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Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

Publié le mardi 10 avril 2018 à 12h08min

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Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

Dans cette tribune, Mamadou Djibo, Docteur en philosophie, défend la nécessité de la réconciliation à travers l’exemple de la méthode du président Paul Kagamé qui a fait du Rwanda "un modèle de développement économique vertueux parce qu’endogène et qui est la déclinaison locale de la culture de résultats, de la discipline et de la sauvegarde du bien commun".

Le Président de la représentation nationale ivoirienne, le Très Honorable Guillaume Soro Kigbafori a reçu son homologue Rwandaise la Très Honorable Mukabalisa Donatille, pour la Session inaugurale 2018. Est-il besoin de rappeler que le destin malveillant et l’idéologie d’exclusion sociale pratiquée par les pires enfants d’Afrique (aujourd’hui encore ces mêmes malfaisants ventilent le négationnisme) ont fait que la Côte d’Ivoire et le Rwanda sont deux nations africaines qui sortent de crise.

Des crises qui ont entraîné des milliers de morts, engendré des destructions de biens publics et privés et gravement compromis le tissu social et partant, l’unité nationale. Recevoir la Présidente de la Chambre des Députés de la République du Rwanda de notre leader panafricaniste bien aimé, Son Excellence Monsieur le Président Paul Kagamé, c’est assurément, mettre l’accent sur le partage des expériences douloureuses vécues parce que subies mais surtout vaincues parce que voulues par la volonté.

Aller au pardon et à la réconciliation pour construire l’espoir et la citoyenneté responsable, autant de chemins de lumière fraternelle pour vivre ensemble dans la concorde, la prospérité partagée rassemblent les leaders Paul Kagamé et Guillaume Soro. Permettez-moi quatre remarques :

1.Lorsque les enfants d’une nation africaine s’affrontent sur leur sol, les braves patriotes contre les illuminés de la détestation du prochain, de la haine tribale (idéologie génocidaire au Rwanda contre les Tutsis, les Twa et les Hutus modérés, l’Ivoirité en Côte d’Ivoire) ces faux prophètes de la pureté raciale et de la hiérarchisation des vies comme si une affreuse ontologie étagée des vies citoyennes était l’universelle scellant la domination, la détermination de laisser telle vie poursuivre son chemin ou l’enlever, la vie et sa sacralité et ceux qui les défendent au nom de tous et de toutes les citoyennes, ceux-là ont rendez-vous avec la gloire des nations.

Le Front Patriotique du Rwanda du leader Paul Kagamé et la Rébellion revendicatoire des droits de la citoyenneté ivoirienne de Guillaume Soro sont le nom de ce sursaut patriotique pour la sauvegarde de la vie, de la liberté et de la citoyenneté ouverte pour peu que la loi soit l’universelle qui soumet tous sous le paradigme égalité. Ces déchirures terribles appellent un leadership d’excellence pour en conjurer les méfaits, déraciner fermement les soubassements idéologiques et sociologiques, rappeler et soumettre tous les citoyens aux universels comme loi, politique et pratique d’égalité, promotion de l’excellence, du mérite et, aux dirigeants, la soumission à la culture du résultat et donc la redevabilité incompressible.

Pour obtenir le renouveau du vivre ensemble, pour raccommoder les vécus sociaux et les émotions citoyennes induites, toute action, toute politique publique de la puissance publique doit être frappée du sceau de la gouvernance démocratique, de la renaissance de la république impartiale et exemplaire. Seul un leadership d’excellence, empreint de patriotisme et de sentiment d’appartenance peut incarner et insuffler cette vision du progrès social, du vivre ensemble, authentique et décidée primordialement à partir des desiderata (données de la conscience du vivre semble) endogènes du peuple.

2.Incontestablement, le leadership vertueux du Président Paul Kagamé incarne cette confiance en soi, ces actes de volonté souveraine, cette exemplarité morale et républicaine, ce don de soi pour son Peuple. Un modèle de développement économique vertueux parce qu’endogène et qui est la déclinaison locale de la culture de résultats, de la discipline et de la sauvegarde du bien commun.

Servir le Peuple ! Il s’ensuit que ce départ nouveau commence par la levée de toutes les hypothèques du futur dont les forces obscures internes ont épousé la lecture extravertie. Ces forces maléfiques sont porteuses de la mort, de la division, du négationnisme, de l’idéologie génocidaire au Rwanda et ivoiritaire en Côte d’Ivoire. Pour autant, dans l’exacte mesure où il s’agit de brebis perdues et instrumentalisées par des mains obscures, il importe pour tous et singulièrement les dirigeants nationaux, de biffer les politiques de vengeance.

Aussi, Madame la Présidente Mukabalisa Donatillea a raison de tonner : « Après le génocide, le peuple rwandais a fait le choix de la réconciliation et non de la vengeance ». La justice des tribunaux ordinaires, d’essence occidentale est perçue parfois comme justice des vainqueurs. Toute lecture qui laisse entendre que la vengeance des vainqueurs est servie par la justice ordinaire des tribunaux qui consacre le vainqueur et qui accable le vaincu.

Platon disait qu’il fallait « punir les méchants » pour accréditer l’idée que la vertu peut être enseignée et donc apprise. Les forces non patriotiques, ces méchants ont inoculé le venin mortel de l’exclusion et sont de ce fait, elles-mêmes instrumentalisées pour mieux servir l’intérêt des puissants alliés étrangers et de ce fait, en contraposition avec l’intérêt national et la voie stratégique endogène pour le progrès de l’homme par la réconciliation.

Il est aisé de recourir à la sagesse africaine qui ne souscrit pas à la punition du méchant pour accréditer la vertu encore moins faire la promotion de sa pratique, mais plutôt qui exige d’aller à une justice ouverte sous l’arbre à palabres, mettre en place un processus dialogual qui met aux prises l’ensemble des membres d’une communauté, le bourreau face à la victime (en général le voisin immédiat dans la vie courante) aux fins de servir le vivre ensemble par le pardon et la réconciliation grâce à la justice comme réparation.

3.C’est ce que les Occidentaux appellent la justice transitionnelle pour les pays qui sortent de crise armée ou sortent de la ferrure d’un pouvoir autocratique. Lorsque le Président Paul Kagamé et son gouvernement ont été félicités pour avoir opté, lucidement et souverainement la judiciarisation ancestrale, le jugement des meurtres, des pogroms horribles commis par les génocidaires au moyen des Gacaca, certaines organisations civiles non avisées ont rué dans les brancards. Or, précisément, les Gacaca sont aujourd’hui, a posteriori, universellement reconnus comme ayant réussi à obtenir l’apaisement des cœurs, la justice comme équité (selon John Rawls) et comme réparation (sagesse africaine) des torts et surtout, l’exigence ferme de la non répétition des torts du passé pour donner une chance à la paix et donner à l’espoir, son envol pérenne. Pourquoi ? Parce que la sagesse judiciaire ancestrale africaine est viscéralement attachée à la libération de la parole privée pour qu’elle devienne publique pour éduquer :

a. Celle du bourreau qui doit être entendue pour ne plus répéter les mêmes tares du passé mais surtout libérer l’avenir des hypothèques obscures. Parce qu’elle interpelle le pardon, le sursaut d’âme et donc le refus de la vengeance.

b. Celle de la victime, elle est la quintessence même du raccommodement des émotions citoyennes et partant démocratiques pour le vivre ensemble. Puisqu’elle engendre la compassion et cultive la réconciliation.

Les Gacaca rwandais sont la preuve que les Africains qui ont de la mémoire, savent que nos groupes sociaux depuis des millénaires ont connu des conflits, les ont tranchés au service du vivre ensemble et de la réconciliation. Les Gacaca ont surtout assuré tous les droits humains des victimes mais aussi ceux des bourreaux de façon contradictoire. Ces droits des victimes sont au nombre de trois, essentiellement : le droit à la vérité ; le droit à la justice comme réparation des torts et enfin, le droit à la vie comme vivre ensemble des deux parties au procès (deux enfants de la même nation).

4.Voilà notre mémoire ancestrale judiciaire africaine, digne de créance, conforme au droit de la personne et répondant à toutes les normes juridiques universelles. Les Gacaca sont cette preuve que lorsque les dirigeants et surtout les élites africaines ne sont point victimes de l’extraversion mentale et psychologique, les sociétés africaines, leurs propres sociétés leur indiquent le chemin idoine pour sortir des conflits avec des arbitrages qui renient la vengeance. Un processus judiciaire authentique, spécifique et crédible. Je l’appelle la singularité universelle. Privilégions la singularité universelle pour ne pas nous trahir nous-mêmes. Etant des Humains, nous sommes d’emblée des porteurs d’expériences judiciaires spéciales mais humaines, trop humaines dirait Nietzsche.

Bonnes comme horribles ! Il s’ensuit que toute expérience judiciaire spéciale et crédible, fondée sur la protection de la vie et son caractère sacré, est une singularité universelle. Les Gacaca sont l’administration de cette preuve apodictique. Parce que, in fine, la justice est une institution au service de l’ordre public dans un Etat civil. Les droits de la personne n’ont de sens que parce que nous sommes sortis de l’état de nature 1er et second que je ne peux pas développer ici vu les contraintes d’espace. Les promesses d’avenir bienveillant pour tous, le leadership d’excellence du Président Kagamé les incarnent pour l’Afrique. Une vraie source d’inspiration pour les partisans du pardon et de la réconciliation en Afrique ! Ayons foi en nous-mêmes.

Par Mamadou Djibo, PhD Philosophy

Source : www.guillaumesoro.ci

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Vos commentaires

  • Le 10 avril 2018 à 12:50, par Objection En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la Réconciliation

    Dans votre article vous ne faites pas ressortir clairement le bilan des gacaca. Et pourtant ces gacaca ont un bilan chiffré. A mon avis votre réflexion est incomplète. Parce que lors de la tenue des gacaca, il y a eu des condamnations (65 % de condamnations selon certaines presses) et jusqu’à ce jour, il y en a toujours qui purgent leurs peines. Le problème au Burkina est que les gens veulent le pardon et la réconciliation sans jugement, et c’est dommage. Que nos juges jugent, qu’ils accordent la liberté aux innocents, qu’ils condamnent les fautifs et constitutionnellement le Président du Faso peut amnistier, faire des remises de peines, etc. Il faut obligatoirement la vérité, la justice et la réconciliation interviendra après. Sortons de nos sophismes, de l’intellectualisme et cessons de mêler nos ancêtres à la cruauté, à la lâcheté de certains hommes politiques burkinabé qui ont pillé, assassiné hier et qui refusent aujourd’hui de rendre compte. Tous les burkinabé veulent la réconciliation, mais pas avant la vérité et la justice. Sans vérité et justice les fautifs reproduiront demain les mêmes crimes économiques et de sang. Nous resterons toujours à la case départ. L’impunité, c’est le cancer de la démocratie, de la paix et de la liberté.

    • Le 10 avril 2018 à 14:00, par Yssif En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la Réconciliation

      Des gens, les mêmes qui ont étudié inutilement, ont encouragé Blaise dans son entetement. Ils sont encore là aujourd’hui à nous provoquer parce qu’ils refusent d’assumer les conséquences de leur incurie et de leur cruauté. Sont de ceux là ce Djibo qui, ayant assurement mal appris ses leçons, croient qu’avoir un PHD en philosophie constitue la fin du monde. Qui ne se rappele pas de cet énergumène et de son alter-égo, Mr Nyamsi, certainement entretenus par la galaxie blaisiste et soroiste, qui tentaient vainement de nous convaincre que le salut du Burkina se trouvait dans le rebelotage de Blaise ? Quand est-ce des individus comme ceux là vont valoriser utilement leurs diplomes, à moins qu’ils n’aient été obtenus dans des conditions discutables ? Quand on n’a pas le courage d’assumer on doit avoir une grande capacité d’écoute.

      • Le 10 avril 2018 à 18:50, par Sidnoma En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la Réconciliation

        En commençant par des éloges à celui-là même qui a interrompu le pouvoir démocratique pour imposer un génocide à la Côte d’Ivoire (Guillaume Soro), il était évident que ce fameux philosophe allait prendre le décor...
        - Y ’a-t-il un seul Burkinabè qui ne veut pas la réconciliation ?
        - Mais avec qui doit-il se réconcilier et pourquoi ?
        Si notre philosophe Djibo répond seulement à ces 2 questions, il comprendra que son long écrit est vide d’intérêt !

    • Le 11 avril 2018 à 09:09, par Mafoi En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la Réconciliation

      Ce qui me met dans un état de sidération pour ces chantres de la réconciliation "forcée",c’est le parallélisme qu’ils font entre un génocide et une insurrection populaire.C’est très malsain.Pourtant c’est le même filousophe qui soutenait mordicus la modification de l’article 37 avec ses interventions sur Lefaso.net afin que son mentor et son clan mafieux règnent sur le Faso.Le peuple a dit niet en faisant face à leur milice criminelle causant des morts,des blessés mais au bout du compte,le peuple aurait eu raison sur ces barbares.J’utilise "peuple" parcequ’au Faso,chaque Burkinabè peut circuler du Nord au Sud,d’Est en Ouest sans être inquiété par un autre Burkinabè.Alors question cher philousophe,ta réconciliation concerne qui et qui ?En tout cas personnellement elle ne me concerne pas puisque je n’ai aucun problème avec aucun Burkinabè.Par contre si tu veux que je fasse bisou-bisou avec des criminels,ce qui est une façon d’absoudre leurs ignominies,il n’est pas question.Que chacun soit jugé et puni au cas où sa responsabilité est engagée.Point barre !

  • Le 10 avril 2018 à 14:23, par HUG En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

    Au Rwanda les Gachacha (tribunaux crée pour juger ceux qui y ont été pour quelque chose dans le génocide) ont jugé et condamné des milliers de génocidaires. Si c’est vrai que vous n’évoquer pas les Gachacha dans votre écrit cela est incomplet car lorsqu’on parle de la justice au RWANDA après le génocide on ne peut pas ne pas les évoquer. Ces Gachacha ont fermé leurs portes maintenant car les rwandais ont estimé que l’objectif fixé a été atteint. Sans justice on ne peut pas parler de justice ;

  • Le 10 avril 2018 à 15:11, par Rwanda En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

    Le Rwanda n’a pas reussi sa reconciliation avec des diplomes faux - types du genre djibo. D’ ailleurs, le Rwanda avait des raisons de se reconcilier avec lui - meme. Nous on s’ est leves un jour, comme un seul homme et on a chasse un president qui avait transforme le Burkina en la chose de sa famille. Se reconcilier ? Pourquoi ? Parce qu’ on regrette d’ avoir balaye le pays du cancer ? Nooon ! Le Burkina n’a pas besoin de se reconcilier. C’est les malpropres qu’ on a chasses qui doivent entrer dans les rangs ou errer comme des sans - patrie, a negocier des nationalites frelatees comme celui de blaise Kouassi. Pouah ! Un officier, qui de surcroit a dirige et pille et ensanglante son pays pendant 30 ans. Il se leve en un seul jour pour dire que lui il est ivoirien. Mais il va mourir avec cette humilitaion-la. Dans dans tous les cas, ils ont eu leur nationalite facon- facon la en un jour, non ? C’est en un jour aussi qu’ on va le leur retirer. Quant a toi Djibo, tu fais la honte des Samo qui sont des hommes tres honnetes.On ne regrette rien. S’ il fallait refaire l’ insurrection-la encore, malgre les imperfections de la Transition, on allait le refaire. Ce qu’ il faut regretter, c’est parce qu’ on a laisse sortir ces sanguinaires s’ echapper comme des rats.Et c’est ce qui nous coute notre insecurite aujourd’ hui meme.

  • Le 10 avril 2018 à 15:22, par ouedraogo yamwekré En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

    Mon cher DJIBO ; je te suit de près depuis ton ralliement au CDP lors du projet très contesté de la révision de l’article 37 de la constitution du BURKINA FASO. Tu n’es pas un exemple puisque tu étais pour la modification de l’article 37 et aujourd’hui tu nous dit de prendre l’exemple sur le RWANDA. Je te dis il y aura jamais reconciliation sans justice. Quand on copie on doit bien copier. PAS DE RECONCILIATION AU BURKINA FASO sans justice.
    On constate que ce sont les memes qui ont tenté de modifier l’arcticle 37 ; n’ont pas pu qui sont en train de demander la reconciliation. Pas de réconciliation sans justice. Ils ont eu le pouvoir d’état et l’ont géré pendant 27 ans ; ils sont ressortis avec les mains ensanglantées ; les detournements. DIT 0 François de revenir s’il est homme. Le WAC est to,bé.
    Combien de failles ont été détruites par blaise et son clan ; c’est parce que blaise n’a pas tué ton grand frère ou un de tes proches.

  • Le 10 avril 2018 à 15:23, par alim En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

    Bonjour FRERE si le pouvoir pouvait voir la verite de face et traiter sans passion cette epineuse question qui pour moi est le cause principale de cette paralysie generale dans tous les domaines.

  • Le 10 avril 2018 à 15:43, par Kpièrou En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

    Le pardon et la réconciliation ont des préalables. Reconnaissance d’un acte peccamineux à l’endroit de quelqu’un d’autre. Demande de pardon et regret.
    En Afrique du Sud et au Rwanda, il y a eu des jugements c’est-à-dire il y a eu la part des choses sur des maux causés, qui les a posés et sanction avec demande de pardon suivi de pardon accordé et accepté qui donne lieu à la réconciliation.
    Il y a des étapes qu’on ne peut pas sauter. Quand la réconciliation a suivi son cours on ne revient pas dessus dans l’histoire. Quand on saute les étapes, un tel semblant de réconciliation est rattrapé dans l’histoire. Attention à la manière de célébrer la réconciliation !

  • Le 10 avril 2018 à 15:54, par Molotov En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

    Bien monsieur le Philosophe.
    mais il fallait écrire dans un langage simple et accessible à la masse.Tout le monde ne peux pas comprendre le langage pédant et ésotérique des initiés en philo.
    guillaume SORO l’homme pressé ne perd rien pour attendre...

    KAGAME est un vrai leader mais il n’est pas aussi clean dans l’opération assassinat (en abattant son avion) du président Juvenal ABIARYMANA..Mais comme partout ailleurs les vainqueurs ecrivent l’histoire, se donnent les bons rôles et...malheur aux vaincus !!

    #MOLOTOV

    • Le 10 avril 2018 à 19:21, par Yako En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

      Molto,tu as tout dit ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire partout y compris au burkina Faso !Bon,ce qui m’embête c’est lorsque la justice est rendu au nom des vainqueurs et pas au nom des victimes.Bravo
      Cordialement

  • Le 10 avril 2018 à 16:39, par kouadio En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

    Dans ce debat sur la verite, la justice et la reconciliation, on entend toujours dire que les caciques de l’ancienne regime (meme si on ne les cite pas) sont ceux la qui ne veulent pas de justice. Or tout le pays, ses fils souffrent aujourd’hui des tensions inutiles construites par les hommes politiques et les corrompus qui esperent s’enrichir dans ce climat de haine. La haine, c’est ce que l’on constate aujourd’hui dans le langage des hommes politiques, de ceux qui cotoient les puissants du moment. C’est pourquoi il faut trouver la formule qui sied pour la cohesion des peuples.

  • Le 10 avril 2018 à 17:01, par Goulgoulé En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

    Pourquoi ne prônez vous pas le a chemin de la justice, avant la réconciliation ?
    Pourquoi vouloir insister sur un sujet qui n’en vaut pas la peine ?
    Pourquoi prenez vous toujours des exemples sur des pays où le contexte socioculturel ou politique est totalement différent du Burkina ?
    Tous ces acteurs actifs sur la nécessité d’une réconciliation nationale ne sont -ils pas en train de friser avec du terrorisme intellectuel ?

    Un peu comme des individus qui veulent forcer le Burkina à acheter des extincteurs de feu, alors que le pays n’est pas en feu. Si leur bizness ne marche pas, ne nous étonnons pas si un jour ils créent le besoin pour favoriser leur offre. Cela fait partie d’une stratégie marketing.
    Si vous vous ennuyez, allez y proposer aux Ivoiriens votre projet de réconciliation nationale, car la Côte d’Ivoire en a besoin, après 10 années de guerre fratricide.
    C’est ce que vous souhaitez pour le Burkina, avant que l’on ne vous prenne au sérieux ?

    LE BURKINA FASO MON BEAU PAYS NE SORT PAS D’UNE GUERRE, ETHNIQUE ? OU RELIGIEUSE POUR PRETENDRE A UNE QUELCONQUE RECONCILIATION NATIONALE.

    Si vous continuez ce matraquage, on pourra vous considerer comme des "Incitateurs à la guerre civile" pour pouvoir vendre votre réconciliation, à l’image du Rwanda que vous mentionnez dans votre article.

    Arrêtez de nous divertir, et si vous êtes vraiment sincères, orientez nous sur le chemin de la justice , et vous verrez que l’ordre et la morale sera au rdv.

    For Justice, Reconciliation, and peace.
    Yes, we can

  • Le 10 avril 2018 à 18:21, par François Ouedr En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

    Bjr prof,je viens de tomber par hasard sur ton dernier livre sur Mr Soro.J’avoue que ça m’a permis d’apprendre bcp de chose sur l’homme,sur son combat pour l’égalité et la justice.Il est à coup sûr un modèle pour la jeunesse.Félicitations.

  • Le 10 avril 2018 à 18:58, par lui En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

    CE QUE VOUS NE VOULEZ PAS AJOUTER EST QUE AU RWANDA TOUS LES COMMANDITAIRES DU HENOCIDE SONT TOUJOURS EN PRISONS.

  • Le 10 avril 2018 à 19:04, par Yako En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

    Il est temps pour les extrémistes adeptes de la justice des vainqueurs de la boucler un peu,histoire de donner la chance à l’intelligence et à la sagesse de parfaire ce projet de vie ou de mort pour notre pays. En effet,à l’allure où va le Faso le risque est de n’obtenir ni justice ni réconciliation.En lieu et place une solution à l’Égyptienne,parce que le pays serait menacé dans ses fondamentaux.A savoir son unité et sa cohésion n’en parlons pas de la situation économique et sécuritaire dans laquelle le pays est plongé depuis 3 ans

  • Le 10 avril 2018 à 19:08, par Goulgoulé En réponse à : Le Rwanda a choisi et réussi la réconciliation

    Pourquoi ne prônez vous pas le a chemin de la justice, avant la réconciliation ?
    Pourquoi vouloir insister sur un sujet qui n’en vaut pas la peine ?
    Pourquoi prenez vous toujours des exemples sur des pays où le contexte socioculturel ou politique est totalement différent du Burkina ?
    Tous ces acteurs actifs sur la nécessité d’une réconciliation nationale ne sont -ils pas en train de friser avec du terrorisme intellectuel ?

    Un peu comme des individus qui veulent forcer le Burkina à acheter des extincteurs de feu, alors que le pays n’est pas en feu. Si leur bizness ne marche pas, ne nous étonnons pas si un jour ils créent le besoin pour favoriser leur offre. Cela fait partie d’une stratégie marketing.
    Si vous vous ennuyez, allez y proposer aux Ivoiriens votre projet de réconciliation nationale, car la Côte d’Ivoire en a besoin, après 10 années de guerre fratricide.
    C’est ce que vous souhaitez pour le Burkina, avant que l’on ne vous prenne au sérieux ?

    LE BURKINA FASO MON BEAU PAYS NE SORT PAS D’UNE GUERRE, ETHNIQUE ? OU RELIGIEUSE POUR PRETENDRE A UNE QUELCONQUE RECONCILIATION NATIONALE.

    Si vous continuez ce matraquage, on pourra vous considerer comme des "Incitateurs à la guerre civile" pour pouvoir vendre votre réconciliation, à l’image du Rwanda que vous mentionnez dans votre article.

    Arrêtez de nous divertir, et si vous êtes vraiment sincères, orientez nous sur le chemin de la justice , et vous verrez que l’ordre et la morale sera au rdv.

    For Justice, Reconciliation, and peace.
    Yes, we can

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