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Santé maternelle et infantile : Les femmes musulmanes apportent leurs contributions

Publié le lundi 2 avril 2018 à 20h12min

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Santé maternelle et infantile : Les femmes musulmanes apportent leurs contributions

« Contribution de l’islam à l’amélioration de la santé maternelle et infantile ». C’est l’objet de ce 6ème séminaire national des sœurs, porté par la cellule féminine nationale du Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI). Près de 400 femmes issues des 13 régions du Burkina et de la sous-région, ont pris part à cette rencontre, tenue du 29 mars au 1ER avril 2018, à Ouagadougou.

Quels peuvent être les efforts propres de la communauté islamique en faveur d’une réduction drastique de la mortalité maternelle et infantile dans notre pays ? Comment de façon singulière, chacun à sa manière, peut s’impliquer pour la promotion de la santé maternelle et infantile ? Ce sont là quelques questions sur lesquelles, la patronne du présent séminaire, Adja Fatimata Ouattara /Sanon, ministre de l’économie numériques et des postes, a invité les femmes à se pencher, durant ces quatre jours.

Salamata Konaté Sidibé , présidente de la cellule féminine du CERFI

En effet, une quinzaine de thèmes sur la vie et la spiritualité de la femme musulmane, la santé de la mère et de l’enfant, ont été traités au cours de ce séminaire sous forme de panels, d’ateliers et de conférences, sous la houlette des professionnelles de la santé du Burkina, de la Côte d’ivoire et du Niger. « Nous allons aborder les questions relatives aux consultations prénatales, l’amélioration des conditions de vie de la femme et de l’enfant, les soins du nouveau-né, les fistules obstétricales » a noté la présidente de la cellule féminine nationale du CERFI, Salamata Konaté/Sidibé.

Marraine de la présente rencontre, la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, Hélène Marie Laurence Ilboudo /Marchall, a salué la pertinence du thème du présent séminaire et l’esprit d’ouverture de la cellule féminine du CERFI. Pour celle qui a été baptisée ‘’Mariam’’ ce samedi 31 mars, par la cellule féminine du CERFI, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, « le CERFI est une organisation dont la vocation n’est pas de se confiner dans le moule strictement religieux et fermé, mais une structure responsable, capable de jeter un regard objectif sur les problèmes réels que nous vivons et faire des propositions de solutions » a-t-elle soutenu. Aussi, a-t-elle promis de plaider pour la prise en compte des résultats de réflexions auprès des autorités.

Dans la même dynamique, l’invitée d’honneur du présent séminaire, la première dame, Sika Kaboré, a souhaité que cette rencontre s’achève par des décisions et des recommandations fortes, qui permettront aux femmes d’aller de l’avant. A ce propos, les femmes ont pris l’engagement de transmettre les conclusions des travaux de ces assises dans les meilleurs délais.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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