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Bobo-Dioulasso : Le ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango s’imprègne des réalités de sites et espaces culturels

Publié le samedi 17 février 2018 à 00h06min

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Bobo-Dioulasso : Le ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango s’imprègne des réalités de sites et espaces culturels

Le ministre de la culture, des arts et du tourisme (MCAT) Abdoul Karim Sango a effectué ce vendredi 16 février 2018 dans la ville de Bobo-Dioulasso, une visite de certains sites et espaces culturels. Il s’agit notamment de la visite du chantier de la mosquée de Dioulassoba, du Mausolée Guimbi Ouattara et du chantier de la cathédrale de Bobo-Dioulasso. Cette tournée s’inscrit dans le cadre de la visite de sites et d’espaces culturels dans la ville de Sya qu’il effectue du 16 au 18 février 2018.

Après sa prise de fonction il y a quelques jours, le ministre de la Culture, des arts et du tourisme monsieur Abdoul Karim Sango a entamé ce vendredi 16 février 2018, une série de visites afin de mieux s’enquérir des réalités du terrain dans la ville de Bobo-Dioulasso. Pour cette journée, trois structures ont été visitées. Le chantier de la mosquée de Dioulassoba, le Mausolée Guimbi Ouattara et le chantier de la cathédrale notre Dame de Lourde.

Selon le ministre Sango, la religion et la culture sont deux domaines intimement liés. C’est pourquoi, son département s’est engagé à travers le gouvernement burkinabè dans l’accompagnement de la rénovation d’un certain nombre d’infrastructures culturelles ou cultuelles. « Il s’agit de la mosquée de Dioulassoba et la cathédrale de Bobo-Dioulasso », a signifié le ministre de la culture.

Photo du ministre Abdoul Karim Sango au Mausolée Guimbi Ouattara

La première étape fut la visite de la mosquée de Dioulassoba qui est en pleine réhabilitation. Le ministre et ses proches collaborateurs ont été accueillis par une délégation de la communauté musulmane dirigée par le coordonnateur du comité de suivi du projet de réhabilitation de la mosquée, monsieur Sékou Haïdara. Après un tête-à-tête qui a permis à ce dernier de faire un état des lieux de la bâtisse, il a présenté quelques doléances tels que le respect des engagements du gouvernement dans la réhabilitation de la mosquée et surtout le respect du délai d’exécution des travaux car rappel t-il, « la saison des pluies approche ».

Le ministre Abdoul Karim Sango a ensuite rappelé que ces structures n’appartiennent plus uniquement à la ville de Bobo-Dioulasso. « Elles ont été identifiées et classées comme des éléments du patrimoine culturel national. Et c’est dans ce sens que le gouvernement essaie d’apporter sa contribution pour la rénovation de ces infrastructures qui aussi ont une dimension touristique », a-t-il laissé entendre.

Abdoul Karim Sango visite la cathédrale de Bobo

La deuxième étape fut la visite du Mausolée Guimbi Ouattara au quartier Konbougou, secteur 03.
« Le Mausolée Guimbi Ouattara (1836-1919), c’est-à-dire la tombe de la princesse Dioula qui a courageusement participé à la défense de Sya contre les conquérants africains. Elle a hébergé l’explorateur français, BINGER en 1888, lors de son passage à Bobo-Dioulasso ».

Après cette étape, cap a été mis sur la cathédrale notre Dame de Lourde. Sur place, l’ambiance était bon enfant avec le curé de la paroisse, abbé Anatole Kéré qui a reçu le ministre et sa délégation. Un tête-à-tête, suivi de la visite de ce lieu de culte de milliers de fidèles catholiques de la ville. Comparativement à la mosquée de Dioulassoba, les travaux de réhabilitation au niveau de la cathédrale n’ont pas encore démarré.
Toutefois, le curé de la paroisse cathédrale rassure du démarrage très prochain des travaux. « L’église a pu mobiliser aujourd’hui une centaine de millions pour sa réhabilitation et nous restons confiants que d’ici là avec la contribution des uns et des autres, nous allons démarrer le projet comme le souhaite le père évêque et comme l’attendent les fidèles de façon légitime », a indiqué ce dernier. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Portfolio

  • Vue d'ensemble de la cathédrale
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Vos commentaires

  • Le 17 février 2018 à 03:26, par ressaisi En réponse à : Bobo-Dioulasso : Le ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango s’imprègne des réalités de sites et espaces culturels

    Nous avons perdu notre culture et notre histoire est vonlontairement effacé petit a petit pour nous maitenir dans l’asservisement eternel ; il est temps de se reveiller. Tout n’est pas encore perdu.
    Nous avons vu des lieux de cultes qui ne sont pas les notres ou sont nos lieux de cultes que nos ancetre nous ont legué ? ou sont nos religions quand on sait nous avons été les precurseur de toutes les civilisation de la terre. D’aucun osent étaler leur ignorance en déclarant publiquement au Sénégal que nous ne sommes pas entré dans l’histoire. Quelle ignorance tout chef de l’Etat Francais qu’il etait (1 mandat). Sont ignorance ainsi étalé en public est une giffle infligée aux fancais qui l’on élu.

  • Le 17 février 2018 à 14:59, par Megd’ En réponse à : Bobo-Dioulasso : Le ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango s’imprègne des réalités de sites et espaces culturels

    Le Burkina est l’un des pays champion d’Afrique en innovation culturelle, mais dernier d’Afrique quant à rendre pérenne nos innovations.

    Le tour du Faso qui faisait non seulement la fierté de l’Afrique, mais aussi du monde a perdu de sa verve. Le Gabonais, Camerounais et surtout Rwandais nous coiffent au poteau avec leurs tours qui sont devenus plus attractifs que le nôtre.

    La SNC est l’ombre d’elle-même car les infrastructures ne suivent pas et le MASSA ou celui de Asalfo, tous en Côte d’Ivoire sont entrain de nous ravir la vedette.

    Le FESPACO, côté organisation fait pitié. S’il survit toujours ce n’est pas à cause de la volonté de nos autorités, mais plutôt celui des cinéastes africains qui se sont appropriés de la structure.

    Le SIAO n’est plus ce qu’il était, mais plutôt une arnaque avec des stands qui coûtent la peau des fesses.

    Pourquoi attendre l’approche de chaque édition pour mettre en place un comité d’organisation ? Le bilan financier est-il toujours sincère ? A la fin d’une édition, l’on doit commencer à travailler pour la prochaine édition et cela permet d’avoir moins de cacophonie au jour J.

    Il faut mettre les gens à la place qu’il faut et non les "caser" simplement.

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