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CASEM Agriculture 2018 : La contribution du ministère au PNDES comme plat de résistance

Publié le jeudi 26 avril 2018 à 23h47min

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CASEM Agriculture 2018 : La contribution du ministère au PNDES comme plat de résistance

Le ministère de l’agriculture et des aménagements hydrauliques tient la première session du Conseil d’administration du secteur ministériel de l’année 2018, ce jeudi 26 avril à Ouagadougou, sous le thème « Contribution de l’agriculture dans la mise en œuvre du plan national de développement économique et social ».

La première session du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du département en charge de l’agriculture et des aménagements hydrauliques s’est ouvert, ce 26 avril 2018 à Ouagadougou. Objectif, évaluer les performances globales et prendre des résolutions pour un bon fonctionnement dudit département. En effet, cette rencontre sera l’occasion pour les participants, à entendre Jacob Ouédraogo, ministre en charge de l’agriculture, de faire le bilan des activités et des investissements structurants au cours de l’année 2017. Cette rencontre sera également l’occasion pour le département, de discuter des problématiques fondamentales et des défis considérables dans le domaine agricole.

Jacob Ouédraogo, Ministre de l’agriculture et des aménagements hydrauliques

A la cérémonie d’ouverture, Jacob Ouédraogo a précisé que le département en charge de l’agriculture joue un rôle prépondérant dans la mise en œuvre du PNDES, à travers notamment l’accroissement et la diversification de la production agricole. « En prélude de l’évaluation à mi-parcours du PNDES, le secteur ministériel de l’agriculture et des aménagements hydrauliques se doit de faire le bilan des deux premières années de mis en œuvre en vue de relever les insuffisances rencontrées pour une bonne réorientation des actions futures », a laissé entendre Jacob Ouédraogo. Ainsi, c’est dans cette optique que les travaux de ce CASEM porteront sur le thème « Contribution de l’agriculture dans la mise en œuvre du plan national de développement économique et social : bilan et perspectives. »

Vue d’ensemble des participants au CASEM

Le ministre en charge de l’agriculture a égrainé au cours de la rencontre, les efforts réalisés par les acteurs de l’agriculture et qui ont permis d’enregistrer des résultats satisfaisants. En effet, les résultats de la campagne 2017-2018 ont montré, selon Jacob Ouédraogo, une production céréalière nationale estimée à plus de 4 000 tonnes, une production des cultures de rente de plus de un million de tonnes et une production des autres cultures vivrières de plus de 7 millions de tonnes.

Cependant, malgré ses efforts, les résultats atteints en 2017, selon Jacob Ouédraogo, restent en deçà des attentes dudit ministère. « La production céréalière a connu une baisse de 11,3% par rapport à la campagne agricole passée et de 11,65% par rapport à la moyenne des cinq dernières années », a-t-il laissé entendre. Et pour redresser la barre, les participants à ce CASEM devront donc dégager des perspectives pour les années à venir, toujours en ayant le PNDES comme boussole.

Milaine Tiendrebeogo
Le Faso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 avril 2018 à 09:11, par NANKOLENDUSE Pierre Claver à Ziniaré En réponse à : CASEM Agriculture 2018 : La contribution du ministère au PNDES comme plat de résistance

    Le Ministère devrait beaucoup se pencher sur le pourcentage réel des pratiquants de l’agriculture sur la population. Par ce que les 83% ne sont plus une réalité car ils prennent en compte l’ensemble des sans emploi.
    Il serait également souhaitable qu la DGPER travaille à faire ressortir le taux de rentabilité interne par culture, par zone de production,et par type de culture afin d’orienter la banque agricole en gestation,afin d’éviter à l’agriculture d’être toujours un prête nom pour financer d’autres secteurs lui laissant toujours avec ses acteurs en hésitations.
    Également, nous attendons toujours de la DGPER la typologie des entrepreneurs agricoles afin que les petites et moyennes entreprises puissent avoir leur voie aux chapitre et arrêter leur étouffement par les grandes entreprises.

  • Le 27 avril 2018 à 19:05, par NANKOLENDUSE Pierre Claver à Ziniaré En réponse à : CASEM Agriculture 2018 : La contribution du ministère au PNDES comme plat de résistance

    Le lancement de contrats à terme sur le marché céréalier zambien, en mai 2018, vise à aider les agriculteurs et les autres acteurs du secteur agricole à se protéger de la volatilité des prix. D’autres pays pourraient transposer ce modèle.
    Les nouveaux contrats à terme protégeront les agriculteurs zambiens de la volatilité des prix du maïs blanc.
    Ces contrats, libellés en dollars, seront cotés à la célèbre JSE. Pour la première fois, les participants auront la possibilité de bloquer les prix des futures livraisons de céréales produites et stockées en Zambie, explique Chris Sturgess, directeur des produits à la bourse de Johannesbourg. Les premières céréales concernées seront le maïs blanc, puis le blé et le soja.
    Afin d’encourager la participation d’exploitants plus modestes, chaque contrat sera établi pour 10 tonnes de céréales, contrairement au lot standard de 100 tonnes prévu par la JSE. Cinq contrats seront lancés chaque année, aux mois de mars, mai, juillet, septembre et décembre. Leur durée de 12 mois coïncidera avec les périodes de récolte et de production.

    .

    Mais d’après Rob Munro, directeur de la stratégie chez Musika, une organisation non gouvernementale zambienne qui participe au renforcement des capacités de la ZAMACE, les contrats ont beau être simples pour permettre aux petits exploitants de participer, individuellement ou en groupe, la plupart risquent de se décourager face au coût de la marge et à la complexité de la négociation.

    “Si ce contrat fonctionne et génère autant d’activités et de liquidités que les contrats sur le maïs blanc en Afrique du Sud, d’autres acteurs de la région pourront alors réfléchir à utiliser notre méthode pour mettre en place des contrats dérivés”, poursuit Chris Sturgess. “Je suis certain que cela incitera les agriculteurs de la région à se rassembler pour sécuriser leur production de céréales.”

    Les contrats à terme sur marchandises sont des contrats standardisés négociables permettant à un acheteur et à un vendeur de s’entendre sur la livraison d’une quantité définie d’un produit, également appelée “lot”. Le prix et la date de livraison, ou “expiration”, sont déterminés à l’avance

    En cas de fluctuation des prix de la marchandise concernée, il est possible que la marge augmente jusqu’à 15 % du prix convenu. Lorsque les prix sont plus stables, le coût initial de la souscription au contrat est plus faible, soit environ 6 % du prix fixé.

    Pour fonctionner correctement, un marché à terme doit disposer d’une liquidité convenable, c’est-à-dire de nombreux participants et échanges. En effet, plus les participants sont nombreux, plus il est facile de trouver un acheteur et un vendeur pour chaque échange.

    Si la DGPER pouvait en tirer l’expérience.

  • Le 28 avril 2018 à 09:52, par As Roma En réponse à : CASEM Agriculture 2018 : La contribution du ministère au PNDES comme plat de résistance

    Pour mettre fin aux problèmes de l’agriculture burkinabé qui traîne derrière la sécurité alimentaire depuis plus de 60 ans, il suffît de copier la politique de Mao Sé Stung, son grand bond en avant. Tertius Zongo, l’enfant terrible de Doudou avait vu juste en 2008 en disant que << le Burkina tout entier ne peut pas manger à sa faim avec le labeur des paysans alignant que des enfants >> équipés de dabas.
    Tout est question de vision nationale et politique.

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