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Formation professionnelle non formelle : 120 apprenants reçoivent leur parchemin

Publié le jeudi 12 avril 2018 à 08h30min

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Formation professionnelle non formelle : 120 apprenants reçoivent leur parchemin

Des apprenants des Centres de formation professionnelle non formelle (CFPNF) de Koutoura et de Hoogo Sambowel ont achevé leur formation. Leur sortie officielle a eu lieu, le jeudi 29 mars 2018, à Hoogo Sambowel, à quelques kilomètres de Dori.

Après deux ans de formation en agriculture, élevage, pêche et en médecine traditionnelle et plantes médicinales, 126 apprenants des Centres de formation professionnelle non formelle (CFPNF) de Hoogo Sambowel dans la province du Séno et de Koutoura, dans la Comoé ont achevé leur formation. Le jeudi 29 mars 2018, à Hoogo Sambowel, ces apprenants qui constituent les 6e et 4e promotion des CFPNF de Hoogo Sambowel dans la province du Séno et de Koutoura ont reçu leur attestation de fin de formation. Pour leur accompagner dans la mise en œuvre de leurs projets respectifs, le gouvernement burkinabè a décidé de mettre à leur disposition une somme d’argent dont le montant représente environ 50% du budget de leur projet d’installation.

La somme totale de cet appui financier est estimée à plus de 111 600 000 de F CFA. Le représentant des sortants, Boucary Tamboura a reçu une formation en agroforesterie, l’embouche bovine et l’embouche ovine. Désormais, il compte s’installer à Tongomayel, son village pour pratiquer l’embouche ovine tout en espérant être un entrepreneur modèle. Il a salué les initiateurs du projet notamment le coordonnateur du programme Education et formation pour un développement endogène(EFORD), Mamoudou Diallo. Le ministre en charge de l’éducation nationale a reconnu la contribution des CFPNF à la réduction du taux du chômage au Burkina. Il a estimé que l’approche des CFPNF est basée sur les valeurs socioculturelles a permis aux langues nationales d’être le médium de formation dans filières porteuses, tout en exploitant les potentialités locales et endogènes. Roukiatou Zina s’est réjoui d’avoir bénéficié d’un soutien financier de 898 000 F CFA. A Arbinda, sa localité d’origine, elle souhaité s’investir dans l’embouche bovine.

Le programme EFORD a été lancé en 2003. Il a donné la chance à de nombreux jeunes de s’autonomiser. Grâce à lui, plusieurs d’entre eux ont échappé au trafic d’enfants, en les mobilisant et en les orientant vers des structures de formation professionnelle non formelle aux métiers, dans les langues locales. La chargée de programmes à la coopération autrichienne pour le développement, Hafoussiatou Sougué : « Le mode d’apprentissage développé par EFORD est un outil de création et de promotion d’emplois fiables et durables et mécanisme de maintien des jeunes dans leur milieu d’origine. Le bilan est satisfaisant, de nombreux emplois ont été créés. Mais, il est nécessaire de dynamiser ces centres, afin de préserver les acquis ».

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