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"On a tout pour se développer, mettons-nous au sérieux pour travailler ", Pasteur Sawadogo, association WendKouni pour le développement de l’Afrique

Publié le vendredi 6 avril 2018 à 15h05min

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Chercheur depuis 2008, Hermann Sawadogo s’est donné pour mission de réformer le système éducatif actuel pour le rendre plus pragmatique. Bien plus, il s’agit d’œuvrer à changer les mentalités, notamment de la jeunesse, pour faire face aux défis de la vie actuelle. Pour cela, il estime que tout jeune doit travailler 20 heures sur 24 et il ne manque une occasion pour exhorter à un sursaut studieux.

A cet effet, l’Association WendKouni pour le développement de l’Afrique (dont il est le président) est engagée dans une vaste formation professionnelle pratique et bilingue (mooré et français). Un programme de masse accéléré qui, selon pasteur Hermann Sawadogo, correspond au besoin des Burkinabè, des Africains en général. Chaque semaine donc, son équipe, lui-même en tête, sillonne des communes du Burkina pour la formation de masses aux métiers polyvalents (élevage, agriculture, agro-alimentaire, maçonnerie, ferraillage, peinture, électricité, carrelage, saponification, couture, pâtisserie, plomberie, menuiserie, mécanique, coiffure, hôtellerie, énergie solaire, environnement, plantes médicinales, jus et vins, code de la route, civisme, pisciculture, produits cosmétiques, informatique, etc.). Une formation offerte à tout Burkinabè, quel que soit son rang social, scolarisé ou non.

"Il suffit de vous organiser dans vos secteurs et villages, par groupes de dix personnes ou vingt et avec une contribution symbolique de 2500 francs par personne, on vient vous faire des formations professionnelles accélérées sur les domaines que vous souhaités", indique-t-il.

Le président de l’association WendKouni pour le développement de l’Afrique se dit convaincu que tout ce qui se fait ailleurs peut aussi se faire ici au Burkina, et partout en Afrique. « Si les autres ont pu se développer, nous aussi on peut bien y parvenir. Il faut simplement se mettre au sérieux pour travailler. Nous n’avons pas besoin de partenaires techniques et financiers pour nous développer. Nous sommes, nous-mêmes, les sources de notre pauvreté. On ne s’aime pas. On ne travaille pas, on est paresseux. On est égoïste. Il n’y a pas de développement sans sacrifice. Dormons peu et travaillons beaucoup ; 20 heures de travail et 4 heures de sommeil. Times is money », prône l’homme de Dieu, Pasteur Hermann Sawadogo.

L’homme est également pétri d’expériences en phytothérapie et médecine naturelle. Avec son centre de soins, sis au quartier Tanghin, ce sont plusieurs patients qui recouvrent la santé grâce aux soins à base des plantes. "On a tout ici avec nos plantes, à moindre frais", convainc-t-il, affirmant que l’Afrique est tellement riche de sa nature en matière de santé également que des Européens y font recours.


Lire aussi : Burkina Faso : « Sans sacrifice, on ne peut pas développer ce pays », pasteur Hermann Sawadogo

Lire aussi : ‘’Vous partez en Chine, en Amérique ..., pour demander des prêts. Mais, là-bas, les gens n’ont pas dormi, ils ont travaillé pour avoir leur argent’’, interpelle le président de l’AWDA, Pasteur Sawadogo


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