LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

Publié le vendredi 30 mars 2018 à 23h40min

PARTAGER :                          
Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

Ils ont fini par quitter la salle, mais pour combien de temps ? On sentait les choses venir quand le président du tribunal a clairement expliqué dans sa décision qu’il appartenait aux accusés et à leurs avocats de notifier les citations à comparaitre à leurs témoins. Cela n’est pas du ressort du parquet. Une position qui clos le débat des jours précédents. Les conseils de la défense reviennent alors pour demander deux mois pour maintenant citer les témoins. Trop tard, le débat est clos sur ce sujet, et même que trois listes conformes ont été validées. Les mécontents quittent alors la salle. « Nous prenons acte », leur lance le président Seydou Ouédraogo quand les robes noires lui donnent dos.

Le débat interminable mené en début de semaine n’a plus lieu d’être. Le président a rendu sa décision. En rappel, certains accusés avaient cité entre autres, les présidents Roch Kaboré (Burkina Faso), Yayi Boni (Bénin), Macky Sall (Sénégal), les anciens ambassadeurs Gilles Thibault (France), Tulinabo Mushingui (Etats Unis) , et même le président du tribunal Seydou Ouédraogo, comme témoin à ce procès du putsch de septembre 2015. Problème ! Ils n’avaient pas notifié les citations à comparaitre à leurs témoins, arguant que c’était au parquet de le faire. Le ministère public lui, ne l’entendait pas de cette oreille.

Il faut se donner les moyens de faire comparaitre un témoin que l’on a soi-même désigné. C’était la position du parquet et de la partie civile pour qui c’est de la comédie, tout cela pour faire durer le procès et ne pas aborder le fond du dossier.
C’est sur ces interminables débats que le président avait suspendu l’audience le 27 mars dernier. A la reprise ce 30 mars le président du tribunal a rendu sa décision sur le point querellé. Selon Seydou Ouédraogo, il n’y a aucune obligation pour le Tribunal ou le parquet de citer les témoins de la défense à comparaître.

Du coup, ce sont seulement trois listes qui ont été retenues. Celle du parquet et deux autres listes des accusés Méda et Sawadogo dont les avocats ont cité leurs témoins à comparaitre.

Le président demande alors au greffier d’envoyer les témoins dans une autre salle, pour la suite du procès. En ce moment, Maitre Dieudonné Bonkoungou prend la parole. Il demande une suspension pour que la défense se concerte.
Le parquet s’oppose, notant que cela n’engage pas tous les avocats, puisque certaines listes ont été validées. Pourquoi parler au nom de tous les avocats de la défense, alors que tous ne sont pas concernés, se demande le ministère public.
Finalement le président accorde la suspension. Il est 9h22 quand la salle se vide pour se reconstituer à 10h05 minutes.

2 mois pour se rattraper

Me Bonkoungou qui dit porter la parole des autres avocats de la défense dont les listes ont été invalidées, apprend que ses confrères prennent acte de la décision du tribunal. Pour citer les témoins et voir enfin leurs listes validées aussi, les avocats demandent deux mois minimum.

La parole est donnée au parquet pour ses réquisitions. Il s’oppose à cette requête, faisant savoir au président qu’il a déjà tranché en donnant sa décision. « Deux mois pour faire des notifications, ça sera difficilement acceptable en droit », précise le ministère public.

Pour la première fois depuis le début du procès, la partie civile aussi demande du temps pour se concerter, il est alors 10h 21. A la reprise à 10h 36, c’est Me Prosper Farama qui tient le crachoir. Il rappelle que la partie civile est favorable pour que toute personne qui peut être utile à la manifestation de la vérité soit entendue. Cependant, en la matière, il y a des règles de droit à respecter.

Des règles qu’une partie de la défense n’a pas respectées. Selon Me Farama, une décision a été rendue, les avocats de la défense ont pris acte et ils jouissent du droit de recours pour attaquer. Mais leur demande de deux mois est un déni de la décision rendue par le président et elle n’a aucune base légale. « Nous nous opposons », a poursuivi le conseil. Par contre, il propose de poursuivre le procès, quitte à ce qu’au fur et à mesure l’on fasse appel à des personnes dont les témoignages pourraient éclairer les débats.

La salle d’audience se vide

Cette fois, c’est le président du tribunal qui annonce la suspension pour apprécier la demande de la défense. De 10h 43 jusqu’au retour à 11h 34 la décision tombe. Comme un couperet. Le tribunal n’a pas accédé à la demande de renvoi de deux mois, annonce le président qui prend le soin d’expliquer que les débats ont déjà eu lieu et que trois listes de témoins ont été admises.

« Dans ces conditions, nous ne pouvons pas assister nos clients », répond Me Bonkoungou, alors que certains de ses confrères avaient commencé à vider la salle. Il les rejoint. « Le président vous remercie et prend acte », rétorque Seydou Ouédraogo aux robes noires qui lui ont déjà tourné le dos. Le président a l’air serein, sa voix est calme.

C’est alors que l’on entend dans la foule, "Allez allez allez, sortez si vous voulez". Le président demande que l’on expulse l’individu, non sans avoir pris son identité.
Mais dans la salle, reste cinq avocats. Il s’agit de Me Halidou Ouédraogo, Me Issaka Zampaligré, Me Mamadou Sombié, Me Mamadi Sawadogo et Me Rokia Ouattara.
Pour les 9 accusés qui ne comparaissent pas, le président a pris une décision pour les juger par défaut. Il est alors 12h04 et Seydou Ouédraogo suspend l’audience. A la reprise, il sera procédé à la lecture de l’arrêt de renvoi.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 30 mars 2018 à 19:11, par Merci ! En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

    .
    Très bonne idée qu’on eut les avocats de la défense de quitter la salle après avoir dit qu’ils ne pouvaient pas défendre leurs clients.

    Qu’à leurs clients le tribunal leur fournisse des avocats commis d’office !

    Ainsi le droit de la défense sera respectée, et les rigolos, les "maîtres" Bonkoungou et Compagnie cesseront de faire leur cirque. Et la justice pourra, enfin, procéder au fond.

  • Le 30 mars 2018 à 21:49, par sidbala En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

    Au regard de ce que l’on voit et entend du côté de la salle des banquets, on a tous peur pour l’avenir de ce pays. C’est un procès de règlement de compte et un non un procès qui doit unir tous les burkinabés.

    Alors on va où ?. Seul le pouvoir en place avec son mpp sait là où nous allons. Mais il est fort à parier que la direction prise par Rock et son gouvernement ne nous amènera nulle part que droit dans le mur.

    Sans être du corps de la magistrature, le seul fait de savoir lire et écrire nous permet de comprendre les manquements graves au droit de l’Homme. Quand certains avocats confondent l’état de droit à l’état d’exception, il y a de quoi se poser la question de savoir pourquoi avons-nous fait l’école du blanc.

    Il faut revenir alors aux pratiques anciennes pour que les uns et les autres, comprennent que notre société a des valeurs.
    Quand maitre FARAMA compare les années 1983 à celle de 2018, je crois qu’il ne sait pas pourquoi il se retrouve comme avocat dans ce procès. IL y a une grande différence entre l’état d’exception et l’état de droit.
    LE BURKINA VA CERTAINEMENT REECRIRE SON HISTOIRE TRES PROCHAINE A TRAVERS CE PROCES. QUE DIEU NOUS GARDE. !!!!!!!

    • Le 31 mars 2018 à 10:04, par Tororoso En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

      SIDBALA, VOULEZ VOUS INSINUER QUE LA TENTATIVE DE PUTSCH N’A JAMAIS EU LIEU ? QUE PERSONNE N A ETE TUÉ ? MERCI DE VOTRE NEGATIONNISME !

    • Le 31 mars 2018 à 12:28, par garkou En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

      Mr Il ya eu COUP d’ETAT ou Pas ? On a vu des RSPs tues et tabasses des Burkinabe comme toi, tu veux quoi ? Quelle reconcialation vous voulez ?. Je suis decourage de Me Halidou qui a preside des TPR, il veut defendre quoi ? L’avocat en question peut se defendre lui meme, il a une bouche ou bien ?

    • Le 31 mars 2018 à 13:52, par Megd’ En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

      Mr Sidbala, sans paraître prétentieux, permettez-moi de vous présenter un cas très simple.

      Admettons que vous soyez soupçonné de meurtre à une date et heure précise. Vous réfutez les accusations de meurtre car à la date et heure vous étiez avec votre épouse.

      Question ? Qui doit démontrer son innocence dans ce cas de figure ?

      Bien évidemment que c’est vous, mais comment vous prendriez-vous pour établir votre annonce ? C’est non seulement de citer votre épouse comme témoin, mais feriez tout pour qu’elle puisse venir témoigner car cela y va de votre survie.

      Faites la projection dans le cas de ce procès et vous comprendriez que nos généraux pour vraiment en finir auraient pu à travers leurs avocats convoquer eux-mêmes leurs témoins. Au demeurant, ils se seraient occupés de leurs déplacements.

      Nous sommes dans un procès et toutes les virgules sont importantes dans un texte car c’est l’argumentaire qui compte dans le prétoire.

  • Le 30 mars 2018 à 23:09, par yarga joel En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

    Merci au TRIBUNAL pour avoir sonné la fin de la récréation, car à suivre de prêt ,les avocats Bonkoungou et compagnie... quittant la salle ne veulent pas voir ce procès se dérouler normalement et l’attitude des accusés défendus sur leurs conseils est incompréhensible !.Comment citer un Président du même tribunal comme témoin ,un Président du Sénégal ,un Président du Faso,un Yayi Boni ,de laisser leurs charges pour venir faire des mois à écouter des avocats, maitres du dilatoire....

    C’en est assez !.........................PARTEZ SI VOUS VOULEZ.......C’EST MIEUX POUR LE PEUPLE

  • Le 31 mars 2018 à 00:24, par Mogo En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

    Je l’ai déjà dit. Les faits sont clairs. Il y a eu coup d’Etat avec morts d’hommes et de nombreux blessés. Mais ce qui est dommage c’est l’incompétence que cette juridiction mise en place est en train de montrer. Si ces militaires montés de toute pièce sont incapables, qu’on transfere ce dossier à la CPI et c’est vite réglé. Trop de preuves sont la et certains gros poissons seront cueillis (affaires sombres de Liberia, RCI, Sierra Leonne, nord Mali, Dabo Boukary, juge Nebié, Thom Sank, Oumarou Clément Ouedraogo, Pr Sessouma Guillaume, etc. etc.). Trop c’est trop et le peuple commence a perdre patience

  • Le 31 mars 2018 à 05:56, par sidwaya sorgho gomis En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

    A l’intention de Sidbala (internaute n°2) : le commentaire de Me Farama est vraiment bien à propos. Il est d’autant plus pertinent que c’est celui qui est considéré comme le cerveau du putsch de septembre 2015, qui fut l’unique témoin (pour ne pas dire l’unique juge et témoin) dans la tentative de coup d’Etat ou aucun coup de feu n’a été entendu.

    Ce cerveau du putsch de septembre 2015 devrait s’estimer très heureux d’être en 2018 où, grâce à l’état de droit qui se met en place, il peut bénéficier d’un procès dont l’instruction a duré deux ans, procès où il se présente en uniforme de général pour récuser des juges, produire une liste "interminable" de témoins et réclamer qu’on les lui fasse venir.

    Si le cerveau du putsch de septembre 2015 n’est pas heureux de l’avènement de cet état de droit et avec ses avocats refusent de collaborer au déroulement du procès, c’est qu’il regrette les années 1983 dont vous parlez, avec les méthodes et techniques de jugement en vogue à cette époque. Seulement ce cerveau du putsch de septembre 2015 et ses avocats devraient se rendre à l’évidence que persister de refuser de collaborer au déroulement du procès c’est donner raison à ceux qui parmi leurs victimes, sont convaincus que c’est les méthodes et techniques de jugements des années d’exceptions qui sont efficaces.

    Je crois que la question que vous devrez vous poser est la suivante : le pouvoir mpp est-il capable de travailler à la mise en place d’une justice véritablement indépendante qui sache juger sans que les victimes ne regrettent la justice des années d’exception ?

  • Le 31 mars 2018 à 07:01, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

    Enfin un Acte concret. Ce comportement non professionnel de la Défense déçoit plus d’une personne et donne une preuve de plus qu’ils sont de mauvaise foi. Oui qu’un Avocat est là pour défendre la Veuve et l’enfant, mais pas aller jusqu’à imaginer ce qui n’existe pas, à mentir, simplement pour justifier des honoraires. Bravo au Tribunal et son Président qui sont restés vigilants et stoïques. Vivement donc qu’on avance pour aborder le Fond du dossier afin que l’on sache où est la vérité.

  • Le 31 mars 2018 à 07:23, par TRAORE En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

    Bonjour
    Je ne comprends pas la liste des témoins. Donc en préparant leur coup d’état, les putschistes veulent dire que toutes ces personnes étaient bien informées de la preparation de leur coup. Si non après un affrontement ou bagarre entre deux parties, les négociateurs pour une sortie de crise ne peuvent en aucun être cités comme témoins. Vraiment c’est ça que le Gal DIENDERE appelle je suis responsable, je reconnais patati patata à la face du monde. Et les négociateurs ont fini leur boulot, ils n’ont plus rien dire ici. Laissez les en paix. Assumez vos responsabilités c’est ça un Gal.

    • Le 31 mars 2018 à 12:35, par garkou En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

      Merci pour ton ecrit, c’est bien. Ca chauffe on veut des temoins comme des Presidents, qui ne peuvent laisser la gestion de leurs pays et venir rester a Ouaga pour des mois et des mois et plus ! Soyez realiste !
      Merci President Seydou Ouedraogo, que Dieu te protége et bon jugement.

  • Le 31 mars 2018 à 08:37, par papa En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

    Je crois que c´est la fin de la recreation de ces avocats maitres chanteurs qui nous pourrissent la vie . Il ne faudrait pas que le tribunal leurs donne l´occasion de continuer leur jeux macabre qui consiste a ne pas vouloir aller au fond du proces. C´est quoi ce dilatoire et mensonge interminable pour retarder le proces ? Que l´etat fournisse des avocats aux accuses´ commis d´office pour que le proces puisse avancer sur le fond du probleme et que ces maitres chanteurs ,chasseurs de primes nous foutent enfin la paix . Il faudrait qu´on mette fin a tous les privileges offerts a ces generaux putchistes ,qu´on les fasse vivre la realite´ de la vraie prison, contrairement a leur prison VIP , 5 etoiles . Pas de climatiseurs ,pas de ventilateurs encore moins la television puisqu´ils se sentent tres bien en detention.Il faudrait que l´on mette fin a ce tango que les avocats de la defense nous servent, s´en est assez.

  • Le 31 mars 2018 à 10:22, par xavier En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

    Dites moi koro Yamyelé vous avez des nouvelles de Me KERE ? Si Tipoko l’intrigante peut m’aider à retrouver mon Idole Me,alors je promet de révéler un secret de polichinelle à tout le public.C’est dans des situations de ce genre que ses écrits sont captivants,fous et droits comme foudroyant !

  • Le 31 mars 2018 à 11:22, par La Montagne d’Afrique En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

    Me Farama n’a fait que rappeler que ces même accusés dont la défense fait des pieds et des mains pour faire enliser ce procès et empêcher la manifestation de la vérité ; ont torturé les 2 autres chefs historique de la Révolution Burkinabé (Henri Zongo et Boukari Lengani ) pour leur arracher des aveux de culpabilisé et les ont froidement exécuté . Ce sont là, des faits de l’histoire ressente de notre pays .Je ne vois pas en quoi le rappel de l’histoire par Me Farama soulèverait l’incompréhension chez notre ami SIDBALA qui apparemment n’aime pas les rappel historiques et véridiques. Mr Sidbala ou plutôt Mr ’’ziribala’’ mettez vous dans la tete une bonne fois pour toute que ’’les faits sont têtus en histoire’’.
    Vos généraux dont vous prenez la défense ne sont pas du tout des enfants de cœur. Nous les avons vu à l’oeuvre plus de 27 ans durant et c’est mieux de laisser le procès se dérouler dans la sérénité afin que la vérité se manifeste dans toute sa splendeur . Si vos généraux arrivent a démontrer devant les tribunaux leur innocence, alors le peuple prendra acte et les réintégrerons dans la société . Dans le cas contraire , ils devront se plier à la loi dans toute sa rigueur .

  • Le 31 mars 2018 à 14:23, par Ka En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

    Xavier, si tu veux croisé Paul Kéré, ne manque pas les audiences du procès du coup d’état de Djibril Bassolé et de Gilbert Diendéré à la salle des banquets, il défend quelques supposés accusés. Je pense que mon ami et promo Kôrô Yamyélé est très occupé dans sa ferme. Je profite lui dire que la pluie m’a surpris hier, et les graines des haricots que j’ai semé dans mon potager ont été emportés. Mes salutations à toi et ta famille mon ami et promo Kôrô Yamyélé.

  • Le 31 mars 2018 à 15:25, par NASSERWEMA ALEXIS En réponse à : Procès du putsch : Des avocats de la défense quittent la salle d’audience

    JE PENSE QUE LES PERDANTS DANS CE DEAL CE SONT CES IGNARS QUI ONT CONTRE LE COUP CAR LES AUTRES CAPITALISENT DEPUIS TANT MAIS NOUS SI LA VERITE N EST PAS DITE.DEVONS NOUS NOUS CONFESSER ?ET POUR QUEL PECHE ? OSC ET VOS AVOCATS C EST BIEN MAIS ET NOS COMPTE ?

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Putsch de septembre 2015 : Minata Guelwaré est décédée
La problématique de la liberté chez Jean-Jacques Rousseau