Ils sont prêts pour les affaires. Telle pourrait être la signification de cette remise de certificats à 150 élèves formés à l’esprit d’entreprise, programme "Initiation aux affaires". C’était lors d’une cérémonie que l’ONG JAW a organisée au CCF-GM, le jeudi 30 juin 2005. Le projet "Education à l’esprit d’entreprise" vise, comme son nom l’indique, à donner une formation et une éducation entrepreneuriales aux jeunes depuis le primaire jusqu’au niveau universitaire. Ce projet a donc été mis sur pied par l’ONG JAW, qui est d’ailleurs spécialisée dans ce domaine.

Organisation internationale à but non lucratif, elle existe dans plus de 90 pays de par le monde. Elle ambitionne d’établir un lien entre la salle de classe et le monde du travail en encourageant les jeunes à prendre part à un ensemble de programmes en économie et en entrepreneuriat, conçus pour les aider à comprendre le monde du travail et des affaires.

Le programme intitulé "Initiation aux affaires" a donc rassemblé des élèves volontaires de lycées et collèges (du lycée Marien-N’Gouabi et du collège Nakiembzanga, pour la phase pilote) autour de spécialistes des affaires et de l’entrepreneuriat.

Venus de structures comme la BCEAO et la Chambre de commerce, ceux-ci leur ont dispensé des cours sur la manière de créer et de gérer une entreprise, sur le marketing et la production. Au cours de cette formation qui a duré quelques mois, des enfants ont pu mettre en place des entreprises informelles sur initiative propre. Parmi eux, Gondé Myriam, élève en classe de première au lycée Marien- N’Gouabi, qui, en partenariat avec d’autres camarades, à "monté une affaire". Celle-ci consiste en une confection de pâtisseries sur commande.

Un prêt leur a été accordé par une tantie, avec un intérêt de 5% remboursable en six mois. Selon Myriam, l’affaire marche bien, ce qui leur a permis de rembourser le prêt. Voilà un bel exemple d’initiative, qui contribue à développer un esprit de créativité et de responsabilité chez les jeunes. Cela ne mérite-t-il pas alors d’être soutenu ?

Annick R. Kandolo (Stagiaire)
L’Observateur