualiser avec de nouveaux décrets au lieu de la supprimer.

  • Le 2 mai 2018 à 21:13, par Poitb En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    Délocalisation des conseils des ministres dans les régions . Encore l’argent du contribuable pour les frais de mission pour l’organisation . Un bon business pour la présidence .

    • Le 3 mai 2018 à 03:33, par Mouta mouta En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

      J’aimerais voire la tête de la ministre de l’économie, elle qui veut interdire les ateliers hors de la zone de résidence, si 2/3 des participants sont déjà de cette zone de résidence. Maintenant que 100% des ministres résident à Ouaga, décident de délocaliser les conseils des ministres, c’est à ne rien comprendre encore. Quand on dit que le poisson commence à pourrir par la tête, ils n’y croient pas. Mais voilà çà dêh !

    • Le 3 mai 2018 à 04:21, par Un fils de Solenzo En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

      Il ne faut pas voir le diable partout. Je trouve que cette décision du Gouvernement est très bien car l’objectif a été clairement expliqué : Être plus proche des populations (sentir de visu leur vie quotidienne au lieu de se fier aux compte rendu majoritairement déconnectés des réalités) et aussi voir en temps réel les investissements en cours dans les régions.
      Dans un de mes posts je critiquais le fait que les Ministres ne se rendaient pas sur les chantiers en cours d’execution pour montrer leur intérêt à la chose publique. Moi j’apprecie cette décision car l’argent du contribuable est fait pour ces genres d’actions et non pour être gardé dans des “comptes personnels”.

      • Le 3 mai 2018 à 08:52, par Pango l’observateur En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

        vivement que ça soit a solenzo donc lisez un peu les poste précédents le gouvernement peut pas vouloirs interdire une chose aujourd’hui huit et faire le contraire demains un peu de respect pour ce peuple et je pense que le respect doit être mutuelle j’ai l’impression que le gouvernement fait seulement ce qui ce passe a travers leur boule la parole est donc sacrée ou pas ?

      • Le 3 mai 2018 à 09:42, par Omer En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

        Ils vont prendre combien d’heure pour "sentir de visu leur vie quotidienne au lieu de se fier aux compte rendu majoritairement déconnectés des réalités" ? S’ils pensent que les fonctionnaires qu’ils ont nommé dans les directions régionales, des préfets, des gouverneurs, les maires de leur camps et les différents démembrement de leur parti ne leur disent pas la vérité, qu’ils arrêtent de les écouter et écoutent un peu plus ceux qui ne leur mange pas dans la main. C’est juste du gaspillage afin de commencer la campagne. Combien d’agent de sécurité et de fonctionnaires seront mobilisés pour cela et pour quel résultats ?

        • Le 3 mai 2018 à 12:09, par Un fils de Solenzo En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

          Saye ZERBO etait apprécié parce qu’il se déplaçait dans les campagnes. Sankara a été un chouchou de la jeunesse parce qu’il allait vers les populations et donnait des discours sur un sujet brûlant de la société Burkinabé. En campagne nombreux sont les Burkinabé qui disent ne pas connaître leurs dirigeants actuels. Je ne sais pas où est le problème. Qui peut il dire combien ces déplacements coûteront ? Qui peut il aussi donner les retombées des visites gouvernementales ? Ce n’est pas à vous de décider des activités du gouvernement. C’est une souveraineté !

          • Le 3 mai 2018 à 14:02, par Omer En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

            Qui t’as dit qu’ils iront dans les campagnes pour faire conseil de ministre ? Saye Zerbo et Sankara étaient proche de la population grâce à leur simplicité et leur rejet du luxe. Aller vous enfermer dans des hôtels ou salle de réunion à Koudougou, Dori, Fada ou Gaoua ne fera pas d’eux des dirigeants proches de la population, même s’ils profiteront des camera pour aller visiter deux ou trois coin. ce n’est pas à nous de décider des activités du gouvernement, mais on a le droit de critiques ses décisions et le Faso.net nous donne le droit de le faire ici et comme il te donne le droit de défendre les activités de ce même gouvernement.

      • Le 3 mai 2018 à 09:52, par fasobiiga En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

        Hum, nul besoin de délocaliser les séances du conseil de ministre. Il y a des gens payés (avec l’argent du contribuable) pour cette tâche. Si les rapports fournis ne sont pas à l’image de ce qui est réellement sur le terrain, il faut juste prendre les mesures nécessaires pour que chacun fasse correctement son travail. De même pour toucher du doigt la réalité ils peuvent s’y rendre discrètement et là ils auront la vraie réalité du terrain. A ce rythme il faudra bientôt que le Président du Faso lui-même délocalise son bureau.

      • Le 3 mai 2018 à 16:11, par un passant En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

        Bonsoir mn frère.en quoi aller s’enfermer dans une salle en region avec la sécurité qui, pour l’occasion, va empêcher les paisibles populations à vaquer tranquillement à leur train train quotidien pour tenir un conseil des ministres peut rapprocher les ministres de la réalité que vivent les populations. au burkina ici,tout un chacun connait les réalités que vivent les populations.si on calcul les frais de carburants que les V8 des ministres et leurs sécurités vont gaspiller,autant continuer le conseil des ministres à ouaga comme d’habitudes.et à l’arrivée des ministres dans la localité désignée,toutes les forces FDS seront mobilisées pr eux, au détriment de la population.

    • Le 3 mai 2018 à 06:13, par Landry En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

      Et après ils vont demander au chanceux agents de fond commun de devenir les idiots de ce pays en laissant tomber leur fond commun. Le debat doit evoluer. Pas de suppression de fond commun, je veux moi aussi mon fond commun. Vous n’allez pas mettre les gens en conflit, vous allez seulement ouvrir les yeux de tous. On sait maintenant comment il faut se servir dans ce pays.

    • Le 3 mai 2018 à 07:17, par SANOU En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

      D’accord avec vous quel intérêt pour les populations , un djandjoba gouvernemental.
      Les frais d’organisation seront plus utilement investis en construction d’infrastructures socio sanitaires (écoles, CSPS) pour les régions.

  • Le 2 mai 2018 à 21:57, par Juste En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    Nomination d’un chargé de mission sans numéro matricule, c’est quoi le projet, un ministère anti chambre de la propagande du mpp et de ses mouvancier ! Après la nomination de anicet pooda, c’est justin, un vacataire du privé, véritable invasion. Comment gérer ce personnel politiques dans la fonction publique ?

    • Le 3 mai 2018 à 17:44, par TRISTE En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

      Tout à faire d’accord avec toi !Vraiment ou on va dans ce pays avec la nomination des gens qui n’ont même pas servi la fonction publique ou du moins qui l’on servit pendant quelques mois,et un vilain matin ils deviennent .....Quelles leçons voulez vous donnez à nos enfants ?Pitiez pour ces politiciens qui ont oublie comment ils sont arrivés au pouvoir.Une chose est sur,chacun répondra devant le tribunal de l’histoire.

  • Le 2 mai 2018 à 22:43, par mobutu En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    "Ces conventions visent d’une part à renforcer et à moderniser la coopération judiciaire entre le Burkina Faso et la République française et d’autre part, à alléger et à faciliter les procédures en matière d’extradition entre les deux pays". Félicitations au gouvernement pour cet accord car certains croyaient être en sécurité en se réfugiant en France. Nous les attendons incessamment afin qu’ils viennent rendre compte de leur ignoble besogne. On tue et on brule sans raison et oon fuit se cacher pour jouir des rapines malhonnetement acquises parce qu’un frère sanguinaire est au pouvoir. tout finira devant nos yeux. Comme le disait d’ailleurs feue sa maman"wênd n na n bù"

    • Le 3 mai 2018 à 10:39, par LE PAUVRE En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

      Comme toi ,je souhaite que cette convention permette et facilite l’extradition de François Compaoré qui a fui parce qu’il se sait fautif.Que Macron n’écoute pas Alassane Ouattara .Le plaidoyer en faveur de la non extradition de françois par Alassane en lui seul est une preuve que ce dernier est coupable des faits qui lui sont reprochés .Comment peut-on se démener tant pour soustraire honteusement un fautif de la justice ?

  • Le 3 mai 2018 à 00:46, par Le juste En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    Moi je ne mènerai pas mon analyse sous l’angle de la négativité, mais dans le sens de la relance du secteur de l’hôtellerie. Seulement je souhaite que dans chaque Région que les rencontres ne se fassent pas dans un seul hôtel. Je saisis l’opportunité pour demander au Gouvernement de revoir les missions effectuées par les agents ou fonctionnaires de l’État. Ils prennent les frais de locations de salles, ils se réfugient dans les services d’État en se partagent enfin cet argent en complicité avec les responsables desdits services.L’État peut ne pas disposer de ressources nécessaires pour louer une salle, mais l’argent qui doit être utilisé pour louer une salle afin de permettre aux hôteliers de décoller, payer leurs employés et réduire le chômage, si cet argent revient aux missionnaires, c’est un détournement, même une insulte au pays.
    * Je propose qu’à chaque mission,la police ou la gendarmerie où sont signés les ordres de mission demande le lieu de la rencontre et commettre un policier ou gendarme d’aller constater de visu si effectivement a eu lieu dans la salle indiquée.
    *Que l’État revoit l’utilisation des véhicules. Car certains responsables se font déposer à la maison matin et soir avec le carburant de l’État alors que ce ne sont pas des véhicules de fonction. C’est une réalité au BF.

  • Le 3 mai 2018 à 01:48, par Le Faso d’Abord En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    API devient ABI. Enfin ce dossier connait un dénouement ! Notre président fait vraiment dans la lenteur même quand il urge d’aller vite pour mettre le pays en orbite et faire gagner à lui-même des dividendes pour les élections à venir. Pourquoi s’encombrer de poids morts alors même que le sentier qui reste est extrêmement long ? Il arrive que je me demande si enfin nous ne sommes pas piqués par une sorte de malédiction ! Le potentiel est là, les hommes, les ressources et les intelligences pour l’exploiter sont là mais qu’avons-nous à attendre, à tergiverser ? Pourquoi devons nous encombrer de procédures ubuesques et laisser les opportunités filer ? La gouvernance a vraiment besoin certes de planification mais aussi de spontanéité pour saisir l’opportunité du moment. L’opportunité étant généralement éphémère sous nos cieux où les chocs extérieurs et intérieurs peuvent tout remettre en cause le temps d’une réflexion ou d’une hésitation. Le Président est vertueux, est doux, est débonnaire mais à cela il faut ajouter l’action, l’anticipation,une dose de révolution qui fera de lui l’homme de la situation. Le Burkina est mille fois en arrière et si nous voulons aller vite il faut agir sur le moment et ne pas faire comme si on attendait que d’autres viennent agir à notre place ! Je ne crois pas que les Burkinabè aient chasser le le système Blaiso pour un système apathiquement similaire ! Nous percevons les initiatives, la volonté de bien faire, de servir le peuple mais rien ne remplacera l’action, l’action, l’action et l’action. Mais surtout the right action, at the right place at the right time ! Pour ceux qui ont la chance de parler au ROCKO dites-lui que le développement d’un pays ne se résume pas aux bonnes intentions, à la gentillesse, à la tenue du Conseil de Ministres, à la construction ou la réfection de quelques routes, au fonctionnement routinier d’une administration engluée dans les méandres de ses propres procédures et principes souvent aux antipodes de la logique de développement !! Ce qui fait le développement, la croissance réelle (pas celle de Mister Paul KABA) c’est l’investissement dans les secteurs productifs et vite ! Ce n’est pas la rhétorique du genre BURKINA IS BACK qui nous tirera d’affaire ! Ce n’est pas la situation de la Nation présentée piètrement avec une dose de théâtralité et de science fiction qui nous sortira de l’auberge ! Je n’aura jamais de respect pour qui me tentera de me faire croire que le Burkina de 2018 est sur la voie de l’émergence ! Soyons sérieux et moins complaisants. Évitons l’auto-congratulation, les flagorneries flasques et la politique de verbe pour la politique de l’acte, de l’action, du résultat, de l’œuvre et du concret. Au cours des 2 ans à venir, Monsieur le Président bien-aimé, il faut faciliter la mise en place de 10 unités industrielles dans le textile, le bétail-viande, le solaire, le karité, les fruits et légumes, la pharmacie, les TIC, les cuirs et peaux, le traitement des déchets, la construction métallique, le bâtiment !! Faites-le et pas besoin de démagogie et de discours encensés lors de votre campagne prochaine puisque les actes feront campagne pour vous !! Il n’y a pas mieux que l’action pour être au diapason des espérances des populations. Action is the foundation key for success ! SANKARA demeure vivant parce qu’il a posé des actes courageux (révolutionnaires !) et mis en œuvre des actions que nous voyons tous aujourd’hui. Du coup il reste plus vivace dans la mémoire collective que ceux qui ont fait récemment 27 ans avant de changer de nationalité chez le grand voisin ! Bien évidemment Kouakou a posé aussi des actes ! Il faut le lui reconnaitre cela ! A présent, nous attendons les actions du ROCKO avec urgence ! Je passais à 1h du mat !

  • Le 3 mai 2018 à 06:02, par Sida En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    S’il vous plaît,il n’y a pas de ministère d’Etat,plutôt un ministre d’Etat donc un titre.
    Le titre de ministre d’État a toujours été attribué à des personnalités politiques charismatiques, à des leaders de parti politique (ou de façon rare, à des personnes apolitiques comme , pour légitimer la politique générale du gouvernement envers les administrés et déterminer par l’action des ministères ce qui est considéré comme une priorité gouvernementale.
    SGG-CM et Ministre Porte parole ,revoir votre copie ou renseignez vous

    • Le 3 mai 2018 à 08:29, par Jean MOULIN En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

      Merci de me rejoindre. Depuis la nomination du Directeur de cabinet auprès du "Ministère d’Etat ", j’ai sonné l’alerte mais comme les gens pensent que ceux qui interviennent sur Faso.net sont des aigris et ils n’ont rien à faire.

      M. Simon COMPAORE a été nommée Ministre d’Etat auprès de la Présidence mais après nous assistons à des nominations au titre du "Ministère d’Etat ". Lequel ministère ne ressort pas dans le décret portant remaniement du gouvernement.

      Toutes les nominations faites au titre du "Ministère d’Etat " sont nulles et de nul effet car le "Ministère d’Etat " n’existe pas dans le décret portant remaniement du gouvernement.

      S.E.M le Président du Faso, M.le Premier ministre, Messieurs et Mesdames les Ministres dites la vérité à M.le Ministre d’Etat. Il vous fait faire du faux et vous serez tous responsables à l’image du dernier gouvernement de M.LAT ayant participé au conseil des ministres ayant adopté le projet de loi portant modification de l’article 37 de la Constitution.

      Contribution d’un simple juriste de formation, d’un petit administrateur civil de fonction épris de la PATRIE.

      • Le 3 mai 2018 à 14:36, par Sid Pawalemdé En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

        Celui qui n’écoute pas les conseils finira par essuyer ses larmes avec ses genoux ! Ministre d’Etat !!! , Ministère d’Etat !!! En quoi le Burkina a besoin de ces choses pour se construire ? Bouffer seulement Dieu vous voit.

      • Le 3 mai 2018 à 16:34, par Le bon analyste En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

        Ministère d’État, le pays est vraiment perdu. Le pays est gouverné comme ça ? Après les kalachnikovs, l’immeuble, voilà le ministère d’Etat (C’est ça l’illégalité au lieu de nous dire que le sit-in est illégal). N’importe quoi.

  • Le 3 mai 2018 à 06:20, par Zimm En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    Pas de conseils de ministres dans les régions, ça va créer des problèmes surtout sur avec ses attaques sans fin... Ces attaques, c’est aussi une faiblesse totale des services secrets de renseignements intérieurs , du renseignement extérieurs et du renseignement militaire. Je n’ose pas imaginer l’ attaque d’un bâtiment en plein conseil de ministres... malheureusement on est dans le domaine du possible présentement...

  • Le 3 mai 2018 à 06:58, par Kpièrou En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    Pendant qu’on nous dit qu’il manque l’argent et on est en train de brader l’ONATEL pour disposer d’argent, il y a l’argent pour organiser des conseils de ministres dans les régions : imaginer les coûts supplémentaires (frais de déplacements, frais de préparations des salles, frais d’accueil, frais de sécurité, sans oublier les dites indemnités,.....). Il y avait vraiment de la mal gouvernance.
    Pendant qu’on parle de manque d’argent, le train de vie des dirigeants ne change pas leurs salaires et avantages sur le dos des contribuables et que sais-je encore...
    Trop c’est trop, même si je ne suis pas un spécialiste d’analyse.

  • Le 3 mai 2018 à 07:08, par le citoyen libre En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    Délocalisation du conseil des ministres dans les régions, une bonne idée de rapprochement de l’exécutif aux populations.
    A l’issue des travaux le conseil pourrait rencontrer les représentants des populations desdites localités et visiter les infrastructures.
    je félicite et encourage cette activité qui ne traduit que la préoccupation de partie des populations.

  • Le 3 mai 2018 à 08:18, par kiemad En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    C’est une bonne chose à condition d’aller commencer le conseil de ministre à Baraboulé dans une des écoles fermées puisque vous voulez connaitre les réalités de vie des populations. N’oubliez pas aussi Belede , togomahel et Falangountou

    • Le 3 mai 2018 à 09:59, par Pango l’observateur En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

      Merci mon cher Kiemad s’ils veulent réellement toucher du doigt les réalité des régions et l’état des infrastructures voici des zone a explorer en premier lieu baraboulé belede,togomahel, falangountou et j’en passe.

    • Le 3 mai 2018 à 10:27, par le voyant En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

      Ces gens là ont -ils besoins de se déplacer pour connaitre les problèmes du pays ? Les problèmes du pays sont connus par tous, même par les enfants. Ils n’ont qu’à gaspiller l’argent du pays, c.est Dieu qui est fort.

  • Le 3 mai 2018 à 09:44, par la patrie ou la mort nous vaincrons En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    en bon avec ses chiffres et puis vous êtes contre vos financiers c est la première fois que je vois un gouvernement est contre ses financiers ceux la même s ils ne font rien vos programmes ne seront pas exécutés bref ce qui me concerne ce sont mes indemnités contenus dans le protocole d accord que j attends l application dans un mois point barre

  • Le 3 mai 2018 à 10:03, par sidsomde En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    par ces temps d’attaques de bandits, attention aux conseils de ministres dans les régions . y a trop de problèmes , faut pas en rajouter !

  • Le 3 mai 2018 à 10:29, par Mninda 05 En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    Le gouvernement a t-il réellement réfléchi en profondeur et sur tous les plans et angles ( administratif, financier ,sécuritaire ,politique ) sur cette idée de délocalisation des Conseils des ministres dans les régions ? Au BURKINA FASO ,on a cette façon de ne se baser que sur une ou deux considérations pour prendre des décisions importantes souvent sans en mesurer toutes les implications et risques potentielles . Déjà beaucoup d’internautes naïfs sont tombés dans le piège du gouvernement avec cet argument éculé et bien usité en Afrique . Le gouvernement veut aller à la rencontre des populations, cela va faire marcher l’hôtellerie et l’économie locale etc.et bien d’autres justifications légères que conjoncturelles ,alors que les dangers sécuritaires qui menacent sérieusement notre pays requièrent en ce moment, que nos FDS ne soient pas distraits par autre chose que la lutte implacable contre le terrorisme . Voilà une décision qui va ravir les terroristes . Raisonnons un peu . Si tout le gouvernement se déplace chaque fois dans une région ,cela veut dire qu’il faudra que toute l’attention et la concentration de nos FDS seront dirigées sur cette région pour la protection de nos précieuses autorités de jour comme de nuit . Et bonjour le délaissement, la baisse de vigilance ou la négligence dans la surveillance de nos frontières et donc l’entrée très facile des terroristes sur notre territoire comme du fil dans du beurre pour opérer tranquillement leur sale besogne et disparaître ; Pour la sécurité même des ministres c’est très dangereux si les terroristes veulent attenter à leur vie, soit en groupe à travers des attentats du type que ce qu’ils ont tenté à l’Etat Major des armées le 2mars 2018 pour décapiter toute l’armée burkinabè et le G5 SAHEL , soit en tendant des embuscades sur la route contre des membres du gouvernement puisque ceux -ci seront amenés à effectuer chaque fois le déplacement dans les régions . Sur le plan économique et de la dépense publique les bénéfices ne sont pas non plus évidents au moment où on parle de rigueur budgétaire et rationalisation des dépenses publiques . Par ailleurs, si c’est pour décaisser des millions voir des milliards au décompte annuel pour le type de Conseils de ministres que nous avons l’habitude de voir ,franchement ,il n’ y a pas de valeur ajoutée, nonobstant la perturbation du bon fonctionnement de l’administration des ministères et des régions sur deux à trois jours .A mon humble avis, cette idée n’est pas du tout géniale . On peut tenir exceptionnellement un conseil des ministres dans une capitale régionale à l’occasion d’un grand évènement qui s’y déroule sous la présidence du président du Faso ,mais on ne peut instituer la tenue des conseils des ministres dans les régions comme une règle . En tout cas, ça me parait très risqué par ces temps qui courent et pas forcément productif .

  • Le 3 mai 2018 à 11:25, par Faso Kanu En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    Vraiment, ce gourvernement n’a pas peur de Dieu ! Comment un ministère d’Etat, que j’appelle "Kosyam bis" peut se permettre de nommer des chargés de mission ? Haï !!! Pitié, même si vous pensez qu’on est bête !
    Et puis, comme l’a dit Sidsomdé, je ne vois pas l’importance de faire des conseils des ministres en province. Comment prendre en charge tout le personnel qui va se déplacer ? Même si ce sont les pré-campagnes, il faut faire ça avec "manière" comme le dirait le vieux Gomtiibo.

  • Le 3 mai 2018 à 16:13, par TANGA En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    Il est préférable de faire un conseil dans une région, puis deux successivement dans notre grand nord. Comme cela, nous serons sûr que le grand nord sera sécurisé. Si non gare à vos fesses.

  • Le 4 mai 2018 à 12:06, par KASIBER En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    Ce n’est pas du nouveau, ce n’est pas non plus mal, mais l’heure n’est pas propice. Tout le gvt avec le Président en tête a t’il besoin de se déporter dans chaque région pour mieux constater de visu les réalités et échanger avec les forces vives ? A mon humble avis ; non. La population connaît déjà vos forces et vos faiblesses. Placez les hommes qu’il faut à la place qu’il faut et confiez leur cette mission et vous aurez un bon retour des vraies réalisations et du vrai vécu. Transcendez vous intentions pour le bien de tous.

  • Le 7 mai 2018 à 10:52, par yam poukri En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mai 2018

    je suis d accord avec la décision du gouvernement de délocaliser les conseils des ministres pour vraiment connaître la réalité au fin fond du faso. sur le terrain les ministre verront .rien que le problème d’eau .a koubri à côté la barrique d’eau peut coûter 500 a 1000f avec cette canicule,les animaux souffre les femmes souffrent. les barrages sont ensablés qui demande des curage pour aider les villageois en saison sèche.avec le grand ziga je pense aue ça peut aider un peu, bravo a Rock et son gouvernement.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 11 avril 2024
Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 4 avril 2024
Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 27 mars 2024
Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 20 mars 2024
Compte rendu du Conseil des ministres du 13 mars 2024
Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 6 mars 2024
Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 février 2024
Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 21 février 2024
Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 14 février 2024
Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 07 février 2024
Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 janvier 2024
Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 10 janvier 2024