Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
La Coalition des associations pour la défense du droit au logement (CADDL) a tenu une conférence de presse ce jeudi 15 février 2018, à la bourse du travail de Ouagadougou. Objectif, informer les populations des villes et des campagnes, notamment celles de Ouagadougou et des communes rurales limitrophes, de la campagne de dénonciation de la crise du logement qu’elle a entreprise.
Définissant d’entrée de jeu l’objectif de la conférence de presse, ‘’informer les populations des villes et des campagnes, notamment celles de Ouagadougou et des communes rurales limitrophes, de la campagne de dénonciation de la crise du logement que la coalition a entreprise ‘’, Pama Nébié, secrétaire général de la coalition lance : « notre coalition note un manque de volonté des autorités gouvernementales et municipales d’apurer le lourd passif foncier notamment dans la ville de Ouagadougou ». Pour le collectif, tout porte à croire que les commissions ad ’hoc ont été installées pour servir de faire valoir et reléguer les préoccupations des populations aux oubliettes.
Se basant alors sur les conclusions et recommandations du rapport d’enquête parlementaire sur le foncier, affirmation est faite du détournement de 2000 parcelles par l’ex maire de Boulmiougou (Ouagadougou), Séraphine Ouédraogo et de 500 parcelles par Salia Sanou (ex maire de Bobo-Dioulasso). Et donc de conclure : « ce rapport comme bien d’autres sous le pouvoir de Blaise Compaoré, est la preuve que rien n’a changé dans la gouvernance et que la lutte contre l’impunité est loin d’être une priorité du pouvoir actuel », a fait savoir le secrétaire général de la coalition.
Pama Nébié et ses camarades ont en outre critiqué l’attitude du gouvernement qui consiste à donner carte blanche aux sociétés et agences immobilières afin de s’accaparer des terres au détriment des populations. « Alors que le gouvernement refuse d’aller vers un véritable apurement du passif des lotissements(…), la liberté totale est accordée aux sociétés et agences immobilières pour s’accaparer toutes les terres dans les alentours des grandes villes (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) », s’est indigné la coalition. A cet effet, exemple est pris des localités que sont Saaba, Koubri, Tengandogo, Zagtouli, et bien d’autres où les sociétés immobilières dupent les populations dans le but de spolier leurs terres et de procéder plus tard à ce que la coalition qualifie de « spéculations foncières inacceptables ». De fait, elle cite à propos, « le coût de la parcelle dans des zones sans le moindre aménagement (eau, électricité, canaux de drainage) est compris entre 4 et 9 millions de Francs CFA », avant de conclure que l’obligation qui est faite à ces sociétés immobilières d’insérer des logements sociaux dans leur construction n’est qu’un leurre.
De la politique des autorités vis-à-vis des populations vivant dans les habitats dits spontanés (zones non-loties), la CADDL soutient : « il s’agit là d’une attitude foncièrement irresponsable, antisociale ».
« Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… »
« Messieurs les gens du gouvernement, en lieu et place de vos bidonvilles, nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat ; là où nous vivons actuellement ! Faute de quoi nous irons occuper les villas cossues inhabitées qui sont à Ouaga 2000 », a martelé le secrétaire général Pama Nébié. « Nous sommes tous Burkinabè et nous avons tous droit à des logements décents qui tiennent compte de nos moyens », a-t-il dit en sus.
Au vu de cette crise du logement qui ne fait qu’empirer, la CADDL avec le concours d’autres mouvements tels que le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), a décidé de lancer une campagne autour des revendications ci-après citées :
1- Audits sérieux des opérations de lotissements passées, retrait des parcelles et espaces volés et détournés, proposition claire du mode de leur réattribution aux populations régulièrement recensées, préalable à la levée de la suspension des opérations de lotissements décidée en 2011 ;
2- Arrêt des actions des sociétés immobilières qui compromettent davantage les espoirs des populations d’accéder à des logements décents ;
3- Construction par l’Etat de logements sociaux à prix abordables au profit des populations qui vivent dans les zones non loties.
Pour l’heure, et pris au mot du secrétaire général, l’ensemble des organisations parties prenantes à cette campagne annonce une marche-meeting, le jeudi 15 mars 2018, en direction du ministère de l’habitat et de l’urbanisme. Ceci pour dénoncer la crise du logement et demander des réponses aux points de revendications susmentionnées. Elle invite donc la population de la ville de Ouagadougou à sortir nombreuse pour la circonstance.
Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 16 février 2018 à 03:32, par Karfolo En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Du courage, tenez bon et barrez la route à tous ces marchands de sommeil. À cette allure ce ne sont pas des promoteurs immobiliers mais des escrow et bandits de grand chemin. D’ici là ce sont les pauvres risquent de se retrouver dans des bas-fonds . Tout ce qui s’adonnent à cette politique de spoliations des terres finiront tôt ou tard très mal.
2. Le 16 février 2018 à 07:20, par le meme En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
2- Arrêt des actions des sociétés immobilières qui compromettent davantage les espoirs des populations d’accéder à des logements décents ;
et ceux qui y vivent ou ont acquis des logements grâce à ces sociétés immobilières ne font ils pas partie de la population ?
Le 16 février 2018 à 09:31, par Sidi Mohamed En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Le meme, les sociétés immobilières s’accaparent les terres et les maisons qu’elles bâtissent souffrent souvent pour avoir preneurs c’est qu’il y a problème. Vous avez eu les moyens de vous procurer d’une maison, c’est bien et super bien combien de citoyens peuvent - ils se procurer un logement décent chez un promoteur immobilier. Là est la question ? Supposons que tous les parcelles soient occupées et construites en maison F2, F3, F4 pensez vous que les citoyens auront les moyens pour les occuper. Voyez un peu le centre ville de Ouagadougou, il y a combien de cours communes et vous serez édifié. Cette occupation du sol et de l’espace ne répond pas aux besoins de toutes les couches de la population et aussi tous n’y ont pas les moyens pour y être et c’est là qu’il y a problèmes. Si tous les promoteurs immobiliers construisaient des duplex à 3 niveaux pour usage d’habitation à 500 millions ou 1 milliard irez - vous y habiter ?
Le 16 février 2018 à 10:54, par TAO En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Monsieur "Par le meme", c’est claire et je pense que c’est sans ambiguïté. Ils ont bien dit "Arrêt des actions des sociétés immobilières qui compromettent davantage les espoirs des populations d’accéder à des logements décents" et non autre chose. donc, si vous cherchez des poux si un crâne rasé, je pense que c’est difficile. Quand on est en marche et à un certain moment, on s’arrête, ça ne veut pas dire qu’il faut annuler la marche déjà effectuée.
En bon entendeur, salut !
Le 16 février 2018 à 11:47, par barbe de babilonne En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
vraiment j’ai l’impression que quand ils font leurs doléances, ils mettent une croix sur un grand nombre de la population. car c’est bel et bien une grande partie des burkinabés qui vivent sur ces parcelles loties par les sociétés immobilières. où voulez vous que personnes aillent si vous demandez à ce qu’on retirent leurs terres ? ou, vous croyez que ce n’est que des milliardaires qui vivent sur ces parcelles ?arrêtez ça. lorsque vous faites des revendications, ne tenez pas seulement compte de vous !
Le 17 février 2018 à 22:22, par Ismaël En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Ceux qui y vivent ne sont qu’une minorité comparer a tous ces gens qui sont dans les non loti et ceux en location dans les cours communes
3. Le 16 février 2018 à 08:02, par Claire comme eau de roche En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Les revendications du CADDL sont justes et fondées, surtout la première. On ne peut venir lever la mesure de suspension des lotissements sans faire des audits serieux sur les lotissements passés, sans rendre justice à tous ceux qui sont toujours en attente de leurs parcelles alors qu’ils ont été recensés comme il se doit et ont payé les frais de lotissement également. Il faut un accompagnement de la part de l’Etat pour des logements vraiment sociaux au profil des plus demunis. Enfin il faut controler vigoureusement les faits et gestes des sociétés immobilières dans l’accaparement des terres cultivables pour s’enrichir. Franchement le premier point de revendications est crucial et exige une solution appropriée. Sinon, personne ne peut prédire les consequences qui vont en decouler.
4. Le 16 février 2018 à 08:08, par COSA NOSTRA Tond-Zoughin Yéellé En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
J’ai aimé la MAFIA. La VRAIE !
Prendre chez les voleurs riches pour donner aux pauvres.
A l’époque, en Italie, les voleurs riches ne pouvaient pas rirent comme ils voulaient ; quelqu’un qui ne savait pas comment son papa où celui qui le finance faisait pour avoir autant d’argent, quelle activité il menait, alors se cachait pour dépenser ce qui lui était donné.
C’était l’époque où le jeune désœuvré était respecté et appelé partout pour lui trouvé du boulot par peur qu’il ne fasse partie de la COSA NOSTRA.
LA COSA NOSTRA coinçait les voleur de toutes parts, coinçait les contrôleurs des impôts pour qu’à leur tour, ils vérifient tous les voleurs et mettent à leur disposition des données (Impayés, faux et usage de faux etc...). Et, quand l’état ne faisait pas son devoir, alors eux réglaient tout.
LA COSA NOSTRA faisait la LOI sans l’avoir écrite, sans savoir écrire et sans PERMISSION.
Dans notre pays, il y a trop de laisser aller.
Dans ce cas particulier de logement (maison comme poulailler), on peut dire que ce qui se construit aujourd’hui sont de véritables futurs nids de maladies car trop coincés et sans infrastructure. Bref.
On donne de terrains à des parvenus (étrangers et nationaux) pour qu’ils nous les revendent chers. Nous n’avons plus droit au terrains même dans nos villages, dans nos anciens champs. D’Où sortent ils cet argent ? A QUI PROFITE ce stratagème ?
Il faut arrêter ça tout de suite.
Pouvons nous comparer les cités (du 4 Août, An XX) à la merde qui se fait de nos jours ? Nos !
Arrêtez de faire souffrir le peuple car tout le monde peut être bête et méchant !!!
5. Le 16 février 2018 à 08:11, par fatogoma En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Voila un problème sérieux et réel du vécu quotidien qui touche quasiment tous les Burkinabè. Mon soutien total. En ordre de bataille donc...
6. Le 16 février 2018 à 08:59, par BM En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Très bien fondé. Tant que ces promoteur immobiliers n’arrête pas cette arnaque et que les lotissements ne reprennent ns n’avons aucun espoir d’avoir un logement descend. Il faut noter l’irresponsabilité de ce gouvernement ds cette situation. Ou bien c’est leur propre gombo ?y’a quelque chose de floue ds cette affaire.
Les promoteur s ont remplacé l’État ? Si wi dite ns
7. Le 16 février 2018 à 09:10, par BM En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Très bien fondé. Tant que ces promoteur immobiliers n’arrête pas cette arnaque et que les lotissements ne reprennent ns n’avons aucun espoir d’avoir un logement descend. Il faut noter l’irresponsabilité de ce gouvernement ds cette situation. Ou bien c’est leur propre gombo ?y’a quelque chose de floue ds cette affaire.
Les promoteur s ont remplacé l’État ? Si wi dite ns .
En réalité c’est justement pour ces promoteur que les lotissements ont été suspendus pour contraindre les propriétaires terrains à céder
8. Le 16 février 2018 à 09:30, par serieux En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Merci à la CADDL pour cette initiative ! nous sommes impatient de voir les décideurs agir fortement sur cette question. Mais une chose que vous aviez souligné et que j’aimerais vous contredire, c’est la construction par l’État des logements sociaux. Ces logements sociaux ne vont servir uniquement que les travailleurs de l’État, hors ils sont combien dans les non-lotis qui ne savent pas où se trouve les services publique ? A mon avis, nous avons simplement besoin des lotissements ou restructuration comme ils(décideurs) aiment le dire. En plus de cela, il faut que les sociétés immobilière arrêtent leurs sabotages là. Mais j’espère que cette initiative entreprise la, la forme et le fonds sont identique ? si tel est le cas, restons mobilisé pour la défense de l’intérêt général. bon vent à vous !
9. Le 16 février 2018 à 09:43, par Wangrin En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Des revendications justes que je trouve qu’on pourrait allonger même la liste en intégrant la fixation des loyer à usage d’habitation que le ministre BOGORO a initié sous la transition.
"Les riches, un peu de Wangrin n’est pas mal"(pitié pour les pauvres) si non nous les pauvres, nous allons quitter les grandes villes vous laisser.
10. Le 16 février 2018 à 09:44, par SER En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Vous étiez ou, ca fait pitié pour nous les Burkinabè.
11. Le 16 février 2018 à 09:47, par LASS En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Je veux comprendre : Que dit l’association a propos de ceux qu’on appelle propriétaires terriens ? Si la terre appartient a l’État est ce que ces derniers ont le droit de vendre les terres aux promoteurs immobiliers ? Quelle est leur part de responsabilité ?Je souhaiterais qu’on sensibilise ces derniers pour qu’ils arrêtent de vendre les terres aux promoteurs immobiliers pour permettre a l’État d’avoir de l’espace pour faire des lotissements. Sinon sans espaces il sera difficile a l’État de pouvoir nous satisfaire.
Le 16 février 2018 à 15:35, par SAA En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
par LASS, tu viens de planter le décor car tous ceux qui se plaignent des promoteurs immobiliers se voilent la face. Qui de tous ceux qui vivent dans les zones non lotie n’ont pas payé la terre à ces soi-disant propriétaires terriens ? Voila des gens qui causent le malheur des burkinabè. Je suis totalement en phase avec la politique des promoteurs immobiliers car eux au moins ne vous vendent pas des parcelles à problème comme les 30% qui réclament le lotissements pour les revendre au soir même des attributions.
Je ne possède pas assez d’argent pour me procurer une villa dans l’immédiat, mais je félicite ceux qui ont pu s’en offrir. Voyez-vous, tous ceux qui se plaignent, en premier ce monsieur Pama Nébié sera t-il disposé à laisser l’État faire le lotissement dans son village pour le bonheur des Burkinabè ? Quand c’est les autres , on s’érige en connaisseur. Chacun file planter des arbres dans le champs de papa au village et demande aux populations riveraine de Ouaga et Bobo pour ne pas dire les grands centre de laisser la place pour leur permettre d’avoir des terrains. Trop facile monsieur Pama Nébié. Comment pouvez-vous comprendre que l’État vous offre une parcelle à peine 50 000 CFA après le lotissement TTC et le lendemain vous la vendez à 7 000 000 voire 8 000 000 de Francs CFA. Je préfère une villa déjà construite des promoteurs à 8 000 000, 9 000 000 francs qu’un terrain nu sans aménagent.
Le 16 février 2018 à 20:20, par yidga En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Très bien vu LASS. Le point concernant les sociétés immobiliers est vraiment mal perçu par la CADDL. Quelles populations vous a dit que les sociétés immobilières ont spolié leurs terres ? Vous ne savez pas quoi faire dans votre association, c’est pour cela vous parlez au hasard. Si on spolie leurs terres, alors qu’ils ne vendent pas. Vous vous irrité juste parce que vous voyez des gens avoir les moyens de prendre des parcelles ou des maisons chez ces sociétés. Si les "propriétaires terriens" ne vendent pas, personne ne va acheter. Et ce n’est pas seulement les sociétés immobilières. Vous même de la CADDL, chacun a plusieurs parcelles non loties achetées chez des "propriétaires terriens". Si ces propriétaires disent qu’on spolie leurs terres. Ils ont menti. Ils en vendent an maggo. S’il vous plaît arrêtez vous plaintes bizarres. Vous pouvez demandé à l’Etat de faire arrêter la vente par les soi-disant propriétaires terriens, et non pas vous en prendre aux sociétés immobilières ou aux personnes qui ont acquis des terrains ou maisons chez elles.
12. Le 16 février 2018 à 10:01, par YAMITIORE En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Courage les gas et bobo vs n’avez pas de réprésentants je ne sais pas pourquoi cela vous étonne le système compaore blaise continue les rapports toujours dans les tiroirs avec des gas comme comme simon compaoré qui a fait plus de 17 ans à la mairie centrale osent dirent qu’il na meme pas une parcelle dans tout burkina soyons serieux
13. Le 16 février 2018 à 10:18, par Pascal ouedraogo En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
il faut que l’état prenne sa responsabilité et assure directement l’aménagement des terres pour un contrôle plus responsable de l’extension des villes, pour la maîtrise des couts et pour la protection des pauvres paysans flattés par le gain présenté par les promoteurs immobiliers. Comment se fait-il que des aménagements urbains soient autorisés en dehors des limites des communes urbaines et des chefs lieu des communes rurales ? les cités tout azimut ne résout en rien le problème de logement ni même la reprise des lotissements..
14. Le 16 février 2018 à 10:34, par OUEDRAOGO En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Problème bien fondé. Depuis 2011, rien n’est fait pour améliorer la situation du logement au Burkina Faso. Avec leurs histoires de promoteurs immobiliers, que des foutaises. Ici , dans ce pays, avec ce que l ’on gagne, peut-on avoir un prêt de 9 millions pour acheter une maison ! Peut-être qu’ils veulent inciter au vol. que sais-je ? Nous sortirons marcher.
15. Le 16 février 2018 à 11:12, par Sayouba En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Je valide ! Soutien total ! C’est une bonne initiative, elle est à louer vivement. Nous tous les fils de se pays. Il pas question que nous ne pouvons pas paraitre comme des réfugiés dans dans notre propre pays. Merci pour cette lutte !
16. Le 16 février 2018 à 12:14, par s En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
L’état a privatisé les lotissements aux profits des sociétés immobilières. Les pauvres n’ont qu’à se chercher.
17. Le 16 février 2018 à 16:00, par skiter En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Tout le monde sait que lotissement c’est une BOMBE.La solution est de dire honetement aux gens de bien construire leur nonlotis.L’Etat fait venir l’eau courante dans ces nonlotis et libèrent des voies d’accès.Ceux qui sont sur les voies, l’Etat les deguerpis en leur attribuant les parcelles retirés.
Le gouvernement ne peut pas satisfaire tout le monde avec des parcelles à l’ancienne.Une autre vie est arrivée, il faut faire avec.Ouagadougou a 3 millions d’habitants(ya pas un million parcelles à Ouaga), pensez-vous que chaque jeune de 18 ans peut avoir une parcelle ?
18. Le 16 février 2018 à 16:43, par Sergent-Révolutionnaire En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Il faudrait que nous fassions une vraie révolution au Burkina Faso en contraignant ceux qui nous dirigent à avoir la vision sociale, humaine des affaires politiques de feu Thomas SANKARA sinon ils ne pourront pas nous gouverner. Je pense que ce régime ne répond pas à ces critères et devrait connaitre le sort de Blaise COMPAORE. Mais, il m’a tout l’air que la jeunesse battante s’est endormie, peut-être mène-t-elle des stratégies ou rassemble-t-elle les preuves et indices suffisants pour attaquer au bon moment !
Je ne puis comprendre que le résultat des enquêtes sur le foncier traine à être regler de même que plusieurs rapports où sont épinglés de personnalités de ce pays. Dans un pays où on dit que l’économie n’est pas au beau fixe, et permettre de telle chose, c’est inadmissible.
Regardons, en Israel où le Premier ministre a maille à partir avec la justice qui l’accuse de corruption et tout près de nous, l’Afrique du sud où le président a été poussé à la démission pour fait de corruption. mais ici, au Burkina, les gens s’y plaisent, les plus hautes autorités y compris faisant du Burkina un far west. Que Dieu fasse que les idéaux, les visions de feu SANKARA se concrétisent au Burkina à travers l’homme de la situation qu’il nous faut !
Malheur à ceux qui nous dirigent et qui semblent tellement gentils, laxistes au point d’être les fossoyeurs de la République et des valeurs qui doivent caractériser un Etat de droit ! L’histoire (la loi de cause à effet) vous rattrapera même si vous baigner dans la totale impunité , dans l’opacité, dans la méchanceté de voir les conditions de vos compatriotes s’améliorer à la hauteur de vos conditions actuelles. Pays de dirigeants de merde, d’injuste, de menteur, et d’hypocrite. Wait and see !
19. Le 16 février 2018 à 19:49, par Sidnoma En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
En matière de politique de logement, nos dirigeants ont tout simplement démissionné pour nous laisser à la merci des vendeurs de sommeil.
Comment peut-on comprendre qu’avec le passif répugnant de la SOCOGIB, on laisse encore des sociétés prête-nom continuer à arnaquer les populations ?...
Oh Dieu ! Si la RDP (Révolution Démocratique et Populaire) pouvait encore nous revenir !
20. Le 17 février 2018 à 15:59, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise du logement : « Nous voulons des logements sociaux à des prix adaptés à nos pouvoirs d’achat, faute de quoi… », Pama Nébié, secrétaire général de la CADDL
Franchement, il y a un réel problème. Un promoteur immobilier est sensé construire des logements et les vendre aux populations, soit cash, soit par un plan de location-vente ou de prêt bancaire.
Sauf que la majorité des "promoteurs" semble se contenter de vendre des terrains nus. Voila ce qui ne va pas. Comment quelqu’un peut-il obtenir un terrain pratiquement gratuitement de l’état, y faire peu ou pas d’aménagement et le revendre si cher ?
Car tous comptes faits, on se rend compte que même en donnant quelque chose aux autochtones et faisant les défrichages et bornages, le soit-disant promoteur dépense moins de 200 mille par parcelle et la revend à plus de trois millions. Il y a là une arnaque qui ne dit pas son nom. Cette situation doit être éclaircie et corrigée avant qu’elle ne dégénère...