Je repars avec un cœur meurtri pour certaines dégradations que nous avons constatées. C’est le sentiment qu’a eu le Pr Adjima Thiombiano après avoir visité les chantiers de construction de l’université Ouaga II. Le recteur de l’UO II a pu constater que des infrastructures construites et non encore utilisées sont déjà en délabrement avancé. Dans certains pavillons, on constate effectivement que des plafonds se détachent. Ils se sont décollés du toit tout simplement. La peinture de certains bâtiments se détériore, décolle du mur. En plus de cela, le Professeur a pu constater qu’il y a eu des vols au niveau du matériel d’électricité et de sonorisation. Cela rend l’éclairage impossible. Point de sonorisation non plus.

Néanmoins, il y a des motifs de satisfaction

L’université Ouaga II contient trois zones. Les chantiers y sont toujours en cours. Il s’agit d’abord de la zone CENOU. Elle contient le restaurant universitaire et les services sociaux. Le président a pu constater avec satisfaction l’état d’avancement de ces travaux. Le centre de santé est en phase d’être terminé d’ici fin juin. Le restaurant universitaire est presque fini. Il reste l’aménagement de la chambre froide pour les condiments et quelques retouches. Ensuite, il y a la zone équipement. Ici, l’on a le marché, les banques et autres services. Les étudiants et les membres de l’administration pourront trouver sur place tout ce qu’ils veulent.

Enfin, le président a pu voir la zone pédagogique. C’est le lieu où les étudiants bénéficieront du savoir. Tous ces travaux avancent à petits pas avec l’assurance de finir d’ici la fin de l’année.

Le président invite les entreprises en chantier au respect des engagements

Satisfait de l’état d’avancement des travaux, le président de l’UO II a tout de même lancé un appel aux entreprises en charge des chantiers. Il s’agit de réaliser des travaux de qualité. Cela, pour éviter que ces infrastructures ne soient pas comme celles déjà livrées. Cette recommandation n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Les responsables des travaux se sont engagés à réaliser des infrastructures de qualité. Néanmoins, ils souhaitent que les décaissements suivent le cours de réalisation des travaux. Le site n’est pas totalement libéré. Cela est dû à des réticences dans certains espaces des propriétaires terriens.

Mais vu l’importance de ce joyau, le recteur a demandé le concours de tous pour que le projet se mène à terme. Pour lui, c’est un futur village qui est en construction avec les mesures d’accompagnement. Il demande à tout un chacun de contribuer de sorte que la chose soit réelle. Il croit qu’avec le soutien de tous, Ouaga II déménagera dans ses nouveaux locaux incessamment.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net