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Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

Publié le vendredi 2 février 2018 à 01h20min

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Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

Après l’attaque du 31 mai 2016 et celles qui s’en sont suivies, voilà que nous sont arrachés encore les Assistants de Police SOULAMA Karim et GANAME Yacouba pour les mêmes raisons.

En sortant courageusement de leur commissariat à Baraboulé, les Assistants de Police SOULAMA et GANAME poursuivaient un seul but : renforcer le sentiment de sécurité des populations des localités environnantes relevant de Baraboulé. Ils savaient que la tâche était aussi ardue que périlleuse mais ils avaient la conviction que la noblesse de la mission en valait la peine.
Ce que tous nous ignorions, était que GANAME et SOULAMA effectuaient leur dernier baroud ici-bas.

Leur courage et leur bravoure, dans un élan de discipline teinté de patriotisme, les a conduits à s’aventurer dans une mission qui s’apparente à un face à face entre David et Goliath.

Et oui ! On est David lorsque porteur d’une kalachnikov, on doit combattre Goliath qui est un groupe, numériquement plus étoffé et nanti d’un arsenal plus robuste. Mais hélas, GANAME et SOULAMA n’ont pas eu la même chance que leurs deux autres compagnons.

Assistant de Police Adjoint SOULAMA Karim et Assistant de Police Stagiaire GANAME Yacouba, reposez en paix et que la terre libre du Burkina vous soit légère.

À PRESENT SITUONS LES RESPONSABILITÉS SUR CES DRAMES RÉPÉTITIFS :

De quoi étaient équipés les deux binômes de policiers ?
Réponse : De kalachnikovs et de deux motos.

Dans ces conditions pouvaient-ils échapper si une embuscade survenait comme cela est d’ailleurs fréquent en cette zone ?

Réponse : Non, le cas des deux autres qui ont échappé relève d’un miracle. Nous aurions pu déplorer la mort de tous les quatre collègues.

Qui est responsable de cette situation ?

Réponse :
- l’État burkinabé avec à la tête du département de la sécurité un Ministre néophyte pour qui les questions de sécurité sont totalement byzantines ;
- les Chefs de Police qui, persuadés que l’arsenal de combat des agents n’est pas en phase avec la menace, s’obstinent à commander des missions de sécurité publique dans une zone de guerre. D’ailleurs ce n’est pas le rôle d’un agent de sécurité publique, d’aller à l’assaut d’un combattant armé. Cela relève de l’infanterie ou à la limite des unités spéciales.

QUE DOIT FAIRE CHAQUE ACTEUR APRÈS CE ÉNIÈME DRAME ?

- L’État doit renforcer le dispositif militaire ;
- Si les policiers doivent combattre contre des combattants, il leur faut un armement à la hauteur du défi ;
- La hiérarchie policière doit, en toute responsabilité se départir de certaines considérations et jouer pleinement son rôle de conseils auprès des autorités politiques qui souvent ignorent beaucoup du fonctionnement des entités ;
- La Police, en tant que tête de proue dans la lutte contre le terrorisme, doit être conséquemment dotée et accompagnée ;
- Pour rendre justice et donner espoir aux veuves et orphelins des différents drames intervenus en missions commandées, la loi instituant les "PUPILLES DE LA NATION" doit enfin connaître des décrets d’application qui vont courir depuis sa date d’adoption.

En tout état de cause, ce drame de plus est un drame de trop et si les différents acteurs ne remplissent pas leurs rôles, UNAPOL se réservera le droit, dans les jours à venir, de jouer ce rôle historique que les circonstances lui imposent.

LE SECRÉTARIAT À LA COMMUNICATION ET AUX RELATIONS EXTÉRIEURES.

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Vos commentaires

  • Le 2 février 2018 à 02:30, par yelkaye En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

    Paix et salut à l’âme des jeunes frères ! Puisse la terre libre du burkina vous accueille !
    Cette situation de plus est de trop pour les familles et pour toute la nation.
    UNAPOL, a raté une fois de plus sa sortie. J’ai toujours du mal à accepter un syndicat avec des gens qui ont des balles à leur porté. En tout état de cause, la grande muette a qui nous avons une confiance républicaine jouera pleinement son rôle en cas de dérive ou débordement de l’UNAPOL .
    Toute action d’un soldat doit donner plus de courage au troupe et non le contraire.
    Nous vous avons à l’oeil !

    • Le 2 février 2018 à 13:40, par Figo En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

      Ça ne doit pas du tout aller dans votre tête de penser un instant à opposer les forces de l’ordre de l’ordre du Burkina. Ceux que vous destinez à mâter les policiers ne sont des surhommes. Ils sont juste mieux équipés, et c’est ce que les policiers demandent. Pour une fois l’UNAPOL est dans son bon droit et tout burkinabè honnête ne peut que comprendre le sens de leur présente déclaration. Au lieu de réagir sans réfléchir, relisez calmement leur écrit et analysez la situation dans sa globalité.

  • Le 2 février 2018 à 03:27, par kayoure Koudougou En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

    Nous sommes tristes de ce qui arrive aux policiers et aux soldats...
    Cette zone doit être déclarée zone de guerre et l’armée y faire son boulot avec un effort de guerre de tous les burkinabé.
    Ce que je ne comprends pas c’est que notre pays continue de déployer ses soldats au Darfour et ailleurs...
    Pourquoi et comment ce bal des cylindrés ruitillantes des ministres avec son cirque républicain ( singeries de l’Elysee) pour prendre fonction.....

    Tout en reconnaissant que des lignes ont bougé en 2017 , Veillons à ce que certains ne soient pas toujours entrain de faire la negreboula ( symétrie de la bamboula) pendant que le pays brûle au Nord.
    Des voyous en col blanc se sont insidieusement infiltrés en populisme etc.
    Kayoure

  • Le 2 février 2018 à 06:20, par yesman En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

    tout le monde est devenu expert en sécurité maintenant au Burkina, meme l’homme qui utilise drone et reconnaissance satellitaire est massacre oooh, donc ce n’est pas l’homme assis sur P50 avec PM chinois, qu’il a eu a tirer 2 fois dans vie professionnelle qui va échapper. Que mes 2 frères tombes sous les balles de ces poltrons reposent en paix, au moins eux ils exécutaient leur devoir professionnel et patriotique. Chacun s’assoie dans un coin lugubre boire 3 bières, rentre s’assoir devant un clavier poussiéreux pour nous raconter des B.S. Moi j’étais de passage oooh !!!
    RIP Brothers !!!!!

  • Le 2 février 2018 à 08:59, par kado En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

    C’est entre autres ce que denoncait le colonel Denise Auguste Barry sur le comportement des leaders en charge de la securite nationale. Voyez vous, comment on peut envoyer des assistants de police dans une telle situations ? C’est vraiment domage. Cette fois si j’encourage l’UNAPOL de dire toute la verite sur ce probleme afin les burkinabe soient situes. Je suis en colere.

  • Le 2 février 2018 à 09:02, par KOANDA Salif En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

    ce n’est pas seulement qu’une question d’arsenal ! chaque fois qu’il ya mort on se rend compte qu’aucun homme expérimenté ne faisait parti de l’équipe. on envoie seulement les plus jeune non seulement en age mais aussi en expérience se faire tuer. comme ici, un stagiaire quand meme. Pendant ce temps les plus expérimenté sont au front soit au Darfour, soit en Guinée pour protéger d’autres populations en échange d’argent. C’est à cela la faute

  • Le 2 février 2018 à 10:28, par Chrysanthème En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

    D’entrée de jeu, qu’il me soit permis de traduire ma compassion à l’endroit des familles éplorées. Je me permets cependant de relever ce qui suit :

    1. Des militaires et autres gendarmes sont tombés sous des balles assassines sans qu’on ait eu droit à posteriori à ce qui s’apparente à des jérémiades et autres accusations. Il y a certains corps de métier qui suggèrent de la retenue et surtout du respect de l’autorité. Un peu de dignité, messieurs de l’UNAPOL, ce n’est pas le moment ni l’endroit à mon avis...

    2. Le besoin d’armement de guerre est réel pour certainement faire face à ces terroristes,
    mais soyons objectifs. Tout est prioritaire dans ce pays maintenant : les secteurs de la santé, éducation, défense... pour quel budget, ai-je envie de dire ! Durant les années de règne de Blaise, tout le monde est d’avis que seul le RSP était choyés et bien doté. Le reste de la troupe était dans un dénuement total. De ce fait, on a légué au pouvoir actuel une situation qui ne peut être réglé du jour au lendemain. L’effort budgétaire consenti par l’A.N est déjà un pas en avant même si l’on peut faire mieux. J’ai donc envie de dire qu’il faut de la patience. À ma connaissance on n’a pas un jardin à Kosyam qui produit des billets de banque ! On demande de l’argent à l’extérieur, vous dites qu’on n’a pas honte de mendier. On en demande pas, vous dites que c’est de la responsabilité du gouvernement d’en trouver pour régler les problèmes, rajoutant au passage qu’on est en mesure de mobiliser des ressources internes. On veut regarder du côté interne et on crie à la pression fiscale trop forte qui étrangle l’économie... il faudrait savoir ce que l’on veut finalement !

    3. Le fait d’avoir des armes de guerre n’est forcément pas une garantie qu’on sortira victorieux de la confrontation avec les terroristes ! Il y’a les armes mais il y’ a également les hommes qui les manipulent. Au mali juste à côté, on a doté les militaires de moyens conséquents et d’armements modernes mais ils les délaissent aux terroristes dans leur fuite ! On a d’ailleurs vu une certaine attaque d’un café AZIZ sur Kwamé Kruma, attaque au cours de laquelle des policiers auraient détalés sans faire usage de l’armement en possession...comme quoi il ne suffit pas d’avoir des armes !

    • Le 2 février 2018 à 14:57, par Npiessan En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

      Durant le règne de Blaise Compaoré, ils étaient où, ceux qui gouvernent aujourd’hui. Notre problème au Burkina Faso, c’est l’hypocrisie de nos dirigeants. Ils font des calculs politiciens là où il faut des décisions objectives. On voit les problèmes et on refuse de prendre les décisions qui s’imposent. Un exemple simple : l’État paie des indemnités à des enseignants qui tiennent deux classes chacun (classes multigrades, c’est normal) mais on sait et on voit cinq à six enseignants par classe dans nos villes de Bobo et de Ouaga. L’Etat paie des frais de vacation alors que dans les mêmes villes certains enseignants du secondaire n’ont que deux heures de cours dans la semaines. Je ne révèle rien, référez-vous aux conclusions de l’enquête parlementaire sur le système éducatif. Alors, arrêtez de nous chanter qu’ils ne peuvent pas ci, ou çà. S’ils ne peuvent pas, qu’ils dégagent.

  • Le 2 février 2018 à 12:06, par s En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

    Si la pluie vous battent, ne vous battez pas. Vous devriez plutôt vous encourager à rester vigilant car les terroristes surprennent et c’est fatal quelque soit l’arsenal.

    • Le 2 février 2018 à 13:48, par Etpourtant En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

      C’est triste et c’est vrai . Comment utiliser des roquettes contre un ennemi invisible ? Et c’est si facile de tuer dans une guerre telle que celle qui se mène au Sahel ; un militaire, un gendarme ou un policier. Pendant qu’on y est allons bombarder tous les village et hameaux du Sahel ! N’épargnons ni femmes ni enfants. Cela allait être si facile ! Car "à vaincre sans péril on triomphe sans gloire" Hommage patriotique à vous tous tombés les armes à la mains ! Faisons nôtre ces paroles du Ditanyè l’hymne de la victoire du BURKINA Faso : " beaucoup flanchèrent et certains résistèrent. Mais les échecs, les succès, la sueur, le sang Ont fortifié notre peuple courageux et fertilisé sa lutte héroïque." ou de la marseillaise (Hymne de la France) :
      "Aux armes citoyens
      Formez vos bataillons
      Marchons, marchons
      Qu’un sang impur
      Abreuve nos sillons" "Naan laara ; an saara !"

  • Le 2 février 2018 à 12:42, par faber En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

    Chers frères, Que la terre qui vous a vu naître et que vous défendiez vous soit légère et que les mânes de nos ancêtres et la divine providence veillent sur vos ayants droit.
    Il faut cependant que les chefs de la police arrêtent de sacrifier nos jeunes policiers qui ont souvent peu d’expérience et souvent mal équipés. Eux qui se réservent souvent le mérite lors des décorations, que foutent-ils à Ouaga ? Qu’ils aillent sur le terrain !

  • Le 2 février 2018 à 18:25, par Le militant En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

    Grossegeule de UNAPOL au lieu de rester là à aboyer à ouagadougou vous serez plus utile quelque part au nord. C’est vous qui dite que la police est en première ligne pour justifier le fait de vouloir vous comparer aux militaires et reclamer des choses
    Je vous conseille de conserver votre droit de grève et reintegrer toutes les armes de guerre et rester dans les commissariat pour ecouter les depositions. car faire la guerre s’accommode peu avec des revendications de natures syndicales
    Revoyer votre copie

  • Le 2 février 2018 à 22:06, par Cheikh En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

    Paix à l’âme des disparus ! Soyons humbles, parce que rien ne saurait être suffisant, pour justifier de continuels meurtres de jeunes combattants inexpérimentés, et dans les mêmes conditions. A ce titre, tous ceux qui se plaignent ont pleinement raison et il importe de le leur reconnaître

  • Le 3 février 2018 à 00:35, par Le Debf En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

    C’est quoi ça cette sortie de l’Unapol ?
    Je voudrais tout d’abord exprimer ma profonde compassion aux familles des deux policiers tombés dans cette embuscade.
    Mais je m’indigne profondément devant cette réaction de l’Unapol qui estime que la place de la police n’est pas d’être dans des zones où elle pourrait être victime de terroristes. Je voudrais leur signifier que la lutte contre le terrorisme est partout, en ville comme en campagne, au Burkina Faso comme aux Etats Unis d’Amérique. Qu’on ne s’y trompe pas, c’est la même guerre asymétrique. C’est peut-être pour cette raison que l’Unapol a tenté de justifier la fuite de ses éléments lors de l’attaque d’un café à Ouaga ?
    Est-ce parce que les terroristes peuvent être partout que c’est une raison suffisante pour que chaque citoyen se promène avec une arme ? Non ! L’instituteur ou l’infirmier doivent-ils refuser d’aller servir dans le nord du pays parce-qu’il y a un risque terroriste ? Assurément non ! Les victimes de Ouaga et des autres villes, y compris à Paris et ailleurs, tout comme chacun de nous, dans ce contexte, courrons le même risque. Il faut seulement souhaiter ne pas se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. La vie ne s’arrête pas pour autant ! C’est comme un peu la survenue d’un accident, on ne sait pas quand il survient et on ne le souhaite jamais !
    Les policiers sont dotés d’armes qui ne sont pas des armes de guerre et c’est parfaitement normal au regard de leur rôle de maintien de l’ordre civil. Les armes de guerre sont et doivent être l’exclusivité de ceux dont le métier est de faire la guerre classique et pas le maintien d’ordre ! C’est d’ailleurs pourquoi je ne comprends pas la prétendue réforme qui voudrait fusionner l’armée (la gendarmerie tout particulièrement) et la police.
    Pour en revenir à l’écrit, l’Unapol devrait repenser ses positions et mieux comprendre ce qu’est leur métier.

  • Le 4 février 2018 à 08:22, par Megd’ En réponse à : Les assistants de police SOULAMA et GANAME ne seraient pas morts si....

    L’avènement d’internet a permis de créer une armée de désœuvré. Tout le monde est devenu expert en tout. Chacun, derrière son clavier se croit tout puissant grâce à l’anonymat.

    De quoi s’agit-il ici ?

    Le syndicat de la police émet une critique et voilà que bon nombre de personne se permet de les insulter. Qui est fondé pour mieux formuler des critiques dans un service ?

    A-t-on besoin de faire une école de guerre pour savoir qu’il faut changer de stratégie dans notre manière de gérer la sécurité ?

    Lorsque je voyage, je constate que c’est le même dispositif policier qui sied dans les commissariats. Rien n’a changé et pourtant, il y a une nouvelle donne dans la menace. Pourquoi ne pas s’adapter à l’ennemie ? Dans nos commissariats, c’est le même rituel. La plupart ne sont pas clôturés et nos braves policiers vaguent à leur quotidien en regardant la télé. Il suffit d’un seul tir de fusil pour créer une véritable panique, une débandade dans les rangs de nos policiers.

    Pourquoi ?

    Parce que tout simplement le dispositif n’a pas changé et c’est le même depuis les lendemains de nos indépendances.

    A-t-on besoin de faire des patrouilles en tenue ?

    Pourquoi ne pas se fondre dans la population en adoptant leur style vestimentaire ?

    Pourquoi le renseignement est si inefficace ?

    On préfère mettre des millions pour espionner des opposants. On préfère piéger les personnes qui nous créent de l’ombre pour les accuser de déstabilisation plus tard.

    Emprunter l’axe Ouaga-Bobo qui constitue la nationale 1, il existe des contrôles, mais sans des chicanes qui auraient forcées les automobilistes à ralentir d’eux-mêmes. Un enlèvement à Ouaga et les auteurs peuvent atteindre Bobo sans problème. Il faut instituer des chicanes comme devant la base aérienne vers l’aéroport ou l’état-major de la gendarmerie. Les chicanes ont non seulement le mérite de ralentir des personnes mal intentionnées, mais de prévenir les forces de défense qui peuvent mieux riposter.

    Il faut arrêter avec ce triangle placé au milieu de la route qui annonce police, douane, ou gendarmerie.

    Il est bien vrai qu’il faut une coordination des différents états-majors du Mali, du Niger, et surtout de la Mauritanie et de l’Algérie, mais pourquoi ne sommes-nous pas capables de sécuriser nos frontières ? Le G5 Sahel ne pourra rien faire tant que nous ne nous feront pas confiance.

    On connait les pays (Mauritanie et Algérie) qui ne jouent pas le jeu et il faut les dénoncer comme tel.

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