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Grève des administrateurs civils : La tête du ministre Siméon Sawadogo reclamée

Publié le mercredi 31 janvier 2018 à 19h56min

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Grève des administrateurs civils : La tête du ministre Siméon Sawadogo reclamée

Le syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB) a entamé une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018. Le SYNACSAB proteste ainsi contre "la lenteur de la prise en compte de sa plateforme revendicative’’ déposée le 26 avril 2017 et réclame le départ du ministre Siméon Sawadogo et de deux ses collaborateurs.

Ça grogne dans la demeure du ministre Siméon Sawadogo. Le syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB) qui avait suspendu son mouvement d’humeurs des 26 et 27 octobre 2017 à la faveur des négociations qui avaient été entamées, est désormais en grève de 72 heures. Regroupés ce matin devant leur ministère de tutelle, le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, les administrateurs civils, secrétaires et adjoints administratifs se disent désormais décidés à aller jusqu’au bout de leur lutte. A travers cette grève de 72 heures (31 janvier au 02 février 2018), le SYNACSAB proteste ainsi contre « la lenteur » dans le traitement de sa plateforme revendicative déposée depuis le 26 avril 2017.

Adama Bidiga, secrétaire général du SYNACSAB

Selon le secrétaire général du SYNACSAB, Adama Bidiga, les négociations déclenchées avec le premistre et qui avaient abouti à la mise en place d’une commission chargée de l’examen de la plateforme ont jusque-là accouché d’une souris. Rien de concret. Pour le syndicaliste, cette « commission est une manière de servir du dilatoire aux travailleurs du Burkina ». Par ailleurs le syndicat voit aux propos du président du Faso annonçant la fin des « règlements cas par cas » une remise en cause du processus de négociation qui avait été entamée.

Les membres du SYNACSAB assis devant leur ministère

Le syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina dénonce également des décisions jugées arbitraires. Il s’agit des cas de relèvement des préfets de leurs fonctions. 70 préfets auraient été démis de leurs fonctions à la date du 05 juillet 2017. « En septembre 2017, le ministre a encore procédé à des relèvements et nous estimons le nombre à 15 » a ajouté le secrétaire général. Et la pilule de trop à avaler serait le cas de la préfecture de Diébougou qui est à son quatrième préfet en huit mois. « Tous ces préfets qui sont passés à la tête de ce département ont toujours observé nos mouvements » a précisé monsieur Bidiga pour qui un préfet ne doit être relevé pour fait de sit-in.

Outre cela, le SYNACSAB dénonce des nominations dites de ‘’complaisance’’. « Le cas le plus patent c’est le département de Kokologho dont le préfet a été mis à la disposition de la commune de Gourcy étant toujours en poste, sans démissionner » a souligné le secrétaire général pour qui il y a des textes à respecter et toute nomination devrait se faire dans les règle de l’art. « Les textes sont explicites, si le ministre essaie de contourner ces textes, c’est de la provocation » a-t-il poursuivi.

Pierre Bicaba, secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales

Du côté de l’administration, la lenteur que dénonce le SYNACSAB s’explique par le fait que le comité interministériel mis en place avait plusieurs autres plateformes à examiner dont notamment celle de la douane, celle du syndicat de l’éducation et bien d’autres. « Plusieurs points ont pu être réglés » a souligné le secrétaire général du ministère, Pierre Bicaba. Selon lui les points qui n’ont pas encore été examinés sont entre autres la loi portant institution du code préfectoral, l’adoption du décret portant modalité d’exercice de la fonction de secrétaire général des collectivités, l’octroi d’une indemnité spécifique au personnel du ministère de l’administration territorial. « Nous mettons tout en œuvre pour que le ministère soit géré au mieux, pour qu’il y ait la meilleure gouvernance possible » a martelé monsieur Bicaba.

Une vue des membres du SYNACSAB

« Si je dois partir, je m’en irai avec le sentiment de la mission accomplie. Je suis un humain, j’ai mes qualités et mes limites, je suis venu pour une mission. Qu’elle dure un an, un mois peu importe, pourvu que j’aie le sentiment d’avoir bien travaillé » a-t-il conclu répondant ainsi au syndicat qui réclame la tête du ministre Siméon Sawadogo et deux de ses collaborateurs dont son directeur de cabinet et son secrétaire général.

Maxime Jean-Eudes Bambara
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 31 janvier 2018 à 14:46, par fraoco En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    Je me demande si le gouvernement coupe le salaire au prorata des jours de gréve.Car c’est la seule solution qui reste avec le printemps des grèves. Nous les sans emplois et autres chômeurs que restera t il pour nous dans le pays.Ils ont déjà près de 52% des recettes du pays comme salaire pour environ 200 000 fonctionnaires sur une population de 18 millions. Allons seulement.

  • Le 31 janvier 2018 à 14:57, par Delta En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    Mais ils ont été remplacés par d’autres administrateurs civiles non ?où est le problème ?

  • Le 31 janvier 2018 à 15:25, par Paulus En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    Avant quand y avait grève au Faso, dans les départements ce sont les préfets qui prenaient les noms des grévistes avec l’appui de la police et la gendarmerie, puisque ce sont les représentants du chef de l’Etat. Aujourd’hui c’est le préfet lui même qui part en grève, Abah ! et vous voulez pas qu’on vous relève. C’est vraiment le Faso autrement !

  • Le 31 janvier 2018 à 15:29, par Alfred En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    ils y’en a qui pensent que quand on est investi de l’autorité de l’État on devient un dieux ayant droit de vie et de mort sur les autres. on ne vire pas quelqu’un par ce qu’il a exprimé un point de vue. ce sont des droits fondamentaux reconnu par la constitution et les lois de la république.
    vraiment on a un gouvernement d’ignares, qui ne savent que violé les droits fondamentaux des citoyens.

    • Le 31 janvier 2018 à 17:24, par M En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

      Ah bon !!!! "Les droits fondamentaux" d’un citoyen c’est d’être maintenu à son poste de préfet ?????
      Et ça traitre le gouvernement d’ignare !!!!

    • Le 31 janvier 2018 à 19:32, par Alfred En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

      quand on montre la lune, L’Idiot lui ne voit que le doigt. ainsi, sachez d’abord que quand on refuse de reconnaître a un travailleur son droit de manifester son mécontentent par ce qu’ils est préfet, haut-commissaire ou gouverneur c’est une violation de leur droit constitutionnel de grève.
      ensuite quand on use de son pouvoir dit discrétionnaire pour sanctionner un agent public pour fait de grève, c’est une violation de ces droits constitutionnels. car la vocation de tout pouvoir n’est pas d’empêcher l’expression d’un droit des citoyens.
      enfin sachez que ces gens ne sont pas au soleil pour être préfet mais pour avoir des conditions décentes de travail. i e ne plus être dans des bâtiments coloniaux menaçant ruine a chaque hivernage et avoir du matériel adéquat pour exécuter les tâches a eux confiées

  • Le 31 janvier 2018 à 15:31, par Substance Grise En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    Au fait ce qui se passe aujourd’hui au BF est la consequence de la gestion du pays depuis 30 ans. Malheureusment ceux qui ont participé á cette gestion et se sont sucrés la vie veulent se montrer comme des saints et crucifier leurs camarades d’hier.
    Et quand on veut leur montrer le chemin pour qu’ensemble on reparte sur de bonnes bases,ils ne veulent pas écouter.
    Ils ne savent pas que le capital humain qu’ils tous construit plus de trente ans est le problème.
    En tout cas nous les chomeurs et la population observons sans savoir quoi faire. Avec toutes ces gréves .......
    God help us ! But we need to help ourself before !

  • Le 31 janvier 2018 à 15:34, par Paulus En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    Paix au Faso rien que paix, que 2018 soit une année de paix

  • Le 31 janvier 2018 à 15:34, par Kladjou En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    A qui le tour ?. Il ne reste plus qu’à nommer un ministre de la négociation avec les syndicats !, et je sais que le Mr ne va pas chômer. Bon sang ! L’objectif de ces moins de 12% de Burkinabè est claire c’est prendre en otage les 18 millions burkinabè pour soutirer le maximum qui à dépecer le pays ! Tout ça pour quel rendement ?
    Le gouvernement de Rock a perdu le contrôle du pays et il ne faut guère compter sur des résultats de développement pendant ce mandat.
    Sans fermeté il faut rien attendre de bon dans ce pays ! Nous avons besoin de notre Paul Kagamé au BF. Triste de le dire mais entre nous quelle est la contre partie en terme d’amélioration de qualité du service public dans toutes ses concessions et compromissions faites par le gouvernement ? Le risque que cour ce pays c’est la hausse de la pression fiscale pour faire face à l’ensemble de ses augmentations de dépenses de fonctionnement de l’Etat promises à tour de bras aux différents syndicats sans contre partie de performance ou de gain ? On est là on verra. Pour nous autres évoluant dans le secteur privé et mangeant à la pointe de notre épée nous devons commencer à penser à un plan B

    • Le 31 janvier 2018 à 17:34, par M En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

      Vraiment !!! Je me demande si ces syndicats (de fonctionnaires) ont réellement conscience des conséquences de leur actes. Si c’est non, c’est leur incapacité à comprendre des choses élémentaires qui a fait que nous sommes là où nous sommes aujourd’hui. Si c’est oui, c’est très grave pour des gens qui sont censé veiller à l’intérêt général (si c’est bien la raison d’être de l’État). Dans tous les deux cas ils n’ont pas leur place dans l’Administration

  • Le 31 janvier 2018 à 15:36, par vérité absolue En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    les administrateurs civils ,ont déposé leur plate forme revendicative et demande satisfaction, les administrateurs civils, ceux qui parlent au hasard allez à l, information ils defendent leur carrière et non des fonctions ephemeres de préfet.

  • Le 31 janvier 2018 à 15:41, par vérité absolue En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    j’ai l, impression que les réactions épidermique sont le corrolaire de l ignorance, à niveau égale de recrutement salaire égale point barre

  • Le 31 janvier 2018 à 15:42, par Le Faso d’abord En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    Jeunes (au sens propre) Administrateurs civils, cherchez à bien comprendre la plateforme revendicative sinon après vous risquez de tomber dans un conflits professionnel inter-générationnel vu que les nouvelles nominations pose problème pour certains. Où se trouve le problème si on enlève un Adjoint administratif ou un SA pour remplacer par un AC ?

  • Le 31 janvier 2018 à 15:53, par vérité absolue En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    lesage tu connais les texte que dit la loi 45 de 1960 par rapport aux cca ? depuis quand la grève est interdite aux administrateurs, ?

  • Le 31 janvier 2018 à 15:58, par Mafoi En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    Il y a des combats qui frisent le ridicule est celui-là est en un.Est ce qu’il y a diplôme de préfet dans notre administration ?C’est un pouvoir discrétionnaire laissé à l’appréciation de nos gouvernants de nommer qui ils veulent comme préfet,c’est pour cela d’ailleurs on trouve du tout(instituteur,militaire,administrateur civil ect.....).C’est quand même très grave que de prétendus hauts fonctionnaires se comportent comme des voyous.Ce pays est tombé trop bas

  • Le 31 janvier 2018 à 16:01, par mimbourizefonta En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    ha oui c’est le printemps des revendications.

    Après les enseignants, la santé l’action sociale les Administrateurs civils Secrétaires Administratifs et Adjoints Administratifs emboitent le pas. C’est normal et légitime de revendiquer.
    Le gouvernement a promis de régler la situation au cas par cas, c’est bien. Mais là ou le bas blesse, c’est la situation de deux poids deux mesures.
    Une bonification d’un échelon a été accordé aux corps enseignant ; mais et les autres fonctionnaires
    ils font comment ? Les enseignants ont aussi eu leur statut particulier, même si c’est pas encore concrétisé. Dans ce cas il va falloir accorder une bonification d’échelon à tous les fonctionnaires pour une grande justice. Sinon ; Ngaow ! Pendant ce temps les Administrateurs aussi veulent un statut particulier, ainsi que les Diplomates .LE SAMAE syndicat autonome du Ministère des Affaires Etrangères réclame aussi un statut particulier . NORMAL ; qui est fou ? dieu sauve le Burkina Faso.

  • Le 31 janvier 2018 à 16:07, par vérité absolue En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    mafoi,ton ignorance des textes frise le ridicule certains que tu a cité ne peuvent pas prétendre aux poste de préfet prend taxi pars au secrétariat général du gouvernement et demande le décret 878 portant nomination des chefs de circonscription administratif .d. ailleurs tu sembles reduire ce corps aux seules fonctions de préfet. il y’a des administrateurs partout

  • Le 31 janvier 2018 à 16:10, par vérité absolue En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    les memes qui perorent ici ont insulter les enseignants dans leur noble lutte,avant de se taire

  • Le 31 janvier 2018 à 16:23, par fraoco En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    mon cher citoyen tu dis qu un fonctionnaire ne s’enferme pas pour manger. OK je te concède cela. Mais admettons que chaque fonctionnaire gère en moyenne huit personnes.Tu vois biens ca fait 1 600 000 personnes sur 18 millions d’habitants. Le comble c’est eux qui savent la meilleure critique du genre pas de bonne route, pas suffisamment de csps, d’école, de quoi manger etc...La richesse d’un pays doit être équitablement distribuer à l’ensemble de la population. En deux ans du pouvoir MPP on passe le temps a négocier avec les syndicats. Sans être dans la marmite du trésor j avoue que depuis la loi 081 et jusqu à nos jour c’est un investissement lourd pour une minorité e qui trouvera en fin de mandat que le pouvoir n a rien fait. et ça sera exact car le reste du peuple ne verra rien venir a cause de votre gourmandise

  • Le 31 janvier 2018 à 16:32, par Alfred En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    moi je sais que beaucoup de préfets ne peuvent pas affirmer qu’ils sont des hauts fonctionnaires vu leurs résidences et leurs conditions de travail. ça c’est pas gros français c’est la réalité. et ils expriment leur ras-le-bol en grevant.

    • Le 31 janvier 2018 à 17:54, par M En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

      Ce n’est pas par le logement qu’on est "haut"(fonctionnaire) mais par la DIGNITE et la hauteur de la fonction qu’on exerce et du poste qu’on occupe. La dignité que requiert cette fonction exige, que quand on y prétend, pour exprimer un ras-le-bol, on ne grève pas mais on démissionne. la grève c’est pour.....

    • Le 31 janvier 2018 à 19:48, par Alfred En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

      le logement n’est peut-être pas le fondement de la dignité. mais des préfet et des haut-commissaire frontaliers refusent de recevoir leurs homologues des pays voisins car leurs bâtiments menaçant ruines surtout en période d’hivernage n’a rien du pieds a terre d’un président.
      en fait ce que vous ignorez c’est que les résidences des préfets, haut-commissaires et gouverneurs sont les pieds a terre du Président du Faso. au lieu de dormir a l’hôtel il doit y dormir quand il se trouve dans cette circonscription administrative.
      tout ceux qui sont de bonne fois et connaissent nos provinces et départements savent dans qu’elles conditions vivent ces fameuses autorités. lol

  • Le 31 janvier 2018 à 16:39, par COURAGE En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    Un conseil au Gouvernement pour mettre fin pour tout à ces grèves et aller sur de nouvelles bases dans la cohésion : il reste une dizaine de ministères (Action Sociale, Administration territoriale, Jeunesse et Emploi, Agriculture, Elevage, Droits Humains, Affaires Etrangères ...) qui n’ont pas vu leur situation salariale changée pendant que leurs frères des autres ministères (à diplôme égal) sont payés 3 à 4 fois mieux (avec pour certains de l’argent pour le personnel domestique !). Réglez tout une bonne fois on va quitter ici ! Diplôme Egal = Salaire Egal. Nul n’est plus fonctionnaire que l’autre et il n’y a pas de super fonctionnaires dans ce pays. Nous sommes tous utiles à nos postes et les fruits de la croissance, nous devons tous en profiter.

  • Le 31 janvier 2018 à 16:50, par Africa En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    Que reste-t-il de l’Etat du Burkina ? Lorsqu’un corps de métier aussi prestigieux, symbole de la permanence de l’Etat, abandonne l’administration du pays à elle-même pendant 72 heures, que reste-t-il de l’autorité de l’Etat ?
    Pourtant le logo du SYNASCAB montre bien que ses membres ont pleine conscience de ce qu’ils représentent pour l’Etat. On y voit des mains portant le pays, drapé de ses couleurs nationales, avec l’acronyme du syndicat à la place de l’étoile d’or du Faso. A moins que ce soit leur syndicat qu’ils portent.
    Dans un précédent post du 24 janvier dernier sur la question de savoir si le syndicaliste Mr Bassolma Bazié est-il radical, inflexible, ou rêveur, mon avis était qu’il était dans son rôle. J’ai fondé mon argumentaire sur le fait que le mouvement syndical a produit de brillants syndicalistes, rompus aux techniques de négociation et maîtrisant les textes et le fonctionnement de l’état, souvent mieux que les tenants de l’appareil de l’état. En voici un exemple concret. Ceux-là mêmes qui sont sensés constituer le réservoir d’expertise pour épauler l’Etat dans une négociation de ce genre de contentieux se retrouvent de l’autre bord. Que reste-t-il à l’Etat comme moyens ? Rien.
    Et l’on s’indignera une fois encore que l’Etat aille chercher ce qui lui reste d’alternative pour tenir debout et exister : les coutumiers et les religieux. L’affaiblissement de l’Etat aura été une œuvre collective de chaque citoyen à force de placer l’intérêt corporatiste au dessus de l’ambition de bâtîr un Etat fort et respecté.
    Comment un préfet, un haut commissaire, un gouverneur ou tout autre haut fonctionnaire gréviste, pourrait représenter demain l’Etat dans la gestion d’un contentieux analogue.
    Je suis abassourdi et consterné ! Non pas parce que les revendications me heurtent, mais parce que les effets sont désastreux sur l’idée que je me fais de l’autorité de l’Etat, incarnée par ses grands corps de l’Etat comme ceux-ci.

  • Le 31 janvier 2018 à 17:05, par De Batanga En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    La lutte menée par le syndicat des administrateurs civile est noble. On ne peut pas représenter le chef de l’Etat, les poches vides. A peine si tu ne frises pas le ridicule. Il faut les satisfaire comme les autres.
    Mais le problème de salaire au Burkina est crucial. Tous les agents concourent au développement du pays et en ce sens, il ne devrait pas y avoir de discrimination en matière de rémunération ou d’avantages de service. C’est un sujet national qu’il faut avoir le courage de poser sur la table pour discussion. Le gouvernement est obligé de résoudre ce problème, s’il veut avancer. Tôt ou tard. Je dis bien tôt ou tard.

    • Le 31 janvier 2018 à 23:20, par Burkina En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

      "La lutte menée par le syndicat des administrateurs civils est noble. On ne peut pas représenter le chef de l’Etat, les poches vides."
      Mon cher Batanga, vous pensez donc que le Chef de l’Etat doit être riche et tous ses représentants avec ! Bravo ! C’est par ce genre de raisonnement que vous poussez les dirigeants à voler les deniers publiques.

      • Le 2 février 2018 à 10:05, par De Batanga En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

        Bonjour mon cher frère. Merci d’être attentif à ma réaction. Seulement, tout ce qui vient après les guillemets ne saurait m’engager. ça vient de vous, donc assurément c’est vous qui pensez tel. Je dis simplement qu’il faut mettre ces gens dans les conditions car, ils sont démunis. Les préfets n’ont pas de lignes de crédits et souvent pour avoir des pneus de rechange pour leurs motos, il faut que le Haut Commissariat vienne en rescousse. Je le dis bien parce que j’ai été gestionnaire et de ma structure et du Haut Commissariat.
        Je ne pense nullement que ces propos sont de nature à encourager le vols des deniers publics. Je vous remercie d’ailleurs pour l’occasion que vous me permettez de m’expliquer. Amicalement, votre.

  • Le 31 janvier 2018 à 17:31, par Alfred En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    Monsieur ou madame africa respect a vous. la faute est a recherché d’une part auprès d’un ministre dont le CV est gonflé par des nominations politiques plutôt que des efforts intellectuels. conséquence de par ses carences il ne peut s’adapter a l’évolution des choses et diriger un ministère de souveraineté comme celui du MATD.
    d’autres part, le mépris déconcertant des politiques toutes tendances confondues depuis le années 80 (suivez mon regard) envers ce corps d’élite a contribué a faire monter le sentiment corporatiste en leurs seins. quoi de plus normale alors qu’ils se mettent en grève. ne dit-on pas que tout corps social, professionnel, physique, biophysique qui ne se défend est appelé a disparaître ?
    alors selon vous que doivent faire ces administrateurs pour la restauration de leurs corps si longtemps brimés et méprisés et utilisés par les politiques ? s’assoir ? faire du lobbying face a un gouvernement qui n’entend que ceux qui luttent ? ils ont décidé de se faire entendre de la meilleure des manières : la grève. nul ne peut les en vouloir pour ça.

  • Le 31 janvier 2018 à 17:53, par vérité absolue En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    le gouvernement aime le dilatoire et pense que les syndicats sont manipulés

  • Le 31 janvier 2018 à 18:06, par Adodo En réponse à : Administrateurs civils du Burkina : Le syndicat entame une grève de 72 heures à compter de ce mercredi 31 janvier 2018

    Je propose que le Gouvernement prenne la recette totale du Budget national, et le divise par 18 millions de personnes. Que chacun prenne sa part et va se débrouiller pour se sécuriser lui-même, se débrouiller pour se soigner, se débrouille pour trouver des écoles, dispensaires, électricité et assurer sa propre sécurité et sa défense. Nous savons tous où se trouve le véritable problème. Mais comme tout le monde s’en fou et considère qu’il a trop consenti des sacrifices, au point que maintenant c’est devenu chacun pour soi, allons-y pendant qu’il est temps. Qui vivra verra.

  • Le 31 janvier 2018 à 21:24, par cheickh En réponse à : Grève des administrateurs civils : La tête du ministre Siméon Sawadogo reclamée

    Une véritable cacophonie et rien d’autre ! D’ailleurs il faut remettre tous ces grognards à leurs parents, car ce n’est plus du syndicalisme, mais de la politique qu’ils apprennent à faire. Sinon en quoi le sort du Ministre doit-il vraiment dépendre d’eux ?

  • Le 31 janvier 2018 à 21:49, par BONJOUR En réponse à : Grève des administrateurs civils : La tête du ministre Siméon Sawadogo reclamée

    Fraoco, tu as été trop large. 100 000 fonctionnaires qui prennent un pays en otage.
    Et ce sont eux qui sont réputés être les glandeurs.
    Mais c’est le gouvernement qui a ouvert la boîte de pandores.
    Si à chaque fois, on est mécontent, on doit demander le départ du ministre et de ses collaborateurs....
    La chienlit continue.

  • Le 31 janvier 2018 à 22:55, par un gondwanais En réponse à : Grève des administrateurs civils : La tête du ministre Siméon Sawadogo reclamée

    Raisonnement à l’absurde, et si tous les membres de ces corps refusaient les nominations à eux proposés ou s’ils démissionnaient et que toutes les préfectures se vident, qu’adviendrait-il de l’administration ? Soit dit en passant, est il interdit de démissionner de la fonction publique ? quand on ne trouve pas son compte quelque part, on s’en va voir ailleurs, non ? ou bien je suis dans l’herbe ?

  • Le 1er février 2018 à 00:06, par Art 37 En réponse à : Grève des administrateurs civils : La tête du ministre Siméon Sawadogo reclamée

    Il faut une plateforme conséquente et objective.La question de nomination est un peu sensible à mon avis.

  • Le 1er février 2018 à 07:49, par Le syndicaliste En réponse à : Grève des administrateurs civils : La tête du ministre Siméon Sawadogo reclamée

    Courage à vous ! Seule la lutte libère. Si certains emplois de la fonction publique ont engrangé des acquis, pourquoi pas vous ?

  • Le 1er février 2018 à 09:06, par Le bon citoyen En réponse à : Grève des administrateurs civils : La tête du ministre Siméon Sawadogo reclamée

    Écoutez chers concitoyens, moi j’en veux absolument pas à aucun fonctionnaire burkinabé pour le fait de demander de meilleures conditions de vie et de travail. C’est un droit fondamental reconnu par notre constitution mais longtemps tu par un régime autoritaire pendant plusieurs décennies. Le pouvoir de Roch à décidé de se démarquer de cette mal gouvernance en ameliorant les conditions de vie et de travail de certains corps de métier en oubliant malheureusement d’autres. Alors, c’est tout à fait normal qu’es les administrateurs civils qui sont censés représenter l’autorité de l’Etat en réclament les conditions requises. Je même au temps colonial, l’administrateur civil était très repectè à l’instar de celui de la sous région qui du reste l’est encore aujourd’hui. Ce corps à longtemps été considéré comme celui des bons élèves de la fonction publique burkinabé du fait de sa docilité. Mais si aujourd’hui les jeunes administrateurs civils s’indignent, chacun doit se poser rationnellement la question dessus. En tout cas, dans l’histoire du syndicalisme, on obtient jamais rien sans lutte. Donc camarde administrateurs, en avant.

  • Le 2 février 2018 à 11:43, par kiemtore rasmane En réponse à : Grève des administrateurs civils : La tête du ministre Siméon Sawadogo reclamée

    mon ami, c’est pour te dire que si tu ignore les texte croignant qu’un instituteur peut revenir au MATD comme Prefet c’est faut. le decret 2016-878 est clair la dessus

  • Le 2 février 2018 à 12:40, par le boss En réponse à : Grève des administrateurs civils : La tête du ministre Siméon Sawadogo reclamée

    “les textes sont claires la desus si tu es instituteur : va enseigner les enfantss au lieu de vouloir qu’on te nomme prefet. c’est fini cela le decret 2016-878 est clair la dessus”

  • Le 2 février 2018 à 12:45, par le boss En réponse à : Grève des administrateurs civils : La tête du ministre Siméon Sawadogo reclamée

    je pense ke chacun de nous est forme speficiquement pour occuper un emploi specifique si toi, tu es instituteur, au lieu d’enseigner les enfant, croignant k’on va relever les prefets et nommer des instituteurs ; detrompe toi le decret 2016-878 est clair la dessus

  • Le 2 février 2018 à 22:01, par La gloire En réponse à : Grève des administrateurs civils : La tête du ministre Siméon Sawadogo reclamée

    Les administrateurs civils ont aussi le droit à la grève, on peut dire k il y a une négligence ou un manque de volonté de la part du gouvernement ki refuse de reconnaître k les administrateurs civils ont le rang des magistrats. Ils doivent être traités au même nivo

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