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FESTIMA 2018 : La ville de Dédougou célèbre encore ses masques

Publié le lundi 26 février 2018 à 23h00min

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FESTIMA 2018 : La ville de Dédougou célèbre encore ses masques

La 14e édition du Festival international des masques et des arts de Dédougou (FESTIMA) a été lancée le samedi 24 février 2018 après midi en présence du Premier ministre Paul Kaba Thieba et des ministres ivoirien et togolais en charge de la culture. Cette année, les organisateurs réfléchissent sur le thème : « valeur ajoutée des festivals aux industries : cas du FESTIMA. » L’édition est placée sous le parrainage de Mahamadou BONKOUNGOU PDG de EBOMAF, par ailleurs sponsor officiel.

Pendant une semaine, les valeurs du masque seront intensément véhiculées à Dédougou au grand bonheur des milliers de festivaliers venus des quatre coins du monde. Jusqu’au 03 mars, des masques de diverses régions du Burkina ; en feuilles, en paille, en écorce ou en fibre presteront nuit et jour. Encore au rendez- vous cette année, les masques du Togo, du Benin et du Sénégal, reconnus pour leurs pouvoirs mystiques, donneront plus d’éclat à l’évènement. Les forums et la foire commerciale constituent les autres axes majeurs de ce 14e FESTIMA.

Le Secrétaire exécutif de l’ASAMA, Léonce Ki

Depuis 1996, l’Association pour la Sauvegarde du Masque (ASAMA) a fait du FESTIMA, un cadre d’expression du masque. Ce qui a valu son accréditation depuis 2012 par l’UNESCO pour des fonctions consultatives auprès du comité de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Des efforts salués à la cérémonie d’ouverture par le ministre burkinabè de la culture, des arts et du tourisme Abdoul Karim Sango. Son homologue de la Côte d’Ivoire, Maurice Kouakou Bandaman a loué « un espace culturel », levier essentiel d’intégration africaine et une source féconde de création d’emplois chez les jeunes. Il n’a pas manqué de rendre hommage à un illustre homme de culture, le cinéaste burkinabè Idrissa Ouédraogo, décédé la semaine dernière.

Les officiels

Le masque a joué un rôle important dans les mythes qui ont structuré nos peuples, nos sociétés et continue à les structurer. Il est donc important que nous préservions ce patrimoine important de notre culture, a reconnu le premier ministre Paul Kaba Thieba, patron de la cérémonie.

« Le Président du Faso a une vision qui est fondée sur l’authenticité sur nos valeurs. C’est pourquoi je suis venu ici aujourd’hui pour prendre part à cet important festival, pour marquer encore une fois l’attachement du gouvernement à la préservation de notre patrimoine culturel. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

David Demaison NEBIE
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 février 2018 à 13:24, par Calmos En réponse à : FESTIMA 2018 : La ville de Dédougou célèbre encore ses masques

    Pour commencer, toutes mes félicitations au comité d’organisation du FESTIMA pour avoir réussi ce pari de la 14è édition. Toutefois, l’arbre de doit pas cacher la forêt. Cette édition a connu un grand pas en arrière dans son organisation. En 2016, l’organisation était bien meilleure à cette année. Et pour cause, l’espace.En 2016, le stade à abrité le FESTIMA et le peuple était assis. A la cérémonie d’ouverture, un ministre de la culture. Cette année, avec la présence des ministres de la culture du Togo, de la Cöte d’Ivoire, du Burkina Faso, du ministre BONNANET, de la Secrétaire d’Etat Yvette Dembélé, le tout couronné par le Premier Ministre Paul Kaba, nous avons fait un pas de géant en arrière ; l’arène des masques dans le lie d’un petit barrage. Le chef de canton a dû recourir aux ancêtres pour empêcher le pluie de tomber afin de le ne gâcher la fête. Et le plus dramatique de tout cela, le protocole. Comment au 21è siècle, peut-on laisser le protocole entre les mains des illettrés-griots pour qu’ils demandent aux invités installés au hasard de se lever pour accueillir d’autres invités de rang inférieur. A titre d’exemple ; comment le chef de canton, les membres du gouvernement peuvent-ils se lever à l’arrivée de Mahamoudou BONKOUGOU, parrain du festival ? Et pourquoi le chef de canton doit-il se lever à l’arrivée d’un ministre retardataire ? Vraiment, le comité a échoué dans bien de domaines.

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