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Burkina Faso : Le CGD se projette pour des institutions fortes et crédibles à l’horizon 2030 !

Publié le dimanche 25 mars 2018 à 20h01min

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Burkina Faso : Le CGD se projette pour des institutions fortes et crédibles à l’horizon 2030 !

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) s’est, depuis sa création en 2001, donné pour mission d’œuvre à la promotion des valeurs de démocratie et de bonne gouvernance. Après dix-sept ans d’engagement dans la recherche-action…, c’est le moment d’introspection et de prospective. Intitulé « journées de capitalisation », cet instant de réflexions qui s’est tenu les 16 et 17 mars 2018 à Ouagadougou a regroupé l’ensemble des partenaires de l’organisme. Ce fut l’occasion pour examiner et valider le Plan stratégique du CGD 2018-2022.

« Contribution du CGD à l’amélioration de la démocratie et de la gouvernance ». C’est sous ce thème que se sont tenues ces journées de capitalisation. Étaient conviés à ces importants travaux, outre les relais du CGD dans les régions du pays, les partis politiques (représentés à l’Assemblée nationale), les partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile, des journalistes et des étudiants des cellules CGD reparties sur l’ensemble du territoire.

Ils ont donc passé à la loupe plusieurs points relatifs à la vie de l’institution et à ses actions (infrastructure institutionnelle du CGD, trajectoire d’évolution et acquis dans la contribution pour une meilleure gouvernance politique du Burkina, partage d’expériences entre participants…).

Pendant deux jours, les acteurs ont pu d’abord apprécier l’impact des interventions de l’organisation ; au plan national comme hors des frontières nationales. Ainsi retient-on que le CGD a pu apporter une contribution notable à l’amélioration de la gouvernance, de la démocratie et des droits humains au Burkina.

Forts désormais de l’introspection, les participants ont ensuite défini les perspectives. Elles sont axées sur le renforcement du constitutionnalisme, de l’Etat de droit et de la gouvernance politique et socio-économique ; la promotion de la conscience citoyenne, du civisme, de la cohésion sociale et de la bonne gouvernance dans le domaine de la sécurité ; l’appui institutionnel et le renforcement organisationnel du CGD.

Cet atelier a, enfin, permis aux acteurs de prendre connaissance du nouveau Plan stratégique 2018-2022 du CGD et de procéder à sa validation (un plan qui nécessite plus d’un milliard 500 millions FCFA).

Le directeur exécutif du CGD, Dr Thomas Ouédraogo, avec à sa droite, la présidente du Conseil d’administration, ancien Médiateur du Faso, Amina Mousso Ouédraogo.

Pour le directeur exécutif du CGD, Dr Thomas Ouédraogo, « l’autosatisfaction n’est pas constructive, elle ne porte pas de fruits ». Une vision qui justifie pleinement cette halte avec l’ensemble des maillons de la chaîne pour des regards critiques, sans complaisance pour un CGD toujours au service de sa vocation.

C’est aussi une occasion d’expliquer, poursuit Dr Ouédraogo, la démarche d’impartialité et de neutralité qui l’emporte sur des préférences personnelles (le CGD n’étant ni de la gauche ni de la droite encore moins dans une position équilibriste, mais plutôt dans une posture de travail, d’utilité publique).

Ces journées furent également une tribune pour les premiers responsables de remercier les partenaires techniques et financiers du CGD, notamment le Danemark et la Suède. Elles ont aussi permis de mettre en exergue le Conseil d’admiration de cette organisation non-gouvernementale (une somme de compétences qui permettent de défendre sa neutralité et de mettre en œuvre son programme).

Malgré les défis liés à l’insuffisance des ressources humaines, à la bonne gouvernance et à la nécessité de répondre à des thématiques émergeantes (sécurité, réconciliation nationale…), le CGD a pour vision de parvenir, à l’horizon 2030, à des institutions fortes et crédibles.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 26 mars 2018 à 09:32, par  !!! En réponse à : Burkina Faso : Le CGD se projette pour des institutions fortes et crédibles à l’horizon 2030 !

    Félicitations au CGD pour son travail de sérieux.

  • Le 26 mars 2018 à 17:24, par Bob le justifier En réponse à : Burkina Faso : Le CGD se projette pour des institutions fortes et crédibles à l’horizon 2030 !

    n’importe quoi le CGD. pour moi le CGD et toutes les ONG financés par l’occident ne sont rien d’autres que les satellites de l’impérialisme. rien que par le financement ! vous pensez que blanc est bête. vous allez manger leur argent tout en travaillant par la sensibilisation à soumettre les conscience de l’élite au bon vouloir des occidentaux, à toujours faire de l’Afrique ce que les blancs veuillent. Merci Kagamé, merci Sankara

  • Le 26 mars 2018 à 17:36, par Bob le justifier En réponse à : Burkina Faso : Le CGD se projette pour des institutions fortes et crédibles à l’horizon 2030 !

    le travail est sérieux certes. mais analyser en profondeur le CGD tout comme bon nombre d’ONG financé par l’argent des pays occidentaux dominateurs, ne travail forcémént pas pour libérer l’Afrique mais pour le soumettre davantange. au fond on comprend que le CGD qui est financé grandement par l’occident ne peut pas travailler autrement que comme le veuillent les occidentaux. donc d’abord dans l’intérêt des occidentaux. on ne donne jamais de l’argent à qq’1 pour faire un travail sans intérêt pour soi, c’est dommage tant qu’on aura pas de grands dirigeant pour incarner les valeurs républicaines je crains qu’on aille nul part. quand on a un bon dirigeant comme Paul Kagamé pourquoi ne pas le maintenir pour qu’il approfondisse les bases du vrai développement. par contre ceux qui peuvent à travers l’alternance perpétuer l’ascendance du système occidental seront toujours les bienvenue en Afrique. comment ériger des institutions fortes sans des hommes fort, sans des dirigeants forts qui comme Sankara mettent en avant l’intérêt des faibles. les élites africaines sont les pires ennemi de l’Afrique. elles ont reclamé les indépendances pour mieux assouvir leurs aspirations et non celles des peuples.

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