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Cinéma : Les critiques déjà dans l’esprit du Cinquantenaire du FESPACO

Publié le dimanche 11 février 2018 à 21h40min

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Cinéma : Les critiques déjà dans l’esprit du Cinquantenaire du FESPACO

L’Association des critiques de cinéma du Burkina était en assemblée générale dans la soirée 9 février 2018 au siège du FESPACO à Ouagadougou. Ce fut l’occasion pour les membres de faire le bilan moral et financier de la structure et de tracer les grandes lignes des activités à venir, ce à une année du cinquantenaire de la biennale du cinéma africain.

Le président en exercice de l’Association des critiques de cinéma du Burkina (ASCRIC-B) et son bureau mis en place en 2015, ont fait le bilan des activités qui ont marqué la vie de la structure ces dernières années. Il s’agit là d’un devoir de redevabilité, a noté le président Justin Ouoro. « Quand vos confrères vous confient des missions, il est important que vous fassiez le retour. Rendre compte, partager les difficultés en vue de sortir les perspectives », a-t-il dit.

Le président est revenu entre autre sur la participation de l’association aux grands événements du cinéma. Il s’agit notamment du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et des Journées cinématographiques de la femme africaine (JCFA).

Au FESPACO 2015 et 2017 les critiques de cinéma ont écrit des articles parus dans la presse et sur le blog de l’association. Mieux, pour la première fois, la ASCRIC-B a décerné un prix à un film burkinabè en panorama. Au JCFA, l’association a apporté son expertise en donnant des conférences ou en écrivant des articles.
Comme dans toute association, les problèmes ne manquent pas. Justin Ouoro a regretté l’éternel souci de mobilisation des membres, à cause notamment des contraintes professionnelles. « Quand il n’y a pas d’événement majeur, il est difficile de mobiliser ».

L’autre couac réside dans la quasi absence des critiques lors des sorties de films burkinabè. « Nous aurions souhaité être plus présents à chaque parution de film pour que les critiques de films donnent leurs avis. Nous avons une grande production cinématographique et il est important que nous accompagnions cette production par la critique pour édifier les gens sur ce qui se passe », a précisé Justin Ouoro.
Les critiques avaient également prévu tenir une semaine de formation pour mieux affûter leurs plumes. Malheureusement, cela n’a pas eu lieu.
A cela, il faut ajouter la faible mobilisation des ressources de la part des membres. Seuls les membres du bureau sont à jour de leur cotisation.

Préparer 2018

Justin Ouoro

Malgré tout, le bilan des deux ans de fonctionnement du bureau a été jugé satisfaisant, même si le président appelle les membres à ne pas dormir sur les acquis. Ce parce qu’en matière de cinéma en Afrique, « le Burkina est le pays et Ouagadougou en est la capital. Il est important de travailler à toujours mériter cette place et que nos confrères d’ailleurs ne viennent pas parler des choses de chez nous, alors que nous sommes là. C’est l’une des associations les plus actives à la fédération africaine des critiques de cinéma dont nous faisons partie ».

2018 est une année importante, en ce qu’elle marquera le cinquantenaire du FESPACO. Les critiques de cinéma comptent être au rendez-vous de cet événement majeur. L’assemblée générale a ainsi été l’occasion pour l’association de dessiner les perceptives. Déjà, il est prévu la sortie d’un ouvrage collectif sur l’ensemble des Etalons que le FESPACO a enregistré.

TCS
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