LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Travail des enfants : La législation nationale au scanner du projet Clear II

Publié le mercredi 14 février 2018 à 23h48min

PARTAGER :                          
Travail des enfants : La législation nationale au scanner du projet Clear II

Dans la dynamique de mise en oeuvre de ses actions, le projet "Country level engagement and assistance to Reduce child labour", Clear II, a organisé, ce mercredi, 14 février 2018 à Ouagadougou, un atelier pour la restitution d’une étude sur la législation burkinabè en matière de travail des enfants. Ce cadre, qui reuni des acteurs du public et du privé, venus de l’ensemble du territoire, a consisté en la présentation des résultats de cette étude suivie d’échanges sur ceux-ci, en vue de leur validation.

Cet atelier fait suite à un autre, tenu les 12 et 13 février 2018, sur la coordination du système de surveillance du travail des enfants

Selon la directrice générale de la protection sociale du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Stella Somé, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, l’éradication des pires formes de travail des enfants constitue une des priorités pour le Burkina en matière de protection des enfants.

La directrice générale de la protection sociale, Stella Somé, entouré de la coordinatrice-résidente de Clear II, Christelle Kalwoulé et du représentant de l’ambassade des USA, Abdoulaye Zoromé.

"Le renforcement du cadre juridique à travers la ratification des conventions internationales pertinentes et leur internalisation dans le dispositif juridique national est une étape vers l’atteinte de cet objectif", a-t-elle soutenu. Il est donc bien de s’assurer de l’effectivité de la conformité de la législation avec ces instruments internationaux, a indiqué Mme Somé. D’où la pertinence de cette étude, menée par Lawyers without borders (avocats sans frontières), partenaire de Winrock international dans le cadre du projet Clear II.

Cette étude a consisté en une comparaison entre les textes nationaux et les accords internationaux auxquels le Burkina a souscrits.

La représentante de Lawyers without borders (avocats sans frontières)

Selon la directrice générale de la protection sociale, Stella Somé, la situation sur le terrain montre que la plupart des textes pertinents (majeurs) ont été ratifiés par le Burkina (Convention de l’OIT, sur la convention 138 sur l’âge minimum d’admission à l’emploi, la convention sur les pires formes du travail des enfants,...) et internalisés. "Le seul reproche qu’on peut faire, c’est la faiblesse application", a-t-elle confié.

Ce cadre va donc permettre, poursuit-elle, de faire un diagnostic des textes nationaux. En clair, il s’agit d’analyser la conformité des textes nationaux en matière de lutte contre le travail des enfants avec les conventions internationales.

"A l’issue de cet atelier, le document sera remis au gouvernement pour pouvoir corriger, s’il y a lieu, les normes que nous avons", a promis la directrice générale de la protection sociale, Stella Somé.

Pour Lawyers without borders (avocats sans frontières), organisation qui a mené l’étude dans le cadre du projet Clear II et de concert avec Winrock international et Vérité, cet atelier sur l’analyse législative va exposer les résultats pour conduire les participants à les enrichir pour validation.

Selon les instigateurs de l’étude, le Burkina a fait du bon travail en ce qui concerne la mise en place des textes, il s’agit maintenant de voir comment renforcer l’application de ces normes.

OL
Lefaso.net

Portfolio

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Plongez dans l’univers infini de Space Fortuna Casino