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Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

Publié le mercredi 31 janvier 2018 à 08h35min

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Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

Une crise latente sans précédent serait en gestation au sein du département de la santé. Elle serait la résultante de nombreuses frustrations que fait subir une catégorie de personnel sur le reste qui constitue pourtant plus de 90 % des effectifs. Que se passe-t-il exactement ?

Il nous est revenu qu’un groupe de médecins, en mal d’inspiration et en marge de l’évolution du monde, aurait en projet la mise à l’écart des cadres non médecins (pharmaciens, infirmiers cadres, administrateurs des services de santé…..), des postes de responsabilité dans le système de santé et même au-delà (Directeur, chef de service, coordonnateurs et chefs de projets ….).

Des pressions auraient été faites sur le Ministre Meda dès sa prise de service dans ce sens. La crise née du nouvel organigramme, qui a suscité une grande frustration de la part des pharmaciens, n’est que la partie visible de l’iceberg.

C’est pour minimiser ces frustrations et pour un souci d’équilibre que pour la première fois, le Ministre Smaila avait pris cette décision historique de valoriser tous les corps de la santé, en les responsabilisant à des postes et ce au regard des compétences (diplôme et expériences). Ainsi, des pharmaciens spécialistes en santé publique ou en gestion, des infirmiers cadres (attaché de santé, conseiller de santé) titulaires de diplômes universitaires (master, doctorat), des administrateurs des services de santé, ont été nommés à des postes de Directeurs généraux, directeurs techniques ou de coordonnateurs de programmes ou projets du Ministère. Cela a été considéré à l’époque comme un crime de lèse-majesté que ce groupe d’individus cette promotion intégrée du personnel de santé de « précédent grave ».

Les problèmes de santé sont très complexes. Cela est connu de tous. C’est pourquoi leur résolution demande des compétences pluridisciplinaires. C’est en cela que des professions non médicales abusivement appelé « paramédicaux » se sont développées au fil du temps dans les pays industrialisés, notamment dans les pays anglo-saxons d’Europe et d’Amérique du Nord qui ont les meilleurs systèmes de santé au Monde. Dans les pays en développement cela est d’autant plus utile et même très important quand on sait qu’à l’origine des systèmes de santé sous les tropiques, ce fut ces corps non médicaux qui ont animé les services de santé. C’est d’ailleurs la vision et l’approche Santé Publique qui l’impose.

Qu’à cela ne tienne, au Burkina Faso, certaines personnes qui n’ont rien compris de cette approche ou qui font semblant de l’ignorer, ne savent pas que la Santé Publique est bien différente de la Médecine. La santé Publique va bien au-delà, en embrassant l’Economie et la Gestion, la Sociologie et bien sur toutes les autres disciplines.

Faut-il comprendre que le Ministère de la santé est le Ministère de médecins ?

En tout cas, la frustration est grande et les esprits commencent à se chauffer à travers le pays. Les personnels infirmiers, pour ne citer que ce corps, ont été pendant longtemps les mal aimés de la maison santé. Ils ont pris leur mal en patience et beaucoup se sont formés. On les a même souvent refusé l’accès aux programmes universitaires dans le domaine de la santé publique. Les plus téméraires ont pu accéder pourtant à ces programmes dans la sous-région, en Europe, au Canada et aux Etats-Unis, le plus souvent à leurs propres frais, ou avec des bourses d’excellence qu’ils ont obtenues seuls sans soutien institutionnel.

Les niveaux de formation se sont donc élevés dans le milieu dit paramédical accroissant ipso facto leur capital culturel. C’est ce que certaines personnes n’ont pas encore compris.

Au regard de tout ce qui précède, les plus hautes autorités gagneraient à remédier à cette crise latente avant que le volcan ne s’explose. Notre système de santé, déjà durement éprouvé, n’a pas besoin d’une autre crise. Ne dit-on pas que gouverner c’est prévoir.
Affaire à suivre…..

GNADA B. Wilfried, Infirmier
Tél 70 11 08 77/78 78 90 40
e-mail gnadabar1@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 30 janvier 2018 à 15:52, par wendlassida76@gmail.com En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Bonjour et merci d’avoir écrit sur les injustices dont les non médecins sont l’objet
    Si beaucoup de non médecins ne sont pas médecins, c’est peut être à cause de certaines circonstance de la vie, ce n’est un problème d’intelligence
    je connais un monsieur qui est sorti IDE dans les années 2000 et par chance a bénéficié d’une bourse pour la spécialisation ; à sa sortie on a toujours refusé de l’intégrer simplement parce qu’il est infirmier de formation de base. Quelle injustice ?
    Ils sont plein de cadres infirmiers qui sont humiliés par le corps médical
    L’infirmier n’est pas un paramédical, c’est un corps à part qui a ses cadres, docteurs en sciences infirmières etc
    Monsieur le ministre essayer de rectifier le tir car la science est transversale

    • Le 30 janvier 2018 à 17:17, par très intrigué En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      AÏÏÏ, on n’a pas dit que c’est Smaïla qui était le problème, donc on la "chassé" du ministère ? Hum !

      • Le 31 janvier 2018 à 10:09, par Bouddha En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Smaila, c’était un autre cas. S’il a nommé du personnel "PARAMÉDICAL" à des postes de direction au niveau central, il était certainement guidé par d’autres desseins, notamment celui de la Manipulation, du "béni-oui-oui" !! En d’autres termes, Smaila voulait des YES MAN ! En oubliant que son mentor (Feu Salifou DIALLO) avait lui-même refusé d’en être un, sous le régime BC. Le dossier de la CAMEG, pour ne citer que celui-là, nous l’a prouvé à merveilles. Ce qui n’est pas acceptable dans un domaine aussi complexe que la Santé.

        • Le 31 janvier 2018 à 22:08, par Djo En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

          Mon frère, le diplôme ne fait pas forcément la compétence.Un service dirigé par un cadre infirmier nous a convié a une rencontre de formation a Koudougou.Un médecin de santé publique ,facilitateur n’a pas pu prendre la parole car il savait pertinemment qu’il n’avait pas la compétence. Le médecin est chef au chevet du malade, en sante public il a du répondant parmi les infirmiers.

        • Le 1er février 2018 à 12:48, par wedaga En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

          Vous certainement qui êtes un cas, vous ne connaissez pas distinguer médecin d’acteur de santé publique qui peut être tout autre

      • Le 31 janvier 2018 à 12:40, par Ouatson En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        EN OCCIDENT ILS DÉNIGRENT NOS MÉDECINS ET ON N’EST PAS CONTENT, ON NOUS DIT QU’ILS TUENT PLUS QU’ILS NE SAUVENT ET CELA NOUS FAIT MAL. ALORS LES METTRE DANS LE MÊME SAC QUE LES INFIRMIERS EST AUSSI DOULOUREUX. Même s’ils sont médiocres il ne faut pas le dire, ça fait mal.

    • Le 31 janvier 2018 à 12:01, par Mazawa En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Ayiwa ! C’est comme ça la bas ? Courage à vous. L’infirmier est bel et bien sous les ordres du médecin, qui est son supérieur hiérarchique. Ceci étant le médecin peut faire le travail de l’infirmier, mais l’infirmier ne peut pas faire le travail du médecin, il n’en a pas les compétences. C’est d’ailleurs pour cette raison que les malades sont référés des CSPS ( ou travaillent les infirmiers) vers les CMA (ou travaillent les médecins). Il arrive souvent, et c’est la cas la plus part du temps, que le médecin qui vient de sortir d’une université soit temporairement moins compétent que l’infirmier , qui capitalisent plusieurs années d’expériences. Cela est normal, l’infirmier a vu plusieurs situations complexes, et en médecine c’est surtout la pratique qui compte. Toutefois un infirmier ne sera jamais un médecin tant qu’il n’a pas fait une thèse unique de doctorat en médecine. L’équipe médicale est constitué de plusieurs corps qui se complètent et chacun maillons de cette chaine qui constitue cette équipe est indispensable. Autant il revient au médecin de ne pas toujours brimer/ridiculiser l’infirmier, autant il revient à l’infirmier de reconnaître au médecin son supérieur hiérarchique et de le respecter. Courage à tous, ne soyons pas complexé et frustré.

      • Le 31 janvier 2018 à 13:29, par Humilité En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Monsieur, je suis parfaitement d’accord avec vous. Huit ans d’étude c’est beaucoup. L’infirmier n’en a que trois ans. Mais j’apprends avec vous que tout ce que l’infirmier sait faire le médecin le sait aussi, et la réciprocité n’est pas valable. Je voulais me rassurer que cela est valable dans la santé publique en général ? Je veux savoir avec vous si un infirmier titulaire d’un PhD en management des projets est inférieur à un médecin généraliste dans le domaine du management.
        Tout ce que DIEU fait est bon !

      • Le 31 janvier 2018 à 15:51, par Yangyèrè En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Monsieur Mazawa
        Quand on est ignorant comme vous l’êtes certainement, il faut avoir de la prudence, de la modération et surtout de la courtoisie dans vos propos. Alors pour votre culture générale qui en a besoin, sachez ceci :
        1)le mots soin (soigner) a deux significations :
        - guérir (to cure en anglais) qui signifie combattre les symptômes d’une maladie ;
        - prendre soin de (to take care of en anglais), comme on prend soin de quelqu’un ou quelque chose qui a une grande valeur, qu’on aime...
        Pour s’acquitter de ces deux missions, médecin et infirmier sont tous les deux indispensables. Ainsi, le rôle propre du médecin est de soigner au sens de combattre les symptômes de la maladie (cure), tandisque celui de l’infirmier est de soigner au sens de prendre soin de (care).
        Comme vous le voyez, aucun de ces deux rôle n’est prépondérant pour la santé.
        2) Quand vous dites que le médecin est le supérieur de l’infirmier, s’agit-il d’une supériorité technique ou administrative ? Savez vous seulement qu’il existe des Docteurs en soins infirmiers ?
        3)Affirmer que le médecin peut faire le travail de l’infirmier tandis que le contraire est impossible relève purement et simplement de l’inculture tout court. Tout le monde sait que historiquement le système de santé en Afrique et particulièrement en Haute Volta devenu Burkina Faso, a reposé pendant longtemps sur les épaules du corps infirmier (qui ne se souvient pas des "docteurs des lépreux ?"). Et même de nos jours qui prescrit dans nos CSPS ?
        Alors, cher Monsieur, si vous êtes médecin, ayez un peut d’humilité et referez vous à cette définition de l’OMS : "la Santé ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité, c’est un état de complet bien-être physique, psychique et social."

      • Le 31 janvier 2018 à 21:54, par Djo En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Tu racontes des balivernes. Quel le travail d’un médecin ?la consultation des malades
        ,et c’est ce que font les infirmiers à longueur de journée.Bien au contraire c’est le médecin qui ne peut faire ce que l’infirmier fait.La preuve c’est que les CSPS fonctionnent sans médecin.,alors que aucune formation sanitaire ne peut fonctionner sans infirmiers
        .Même les services centraux fonctionnent du fait des infirmiers, occulter cet état de fait relève de la mauvaise foi.

      • Le 1er février 2018 à 12:56, par wedaga En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Sans complexe et sans rancune. Mais dommage vous ne savez rien de la santé publique, ni des relations entre l’infirmière et le médecin. La santé publique n’est pas l’apanage des médecins mais toute autre personne, psychologue, sociologue, démographe, nutritionniste, hygiénistes y a accès. L’infirmière est la cheville ouvrière du système de santé au Burkina. Donc il est tant de quitter les idées préconçues pour allez à la réalité

  • Le 30 janvier 2018 à 16:02, par hv En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    je valide !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Le 31 janvier 2018 à 05:41, par Dahani En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      J’ai un parent infirmier qui est allé faire son Doctorat en Santé Publique/Épidémiologie au Canada et à plusieurs reprises dans le milieu de la santé quand les médecins parlent de lui, ils disent "l’infirmier spécialisé qui se prend pour un docteur". Ils essaient toujours de le dénigrer alors qu’ils n’ont pas son niveau de connaissance en épidémiologie.

      • Le 31 janvier 2018 à 10:48, par type En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        mon frère c’est juste des jaloux, un doctorat =un doctorat.on peut être garçon de salle et si on a la volonté et le courage de poursuivre ses études il faut l’encourager.Si on ouvre une bourse de nos jours au BF et si on laisse les infirmiers dans la compétition aucun médecin ne va passé

  • Le 30 janvier 2018 à 16:15, par RAZOUGOU En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    C’est limpide. J’ai toujours soutenu qu’un diplôme ne vaut que ce que vaut réellement son détenteur. Y’a des individus qui n’ont comme seul compétence le diplôme. rien d’autres. Merci de mettre la discussion sur la table

  • Le 30 janvier 2018 à 16:39, par DAO En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Votre frustration peut très bien être légitime mais je trouve curieux que cet article arrive juste au moment où une grève du syndicat de la santé est imminente !
    A moins que vous ne vouliez dire implicitement à vos collègues de se démarquer de la grève ! ce qui est aussi de votre droit !!
    A vous lire on dirait que c’est une groupe de médecins, "non identifiés" et non tous les médecins qui agirait depuis des années contre les intérêts de tous les "paramédicaux"
    comment un groupe de médecins peut-il tenir tête pendant des decenies à des ministres de la santé (dont certains ont é très puissants) ?
    les problèmes qui minent le système de santé au BF peuvent ils êtres réduits à des questions de nomination à des postes ?
    heureusement que la commission parlementaire, dans son rapport sur le système de santé, rapport de haut niveau, nous révèle les vrais maux qui minent le système ! il nous dit par exemple que des écoles privées de formation d’infirmiers et infirmières ne respectent pas les niveaux de recrutements ce qui donne de infirmiers incompétents et surtout dangereux pour la santé des populations.

    • Le 30 janvier 2018 à 18:39, par Nouhoua En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      En quoi ce article insinuerait de se démarquer de la grève ?

    • Le 30 janvier 2018 à 18:40, par professeur En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Il faut donc un contrôle rigoureux et cette tache revient à l’état.Si ces agents sont mal formés ,en principe ils ne devraient pas réussir au concours d’intégration dans la fonction publique .S’ils réussissent malgré leur bas niveau,le problème est ailleurs.

      • Le 31 janvier 2018 à 08:11, par NB En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Merci professeur. Je partage entièrement votre commentaire.

      • Le 1er février 2018 à 09:32, par Mazawa En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Quand on parle de concours il n’est plus question de niveau mais d’un nombre que l’on cherche. Si l’Etat veut recruter 100 infirmier sur 110 candidats disponibles, même si c’est seulement 5 personnes qui ont le niveau, l’Etat recrutera toujours ses 100 infirmiers. Voilà pourquoi vous avez souvent des instituteurs qui enseignent sans être capable d’écrire une phrase sans faute, ou encore des infirmiers qui sont incapables prendre la tension de leur patient. C’est une triste réalité au Burkina. Ce problème a commencé depuis que nous avons opté pour une éducation de quantité et non de qualité. Ainsi depuis le primaire, les enfants passent sans réellement avoir le niveau.

    • Le 31 janvier 2018 à 08:51, par bod En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Pour peu que quelqu’un pose un problème de très grande urgence, on trouve toujours des gens qui font des rapprochement avec des situations en cours, comme si eux n’existent que dans le présent ! Sans cohésion réelle, aucun groupe ne peut parvenir à ses objectifs. Or les centres de santé du Burkina Faso présentent l’aspect d’une équipe en totale déliquescence, une équipe dans laquelle les gens se guettent et se dénigrent ! Pendant longtemps, l’on a tourné autour du problème sans véritablement l’affronter. Pourtant l’absence de cohésion (du brancardier au médecin) est indiscutable dans la plupart des centre de santé. Il faut donc féliciter l’auteur de cet article qui a osé poser le problème. Le balayer, en le rattachant à des velléités de briser une quelconque grève est injuste. Face aux problèmes qui minent aussi bien le secteur de la santé que celui de l’éducation, nous devons être proactifs. Sans cela, l’histoire nous en voudra, à nous intellectuels passifs !

  • Le 30 janvier 2018 à 16:40, par fer En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    merci pour ce article très touchant, notre système de santé est sauvagement médical, si tu es médecin même si tu ne connait rien tu es apprécier a tout les niveaux, et si tu es pharmaciens, infirmiers,sage femmes, gestionnaire et autres tel que soit ton niveau d’étude en somme tu ne rien et tu sera rien dans notre système de santé.On a de nos jours des infirmiers qui ont concurrencés avec des médecins et ont pris la tête de liste des bourses de PhD et Master au niveau international. mais au niveau national tu n’est même pas fou pour déposer ta candidature ,dés lors que tu es paramédicaux tu as échoué d’avance avant la deliberation.

    • Le 30 janvier 2018 à 17:54, par DAO En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      des infirmiers qui ont battu des médecins lors de concours au niveau international ? il faut citer des exemples concrets cela aiderait à la compréhension !
      mais pourquoi alors lorsque l’infirmier est dépassé par un cas dans mon village il évacue le malade vers le médecin du département ?
      que dites vous des infirmiers nommés préfets ou chargé de protocole ?
      Je reconnais qu’il y a des infirmiers majors très compétents dans notre système et qui aident beaucoup les gens dans les quartiers à travers leurs cabinets de soins ! je pourrais en citer ! mais eux-mêmes reconnaissent qu’ils ne sont pas des médecins
      cela dit il ne faut pas exagérer ! un infirmier d’Etat, aussi compétent fut-il n’est pas l’équivalent d’un médecin ! sauf si c’est un faux médecin ! en tout cas pas un médecin formé à l’Université de Ouaga !
      sous la Révolution certains disaient, par pur populisme, qu’un distributeur de comprimé était plus important qu’un infirmier et un médecin ! qu’un cultivateur plus important qu’un ingénieur agronome.....
      Ce n’est as parce qu’on a obtenu un diplôme dans un institut inconnu au Canada, aux Etats Unis ou en Europe, que de retour au BF on doit être reclassé médecin ! dans ces pays aussi il y a des faux diplômes !
      le CAMES est là pour statuer sut tous les diplômes

      • Le 31 janvier 2018 à 08:08, par NB En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Bonjour !
        Il faut rehausser le niveau du débat.
        Notre système de santé a besoin de médecins, d’infirmiers, de pharmaciens... de garçons et filles de salles... personne ne doit se prévaloir du titre de l’autre et aucun corps n’est plus important que l’autre. Ne nous laissons pas envahir par la jalousie et la cupidité !

        • Le 31 janvier 2018 à 10:45, par DAO En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

          parfaitement d’accord ! je n’ai jamais nié le rôle indispensable des infirmiers ; des pharmaciens filles et garçons de salle ! mais il faut savoir raison gardée ! l’infirmier qui prétend qu’il n’est le subordonné d’un médecin dans le cadre strict du service n’a absolument rien compris ! il faut le recycler !

      • Le 31 janvier 2018 à 08:32, par tres t En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Tu n’as rien compris on a pas dit qu’un infirmier est egal a un medecin la profession infirmiere est un corps a part les infirmier ne doivent pas etre les subordonnés des medecins

        • Le 31 janvier 2018 à 09:58, par trankilloss En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

          par tres t sait toi mem tu ne comprend rien,sai pas pour denigré les infirmiers mais ils sont belles et bien subordonné aux medecins,comme le sieur dao la dit plus haut il ne suffit pas de ramener un diplome de l occident pour predendre étre l egal d’un medecin,actuellement avec de l’argent on s’achéte un faux diplome mem sans ce deplacé.en koi la profession d’infirmier est un corp apart de la medecin ?sai comme si tu disait qu’un enseignent du primaire n’est pas du meme corps qu’un enseignant du secondaire,ils sont du meme corps selement les niveaux ce depasse.s’il ce sentent marginalisé s’est simple qu’il s’inscrive a l’UO pour poursuivre leur etudes.comment avec un simple BEPC et deux année de formation vous voulez vous comparé a quelqu’un qui a fait en moyenne 10ans a l’UO si ont ajoute les années de specialisation.vous ne pouver pas parler d’experience meme si vous avez été infirmier pendant 20ans vous rester infirmier.

          • Le 31 janvier 2018 à 11:28, par AMADA En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

            J’espère que Trankillos, tu n’es pas médecin avec ce langage, cet esprit mesquin et plat. Tu ne défends pas mieux tes idées qu’un enfant de CM2 de mon voisin. Sinon là on est foutu.
            Par ailleurs, arrêtez moi ce débat déplacé et malsain qui ne colle même pas avec l’objet de l’article que vous avez lu de travers.
            Allez plus loin dans la réflexion plutôt que de vous référer à vos gosiers.
            Savez vous que les défis du développement ne résident pas dans la discussion des diplômes mais dans la capacité de faire autrement mieux et le savoir faire utile aux humains. Que vaut un doctorat comme celui de Tranquillos ? Ceux qui ont fait les pays développés s’ils sont honnêtes vous le diront clairement.

        • Le 31 janvier 2018 à 10:39, par DAO En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

          tous les matins et tous les soirs le médecin, flanqué des infirmiers, fait le tour des malades et donne des instructions aux infirmiers pour les soins à donner ! l’infirmier est bel et bien le subordonné du médecin ! il n’ y a rien de dégradant en cela ! chacun à sa place et les malades seront mieux soignés
          Vous ne comprenez même pas le rapport hiérarchique qui vous lie à votre médecin ! quelle catastrophe !!! où avez vous fait votre formation alors ? vraiment.......

          • Le 31 janvier 2018 à 12:05, par Mil En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

            C’est au Burkina que c’est ainsi, je connais des lieux où les infirmiers qui ont leur doctorat en science infirmière ne sont pas des subordonnés de médecin. Chacun ayant son corps de métier. Il nous faut évoluer.

            • Le 31 janvier 2018 à 13:02, par DAO En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

              dans les lieux que tu connais, si un infirmier n’a pas son doctorat en science infirmière, qu’est ce qu’il est par rapport au médecin ou à l’infirmier qui a son doctorat en science infirmière ? un subordonné !!! Même dans ces lieux on tient compte du niveau de formation
              De quelle évolution parlez-vous : Au Burkina il y a des attachés de santé qui sont en catégorie A de la FP. Ces derniers ont plus de responsabilité que des infirmiers d’Etat ou des infirmiers brevetés qui travaillent sous leur supervision !

      • Le 31 janvier 2018 à 09:09, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        - Mon cher DAO, soit réaliste et moins aigre !! Nazi Boni a écrit : ’’Le diplôme est une borne inamovible placée sur la route poudreuse du savoir’’. Si un médecin noit son doctorat dans le dolo, un infirmier qui se cultive va le dépasser ! Comme quoi c’est l’expérience qui compte !

        Pour moi un médecin n’a pas sa place dans un bureau à la tête d’un service, mais il doit être dans une salle de consultation et au chevet des malades. C’est pour celà qu’il est payé ! Tout comme le cas de l’agronome que tu cites mal à propos, et qui doit être dans les champs avec les paysans et non dans un bureau ou comme chef d’un projet !! Ce poste doit échoir au titulaire d’un Master 2 en Gestion de projet ou à un Master 2 en èconomie et Gestion et non à un agrocnome ou un médecin ! C’est seulement dans les pays de ’’Merde’’ qu’on voit ces choses !!!

        Par Kôrô Yamyélé

        • Le 31 janvier 2018 à 11:16, par DAO En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

          bonjour cher ami et bonne année !
          bien sûr si un médecin passe son temps à boire un infirmier qui se cultive peut bien le dépasser ! cette vérité est valable dans tous les métiers ! si l’infirmier du village passe son temps dans les cabarets, l’aide soignant qui se cultive peut bien le dépasser ! donc tu n’as rien dit de bon !
          Cher ami, lorsqu’on discute on considère les situations normales et non exceptionnelles ! je dis et maintiens, qu’en situation normale un infirmier bien formé voire plusieurs infirmiers réunis bien formés, ne valent pas un médecin !
          quant aux postes occupés un médecin peut très bien diriger un service tout dépend du contenu du travail et de la spécialisation du médecin. je suis d’accord par exemple qu’un médecin soit ministre de la santé mais pas tellement d’accord qu’il soit député toute sa vie car dans ce dernier cas c’est une perte pour la nation
          les ingénieurs agronomes peuvent très bien occuper des postes de conception dans leur ministère ; ce qui ne les empêche pas d’être des hommes de terrain aussi ; les agents techniques d’agriculture et les contrôleurs de travaux sont formés pour accompagner les paysans sur
          le terrain ! bien entendu la gestion du personnel dans un ministère doit être rationalisée !
          il ne faut pas être toujours carré dans la façon de voir les choses sinon on tombe dans le ridicule
          Amicalement !

      • Le 31 janvier 2018 à 15:50, par SERMENT En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        M.DAO, il faut essayer de comprendre ou du moins chercher à comprendre. La science infirmière est une discipline scientifique, reconnue et enseignée dans les grandes universités mondialement reconnus ( France, USA, Canada, Angleterre et autres.....). En tant que telle, la science infirmière entretient une relation de collaboration interdisciplinaire. A cet titre, elle n’est sous la responsabilité de la science médicale ni tenter de l’être. Les deux disciplines sont complémentaires. C’est dire qu’aucun Infirmier ayant reçu une bonne formation infirmière de base ne s’aurait prétendre ou devenir un médecin qui du reste sont deux corps différents sur le plan professionnel. Par conséquence dire que les Infirmiers veulent devenir des médecins c’est ignoré les principes qui guide le code dendrologie des deux corps. il y a un code qui régit le corps Infirmier. Est dit Infirmier, tous ceux qui sont inscrits à l’ordre des infirmiers.
        le problème de référence dont vous faites cas n’est rien d’autre que le circuit normal de prise en charge des patients. Il ne faut pas voir en cela une question de compétence mais de la disponibilité du plateau technique. Un médecin dans la même situation ne fera que prendre en charge les patients selon la réalité du terrain. La réalité au Burkina Faso c’est que 80% de la formation infirmière est médicale. Ce qui n’est pas normal et l’ordre des infirmiers doit travailler à changer la donne. Ils sont formés médicalement, et quand il s’agit des avantages on dit qu’ils sont infirmiers. Quant- IL s’agit d’aller dans les villages prendre en charges les patients on dit qu’ils sont compétents. Il faut que cela s’arrête et que le travail de l’infirmier se résume à son rôle propre d’infirmier.
        Il faut arrêter de comparer l’Infirmier au médecin, car chacun sait ce qu’il doit faire. C’est juste la question d’intérêt qui a prévalu à ce qu’on pense que le médecin est le patron de l’Infirmier. Et cela au regard de notre système de santé qui a fait croire à la population qu’il n’y a qu’un seul doctorat dans la santé. Il y a bien sûr des doctorats en sciences infirmières, pharmacie, et autres. il même des PHD en science infirmière qui n’a rien a voir avec les doctorat d’État de nos médecins au Burkina Faso..
        Je suis d’accord avec l’article pas par ce que je soutien les Infirmiers, mais parce qu’il y a beaucoup de compétences à exploiter. Et pour des raisons de malhonnêteté intellectuelle on les a toujours subordonné au corps médical. Si tu n’est pas médecin tu ne peut pas être à ce poste. Cela est encouragé par certains Infirmiers usurpateurs.
        les médecins sont des collaborateurs, à cet effet ils méritent respect et considération. Il faut le dire beaucoup sont intègres et ont contribues à la valorisation de la profession infirmière au Burkina Faso. Qu’ils en soient remercier. L’action soutenue dans cet article n’est pas d’opposer les corps mais de participer à éclairer l’opinion et surtout le ministère de la santé de prendre en compte les différentes compétences dans la mise en œuvre des politique de santé au Burkina Faso.
        Merci d’avoir poser le problème.

        • Le 1er février 2018 à 11:20, par DAO En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

          Mr Sergent : on se comprend sans se comprendre comme dirait l’autre !
          je sais très bien qu’il existe des études de niveau universitaire en infirmerie ! y’ a-t-il au BF des infirmiers titulaires de doctorat en sciences infirmières qui ne soient pas reconnus en tant que tels dans notre système de santé ? si oui cette injustice est à corriger au niveau de la FP d’une part et le ministère de la santé doit rectifier sa politique en matière de gestion des compétences d’autre part ! les infirmiers titulaires de doctorat sont bel et bien l’équivalent des médecins dans leur domaine !
          Pour les infirmiers qui ne sont pas dans la haute hiérarchie de la santé infirmière, je pense qu’ils doivent plutôt chercher à progresser ! Autrement, ils continueront toujours d’exercer sous les ordres des médecins dans nos hôpitaux ! ce qui n’enlève rien à leur compétence et leur mérite !
          Tel est mon point de vue !

      • Le 31 janvier 2018 à 22:23, par Djo En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Mon frère, tu n’as même pas le niveau d’un garçon de salle sinon tu devrais comprendre que même si on envoyait Louis Pasteur dans un CSPS,il serait obligé à un moment donné de référer pour insuffisance du plateau technique.Mieux consulter ne relève pas des compétences de l’infirmier. Il le fait parce que vous autre refuser de faire ce pour quoi vous avez été formés.Voilà des gens qui préférent signer des prises de service sue de consulter,

      • Le 28 mars 2018 à 23:44, par Idani En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Mr Dao parlant de référence de ton village a l’echelon supérieure on ne réfère pas à un médecin mais à l’institution raison pour la quelle le médecin n’est pas le seul à prendre soin du patient référé

  • Le 30 janvier 2018 à 16:48, par so En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Pharmaciens, infirmiers, sage-femmes,administrateurs, gestionnaires.......il est temps de se réveillé comme un seul corps pour dire non et non a la médicalisation de notre système de santé, car chacun a sont rôle a joué dans ce système. faitez-vous respecté
    Tous les agents qui ont des diplômes universitaires doivent être consulter au même titre que les médecins
    seul la lutte paie

    • Le 30 janvier 2018 à 21:59, par Dr En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Hum ! Tout ce personnel a tout à fait le droit de revendiquer de meilleures conditions salariales et autres ; pour votre cas , je vous suggère de commencer des cours *d’orthographe et de grammaire* car une mauvaise prescription est source de danger pour le patient. Amicalement.

  • Le 30 janvier 2018 à 16:53, par ELMAS2010 En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Ces médecins sont des tarés.Qu’ils aillent voire en Europe ou au USA on peut partir d’infirmier à médecin spécialiste si on a eu le courage de reprendre les études.Le système d’enseignement universitaire ici est plat et dépassé.Avec le système de validation des acquis de l’expérience professionnelle,un IDE peut bien s’inscrire à l’université continuer les études pour sortir comme médecin et plus tard comme un spécialiste.Comme ces médecins ne connaissent rien, ils ont peur que ceux qui ont évolué de cette façon leur dame le pion.

    • Le 30 janvier 2018 à 18:00, par DAO En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      même au BF un infirmier peut devenir médecin spécialiste s’il a le courage de reprendre les études comme vous le dites si bien ! maintenant reste à vérifier la validité du diplôme et le CAMES est là pour ça ! autant le mérite doit être reconnu autant il faut faire attention aux faux diplômes qui sont de véritables poisons particulièrement en matière de médecine !
      donc on se comprend !

      • Le 31 janvier 2018 à 18:10, par Benedo En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Monsieur DAO, vous devenez plus raisonnable si vous avez réellement le doctorat vous devez comprendre que les agents ne se plaignent pas parce qu’ils se comparent aux médecins mais à diplôme égale, et à un poste administratif, ils sont purement et simplement écartés parce qu’ils ne sont pas médecin. c’est une question d’équité. Arrête de te comparer aux infirmiers d’état en alimentant ce débat. Autrement, il faut continuer la comparaison jusqu’a nos braves et vaillants guérisseurs traditionnels ...

    • Le 30 janvier 2018 à 18:07, par Kuuda En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Mon cher, tu semble plus taré que les médecins en plus de les envier. A ce que je sache, la fac de médecine est indépendante des écoles des sciences infirmières. On y accède avec le bac. Tout comme un étudiant en médecine qui ne peut faire des études en sciences infirmières qu’en commençant par la première année, un infirmier/étudiant en sciences infirmières titulaire du bac ne peut faire la médecine qu’a partir de la première année. On n’entre en médecine que par la première année. C’est simple ! Des infirmiers ont courageusement fait des études médicales et sont devenus des "tarés". Alors mon cher, si tu as ton bac, inscrit toi en médecine. Il y’a jusqu’à 4 écoles de médecine au Burkina. Si ton dossier n’est accepté dans aucune de ces écoles c’est que tu n’est pas assez "taré" qu’un médecin.

    • Le 1er février 2018 à 17:14, par Ouatt En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Pour votre gouverne, je vous informe que plusieurs infirmiers se sont inscrits en fac et sont devenus des médecins généralistes ou spécialistes.
      Dr Sanou : médecin spécialiste en chirurgie
      Dr. Ouedraogo : médecin généraliste
      Dr. Paré : médecin spécialiste en santé publique
      Dr. Guira : médecin spécialiste en santé publique
      Dr. Tiendrebeogo : médecin spécialiste en épidémiologie

      La liste n’est probablement pas exhaustive.

  • Le 30 janvier 2018 à 17:20, par LA VERITE En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    bien dit mon frère. Voyez comment certains MDC font des affectations arbitraires au niveau des provinces....

  • Le 30 janvier 2018 à 18:05, par amsk En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Seule une revolution pure et dure peut changer les choses au faso. Il faut une fonction publique de metier et non de carriere.dematerialiser la société .jesus christ a dit que : qui travaille pour moi ne travaille pour l argent. On ne peut pas servir à la fois DIEU est l argent.

  • Le 30 janvier 2018 à 18:28, par Indjaba En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Heureusement qu’il y’a encore des Burkinabè courageux. L’auteur de cet écrit est un bon CAMICASE car il sait très bien qu’en dénonçant cette injustice, il est parti pour ne plus aller dans les séminaires et missions et aussi pour ne pas être ICP. Au moins il est différent de ces syndicalistes qui ne revendiquent que Gombo et gombo dans le système de santé. Ceci dit j’essayerai de donner quelques causes de cette frustration avant de donner quelques solutions pour minimiser les conséquences néfastes.
    I)premièrement ; Pour régler les problèmes de sante dans un contexte de pauvreté plusieurs Etats Africains ont eut à faire beaucoup de dérogation dans les fonctions au niveau du système de santé :
    ))))))))L’insuffisance des médecins AU BF était comblée par les infirmiers. Le rôle d’un infirmer n’est pas de prescrire et encore moins d’opérer. Aujourd’hui on a beaucoup plus de médecins et ces derniers veulent récupérer leur place de façon barbare et irrespectueuse auprès des infirmiers d’où une frustration car les conditions ne sont pas réunies pour leur permettre d’exercer leur vrai boulot d’infirmier.
    ))))))))Au BF l’insuffisance des administrateurs et gestionnaires a conduit les médecins à occuper des postes administratifs tels que médecins chef de district. Le rôle d’un médecin c’est pas faire de gérer de chefferie, ni de gérer des congés administratifs des agents, ni de gérer des passation de marché et encore moins de gérer des baptêmes et mariages des agents. Les administrateurs sont nombreux aujourd’hui et veulent récupérer bruyamment leur place et les médecins ne veulent pas céder car il fait plus bon de passer des marchés publics au BF que d’ausculter des patients n’en déplaise à Ibrigua Luc Marius.
    II)deuxiement ; Comme l’a dit l’auteur de l’écrit, la connaissance s’est démocratisée et des paramédicaux ont eut accès à des connaissances supplémentaires en lignes ou en présentielle et ces derniers sont souvent frustrés quand ils sont dirigés par un médecin moins cultivés qu’eux, mal formé (comme c’est malheureusement le cas de nos jour) qui continue de croire aveuglement qu’on doit se soumettre à lui sans esprit de discernement et sans le contredire.
    III) troisiement Pour les solutions : Il faut revoir la description des postes et faire régulièrement un inventaire des acquis de chaque agent. Si on a besoin d’un santé publiciste pour occuper un poste et qu’un infirmier a son master en santé publique, il plus apte à occuper le poste par rapport à un médecin qui a juste son doctorat de l’UO et qui passe son temps à tripatouiller des marchés publiques dans les districts.
    Autre solution c’est la lutte contre la corruption car les gens se battent pour les postes pour profiter des deals qu’on peut y faire et non pour le boulot.
    Autre solution, il faut revaloriser chaque corps et éviter les amalgames. Il y’a le corps des infirmiers à part et celui des médecins aussi . Il n’y a pas de grade qui tienne entre les deux corps comme dans l’armée où c’est le même corps et où le caporal reconnait qu’il est sous le commandement du général.
    C’est juste une contribution sans haine !

    • Le 31 janvier 2018 à 08:09, par un citoyen indigné En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      J’ai lu avec un intérêt tous les posts par rapport au lièvre soulevé par ce agent de santé.
      Ma première remarque que je partage avec vous c’est que dans ce monde "tout change, tout évolue ! Seuls les imbéciles ne changent pas !" pour paraphraser Alpha Blondy. En effet depuis les indépendances jusqu’aux années 1990, la plupart des directeurs centraux et chefs de programme étaient des infirmiers qui avaient fait des formations en administration, gestion. Par exemple, Feu Roland Kaboré a été DAF du ministère de la santé et même DAF au Projet de Développement Santé Nutrition (PDSN). A l’époque, les médecins burkinabè étaient quasi inexistants dans le circuit. Il a fallu la clairvoyance de grands Professeurs (Moumouni Ouiminga, Amadou Sanou, F. Hilaire Tiendrébéogo, etc) pour mettre en place la première faculté de médecine du pays en 1980. Il va de soi que le nombre de médecins grandissant, ces postes soit récupérés par les plus gradés du système de santé. Et il fallait s’attendre à cela ! Les temps changent et les hommes avec ! Ce qui me fait dire que l’infirmier qui a écrit cet article devra continuer à ronger sa peine car ce phénomène de renouvellement des cadres au niveau des postes de décision du ministère de la santé n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. Mieux, certains pensent que le poste de Médecin Chef de District peut être assuré par tout profil notamment les administratifs ou pharmaciens. Je ne le pense pas. Depuis la Déclaration d’Alma Ata en 1978, le système de district à été proposé par l’OMS aux pays africains. Nul part, sauf erreur, il n’est fait cas de Pharmaciens Chef de District ou d’Infirmier Chef de District dans les documents génériques de l’OMS sur le système de district. En plus, le rôle du MCD n’est pas seulement administratif, il est aussi un clinicien, ce qui lui permet de déceler les problèmes de santé de sa population afin d’y trouver des solutions. Donc la polyvalence du Médecin, conséquence de sa formation de base à la faculté de Médecine le désigne comme la personne la plus apte pour être MCD ! Dans tous les pays ayant adopté le système de santé de district, c’est un médecin qui occupe ce poste. Mieux au Bénin à coté, on les appelle les Médecins Coordonnateurs de Zone et ils ont tous un profil santé publique lors que le DG de l’hôpital de district a un profil clinicien et est appelé Médecin Directeur de l’hôpital. Nos actuels DRS sont appelés les Directeurs Départementaux de la Santé au Bénin et en Cote d’Ivoire !
      Donc si certains s’excitent pour des postes, regardez d’abord dans notre environnement immédiat. Du reste le système a besoin de tout le monde sans exception et sans ambitions démesurées ! Que chacun sache où se situer dans le système de santé et assurer correctement son rôle, sans se faire la grosse tête. Merci.

      • Le 31 janvier 2018 à 14:02, par Indjaba En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        Soit tu es de mauvaise foi soit tu es rigide au changement pourtant tu affirmes que tout change avec le temps. Premièrement) L’OMS ne parle de médecins chefs de district dans aucune de ses recommandations generales en tout cas pas avec le contenu de poste qu’on a dans nos contrées. deuxiement) Les aspects administratifs du poste du MCD représentent 97% de ce qu’un MCD fait au quotidien mais ne sont pas enseignés en faculté de médecine donc pas médical. Ces connaissances administratives qui sont finalement acquises sur le tas et par le biais des multiples séminaires par le MCD ne sont pas intellectuellement inaccessibles aux autres corps. Troisiement) Dans les faits Les MCD ne font plus de la clinique même si les médecins du ministère en sont temps ont inséré sciemment des activités médicales dans le profil de poste pour faire croire que le ’’Naam’’ n’est destiné qu’aux médecins. Et justement pendant que les MCD ne font que de l’administration au district, ce sont les infirmiers qui consultent et opèrent pour permettre au ministère d’avoir des données et aussi d’éviter que la population ne se rebelle pour manque de soins. Enfin quatriement) Ces pays AFRICAINS qui ont la même pratique de MCD dont tu parles sont toujours de nos jours entrain de courir derrière les ONG , l’OMS, l’UNICEF etc pour les aider à régler leurs problèmes de santé. C’est dire donc qu’un changement dans l’organisation du secteur de la santé s’impose dans ces pays et ça tombe bien puisque tu dis que tout change. Au temps de la révolution où on avait des directeurs provinciaux de la santé qui étaient soient médecins, soient dentistes soient pharmaciens etc, les Burkinabe ne se sentaient pas plus mal que maintenant. Ailleurs en France, Etats Unis et autres pays où les choses marchent mieux, quand un médecin est coordonnateur d’un service administratif de la santé, c’est pas à cause de son doctorat en médecine mais plutôt à cause d’une formation diplomante supplémentaire qu’il a faite en gestion, en économie ou en administration si fait que le doctorat en médecine qu’il a n’est qu’un plus par rapport à un administrateur ou un gestionnaire ordinaire qui souhaiterait le même poste. Ici le Monsieur n’a que son doctorat en médecine (ce qui est bien pour occuper un poste clinique) et il veut faire que de l’administration et il a même le courage de dire que les autres (mêmes quand ils sont formés pour faire de l’administration) n’ont pas le droit de le faire. Bonne carrière à tous.

    • Le 31 janvier 2018 à 10:17, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      ‘’L’auteur de cet écrit est un bon CAMICASE car…’’

      - Mon ami Indjaba, on ne dit pas ‘’CAMICASE’’ mais plutôt ‘’kamikaze’’ ou encore ’’kamikazé’’. Le kamikaze est un pilote, membre d’une équipe militaire de l’Empire du Japon, qui effectuait des missions-suicides pendant la guerre du Pacifique. Les kamikazes avaient pour objectif d’écraser leurs avions sur les navires de la marine américaine et de ses alliés. C’était une tactique militaire d’auto-explosion (technique dite du Jibaku en japonnais) pour remédier au manque d’effectif militaire et de carburant pour avion. Elle consistait donc à faire exploser une charge contre la cible pour l’endommager au maximum. Et c’est le pilote japonnais Kiyoshi Ogawa, qui envoya son avion sur le USS Bunker Hill lors d’une mission kamikaze le 11 mai 1945.

      Kamikazé dérive du mot ‘’kami’’ ou Dieu en japonais et ‘’kazé’’ ou vent, autrement dit kamikaze est un ‘’vent divin’’ en japonais. Et la première occurrence du mot kamikazé se trouve dans les Annales du Japon (Nihon shoki), où il désigne le vent qui souffle sur la région d’Ise et le sanctuaire d’Amaterasu au Japon. On le retrouve ensuite à l’époque d’Edo, notamment dans L’Histoire du Japon (Dai-Nihon shi), où il désigne des typhons en partie légendaires qui, en 1274 et en 1281, auraient mis en déroute la flotte de Kubilai Khan et stoppé les tentatives d’invasions mongoles.

      Conclusion : Ce mot n’avait donc pas été choisi au hasard par les japonais pour désigner les pilotes qui fracassaient leurs avions cotre les navires américains et anglais, et y trouvaient eux-aussi la mort instantanée. Donc ceux qui se tuent en se déchirant les ventres avec un sabre pour sauver l’honneur ne sont pas des kamikazes car leurs actes n’ont rien à voir avec un ’’Vent divin’’ qui sauva l’empire du Soleil Levant (japon). On les désigne simplement ’’kamikazes’’ par abus.

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 30 janvier 2018 à 19:30, par Dr ouedraogo Alexandre (chirurgien) En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Bonsoir à tous !
    Je suis desole, Mr GNABA B. Wilfried, mais le lièvre que vous tentez de lever a déjà le pied cassé, il n’ira pas loin.
    Vous faites surement allusion au projet de fonction publique hospitalière (FPH) qui est en cours de finalisation (si je ne me trompe pas) : si c’est le cas vous vous meprenez car ce projet est la meilleure chose qui puisse arriver pour la population burkinabé tout simplement parce cette FPH va redynamiser le système de soin et de l’offre de santé

    • Le 30 janvier 2018 à 22:13, par Linvestigateur En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Que Dieu sauve le Ministère de la santé, Car tôt ou tard la bombe va exploser.
      De toutes les façons les données ont changé que tu sois médecin, ou superman on ne peut plus diriger les hommes comme au 19ème siècle car de nos jours chacun connaît les textes et ses droits.

    • Le 31 janvier 2018 à 09:57, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      - Dr permettez que je vous dise que vous rapétissez en intervenant de cette manière. Ce n’est pas de cette manière que vous allez faire changer les choses et on lit dans votre intervention un certain orgueil et une certaine suffisance devant un infirmier. Pas forcément que vous soyez le meilleur parce que médecin ou chirugien !!

      Par Kôrô Yamyélé
      Professeur agrégé en Mécanique et Productique
      Option Génie des Systèmes Industriels
      Spécialité Instrumentation et Contrôle en Aéronautique
      Actuellement fermier dans un petit village du Burkina Faso

  • Le 30 janvier 2018 à 20:43, par Sidzabda En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Les Fac de Médecine sont ouvertes à tous ceux qui ont bataillé dur pour avoir un Bac C ou D avec au moins 12/20 à 22 ans au plus ! Je suis fils de pauvres paysans et j’ai mangé bassi pendant 09 ans mais je suis DOCTEUR en Médecine aujourd’hui ! Donc arrêtez de casser le tympan des honnêtes citoyens ! Le linge sale se lave en famille et c’est quand vous voulez, mais si vous voulez aussi on peut ramper dans la boue ensemble !
    Dr Médecin

    • Le 31 janvier 2018 à 02:02, par Nama En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Tu exposes tes tares, choses que l’infirmier vient de dévoiler brillamment dans son récit.
      Je propose que soit repensée la pyramide sanitaire. Ainsi les paramédicaux évolueront dans leurs domaines de compétences, les médecins aussi. Quand à l’administration sanitaire, elle sera le seul apanage des administrateurs sanitaires. Les postes nominatifs (politiques) réservés à toutes compétences d’où qu’elles viennent. Chacun assumera bien les tâches à lui confiées, les crimes de lèse-majesté et comparses se verront donc diminués, le tout au bonheur des populations. Le parallélisme de forme est celui de "l’armée et la sécurité". Par un IDE.

    • Le 31 janvier 2018 à 06:06, par Mil En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Et celui qui a écrit cela te fait comprendre que vous n’êtes pas de la même famille. Alors discute avec tes frères médecins au lieu de perdre ton temps avec ces gens. J’ai un ami aussi qui n’a jamais eu 25 fr pour les recréations au lycée, quand il est devenu médecin, il m’a dit à un de ses anniversaires que une fois je lui ai emmené des arachides à la recréation qu’il les a mangé en pleurant et qu’il ne l’a jamais oublié. Je pense vraiment que tous les enfants avaient la chance de faire des études de médecine mais il faut que l’enfant trouve de la volonté ou de bons conseils.

    • Le 31 janvier 2018 à 09:06, par un citoyen En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Infirmiers, nous sommes fières de l’être. Métier noble. Nous n’envions donc pas les médecins et nous reconnaissons leur place. Mais faire du ministère de la santé leur propriété est un autre débat.

    • Le 31 janvier 2018 à 14:07, par Patinda En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Puis je savoir pourquoi limite t-on l’âge d’accès à la fac de medecine ? Mon enfant qui a 13,5/20 à 23 ans et demi ne peut pas faire la medecine pourquoi ?

  • Le 30 janvier 2018 à 20:53, par warzat En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    C’est avec un intérêt et une certaine prudence que cet écrit peut être lu. En effet, dans certaines professions de conception, ceux qui n’ont pas suivi une formation initiale de concepteur et qui ont atteint ce grade par des passerelles, se sont révélés être les plus incompétents, et des fois avec un comportement d’arriviste...de délinquants notoires, et dans votre profession ; vendeurs de produits pharmaceutiques destinés aux populations démunies. Les projets et programmes qu’ils ont dirigés à coup de milliards n’ont aucun résultats palpables sur le terrain.
    En dehors de ce fait, quand, on observe le comportement de ce personnel envers les patients par rapport à celui du médecin dans les centres de santé, il est difficile de leur attribuer des postes de responsabilité. Du reste ce personnel a trop compris : ’’il fait des grèves sans service minimum’’....garde des données vitales pour la nation entière par devers lui etc, alors que le médecin trouve cela anormal...Avec le recul nécessaire, il était certain que ce que vous considériez comme acquis va vous diviser....surtout que vous ne faites pas l’effort de vous aimer les uns les autres. Il y a de quoi être convaincu que la conscience professionnelle est directement proportionnelle au niveau intellectuel forgé par une éducation et instruction initiale rigoureuses.

  • Le 30 janvier 2018 à 22:36, par leveridik En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    MON AMI si tu n"est pas content d’être infirmier, VA FAIRE DES ÉTUDES ET DEVIENS MÉDECIN ET ARRÊTE DE NOUS POMPER L’AIR. Dans une armée, il faut des soldats de rang et des officiers pour commander sinon, c’est la merde. Chacun a sa place. DIS PLUTÔT QUE TU RÉCLAME UN POSTE POUR MANGER OUI.PAUVRE BURKINA rien que des rapaces.

    • Le 31 janvier 2018 à 01:43, par Nama En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Trop d’amalgames. Relis bien ton post et tu donneras raison au narrateur. L’armée est composée de soldats qui évoluent jusqu’au summum alors qu’à la santé, des pauvres types sous prétexte de leur diplôme de doctorat s’emparent de tous les postes juteux par jalousie tout en injuriant ceux qui pourraient rivaliser avec eux et ce, compte tenue de leur appartenance à un autre corps. C’est ton cas précisément.

  • Le 30 janvier 2018 à 22:51, par Dr Kaboré En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Ha ha ! les griots de certains sont sortis de leur terrière. En effet c’est Smaila qui a créé cette situation au ministère avec des nominations désastreuses et inopportun à mon sens. Je crois que vous faite allusion au directeur des statistique sectoriel ( Mr Zongo) du ministère de la santé qui aurait fait un PhD en santé publique. Je suis pharmacien, mais je ne me reconnais pas dans cette allégation appelant à un sursaut imaginaire collectif des autres corps de la santé.
    Un poste politique ne peut faire l’objet de revendication cher Mr. Réorientez votre appel pour une autre cause plus acceptable.

    Je puisse vous confirmer qu’un infirmier n’ayant pas fait le cursus universitaire médical ne pourra pas gérer le corps médicale (c’est une réalité et il faudra l’admettre). J’avais prédit à sa nomination qu’il ne pourra pas avoir une bonne collaboration avec les médecins et s’il est honnête il dira toutes les insuffisances et difficultés qu’il rencontre. A sa place, je n’allais pas faire cette intoxication en sourdine pour garder un poste plus stressant (en vous lisant, manifestement une télécommande mentale n’est pas loin de cet écrit).

    Pour exemple, dans tous les pays de la sous région (le Ghana y compris), ce sont des médecins qui sont soit ministre ou secrétaire général (pratiquement tous). Avec le nombre important de médecins spécialistes ou en spécialisation depuis peu, cette pratique ne va pas s’arrêter en si beau chemin qu’on le souhaite ou pas.

    Votre article manque de sérieux et d’objectivité.

    • Le 31 janvier 2018 à 03:04, par Karim En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Voila des propos qui viennent confirmer le contenu de l’article. De la haine, rien que de la haine. C’est domage que cette haine vous empeche d’etreobjectif. Et pourquoi vous acharnez sur quelqu’un de bien que vous ne connaissez pas. Interrogez les bonnes personnes, ils vous dirons ce que ce Mr a abattu comme travil en si peu de temps.
      Sans raucune.. Un medecin honnete

    • Le 31 janvier 2018 à 05:00, par Ouedraogo A. En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      On sent vraiment de la haine dans vos propos. Vous confirmez donc ce qui est ecrit dans l’article.

    • Le 31 janvier 2018 à 10:25, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      - Dr Kaboré, tu manques de sérieux et d’objectivité !! Un Docteur n’est pas le bon Dieu et c’est pourquoi il arrive que des malades meurent dans ses mains !! Plusieurs médecins sont des arrogants et des gonflés au lieu d’être courtois, modestes et modérés comme en Europe qu’ils copient dans le mauvais sens !!

      Conclusion : Pour moi un médecin n’est pas différent du garagiste qui répare mon véhicule !

      Par Kôrô Yamyélé

      • Le 31 janvier 2018 à 11:31, par le meme En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        prions dieu qu’un garagiste ne vienne te soigner quand tu tomberas malade.puisqu’il n’y a pas de différence.
        c’est trop dur !

        • Le 31 janvier 2018 à 16:45, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

          - Si je tombe malade, c’est le médecin qui me soigne car il est formé pour celà. Mais si mon véhicule tombe malade, ce n’est pas au médecin de le soigner mais au garagiste qui est aussi formé pour le faire ! Faut pas déifier les médecins ! Économiquement parlant, ils ne sont pas différents des garagistes, des coiffeurs ou des enseignants. Ils rendent tous des services et ils ne produisent pas des biens directs ni indirects !

          Par Kôrô Yamyélé

      • Le 31 janvier 2018 à 11:32, par DAO En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

        ok koro Yamyele ! tu me fais rire et pleurer à la fois !
        donc si tu tombes malade va te soigner là où tu répares ta voiture et retourne te coucher à la maison...en attendant qu’on vienne te chercher pour le cimetière !!!!! (je rigole !!!)

        • Le 31 janvier 2018 à 16:41, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

          - Mon ami DAO, ne pleure surtout pas car ton ami Kôrô Yamyélé sait parfaitement ce qu’il dit ! Autant je tombe malade et je pars voir un médecin avec possibilité que je meurs dans ses mains puisqu’il n’est pas Dieu, autant mon véhicule tombe malade, je vais voir mon garagiste avec possibilité que mon véhicule soit totalement et définitivement abimé. C’est la même chose. Et économiquement un médecin n’est pas différent d’un coiffeur : ils rendent tous des services utiles mais ne produisent pas des biens mesurables en kilogrammes ou en mètres. C’est pourquoi leurs salaires suivent une norme qui est la grille salariale chez le médecin et le prix fixé par le coiffeur. On ne peut pas dire : ’’Le médecins m’a examiné et soigné. C’est 5 Kg et 1 Kg coûte X FCFA, dont les 5 Kg font Y FCFA’’. Le tailleur aussi, on ne peut pas dire : ’’Il m’a coiffé en X mètres e le prix de 1 m fait Y et donc voilà son paiment’’. Merci mon ami DAO.

          Par Kôrô Yamyélé

    • Le 31 janvier 2018 à 11:58, par AMADA En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Toi responsable tu raisonneras de la sorte pour sortir le pays de la merde ? Et je comprends pourquoi tu ne comprends pas ce qui se discute actuellement. Heureusement que des médecins plus utile au pays savent pertinemment que le débat est juste corporatiste sinon l’objectivité est loin de là.

    • Le 31 janvier 2018 à 18:18, par Patriot En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Simple et clair. Il faut vraiment hausser le niveau de débat. Pour être médecin on fait tous comment faire. Donc les doctorats en.... Sauf en médecine ne donnent pas droit être médecin. Point barre.

  • Le 30 janvier 2018 à 23:02, par wassa En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Décidément ce pays a du soucis à se faire, n’importe quel quidam va suivre sur internet 2 cours de pacotille dans une école de banlieue mal éclairé et viens bomber la poitrine pour dire j"ai un master en ceci , j’ai un master en cela, je veux commander. Est que tu as recruté pour ça. Les taches de l’infirmier sont clairement définis. Si tu n’es pas content de faire le travail de laveur de plaie, démissionne et change de boulot .Aucun métier n’est au dessus de l’autre.De grâce faut pas utiliser la bouche des pharmaciens pour manger ton piment.

  • Le 30 janvier 2018 à 23:20, par Som En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Quand on n’a rien de consistant à dire il vaut mieux éviter de se donner en spectacle. Mr Gnada, tout le monde ne peut être "directeur" ou "coordonnateur". Quel que soit le niveau où l’on se situe il faut savoir apporter sa pierre à l’amélioration de la santé des populations. Au lieu de verser dans des affirmations gratuites qui cachent mal votre complexe d’infériorité et votre cupidité, apportez plutôt la preuve que vous êtes plus compétent que les personnes nommées. Sinon occupez la petite place qu’est la votre et attendez que votre tour arrive de rouler dans des V8 fonds rouge ou IT et de voler de misson en mission. D’autres part, dans les pays industrialisés que vous citez, aucun infirmier (bac obligatoire !) ne saurait prétendre vouloir occuper la place d’un médecin dans le système, peu importe la tonne de diplômes parallèles dont il serait titulaire. Il ferait tout simplement valoir ses compétences ailleurs ou reviendrait en fac de médecine se former. Arrêtez de mettre le pays en retard par vos mesquineries et bossez ! On est là à parler de DG, DT, Coordonnateur.. Des paresseux qui aiment les grands postes. Que des intérêts égoïstes !

    • Le 31 janvier 2018 à 02:29, par Hadma En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Nom monsieur, vous avez fait fausse route. Pouvez-vous nous indiquer où il mentionne à travers son post, qu’un infirmier veuille se substituer au médecin ? C’est tout le contraire à mon sens. Les médecins s’accaparent tout le blé du ministère alors qu’il n’y a pas que des médecins qui y (ministère) officient, pis, on demande d’accepter toutes les compétences sans distinction de corps. Le médecin (maîtrise+3) a mal quand un paramédical gère un poste de responsabilité où il fait office. C’est une jalousie mal placée et il faut admettre que le médecin peut avoir des carences quelque part qu’une autre compétence vient combler. Si l’Université est un temple pour le savoir, les écoles professionnelles n’en demeurent pas aussi moins. On peut organiser le système comme à l’enseignement pour minimiser les frustrations. Un Biologiste.

    • Le 31 janvier 2018 à 06:45, par Sawadogo En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Merci Som, vous résumé simplement le complexe que dégage ce Mr avec un argumentaire sans fondement. Dans aucun pays un infirmier peut prétendre être meilleur qu’un médecin. J’ai fait pas mal de pays francophone et anglophone, chacun connait sa place. Vraiment nous sommes dans quel pays ? Si les médecins ou le gouvernement se laisse mouler dans sa vision ça sera dommage. En quoi une nomination constitue un problème de compétence entre infirmiers et médecins. N’importe quoi

    • Le 31 janvier 2018 à 08:25, par Inconnu En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Vous ressemblez vraiment à Som, sinon comment une personne peut raisonner de la sorte. Si vous etes croyant, il serait mieux pour vous de changer.

  • Le 30 janvier 2018 à 23:35, par Wendkouni En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Au ministère de la Santé tout se résume au médecin et les autres ne sont pas considéré pourtant le système de santé c’est un tout, chacun a son rôle à jouer. Même les bourses si tu n’es pas médecin ou pharmacien tu n’es pas concerné. Un exemple comment on peut comprendre qu’il y a une direction technique où les nutritionnistes sont recrutés avec un niveau Mminimum BAC+5 et affecté et qui mettent en oeuvre tout ce qui est programme de nutrition, mais quand il s’agit des bourses pour faire les Master en santé Publique option nutrition c’est aux médecins et pharmaciens on donne, les concernés ne sont pas pris en compte. Il est vraiment temps que les choses changent.

  • Le 31 janvier 2018 à 04:26, par naanfo En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    L’occasion faisant le larron, je voudrais inviter les lecteurs à jeter avec moi un regard dans l’histoire du Ministère en charge de la Communication où la pratique ségrégationniste est sans fondement à mon sens.
    Voyez-vous, ce Ministère gère 2 catégories de personnel (tous formés à l’ISTIC actuellement). Là-bas également, comme à la Santé, un technicien, quelque soit son niveau de formation, ne peut être, au meilleur des cas, chef d’un service. De toute l’histoire de ce Ministère (1960 à nos jours, soit en 58 ans), il n’y a eu parmi les techniciens : qu’un ministre (KILMITE), qu’un DG (TOE), que trois directeurs (TOE, SIMPORE, KAHOUN). Je peux me tromper, corrigez moi !
    Alors pour que le navire dans lequel nous sommes, le Burkina Faso, avance réellement, je suggère que l’on change de fusil d’épaule car cet épaule ressent de la fatigue et à insister dans cette façon de faire, nous perdrons surement la bataille du développement. A cet effet, nous devons :
    respecter le 1er article de notre constitution qui bien dit et très peu appliqué (pour ne pas écrire jamais) ;
    minimiser les postes de récompenses politiques et éviter au maximum les cooptations (fut-il la copine ou l’enfant de l’autre, l’exemple de la DG-RTB sous la transition), c’est cela qui permettra à la majorité d’atteindre ses objectifs.

  • Le 31 janvier 2018 à 04:40, par Hum En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Wendkouni, est ce qu’un infirmier à BAC plus 5 ? ??? Non je ne pense pas. Donc ce que vous dites est infondé.
    Cet écrit réleve d’un complexe d’infériorité notoire et palpable sur le terrain du corps infirmier
    Prenez-vous en à vous même ou au ministère, pas aux médecins. Ils ne sont en aucun cas responsable de votre statut.
    Quelque soit ce que vous dites, quelque soit la nullité d’un médecin, INFIRMIER N’EST PAS ÉGAL À MEDECIN. Il faut faire ces études pour comprendre.
    DIEU aidant, avec le nombre de plus en plus élevé de médecins, infirmiers seront relégués au plus second plan, car le premier contact du malade sera le medecin et ils ne feront qu’exécuter les consignes. Plus de délégation de tâche ( c’est cela même qui vous donne le courage de vous mesurer à nous).
    Qu’est ce que vous ne faites pas sur le terrain pour nous décrédibiliser ? Mais on tient.
    Que celui qui se sent courageux et capable aille s’inscrire à la FAC et ses diplômes seront reconnus avec cette fonction publique hospitalière qui est en gestation.
    Cet écrit est bien en rapport avec l.actuel grève du SYNTSHA mais aussi , avec les propos du SG du syndicat des médecins par rapport à cette grève. Parce que la jeune generation de medecins consciencieux s’en désolidarise.
    Mes propos ne me font pas méconnaître le mérite de certains infirmiers auprès de qui j’ai beaucoup appris !!! Mais ce n’est pas de notre faute si à notre sortie, l’art veut que ce soit nous medecins qui décidions du protocole thérapeutique et que ce soit vous qui executiez, quelque soit votre ancienneté.

  • Le 31 janvier 2018 à 07:46, par HORUDIAOM En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Au Burkina Faso, lorsqu’une personne de bonne foi lance une alerte en prévention d’un conflit, il est traité d’aigris et de tous les noms d’oiseau. Alors qu’il faut tout simplement prendre le temps d’analyser ce qu’elle dit avec objectivité afin de cerner les contours de cette alerte. Ce monsieur pose quand même des problèmes sérieux et demande qu’on s’y penche pour trouver des solutions. C’est aussi simple que cela.Il me semble par exemple que les meilleurs ministres de la santé sous le régime de Blaise Compaoré étaient des technocrates(Christophe Dabiré, Alain Yoda, Pierre Tapsoba,etc....), pour ne citer que ces trois personnalités. On ne peut pas gérer un département comme celui de la santé, avec des susceptibilités. On y trouve plusieurs corps il me semble. Il faut juste mettre chacun à sa place. Les administratifs dans la gestion des hôpitaux et des districts, les médecins et infirmiers cliniciens dans la clinique et les médecins et infirmiers en santé publique dans la gestion des projets et programmes de santé publique. Il faut également valoriser l’expertise de tous les agents de santé(cela est aussi valable pour les autres fonctionnaires). Sans cela, on se réveillera un jour avec des ennuis et il serait déjà trop tard.

  • Le 31 janvier 2018 à 09:03, par Rasta En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    je veux que Mr Gnada sache que le corps de la santé reste un corps militaire en civil. un infirmier, même s’il est diplôme ne pourra dirigé les médecins et autres corps (pharmaciens, administrateur.......) dans l’administration. prenez votre aigreur en patience et chercher à devenir attaché de santé au lieu de vous faire des ulcères inutiles.......amicalement

  • Le 31 janvier 2018 à 09:20, par le meme En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    tout se résume à ceci :
    « ce n’est parce qu’on est plus intelligent que son ainé qu’on devient nécessairement l’ainé par décret familial. »
    ce sont des débats stériles.ouvrons plutôt à rendre notre santé plus viable et efficiente que de s’attarder sur des débats qui ne pourront guérir aucun malade.
    pour le malade, il veut juste la guérison.infirmiers et médecins travaillent en synergie, ce qui les différencie ,c’est le salaire et la responsabilité.c’est comme ça dans toutes les structures.
    c’est un sacerdoce on n’a pas besoin de devenir médecin ou être plus qu’un médecin pour s’affirmer.on peut être tout petit et avoir la joie de travailler,rendre service et être efficace dans son domaine choisi.
    "sois le meilleur quoi que tu sois"M.Luther.
    éviter les complexes et que chacun fasse l’effort de grandir...
    les esprits faibles et les rageux,
    vous pouvez m’insulter maintenant....on est habitué d’ en recevoir

  • Le 31 janvier 2018 à 09:28, par La Barbe En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Et pourtant les infirmiers,IDE, Sages femmes, pharmaciens, etc ce sont des gens pétris d’expériences pratiques sur le terrain. Je sais que la plupart des médecins diagnostiquent seulement sans faire un traitement. Sauf dans leur propres cliniques où ils effectuent quelques traitements. Tandis que ces éléments ci-dessus cités consultent et en même temps soignent.

    L’homme noire est très mauvais quoi, tout simplement parce qu’ils ne veulent pas qu’ils viennent les envahir. Malgré que la personne gravisse toutes les étapes pour y arriver, ils mettent tous ces blocus pour l’empêcher d’y parvenir. Il faut forcement passer par la branche de la médecine à l’Université pour devenir médecin. Et ces gens là sont fiers de dire "je suis le seul pneumologue, neurologue, cardiologue au Burkina" n’importe quoi. Vous stagner et vous faites stagner tout un pays. Alors qu’ils viennent consulter tout au plus 05patients/jour dans nos services publiques et ils passent le restent de leurs temps dans les privés et dans leurs propres cliniques. Que nos autorités ouvrent l’œil.

  • Le 31 janvier 2018 à 09:33, par LPL (Le Penseur Libre) En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Cet infirmier a raison sur certains points et aspect des choses, mais surtout il est vraiment très courageux. Car il a fait fi, me semble-t-il des caractéristiques du terroir sur lequel il vit. Quelqu’un de chez nous et pas des moindres a déclamé sur les ondes que les Burkinabè se caractérisaient par les 3M : "Méchanceté, Mesquinerie et Médiocrité". Alors M. GNADA, si vous n’êtes pas (encore) installé à votre propre compte, vous risquez de connaitre les pires difficultés dans votre carrière, si ce n’est déjà le cas, car les gens au Burkina ont la rancune tenace. Vous semblez avoir levé un lièvre, mais c’est parce que vous ne connaissez peut-être pas la structuration des responsabilités dans les autres corps professionnels de notre Administration. Prenons un exemple (parmi tant d’autres) le cas du Ministère chargé des Finances ou il y’a des Agents de constatation, des Contrôleurs et des Inspecteurs (Finances, Trésor et Impôts confondus). Vous ne verrez pas ou alors très très rarement un Contrôleur bardé de diplômes annexes nommé chef devant un Inspecteur de sa catégorie. Donc ce problème de hiérarchisation et/ou discrimination n’est pas propre seulement au Ministère de la Santé. Sur le terrain, vous conviendrez avec moi qu’il n’y a aucun problème ou des problèmes mineurs de collaboration entre les différents corps partie prenante du système de Santé. Chacun y joue sa partition. Le problème des nominations aux postes de responsabilité est ailleurs. Il ne faut donc pas mélanger les choux et les carottes, même si tout est Légumes. A bon entendeur.....

  • Le 31 janvier 2018 à 10:03, par sam En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Mr Som vous faites preuve d’une myopie intellectualiste morbide. Ce qui est souhaité, c’est que l’on pense système car tout le monde quelque soit sa position et son niveau est utile. ce que nous dénonçons, c’est l’hypermédicalisation du système de santé au Burkina Faso où lorsque tu n’est pas Médecin, quelque soit ce que tu es capable de faire, tu n’es pas valorisé. Personne n’est jaloux d’un médecin, mais le médecin doit savoir qu’il n’est pas plus important que les autres professionnels du système de santé. Pour preuve quand tu regardes l’annuaire statistique du MS de 2016, 94,03% sont du personnel ne sont ni médecins, ni pharmaciens, ni chirurgiens dentistes. Si l’on s’intéresse à ceux qui sont dans les structures de soins, cette proportion passe à 94,59%. De grâce Mr Som élève ton niveau de culture car personne ne remet en cause l’apport des médecins dans les résultats mais la contribution des autres corps est nettement plus importante en particulier celle de ceux qui sont dans les structures périphériques (CSPS, CM). Heureusement qu’il y a de nombreux médecins qui ne raisonnent pas comme toi car s’il est trivial de dire que le rôle des médecins dans l’amélioration de la santé des population est incontestable, il est par contre utopique de dire que seuls les médecins sont plus importants dans notre système de santé. Il faut en outre revoir ta revue de littérature car tes exemples sont obsolètes. Mais ce n’est pas de ta faute, tu ne fais pas de la science puisque si tu veux le faire il te faut préalablement entre 4 et 6 ans d’études supplémentaires.

  • Le 31 janvier 2018 à 10:17, par Passakziri En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    C’est vraiment interessant et attristant à la fois.
    Interessant parce qu’on voit ici ce que les ambiguités peuvent nous conduire à des interpretations biaisées selon qu’on d’un bord ou de l’autre.
    Attristant parce qu’en faisant le résumé, le sort des populations ici ne joue apparemment aucun rôle. Il s’agit ici tout simplement d’un combat qui concerne les intérêts individuels des uns et des autres. Pourquoi ce debats sur les postes ? Juste pour les avantages pecuniaires et matériels. C’est l’Etat lui même qui dans son laxisme a toujours entretenu l’impression que le poste de responsabilíté vous ouvre toute les portes quelqu’en soit les résultats que vous allez livrer ; Alors aujourd’hui beaucoup de médecins font santé publique pour espérer se retrouver dans des bureaux climatisés, rouler en 4X4, etc. Les infirmiers ont vu ca des décenies durant, en ont développé l’envie et maintenant ils veulent aussi passer à la table. C’est naturel.
    Sérions nous plus sérieux que le DG d’un hôpital serait un administrateur/un économiste, le directeur médical un médecin ( qui exerce normalement tout en gérant les questions médicales de son hôpital ), et le directeur des soins infirmiers un infirmier. Voilà comment ca peut foncionner. Et comme nous sommes dans un pays ou tout est prioritaires, il suffirait de supprimer les 4X4 de Service, les indemnités y liées au poste ou les conditionner aux résultats et on verra si quelqu’un viendra se plaindre parce qu’il veut occuper un poste.
    Bref , les Solutions aux pseudo-problèmes ne manquent pas, c’est la volonté et le Courage qui manque .

    Passakziri.

  • Le 31 janvier 2018 à 10:17, par OUEDRAOGO En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    On ne peut pas résumer les postes au doctorat en ce que je sache le premier ministre , le président de l’assemblée, le président de la république, n’ont pas de doctorat ni de diplômes de professeurs mais ils dirigent le pays mieux que beaucoup de gens titulaire de doctorat...
    Les temps ont changé il faut mettre les hommes à la place qu’il faut car l’état ne peut pas continuer de recruter des profils (administrateurs......) pour que le Ministère les ignore au profit d’un seul corps. Il est temps que les choses changent car nous savons tous que les CMA sans les attachés en anesthésie et chirurgie, les District sans les attachés en épidémiologie et les administratifs, les DRS sans les SISSE, les Pev....etc le Ministère de la santé s’écroule.
    En vérité sans ces compétences là le Ministère de la santé s’écroule car ce sont eux qui bossent pour que les Mcd et DRS exploitent . En retour ils iront crier au ciel qu’ils sont polyvalents c’est archifaux mais ils oublient de dire au Ministre qu’ils sont entourés
    d’hommes compétents .

  • Le 31 janvier 2018 à 10:21, par lobservateur En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Chères autorités du Burkina Faso, je vous prie de garder la rigueur dans toute chose. Il n’est pas bien de prendre une décision et de reculer par suite de mouvements d’humeur. Je crois que le statut hospitalier qui vient d’être voté à été amendé par les délégués syndicaux de la santé. Donc il n’ya pas question de revenir sur ça. Il faut sévir car trop c’est trop.

  • Le 31 janvier 2018 à 10:30, par Citoyen 3 En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Salut. Merci à l’auteur de cet écrit de soulever un problème qui risque bien d’exploser un jour. J’invite les médecins qui réagissent à faire preuve de moins de passion car il est évident avec les TOES du ministère de la santé qu’aucun emploi n’a été créé pour occuper des postes de responsabilité. J’espère vivement que les autorités vont prendre en compte les préoccupations soulevées pour permettre à tout un chacun de s’épanouir dans son secteur d’activité.

  • Le 31 janvier 2018 à 10:35, par Sidwaya En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Il faut que nous restons mobilisé pour barrer la route à tous ceux qui veulent mettre en difficulté la vision système de santé.Tous les profils sont importants et complémentaires.Nous allons refuser de jouer les seconds rôle dans ce système de santé, car nous avons le droit à la considération et le respect .

  • Le 31 janvier 2018 à 11:24, par soungboutou En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Belle Publication !!!
    Je me rappelled que mon MCD en son temps a fais barrage pour que je puisse avoir un conge afin de sortir du Burkina et aller soutenir pour mon MPH en Angleterre. Mais j’y suis (en catimini). dès mon retour les lettres d’explication ont fusées... deux mois plutard J’ai ete recruité dans un Organism International et je suis parti. aujourd’hui mon salaire mensuel est au minmum 10 fois le sien.
    J’ai interviewé quelques medecins Burkinabe mais c’est regrettable ! Ils sont certes tres bien dans leurs domaine mais la plus part du temps ils sont perdus lorsqu’on les sort du domaine de la medicine ; or la santé n’est pas que medicine ! Je connais plusieurs Infirmiers santé publicists statisticiens, demographes psychologues nutritionists etc. mais ce que je ne comprend pas c’est pourquoi il sont toujours là-bas ? partez ! ya pleins de possibilities ! partez ! vous verrez que la plupart des rapports qu’ils produisent atterirons sur votre bureau.
    Partez parce que ce n’est pas la competence qu’ils cherchent mais des postes juteux. Allez faire prevaloir vos competences ailleurs (à l’international) et vous serrez a des postes qu’ils ne pourront sans doute jamais atteindre et vous n’aurrez à faire ni torsions ni contorsions pour detouner des fund comme ils savent bien le faire en district (je connais mieux ce milieu) au contraire ce sera à vous qu’ils devront rendre compte ! courage à tous

    • Le 31 janvier 2018 à 14:02, par Patinda En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

      Je suis d’accord avec toi. Il y’a plein d’argent et de plaisir ailleurs. Mais quand on est dans le public, on dirait qu’on y est attaché comme un mouton. Avec tous ces coups bas dans le domaine de la santé, je me pose la question de savoir comment j’ai pu y passer presqu’une quinzaine d’année.

  • Le 31 janvier 2018 à 11:32, par Mathy En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Bonjour
    Cet écrit est inopportun, ce qui me fait dire qu’il ya d’autres raisons que celles qui y sont évoquées . Qu’il clarifie ses intentions, l’auteur.
    Cela prouve que l’auteur ne connait pas le contenu de la fonction publique hospitalière qui règle justement, les problèmes qu’il soulève ici. Et les gens se laissent embarquer et nous ramène en arrière. Lisez le contenu de la FPH et vous saurez à quel point cet écrit est impertinent à l’étape actuelle des choses.
    Mon KORO YAMYELE. Tous mes respects. Libre à vous de vous comparer à votre véhicule en comparant le réparateur de votre véhicule à votre médecin.

  • Le 31 janvier 2018 à 12:05, par Grammaire En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Remarque : Du bas vers le haut : ne pas dire "On les a même souvent refusé l’accès aux programmes universitaires". Dire plutôt : "On leur a même souvent refusé l’accès aux programmes universitaires.

  • Le 31 janvier 2018 à 12:09, par OBJECTIF En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Tout est un probleme d’education. Le Burkinabé est devenu jaloux, aigri et hautain. Il faut faire une lecture différenciée et objective de la situation qui prévaut au Ministere de la Santé. Mettre les hommes qu’il faut, a la place qu’il faut. Les diplomes ne valent que la conscience du service public que chacun doit s’évertuer a développer pour le bien de ce pays. Sachez qu’il y a des gens tres performants a TOUS POINTS DE VUE que ceux qui ne sont pas passés par l’academie de Zogona tant vantée par beaucoup de complexés qui pensent que c’est la seule voie qui vale qu’ils soient portés au-devant des choses. Qu’on ouvre la fonction publique comme au privé et que certains postes, surtout techniques fassent l’objet de tests de selection avec tout le protocole qui s’impose. Le nombre d’anneés d’études, ou les diplomes accumulés sont secondaires quand on assiste de plus en plus a la defense en ligne lors des examens academiques, aux accointences politiques au favoritisme rampant, aux promotions canapés.......Place a la vraie compétence : que peux-tu faire face a telle situation ? Quelles initiatives développées ? Quels outils/approches utilisés ? Quels plans de contingence mettre en place ???? encore et encore !!!Les populations continuent de souffrir par manque de prise en charge sanitaire adéquate, des femmes enceintes meurent toujours en couche, aucune stratégie alternative n’est développées jusque la !!! Plutot, une bataille de chiffonniers a laquelle se livrent nos illustres acteurs du monde de la santé : médécins, infirmiers, garcons de salles....bref tout le personnel de santé....vous devez sauver des vies. Si vous voulez vous pavaner fiers de vos titres et vous targuer de vos nombres d’annees passees sur les bancs a l’universite, allez y voir ailleurs. La fonction publique n’est pas une arene de résolution de vos conflits égotiques. LA POPULATION SOUFFRE.......

  • Le 31 janvier 2018 à 12:15, par type En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Si un médecin noit son doctorat dans le dolo, un infirmier qui se cultive va le dépasser ! Comme quoi c’est l’expérience qui compte !
    Pour moi un médecin n’a pas sa place dans un bureau à la tête d’un service, mais il doit être dans une salle de consultation et au chevet des malades. C’est pour celà qu’il est payé ! Tout comme le cas de l’agronome que tu cites mal à propos, et qui doit être dans les champs avec les paysans et non dans un bureau ou comme chef d’un projet !! Ce poste doit échoir au titulaire d’un Master 2 en Gestion de projet ou à un Master 2 en èconomie et Gestion et non à un agrocnome ou un médecin ! C’est seulement dans les pays de ’’Merde’’ qu’on voit ces choses !!!
    on peut être garçon de salle et si on a la volonté et le courage de poursuivre ses études il faut l’encourager.Si on ouvre une bourse de nos jours au BF et si on laisse les infirmiers dans la compétition aucun médecin ne va passé

  • Le 31 janvier 2018 à 12:37, par sam En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Mr Rasta pense que la santé est un corps militaire en civil. Je suis désolé car il ne connait pas le système de santé ni les différents corps qui le composent. Les professions médicales et infirmières entre autres sont indépendantes mais complémentaires. Il n’y a pas de subordination possible et penser que la profession médicale commande celle infirmière et l’extérioriser illustre cette insuffisance structurelle mais malheureusement ancrée dans la compréhension des rapports entre soignants en général et entre médecin et infirmier en particulier. Avec une telle pensée, il n’est pas étonnant que notre système soit en crise avec un risque plus élevé de l’être encore d’avantage. C’est avec cette conception erronée que les districts sanitaires de, Pouytenga et Bittou sont dans une crise sans précédent. En effet, penser qu’il suffit au médecin de donner un ordre pour que l’infirmier et les autres corps exécutent est totalement faux mais pire conduit à des situations dramatiques. D’ailleurs si c’était le cas, il suffisait que les MCD respectifs sus-cités ordonnent la fin de la crise. Mais les rapports au travail sont plus complexes et la compréhension de l’épistémologie de chaque branche de la santé et ses connexions avec les autres prédisposent à une meilleure gestion de la politique de santé surtout dans les districts. Il faut faire la part des choses entre la clinique au sens intrinsèque c’est à dire au sens biomédical et le concept de la santé qui a un sens plus large. Ainsi le médecin peut se prévaloir d’être moins contestable dans la clinique mais il ne saurait l’être lorsque l’on parle de la santé qui met en interaction en plus de la dimension biomédicale d’autres dimensions souvent plus complexes dont le médecin ne peut prétendre disposer de compétences. En conclusion revenons aux origines de chaque branche et travaillons en complémentarité : évitons l’amalgame.

  • Le 31 janvier 2018 à 13:14, par Patinda En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Il faut être dans un pays de merde, avec une administration sanitaire de merde pour ne pas comprendre cet écrit et bien sûr corriger les injustices criardes qui plombent ce ministère. Un infirmier frustré dans ton service est un employé de moins. Et mille frustrés dans le système, c’est la merde. Autant le medecin se croit indispensable, autant la population sait que c’est l’infirmier qui est indispensable pour lui. La preuve, j’ai lu récemment qu’à Koupéla, il y’avait 7 medecins. Mais les consultations du medecin se limitaient au lundi mercredi vendredi. E les autres jours ? Que font les medecins ? qui soulage les souffrances des patients en ce moment. Et des medecins disent qu’ils sont les derniers recours. Comme s’ils étaient Dieu. Et pour qu’il y’ait un médecin dans un centre, il faut au préalable au moins un service de laboratoire sans lequel il ne peut rien faire plus que l’infirmier.

    Au regard de tout ce qui est dit sur ce forum, je me pose la question sur <>, les intérêts étant apparemment très divergents. Il aurait fallu un syndicat à part pour les infirmiers, à l’image de celui des medecins. Sinon, les Confé et autre Pissyamba qui ne sont pas des medecins, sont des hypocrites.

  • Le 31 janvier 2018 à 13:36, par Tico En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Juste une contribution. “paramédical” selon le Larousse = qui est relatif aux professions de santé que l’on peut exercer sans être docteur en médecine et aux soins qui sont délivrés par les personnes qui exercent ces professions. Je ne vois pas en quoi c’est déshonorant d’exercer dans le paramédical. Nous avons des médecins qui se sont formés pour exercer dans le paramédical. De la même façon le paramédical qui le désire peut suivre formation médicale. Faisons attention aux complexes d’infériorité !!!

    Dans un système de santé est tous les corps sont importants. Nous sommes complémentaires et devons travailler en équipe chacun jouant son rôle. Nous sommes dans un domaine très sensible et le corporatisme irraisonné entrainera sans doute des dysfonctionnements du système de santé. Chacun doit pouvoir servir qu’il soit premier responsable ou pas.
    Pour celui qui veut des résultats, un poste de responsabilité est loin d’être une sinécure et la course pour les postes que nous observons actuellement cache mal la recherche d’intérêts égoïstes. C’est pour cette raison que ce pamphlet ne parle pas de malade mais poste ; ramenons les malades au centre de nos préoccupations.

    Un ministre a légitimement tendance à responsabiliser des gens qu’il connait et sur lesquels il peut compter pour produire des résultats. Cette façon de procéder peut effectivement être sources de frustrations cependant imposer une équipe de travail à un ministre revient a de le déresponsabiliser d’éventuels contre performance. L’appel a candidature pour les postes de responsabilité est une alternative séduisante. Il a pour avantage de créer une saine concurrence entres les personnes qui se sentent capables et ont envie d’être « patron ».
    Un préalable : Description des postes de responsabilités au sein du ministère de la santé (attributions, profil et des compétences requis).

  • Le 31 janvier 2018 à 14:30, par jessy En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Chers tous
    C est une situation réelle et les débats montrent l’etat d’esprit et l’ambiance qui existent au sein du personnel de santé. Je pense que nous devons voir le problème sous deux angles :
    + clinique : deux corps à responsabilité differentes qui concourent au bien être du patients par des soins médicaux, infirmiers et obstetricaux médicaments, analyses bioliques, administration
    + santé publique et autres : même écoles et diplômes, mais on dit comme tu n’est pas medecin......tu ne peux.
    Le probleme vient de la et d’autres choses comme les promotion de carrière, les bourses. On dirait que docteur = médecin seulement, y a pas d’autres en sante.
    Discutons posément et on trouvera la solution.

  • Le 31 janvier 2018 à 15:56, par bangrenoma En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    C’est bien de soulever ce problème. Le SYNTHSA y est pour quelque chose. Ils n’ont jamais voulu s’engager de ce débat au risque de voir une bonne partie du personnel de santé dit PARAMEDICAL créer leur syndicat. Le groupe risque malheureusement de se briser. KATO

  • Le 31 janvier 2018 à 16:09, par type En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Si un médecin noit son doctorat dans le dolo, un infirmier qui se cultive va le dépasser ! Comme quoi c’est l’expérience qui compte !
    Pour moi un médecin n’a pas sa place dans un bureau à la tête d’un service, mais il doit être dans une salle de consultation et au chevet des malades. C’est pour celà qu’il est payé ! Tout comme le cas de l’agronome que tu cites mal à propos, et qui doit être dans les champs avec les paysans et non dans un bureau ou comme chef d’un projet !! Ce poste doit échoir au titulaire d’un Master 2 en Gestion de projet ou à un Master 2 en èconomie et Gestion et non à un agrocnome ou un médecin ! C’est seulement dans les pays de ’’Merde’’ qu’on voit ces choses !!!
    on peut être garçon de salle et si on a la volonté et le courage de poursuivre ses études il faut l’encourager.Si on ouvre une bourse de nos jours au BF et si on laisse les infirmiers dans la compétition aucun médecin ne va passé

  • Le 31 janvier 2018 à 16:19, par type En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    DAO, tu n’est même pas un vrai médecin, tu connait rien de notre système de santé, qui t’a appris les soins infirmiers ?les accouchements et autres geste,même les ponctions lombaires....Tu es un petit médecin de QCM, renseigne toi avec les vrais et bon médecins de notre système car il y a de nos jours des bourses d’études et si on regroupe tous les corps, toi particulièrement du sera le dernier

  • Le 31 janvier 2018 à 16:47, par Kouma bana En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    JE VOUS INFORME QUE L’ACTUEL DG DE L’OMS N’EST PAS MEDECIN ; CA NE L’EMPECHE PAS DE DIRIGER DES MEDECINS

    KOUMA BANA

  • Le 31 janvier 2018 à 20:22, par Hamidou Hama En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Il ya des gens qui sont dépasés par le débat. Lorsqu’on parle de référence du CSPS vers les hôpitaux, et non l’inverse, on se trompe de sujet. Il ne faut pas ramener les problèmes de santé à la médecine.Il ya tellement de spécialités à la santé et généralement les médecins qui se réfugient dans les spécialités de santé publique ont certainement trouvé qu’ils n’étaient pas excellents en médecine. généralement il ne seront pas forcement les meilleurs dans les spécialités de santé publique car il ya des chevronnés non médecins qui y sont.

  • Le 1er février 2018 à 07:45, par Mathy En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    A Mr Hama Hamidou. Je ne suis pas d’accord avec vos affirmations même si je les respecte. Pour être un bon santé publiciste, il faut à la base être un bon clinicien. Pour vous dire qu’un médecin ne se "refugie" pas en santé publique parce qu’ il a des tares dans la clinique, bien au contraire. Si vous vous renseignez bien, vous verrez que ceux qui s’inscrivent en médecine, ne l’ont font pas dans la première optique d’être en santé publique. Si oui, on n’aurait pas besoin de faire 7 ou 8 ans pour cela. Il ya des circonstances de la vie ( ras le bol de voir des souffrances de malades en étant souvent impuissants vu le manque de plateau technique adéquat, pas d’opportunités comme une bourse pour faire la spé que l’on souhaite, raison sociale ou familiale, economique, raison d’âge, j’en passe).
    Demandez à des médecins de santé publique et il vous diront, je voulais être gyneco, cardio, ou autre... Mais.....
    Votre affirmation fait noté de cas exceptionnel que l’on ne pourrait généraliser

  • Le 1er février 2018 à 13:59, par infirmier En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Très intéressants les points de vue dans leurs divergences prouvant que le sujet est pertinent et d’actualité. j’aimerais que les gens se rendent compte que dans la vision de la nomination, au delà de la confiance, peut être vue une reconnaissance de mérite à un individu ou à un groupe professionnel donné. Le ministère de la santé a plusieurs groupes professionnels et l’écrit nous dit simplement qu’un seul groupe notamment les médecins sont toujours aux commandes à tous les niveaux du système de santé. Ils sont moins nombreux, ils ont plus étudié disons vrai 7 ans après le BAC. Du fait de leur nombre, le système a formé des infirmiers sans respecter les normes (on rentre sans le BAC, le programme de formation est 60% de cours de médecine et 40% de soins infirmiers). A la sortie comme infirmiers ou attaché de santé ils s’occupent de 90% des problèmes de santé des populations, 95% des questions de gestion des problèmes de santé publique au niveau des districts, des DRS et au niveau central. Tout en rappelant aux plus têtus que l’infirmier n’est pas le subalterne du médecin car les science infirmière est indépendante et échelonnée dans son apprentissage (licence, master, doctorat).Elle reste tout de même complémentaire à la médecine et vice versa. En lieu et place de ceci le système forment infirmier , attaché de santé et conseillers de santé qui sont équivalent. Je dis et je répète on est d’emploi conseillers de santé mais on est titulaire d’un master II obtenu dans les mêmes conditions que le médecin spécialiste en santé publique .De ce qui précède et en confrontations aux faits que je cite quelques uns, suppression des Directions des soins infirmiers dans les CHU et CHR sauf a Yalgado, la direction générale de l’école des infirmiers gérée par des médecins, aucun infirmier n’est directeur d’hôpital, ni de district, formatage de la responsabilité du district au corps médical, pas de directeur général ou technique au niveau central de profil infirmier avant l’insurrection.
    Je pars du postulat que infirmier et médecin sont deux corps différents ce qui est d’autant vrai, ils travaillent seulement sur la personne, exactement comme le gendarme et le policier (sécurité). Je pense que là chaque corps à ses responsables et il n’y a pas de hiérarchie possible.
    je finis par dire à tous que l’infirmier est brimé par le système qui lui est pas reconnaissant.Les médecins en profitent pour gouverner à la santé malgré leur incompétence dans la gestion de la santé publique( dommage).
    je dis aussi en passant que le LMD qui est accompagné par l’OOAS ne voit toujours pas le jour dans nos écoles de santé du fait de la mal gouvernance de la direction générale, on préfère recruter 800 élèves en première année sans le BAC et gérer les fonds à travers un réseau mafieux mis en place soit disant conseil d’administration. La DG de l’ENSP est à la retraite depuis 3 ans allez me comprendre cela.
    conclusion : les problèmes du système de santé au BF et ceux à venir sont et seront en partie liés à ce problème de management. Qui peut argumente. Merci

  • Le 20 mars 2018 à 13:45, par VOUS AUSSI En réponse à : Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé

    Aha-ba, vous aussi, soyez juste envers vous mêmes, quelque soit la compétence et l’ancienneté d’un infirmier, il ne peut pas être égal à un médecin cas même. Si vous dites que infirmier est égal à médecin, on peut aussi dire que instituteur est égal à professeur de lycée alors. Arrêtons de créer des problèmes entre les corps au Faso ici

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