LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

Publié le mercredi 11 avril 2018 à 10h00min

PARTAGER :                          
Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

« Si les gens critiquent aujourd’hui le MPP, c’est parce que nous-mêmes avons prêté le flanc. (…). Le problème, c’est nous-mêmes et il faut qu’on corrige cela. C’est nous-mêmes qui donnons des fouets à l’opposition pour nous mâter, c’est mauvais ! S’il y a un problème entre nous, qu’on s’asseye, on se dit les vérités ; si des larmes doivent couler qu’elles coulent, si on doit se serrer des cols qu’il en soit ainsi… et on ressort publiquement plus soudés en disant : vive le MPP ! », s’était lâché avec verve, le deuxième secrétaire adjoint au secrétariat exécutif du MPP, Alassane Bala Sakandé.

C’était le 11 novembre 2017, lors d’une assemblée générale que le tout nouveau président de l’Assemblée nationale tenait avec les militants de la province du Kadiogo (d’où il est élu). Ce jour-là, et alors que l’actualité était cristallisée par cette affaire dite de « visite armée de Simon Compaoré aux domiciles de députés dissidents UPC », Alassane Bala Sakandé n’était pas passé par quatre chemins pour interpeller les siens sur ces incohérences internes qui risquent de coûter de la quinine au parti. Il avait également bien précisé (en filigrane) que 2020 ne sera acquis que lorsque le parti présentera un bilan satisfaisant et ce, dans la cohésion. Six mois après cette sortie qui a, en son temps, fait des grincements de dents dans les rangs, l’on peut dire que cette interpellation mérite bien d’être actualisée à tous les échelons du « parti du soleil levant ».

Pourtant, s’il y a bien un parti politique sur l’échiquier national qui devrait être riche de son passé et de son vécu, à même de s’en inspirer, c’est bien le Mouvement pour le peuple et le progrès (MPP), parti au pouvoir. De l’origine de sa création à l’épisode noir des municipales de mai 2016, ces crises de clans au sein de certains conseils municipaux (Saponé est une illustration parfaite)…, sont entre autres éléments qui devraient servir à éviter certaines pertes d’énergies, le seul combat qui vaille étant celui de la mobilisation pour la mise en œuvre effective du programme de son candidat, Roch Kaboré.

Et comme si les combats internes ne suffisaient pas, c’est maintenant sur la place publique (réseaux sociaux et autres espaces publics) et par des canaux de l’incivisme, que les « camarades » ont décidé de transporter ce qui est sensé se régler en « famille politique ». Ce qui n’est certainement pas à déplaire à ses adversaires politiques qui trouvent en cette situation, des arguments en leur faveur.
La dernière actualité vient de Bobo-Dioulasso, province du Houet, où la direction politique nationale du parti avait rendez-vous ce dimanche, 8 avril dans le cadre du renouvellement de la structure provinciale du parti. Une mission qui a été conduite par le 3ème vice-président chargé des relations extérieures, Issa Dominique Konaté, coordonnateur régional des Hauts-Bassins (dont relève le Houet). Mais, cette rencontre a tourné au vinaigre ; des militants ayant empêché le choix du secrétaire général adjoint (l’on apprend de sources internes que l’occupation du poste de secrétaire général adjoint est encadrée par des directives du parti dans le souci de prendre en compte des réalités locales…).

Selon des explications d’un interlocuteur de la structure locale du parti, ce qui s’est passé le dimanche n’est simplement qu’un acte du secrétaire général adjoint sortant qui, ayant eu vent qu’il ne sera pas reconduit, a organisé cette "descente musclée’’ pour donner l’allure que celui qui est pressenti pour prendre sa place est impopulaire et que la base n’est pas d’accord avec lui. « Il (secrétaire général adjoint sortant, ndlr) est allé convoyer des jeunes, je ne dirais même pas des militants, il y en a qui étaient même ivres, pour venir s’en prendre à la délégation du parti. Il a également mobilisé un groupe de femmes, qui ont dit après qu’on leur a dit qu’il s’agissait d’aller parler de questions de lotissements. Sinon, il n’y a rien d’autres, aucune liste n’a voulu être imposée de Ouagadougou ; c’est simplement l’œuvre de quelqu’un qui a peur de perdre son poste. Et comme l’objectif, c’est de donner l’impression à l’opinion que ça ne va pas à Bobo, ils ont tout de suite commencé à faire du tapage sur les réseaux sociaux pour donner de l’ampleur à leur acte, sinon, rien d’autre », relate ce responsable qui était sur les lieux, contacté dans la soirée de lundi, 9 avril.

Pour cette autre source locale également, cette « situation était prévisible ». « C’est un vieux problème qui est en train de s’éclater aujourd’hui. Je sais que quand le président du Faso est venu pour la SNC, il a échangé à huis-clos (je n’y étais pas personnellement) sur cette question avec des militants. Avant lui, le Premier ministre en a fait de même lors de son séjour pour l’ouverture de la SNC », croit savoir ce cadre du parti, également contacté dans la soirée de lundi. Dans ses propos, ce dernier soulève plusieurs réalités auxquelles fait face son parti à Bobo-Dioulasso. « En réalité, il n’y a pas de leader politique qui fait le poids à Bobo-Dioulasso. Prenez l’organe dirigeant du parti (bureau exécutif national, ndlr), vous constaterez que le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, censé être un pivot, par exemple, ne figure nulle part. Donc, il n’a aucun poids politique ! En plus de cela, il n’y a pas d’entente entre lui (maire de Bobo, ndlr) et certains maires d’arrondissement (à noter que le parti a raflé tous les arrondissements) », fait observer la source.

Elle poursuit en expliquant que « c’est maintenant tout est en train de se mettre en place, les gens sont en train de se construire un leadership. Mais c’est difficile, il n’y a pas quelqu’un à mesure de débourser conséquemment d’argent pour faire fonctionner efficacement le parti. En plus de cela, dans le renouvellement des structures, certains gens pensent qu’il suffit de connaître quelqu’un en haut pour être imposé à la base comme responsable. Ça ne marche plus ainsi. Il faut d’abord prouver à la base, s’y faire accepter avant de prétendre être responsabilisé. Mais certains veulent faire le processus inverse ; au lieu de commencer par la base pour monter, ils veulent se faire imposer par le haut. Aussi, avec la situation…,les récompenses et nominations de personnes qui ne méritent pas, beaucoup de militants sont déçus, frustrés, à telle enseigne qu’ils ne veulent plus mouiller le maillot, alors que les ténors du CDP comme les Salia Sanou (ancien responsable du CDP dans cette capitale économique, ancien maire de la commune de Bobo, ndlr) sont en train de revenir en force sur le terrain », présente notre source.

Sur cet incident de dimanche, une plainte aurait été déposée la même nuit à une brigade de Bobo-Dioulasso pour situer les responsabilités.

Avec ces épisodes hideux qui se succèdent, et qui ne sont certainement pas de nature à assurer un accompagnement serein et conséquent de la mise en œuvre du programme de son candidat-élu, Roch Kaboré, le MPP ne donne-t-il pas raison à ceux qui, dès sa naissance, ont vu en ce parti, un panier à crabes ?

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 11 avril 2018 à 04:25, par LE PAUVRE En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    LE MPP a trahi les burkinabè. Ce parti est condamné à disparaitre.

  • Le 11 avril 2018 à 06:44, par warb En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Certains arrivistes désignés ne pèsent pas lourd dans une désignation démocratique. En fait ils n’ont pas une grande base et des feuilles pour jouer au leader. Dans des régions comme l’ouest,le centre et le nord la tendance de rock va balayer les autres tendance notamment celles de feu salif diallo.Ce parti risque de péter en deux .soit la tendance salif se soumet soit elle va voir ailleurs.

  • Le 11 avril 2018 à 07:00, par Ka En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Merci Oumar pour ces éclaircissements sur un parti politique dit un CDP en miniature qui patine et agonise. Avec la jeunesse averti du MPP, les anciens méthodes du CDP ne peuvent plus fonctionnés comme le veut les vieux dinosaures du MPP sans le vrai cerveau qui était Salif Diallo.

    Les jeunes qui veulent évoluer au sein du MPP ont compris que soutenir un parti politique et aller jusqu’à sa direction générale, ne dépend plus d’avoir un individu bien placé au BPN, mais d’apporter des actions concrètes qui puissent aller au parti et au peuple.
    Pour que le MPP puisse brandir les bras comme un parti Politique capable de relever tous les défis pour un peuple averti et assoiffé des responsables politiques capables et dignes, il doit dès maintenant balayé devant sa porte, avant que le nouveau CDP qui a commencé à tout balayé ne le devance en 2020 avec des refondateurs qui ont appris des bonnes leçons pour reconquérir son peuple.

    Et je confirme que Sakandé a raison, car on balai proprement devant sa porte, avant d’aller chez le voisin.

  • Le 11 avril 2018 à 07:39, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Et oui. Ces tares existent en leur sein simplement parce qu’ils proviennent tous du même sérail. Ayant tous fait parties de l’Ancien Régime (ODP-MT - CDP) et formés par celui-ci, ils ne sont et ne seront pas capables d’autres visions, actions et conduites. Ces tares ne sont absolument pas différentes de celles du CDP (ex-formule). Ceci est dommage parce que le peuple, après sa sortie historique de 2014 pour demander le départ de Blaise Compaoré et son équipe, pensait trouver meilleures solutions à ses problèmes. Hélas et une de plus hélas ! La déception est grande parce que depuis 2015, aucune évolution n’est enregistrée. Tout ce que l’on a constaté, c’est que le "remplacement" souhaité n’a été que du "factis". C’est comme si le CDP a changé de boubou pour rester là où on l’avait chassé. Le moindre mal aurait donc été de laisser "Blaise Compaoré" à sa place avec peut-être l’exigence de rectifier certaines choses dont l’élaguation d’une bonne partie de son entourage (François son frero, Alizeta-Gando, les membres du CERCLE etc. etc.

  • Le 11 avril 2018 à 07:53, par Le-fils-du-pays En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Ce récit me semble très ; il décrit la réalité exacte du terrain au MPP/Houet. La rencontre du dimanche 8 avril au siège suscitée par les candidats au post de secrétaire général adjoint avait pour but d’entre les inquiétudes de certains candidats qui ont déposé une plainte de procédure. Mais réalité ces candidats avaient un agenda caché :
    - 4 des candidatures au post ont été suscité par le secrétaire général adjoint sortant, dans son plan ; ils devraient pousser le collège de désignation à consulter les candidats, les 4 candidats devraient désister lui en sa faveur ; ce qui lui donnerait du poids
    - Ils a fait venir les personnes acquises en sa cause notamment des membres de l’association CESAM du secteur 24, à l’origine de toutes les marche contre le MPP à Bobo. Ces individus devrait interrompre la rencontre après que les autres candidats aient désisté en faveur de l’ancien occupant du poste, mais leurs hommes manipulés sous l’effet certainement de stupéfiants sont allés trop vite. Parmi ceux qui ont agressé physiquement le 3ème vice-Président IDK,nous pouvons citer le chauffeur, le protocole et l’homme à tout faire du maire d’un arrondissement de Bobo qui est l’ami du SGA sortant. Dieu merci l’action a été prise en photo, mise à la disposition des enquêteurs.
    le Maire de cet arrondissement est la cause de tous les désordres constatés au MPP/Houet après les municipales. Ce mégalomane trop pressé a ambitionné de prendre la tête de la section provinciale et contrôlé le parti. Ce populiste, ancien démarcheur de parcelle sous l’ancien régime ne connait pas les structures du parti. Il a composé avec l’opposition contre le candidat du parti pour se faire élire.
    Le MPP a une histoire à Bobo et IDK est celui qui a mené le parti à la victoire dans les Hauts-Bassins, à ce titre on lui doit respect et considération
    Pourquoi ne veut-on plus du secrétaire général adjoint sortant ? il paie aujourd’hui pour ses calculs égoïstes.

  • Le 11 avril 2018 à 08:16, par caca En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Qui tue par l’épée, péri par l’épée. Quand on vient au pouvoir par la trahison et par la violence, il ne faut non plus espérer grande chose. Les dirigeants du MPP se croient irréprochables et se considèrent de vrais burkinabé. Si le pays va mal, c’est le CDP et les frères Compaoré, les attaques terroristes sont les mains de l’ancien régime. Ma prière pour le Burkina Faso, c’est pour un vrai changement démocratique en 2020.

  • Le 11 avril 2018 à 08:32, par HUG En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    L’erreur du MPP c’est d’avoir ratissé large. Un proverbe dit que l’habitude est une seconde nature. La plupart des gens du MPP sont des gens du CDP. Beaucoup de politiciens du CDP ont migré vers le MPP en apportant leurs anciennes pratiques (bonnes ou mauvaises). La gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et pour les femmes enceintes sont des actions louables mêmes si la plupart des médicaments sont à achéter dans les pharmacies car ne se trouvant pas des les CSPS , CMA et autres centres de soins. Cependant , l’injustice sociale, la politisation de l’administration, les nominations de complaisance demeurent le sport favoris du pouvoir du MPP et acolytes

  • Le 11 avril 2018 à 08:44, par Wadal En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Voici un parti qui pouvait faire mieux après insurrection. Malheureusement, il n’a pas su profiter des opportunités. Et à mon humble avis, ce parti a été surpris de sa "victoire" aux élections. Le fait que le président ait tergiversé avant de se choisir un premier ministre, cela corrobore ce que je viens d’avancer. J’ai dit en son temps aux burkinabè que Rock n’est pas la solution et cela se confirme aussi. Il a voulu toujours (ce sang est en lui) faire le système cdp : c’est à dire placer partout ses hommes de confiance nonobstant leur incompétence. Des cas illustratifs sont là : ministre de la défense qui passe son temps à dire que les terroristes seront terrorisés. Il y a aussi le président de l’assemblée qui ne sait pas communiquer si ce ne sont que des réactions épidermiques. Alors, vous voulez qu’on aille avec ça où ? Pas à bon port en tout cas. En réalité, ce parti voit le bon chemin à emprunter et qui est parsemé d’embuches et d’obstacles, mais préfère une autre venelle qui est sans issue. Tant pis pour les burkinabè, tant pis pour les burkinabè !

  • Le 11 avril 2018 à 09:05, par YAAM SOBA En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Les plus avertis savaient bel et bien que le MPP était un mouvement de frustrés du CDP qui recherchaient uniquement des postes juteux. En 2014 on se rappelle des bagarres qu’il y’a eu au sein des structures provinciales de ce parti, soit disant que l’argent n’était pas distribué équitablement. On se rappelle se souvient aussi des violents évènements qui ont survenus lors des conceptions des têtes de liste municipales.

  • Le 11 avril 2018 à 09:09, par changeons En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    ce comportement d’un cadre du MPP n’est pas étonnant. ils sont tous issus du CDP et gardent les mêmes pratiques même en changeant de parti. Le MPP fonctionne exactement comme le CDP d’alors et de maintenant. Pire encore, aucun cadre du parti ne fait des propositions innovantes pour gérer les différentes crises sociales et à ce rythme, 2020 sera la fin de ce parti. Le MPP a intérêt à revoir sa copie pour ne pas être surpris par la reprise du pouvoir par le CDP.

  • Le 11 avril 2018 à 09:30, par Citoyen Lambda En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Mr le journaliste , vous êtes bien gentil .Le MPP n’est pas un panier à crabes .C’est une mare aux crocodiles ou un panier à vipères car les crabes sont moins dangereux que les crocodiles ou les vipères .Les bagarres internes de ce parti sont entrain de détruire le vivre -ensemble ,la cohabitation pacifique entre les populations ,la paix sociale ,la solidarité et même les liens de parenté dans de nombreux villages à travers tout le pays .Le cas de SAPONE n’est qu’un exemple affligeant parmi tant d’autres .Et malheureusement, le renouvellement des structures du MPP a encore réveillé de nombreux conflits entre militants de ce parti, nés lors des élections municipales de 2015 .

    • Le 11 avril 2018 à 11:06, par un presque ex militant Mpp En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

      Le MPP est mort et enterré à Saponé. Le MPP a mal choisi la commune pour ses magouilles à ciel ouvert. Même l’ODP MT ensuite le CDP n’ont pas réussi à dompter Sapone avec "Issa tiendrebeogo la bagarre" et c’est maintenant que vous arrivez avec vos dealers de parcelles pour les imposer à Sapone. Vous allez voir votre honte. Ils savent que le MPP est fini. Ddepuis aucun leader n’est venu a Sapone pour quoi que ce soit. Si ils veulent aussi être boxé, tabassés copieusement qu’ils viennent nous parler. On verra. Nous allons tous changer de parti et laisser ce parti sans idéal.

      • Le 11 avril 2018 à 12:32, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

        - Bien dit ! Allez tous à l’UPC et laissez ces traîtres et autre cow-boys du MPP ! Il est temp d’être reconnaissant envers l’UPC et de le recompenser pour avoir conduit l’oppositision jusqu’à l’insurrection, puis ces rusés du MPP avec Salif Diallo alias ’’Staline’’ a leur tête ont usurpé le pouvoir avec certainement la complicité de ceux que le vieux Touré Soumane dénonce. Et même Me Sankara alias ’’La Barbichette’’ n’a pas pu résister à la tentation de rejoindre la mangeaoire de la soi-disante Majorité présidentielle, un groupe de gros jabots ouais !

        Par Kôrô Yamyélé

      • Le 11 avril 2018 à 14:42, par Kouda En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

        Vos propos ne me surprennent guère. Vous êtes sans conviction politique, sans idéologie, sans projet de société. En réalité, vous adhérez, comme l’écrasante majorité des Burkinabè, à des partis politiques pour des ambitions personnelles matérielles. Quand on observe bien, le personnel politique au niveau local est toujours le même et lorsqu’un parti politique a le vent en poupe, tous (adversaires souvent irréductibles) accourrent vers ce parti, toute honte bue. Cela se passe dans beaucoup de localités du Burkina Faso de sorte que vous constaterez que les querelles qui opposent les mêmes personnes et leurs clans persistent quand bien même ils appartiennent au même parti au pouvoir et qu’un nouveau parti arrive au pouvoir.
        Kôrô Yamyélé, n’accueillez pas ces gens dans votre parti, l’UPC, car ils n’y viennent pas par conviction politique ou idéologique. Ils y viennent juste pour conquérir des avantages financiers et matériels. Ils transposeront leur haine viscérale à l’UPC et la détruiront.

        • Le 11 avril 2018 à 17:14, par Ka En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

          Kouda : Ça m’étonne que mon ami et promo Kôrô Yamyélé soit membre ou sympathisant d’un parti politique quelconque en ce moment. Mais je suis totalement d’accords avec toi : Car soutenir ou sympathisé a un parti politique, ce n’est pas pour soutenir un individu ou avoir des avantages pour piller la caisse de l’état, mais ses objectifs qui vont pour le développement du pays et son peuple.

  • Le 11 avril 2018 à 10:57, par patchéco En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Voici un journaliste qui est très bien informé de la situation à bobo et qui a également fait une lecture de très juste du MPP. Je comprends pas ce parti qui au lieu d’être une solution aux problèmes des burkinabè décide lui-même d’être le véritable souci du peuple. Je conviens avec cet internaute qui dit que le MPP a fragilisé la vivre-ensemble, la cohésion sociale ; aujourd’hui ce parti est en train de remettre dangereusement en cause les acquis de la démocratie et sociaux. C’est vraiment une honte.

  • Le 11 avril 2018 à 11:43, par HORUDIAOM En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Que voulez vous mes chers compatriotes ? Un président incompétent qui ne sait s’entourer qu’avec des amis incompétents, on arrive à ce résultat. Le temps mis pour la formation de son premier gouvernement et le casting de ce dernier m’ont fait douter et effectivement, j’avais raison de douter. La suite, on la connait, ce sont des tâtonnements, des tergiversations, des nominations de complaisances, etc... Le premier problème de Roch dans ce pays, c’est son service de renseignement. Le service de renseignement est trop nul. Ensuite, il s’est entouré des dealers et des incompétents et l’exemple le plus illustratif est son directeur de cabinet. Au sein du gouvernement, pleins de lascars. Avec tout ce cocktail inquiétant, comment mon pays peut avancer ? Tout porte à croire que le MPP n’a pas retenu la leçon de l’insurrection et de leur mauvaise gestion au CDP. C’est vraiment dommage car le régime actuel est entrain de faire le lit du CDP en 2020. Je pense que Zéphirin Diabré qui est une carte crédible à l’heure actuelle, doit créer un grand courant ou mouvement pour contrecarrer les deux diables(CDP-MPP). La majorité silencieuse doit se réveiller. Il nous faut en dernier ressort un homme neuf et compétent (à l’abri des chapelles politiques) pour mettre tous ces suceurs de notre peuple à la retraite. Le Bénin en a déjà fait l’expérience et il en est sorti grandi.

  • Le 11 avril 2018 à 11:53, par "LE VIEUX" En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    LE MPP N’EST PAS "UN PANIER A CRABES" MAIS UN "ELEPHANT AUX PIEDS D’ARGILE" : D’ICI 2020 IL N’Y AURA DE MPP QUE SUR PAPIER. LA VAGUE DEFFERLANTE (DE MILITANTS (de gosier) CDP QUI ONT VENDUS LEUR AMES A VIL PRIX (2000 frcs L’Unité) sont entrain de retourner au CDP TOUT EN VIDANT LE MPP DE SON CONTENU.

  • Le 11 avril 2018 à 13:45, par KEVIN En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    De situations conflictuelles internes a situations conflictuelles internes, il est inevitable que l’opinion publique en prenne connaissance et que de ce fait, le doute s’installe dans le raisonnement logique du citoyen averti. Le chien ne changera jamais sa maniere de s’assoir meme si ,debout, il peut jurer de le faire. On vient au pouvoir avec des idees innovatrices pour booster le development d’un pays pas avec des idees anciennes remplies de pieces a coller dans le but de juste voir la roue tourner. Le but ne devrait pas etre que la roue tourne mais de s’assurer qu’elle puisse continuer a tourner "CONFORTABLEMENT" dans le long terme. On a fait de l’alternance la raison premiere de notre insurrection populaire. Je n’arrive toujours pas a comprendre comment le pouvoir actuel y est parvenu quand ils representent pratiquement tous la face de l’ancien regime.

  • Le 11 avril 2018 à 15:41, par par Arolle En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Il est temps pour le MPP de se lever sinon 2020 n’est pas loin pour éviter les dernières surprises.

  • Le 11 avril 2018 à 15:46, par KIENDREBEOGO issaka En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Pour être un bon politicien au burkina,il vous faut la capacité politique et économique et non les idées et le programme politique. C’est ce que le mpp a ; il a enrôlé des leaders religieux et coutumiers à sa cause et vous avez accepté les pagnes, les tee shorts,les 2ooo et les 5000f ;c’est çà la politique au burkina ;avez -vous changé de mentalité et de comportement ? Non et alors ! Tant que ça sera ainsi , en 2020 ça sera toujours le mpp .cordialement.

  • Le 11 avril 2018 à 16:06, par Hassane DODO En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Bonjour chers camarades du MPP.
    Ce qui s’est produit à Bobo le weekend dernier, est la suite logique de ce que certains dirigeants du PARTI souhaitent. Ces actes de vandalisme sont monnaies courantes dans certaines provinces de la région de l’Ouest empêchant même les structures du Parti à tenir des rencontres statutaires sans qu’aucun dirigeant ne lève le petit doigt. Depuis l’installation des Élus à l’Hémicycle, le Député des Banwa n’a pu rencontrer ses militants qu’à la faveur de son courage. Un groupe de militants résidents à Solenzo l’empêchant tout rassemblement au risque de commettre des gaffes comme ils l’ont fait "N" fois sans qu’aune voix ne s’élève au niveau central pour les ramener à l’ordre. A ce rythme, je reste convaincu que si des dispositions idoines ne sont pas prises pour mettre fin à ces comportements certains militants partiront du Parti car c’est incompréhensible.
    Pour terminer, je demanderai aux responsables au plus haut niveau du Parti de prendre l’exemple courageux de l’UNIR/PS qui a mis fin jusqu’à nouvel ordre aux activités de certains responsables pour avoir commis des fautes graves. Pourquoi pas au MPP ?. C’est humiliant ce qui s’est passé à Bobo et même ailleurs. C’est le moment de purger, voir nous se débarasser des mauvaises graines......

  • Le 11 avril 2018 à 18:04, par RAWA En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Toutes ces critiques envers le MPP sont dépourvu d’objectivité. Personellemnt, je ne comprend pas ce que l’on reproche aux dirigeants actulels. Il faut quand même reconnaitre que malgré les tentatives de sabotage de l’opposition et les attaques terroristes, les gens arrivent à, faire du resultat. Que chacun se demande ce qu’il fait individuellemnt pour que le pays aille mieux. Ces quelques dizaines de décideurs ne peuvent à eux seul régler tous les problèmes du pays. Les dirigeants s’échinent au travail, ne dorment pas et certaines personnes après s’être gavés de bières et de viandes passent le temps à critiquer.

  • Le 11 avril 2018 à 19:47, par Boanga-Carga En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Kouda, pour ta gouverne Kôrô Yamyélé n’est pas de l’UPC. C’est un cacique du MPP très déçu, parce que jusqu’ aujourd’hui RMCK ne le regarde pas malgré ses gesticulations. Ce sont les mêmes raisons qui l’ont amené à quitter le navire CDP. Le Kôrô tu veux quoi encore, tu as été plusieurs fois ministre et DG ça ne te suffit pas ? Pardon à présent va te reposer dans ta ferme qui n’est qu’à une centaine de km seulement de Ouaga.
    Par Boanga-Carga

  • Le 12 avril 2018 à 14:45, par RAWA En réponse à : Vie politique nationale : Le MPP, un parti condamné à des tares congénitales ?

    Jure que le Kôro avec son langage de charetier a été ministre et DG. On aura tout vu au Faso. Qu’attendent donc les gens de la vie. Il a quand même eu sa part de chance.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique