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Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

Publié le samedi 27 janvier 2018 à 20h00min

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Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

Monsieur le Secrétaire Général,

Je vous ai entendu la semaine dernière affirmer sur les antennes d’une télévision de la place que votre syndicat ira en grève le 31 janvier prochain pour le fait qu’un de vos militants est ester en justice pour motif de non-assistance à personne en danger alors qu’il était en grève suite à un mot d’ordre lancé par votre syndicat.

De ce fait vous considérez que ce procès est un procès contre votre syndicat. Selon vous c’est la raison qui vous pousse à aller en grève le 31 janvier prochain.Vos propos m’ayant laissé perplexe et pantois et n’étant pas sûr de vous avoir bien compris je vous fais cette lettre pour mieux comprendre. Allez-vous en grève pour empêcher le procès de se tenir ou y allez-vous pour influencer le verdict ou est-ce pour apporter un simple soutien moral à votre camarade ? Il est important que vous éclairiez la lanterne de l’opinion parce que l’on a beau retourné dans tous les sens la question, le motif de votre grève demeure énigmatique.

Si c’est pour empêcher la tenue du procès, c’est vous mettre au-dessus de la justice, alors que nulle personne physique ou morale y compris le SYNTSHA ne surpasse la justice car elle est le socle et le rempart de notre vivre-ensemble ; c’est elle qui fonde notre égalité et qui évite à notre société d’être une jungle où le lion tue et bouffe impunément la biche faible, pauvre et sans défense.

Si c’est pour empêcher la tenue du procès c’est vous donner tort à l’avance et raison au plaignant. Car quand on va à un procès on le perd ou on le gagne. Autrement dit il y a la possibilité que votre camarade l’emporte. Dans ce cas pourquoi empêcher La tenue du procès si vous êtes convaincu du bon droit de votre militant ?Si c’est pour empêcher la tenue du procès, vous me rappelez le cas de ces militaires du 32ème régiment d’infanterie commando de Fada N’Gourma qui avaient défoncé les portes de la prison de la ville pour libérer avec nos armes (les vôtres et les miennes) un des leurs, placé sous mandat de dépôt pour le viol d’une mineure de 14 ans.

Ces militaires avaient estimé que leur Compagnon d’armes était au-dessus de la justice et ne convenait pas à la prison. Forts de leur puissance meurtrière, ils ont libéré leur camarade au détriment de la fillette et de sa famille. On connait les dégâts colossaux que cet acte a engendré.Si l’objectif de la grève était de faire annuler le procès, votre action dans ce casn’est pas différente de la leur sauf que la vôtre se situe en amont et la leur en aval d’un procès. Sauf qu’eux ont utilisé les armes de guerre et vous l’arme de la grève. Cependant le fond demeure identique. Car chacun de vous aurait utilisé abusivement une arme publique et du public.

Si ce n’est pas pour empêcher le procès mais influencer son cours au profit de votre camarade, dans ce cas vous exercez-là une corruption enrobée et une violence silencieuse sur notre justice. Ce qui ne saurait être en l’honneur d’un syndicat sensé être le parangon de la morale et de la vertu comme le vôtre. Dans ce cas votre grève serait des plus inciviques qui aient été et qui soient.

Si c’est pour exprimer une solidarité et un soutien moral à votre militant, dans ce cas l’usage d’une grève est exagéré et disproportionné d’autant que vous mettez en danger la vie de milliers de malades au profit d’un seul individu. Dans ce cas, l’usage d’une grève ne serait ni plus ni moins que l’expression d’un impitoyable égoïsme vis-à-vis de tout un peuple.Et ce n’est pas exagéré de dire que c’est une sorte d’assassinat collectif sur les malades de ce pays que vous vous apprêtez à commettre.

Monsieur le secrétaire général,

Voyez-vous tout excès nuit. Mieux que moi vous le savez parce que vous êtes gens de santé. A ce titre vous savez que lorsque l’on abuse même d’un aliment bon et utile pour le corps, on en pâtit tôt ou tard dans sa santé. Laissez-moi vous dire en tout humilité que c’est le cas de cette grève que vous vous apprêtez à exercer le 31 janvier ; elle nuit à votre image et à votre raison et à la moralité de votre syndicat. Car l’on ne peut comprendre qu’au détriment de milliers de patients vous alliez en grève pour défendre la cause d’un présumé accuséqui pourrait à ce titre être acquitté. Je me surprends en effet à souhaiter que ce procès ait lieu et que votre militant soit acquitté.

Dans ce cas que direz-vous ? Que ferez-vous si d’aventure votre grève était cause d’une aggravation de maladie ou d’un quelconque autre décès ce jour-là ? Chose que l’on ne peut exclure. Serez-vous capable de ressusciter une vie ? La réponse étant évidente, souffrez que je vous fasse la morale ; quand on détient entre ses mains un domaine aussi sensible et aussi précieux que la santé (en d’autres termes la vie) de millions de gens, l’on ne devrait pas aller aussi facilement en grève pour un simple procès d’un compagnon de lutte.

Chers syndicalistes où se trouve votre compassion pour ce peuple qui souffre déjà et qui souffrira encore longtemps des nombreuses insuffisances de notre domaine de la santé. Si nous étions dans un pays tout à fait normal cette grève serait purement et simplement déclarée illégale et interdite. Mais quel pouvoir peut-il de nos jours aller contre la toute-puissance d’un syndicat comme le SYNSHA ? Ce n’est surtout pas le pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré qui est malmené de façon impitoyable par les syndicats.

Monsieur le Secrétaire Général,

Je vous aurais compris si vous preniez l’opinion à témoin à travers un écrit ou une conférence de presse « explicative » sur ce que vous qualifiez d’injustice à l’égard de votre camarade. Je vous aurais compris et soutenu si organisiez une collecte de fonds pour offrir à votre ami les services d’avocats érudits et émérites dont ne manque pas ce pays pour défendre votre cause. Pour le bien que les infirmiers et les médecins et l’ensemble des agents de la santé font journellement aux malades de ce pays et particulièrement à moi qui ai parfois une santé défaillante, j’aurais été l’un des tous premiers à y contribuer fut-il de façon modeste. Mais comprenez que je ne puisse pas approuver l’option que vous avez prise parce que j’estime votre grève du 31 janvier à la fois abusive, incivique, infondée, égoïste, orgueilleuse et nuisible à tous égards. Aussi à défaut de la maudire permettez au moins que je la condamne de toute ma force, de toute ma pensée, de toute mon âme et de tout ce qui me reste comme santé.

En toute fraternité.

Issaka Luc Kourouma

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Vos commentaires

  • Le 26 janvier 2018 à 14:40, par JKORO En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Félicitation pour votre hauteur de vue Mr KOUROUMA. Merci pour votre lucidité dans votre analyse.

  • Le 26 janvier 2018 à 14:43, par SAA En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Cher Issaka Luc Kourouma, vous venez de me soulager à travers cet écrit car j’ai pas les mots comme vous. Je me joint à vous pour interpeller Monsieur Bassolma BAZIE, car le contenu de la lettre du SYNTSHA n’honore aucune structure syndicale.

  • Le 26 janvier 2018 à 15:02, par La nausée En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    J’ai choisi ce pseudonyme car vraiment c’est ce que j’ai éprouvé quand j’ai suivi ce monsieur. C’est plus que honteux...c’est nauséabond. Ils veulent instaurer le règne de l’anarchie. Aucun respect pour aucune valeur qui fonde notre vivre ensemble. A ce rythme, qu’ils ne nous parlent surtout pas de droit de grève puisqu’ils dénient le droit à l’assistance à personne en danger. Vraiment Monsieur Kourouma, ces messieurs sont pires que les lions qui mangent les biches dans ton texte.

  • Le 26 janvier 2018 à 15:11, par Citoyen Lambda En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Bravo a Mr Kourouma pour cet ecrit. Helas comme l,Etat burkinabe est a terre ,chacun fait ce qu’il veut et il n’y a rien

  • Le 26 janvier 2018 à 15:15, par a tocsda siida En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    merci beaucoup mon frère vous êtes un citoyen honnête que dieu vous donne la force et la clairvoyance pour que puissiez toujours intervenir sur des sujets qui est d’un intérêt pour l’ensemble des burkinabé. je me souvient que le même syndicat avait dit que celui qui n’est pas satisfait de leur prestation pouvait ester une action en justice au lieu de vouloir remettre en cause leurs services...

  • Le 26 janvier 2018 à 15:57, par sai En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Avec l’insurrection, tout le monde se permet de tout et l’état a aussi peur de sévir.

  • Le 26 janvier 2018 à 16:03, par BURKINABE En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    BRAVOOOOOOOOOOO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Soutien total à cette lettre ouverte !!!!!!!!!!!

  • Le 26 janvier 2018 à 16:03, par fraoco En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Concis, précis, et honnête votre texte. La république est en dangé car comment comprendre un syndicat surtout de la santé qui gréve soit disant pour soutenir un collègue. vous n avez pas d’arguments juridique en lieu et place de la gréve à conséquence multiple.Quant l’exécutif veut relire les textes sur le syndicalisme qui date des années 60, vous n êtes pas d’accort tout en affirmant avec fierté qu’aucun article n’oblige un service minimum. Quel sens donnez vous à votre serment

  • Le 26 janvier 2018 à 16:22, par Citoyen Lambda En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Bravo a Mr Kourouma pour cet ecrit. Helas comme l,Etat burkinabe est a terre ,chacun fait ce qu’il veut et il n’y a rien

  • Le 26 janvier 2018 à 16:35, par TANGA En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Monsieur KOUROUMA, vous n’êtes pas bon !
    VOUS ETES TRES BON !
    Nous du bas peuple, on se contentait de regarder ceux qui ont dit qu’ils sont allé à l’école et savent soigner les gens.
    Alors mes chers soigneurs et compagnie, il faudra savoir que dans votre syndicat, il y a des gens qui n’ont que pour objectif la subversion. A quelle fin, on ne sait pas. Mais ils arrivent avec leur art de convaincre à vous pousser dans la bêtise.
    Moi je n’aurai pas été aussi patient et éloquent pour écrire comme Monsieur KOUROUMA tellement, je suis mécontent de vous. Ce n’est pas moi seulement ; faites un sondage et vous entendrez :’’ On ne peut plus recommencer les dégagements non ?’’ C’est un raz le bol total. N’importe qui va en grève pour une mouche qui vole. Pourtant tous savons que Rock a pris ce pays pour recommencer à zéro car Blaise nous avait mis au tapis.
    A bon entendeur, si les grèves continuent, le pays se délabrera et au finish, ’’un Doe Samuel’’ trouvera des justifications pour prendre le pays ; et comme il ne voudra pas d’opposants, vous comprendrez ce qu’il fera.

  • Le 26 janvier 2018 à 16:55, par s En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    L’état doit dégager tous les fonctionnaires pourris déguisés en syndicalistes. Les fonctionnaires pourris, à bas !

  • Le 26 janvier 2018 à 17:03, par Moro En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Merci pour cette reflexion. Il faut simplement dénoncer tous les abus. Le SYNSHA s’amuse avec la vie des burkinabé. La représentation nationale doit reviser les conditions de grève de cette centrale syndicale car on ne peut pas se permettre d’enterrer nos compatriotes chaque année pour cause de grèves.

  • Le 26 janvier 2018 à 17:04, par Moro En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Je partage les questions que vous posez ici. Il faut simplement dénoncer tous les abus. Le SYNSHA s’amuse avec la vie des burkinabé. La représentation nationale doit reviser les conditions de grève de cette centrale syndicale car on ne peut pas se permettre d’enterrer nos compatriotes chaque année pour cause de grèves.

  • Le 26 janvier 2018 à 17:24, par FasoLibre En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Monsieur Kourouma,

    Vus ressentez au moins la même chose que moi.
    Syndicalisme sans conscience n’est qu’inhumanisme ;
    syndicalisme contre l’expression de la loi n’est que délinquance ;
    syndicalisme sans pitié n’est que sorcellerie.

    Mais que dire du silence du gouvernement ? Dans un pays de non merde et avec un gouvernement qui sait se démerder, on ne verra jamais pareille grève sauvage et illégale.

    Peuple du Burkina Faso, tes vraies armes, sont l’éducation et les bulletins de vote !

  • Le 26 janvier 2018 à 17:35, par Indjaba En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    S E M Roch même si vous ne ratez aucune messe, il faut souvent taper du point sur la table surtout quand c’est juste car c’est pas un péché. Cette grève doit être interdite et le régime doit bander les muscles pour le faire. Hormis ceux qui sont en repos ou en congé, toute absence ce jour pour fait de grève doit conduire à une suspension du salaire de l’agent pour au moins 3 mois. Quand même ! Grever pour améliorer les conditions de travail et le ’’garba’’ peut se comprendre mais grever pour défier l’autorité doit être matée sans pitié. Que Sankara repose en paix. Sa révolution nous manque.

  • Le 26 janvier 2018 à 18:04, par citoyen En réponse à : Lettre au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Très belle analyse. Rien à ajouter. c’est propre. Esperons que ça ne tombe dans l’oreille d’un sourd.

  • Le 26 janvier 2018 à 18:23, par Syndicalisme Universel En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Mr. Kourouma, donc, comme les travailleurs e la sante exercent dans un domaine tres sensible comme la sante, ils n’ ont plus droit a la greve finalement, quoi ? Si vous etiez intelligent, vous n’ alliez pas pondre ces questions inutiles-la.C’est le syndicat qui lance son mot d’ ordre de greve. Un de ses elements suit le mot d’ ordre de greve et l’ etat le poursuit en justice. Tu veux que le syndicat reste tranquille ? Je comprends maintenant pourquoi tu n’as jamais pu franchir la 1ere annee d’ histoire dans les annees 1980 apres de multiples redoublemenrs. Et puis, prochainement, faut en francais : " est ester en justice", "Je vous aurais compris si vous preniez l’opinion à témoin à travers un écrit ou une conférence de presse ", "Je vous aurais compris et soutenu si organisiez une collecte de fonds pour offrir à votre ami les services d’avocats érudits"(concordance des temps), " j’aurais été l’un des tous premiers à y contribuer fut-il de façon modeste"(virgule avant FUT et accent circonflexe sur le FUT car ce n’est pas le passe simple). "Dans ce cas que direz-vous ? (utilkisez le conditionnel ici)et ailleurs dans le meme passsage)...Que ferez-vous si d’aventure votre grève était cause d’une aggravation de maladie ou d’un quelconque autre décès ce jour-là ? Chose que l’on ne peut exclure. Serez-vous capable de ressusciter une vie ? La réponse étant évidente, souffrez que je vous fasse la morale ; quand on détient entre ses mains un domaine aussi sensible et aussi précieux que la santé (en d’autres termes la vie) de millions de gens, l’on ne devrait[??? pas aller aussi facilement en grève pour un simple procès d’un compagnon de lutte." " Forts de leur puissance meurtrière" :(Fort n’est pas un adjectif mais un adverbe). Arrangez tous les autres problemes de virgules qui rendent votre ecrit indigne de celui d’ un journaliste stagiaire. Votre texte fait la honte de votre profession. Il faut l’ Ordre des Journalistes pour sanction correctrice.

    • Le 26 janvier 2018 à 19:37, par Correcteur du correcteur En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

      Vous aussi, avant de chercher à corriger, vérifiez votre écrit ! On écrit "Etat" et non "etat" quand on parle du pays (je sais que vous ne l’ignorez pas, mais c’est une faute quand même !). Voyez bien ceci : "être en poste dans un établissement de santé publique un jour de grève et refuser de recevoir des patients alors qu’on est censé assurer le service minimum est aussi constitutif du délit de non-assistance à personne en danger. Cette infraction délictuelle de non-assistance à personne en danger est sanctionnée par l’article 352 du Code pénal tout simplement parce qu’il y a abstinence volontaire de porter secours à une personne en péril."
      Merci.

    • Le 26 janvier 2018 à 20:34, par Nina Poukame En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

      Monsieur « Syndicalisme Universel »,
      Apparemment vous manquez d’arguments et tombez à bras raccourcis sur Mr KOUROUMA qui a été assez clair et précis dans son écrit. Le langage que vous avez utilisé dans votre tentative veine de salir la réputation de Mr KOUROUMA permet de savoir quel type de personnage vous êtes.
      Et en plus vous mentez. L’état n’a jamais attrait l’agent de santé indélicat en justice pour fait de grève comme vous le dites. L’intéressé a été licencié pour non-assistance à personne en danger, malgré l’insistance de ses collègues. Le SYNTSHA a grève pour le soutenir et le gouvernement a annulé la décision de licenciement. C’est la famille de la patiente décédée par suite du refus de l’agent indélicat de lui porter assistance qui a attrait ledit agent en justice.
      Quelle différence faites-vous entre une horde de bandits, qui tue pour s’accaparer des biens de ses victimes, et un syndicat d’agents assermentés, qui oblige ses membres à laisser mourir des patients pour contraindre l’état à satisfaire ses revendications ?
      Honte à vous !!!

    • Le 27 janvier 2018 à 06:48, par Phil En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

      Voilà un qui n’ayant aucun argument solide, se perd dans des élucubrations grammaticales. Et qui en plus utilise de faux arguments. La plainte en justice n’a pas été posée par l’Etat, mais bien par la famille de la défunte.
      Elevez le débat en restant au niveau des idées ce serait mieux, monsieur le « syndicalisme universel ».

    • Le 27 janvier 2018 à 08:52, par kone lassina En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

      Mr je me nomme KONE Lassina et je suis très surpris de votre réaction, qu’est ce que le passé de Mr Kourouma vient chercher ici ? Vous exposez vous même votre incapacité à discuter et à construire. De plus en plus nous constatons que ce comportement devient l’arme favorite d’une catégorie de burkinabe en manque d’arguments qui choisissent de dénigrer les gens en se fondant sur leur passé. Mais le passé de quelqu’un ne l’empeche pas d’evoluer normalement. Ne dit-on pas la fin de toute chose mieux que son commencement. C’est de la bassesse. Si vous avez des arguments contraires avancez les et on va analyser et chacun sort grandit de la discussion au lieu de vous comporter comme des gamins de 15 ans. Les fautes changent quoi dans le fond ici ?

    • Le 27 janvier 2018 à 09:54, par Lucky En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

      M. L’intelligent, qu’est ce vous coute de repondre Clairement aux questions posees pour Luc. Par exemple n’etait Il pas plus intelligent de Lancer une souscription pour payer les services d’avocats ? Comme ca on vous trouvera respectueux des Instititions du pays. J’aurai contribuer volontier, mais on sait que vous n’est pas capable de sortir un franc. Comme vous voulez aller dans les cliniques la greve est mieux. PITIE

    • Le 27 janvier 2018 à 10:15, par Prince En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

      Le problème ne réside pas est ce que l’on est brillant ou pas à l’école. Nous traitons d’un sujet très important et un "s" en moins ou en plus ne gène pas notre compréhension. Allez ’-y au fond des débat comme M. KOUROUMA même n’étant très intelligent l’a fait. M. KOUROUMA vous avez de la hauteur et pour cet article je vous respecte.

    • Le 27 janvier 2018 à 15:35, par Ka En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

      Luc, je t’ai connu jeune et courageux jusqu’à ta fougue d’être un journaliste de haut niveau et de bonne foi, et ton parcours parmi les jeunes du Nahouri te donne la fierté de toute une région : Et de nos jours, cette fierté te suive et ce ne sont pas tes filles parmi la jeunesse de cette région qui me diront le contraire. Et ton grand-frère si je peux le dire ainsi comme te dira l’idéologue mon camarade Thomas Sankara qui a su donner le courage à tous les jeunes de la capitale de Nahouri de ton époque qui est PO, je te demande de ne pas prendre en compte l’auto critique stérile de l’internaute ‘’’’Syndicalisme Universel’’’’ car toutes critiques stériles sans des propositions de solutions meilleures ne doivent pas être écoutées.

      J’en suis sûr, que connaissant Bassolma Bazié un battant en lutte pour la cause des opprimés et non des intérêts personnels d’un individu, prendra tes questions au sérieux.

    • Le 27 janvier 2018 à 19:20, par Paix En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

      Je pense que la forme importe peu. Il faut analyser le fond de la lettre. En voulant le rabaisser, vous avez montré à tous que vous manquez d’arguments. Vous êtes vraiment passé à côté et vous donnez parfaitement raison à Mr Kourouma.

    • Le 27 janvier 2018 à 19:33, par Humble En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

      Mr le syndicaliste, vous êtes tombé très très très bas. C’est vraiment honteux votre texte. Quel petitesse d’esprit, et ça se dit syndicaliste de la santé !!! Puisse Dieu venir à votre secours. Félicitation à Mr KOUROUMA pour son analyse.

    • Le 28 janvier 2018 à 04:12, par Conombo En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

      Mercis pour la correction mais c’est pas un ours littéraire ici. ni de dépôt de CV ou de comparaison de niveau

    • Le 28 janvier 2018 à 06:30, par Ginagnè En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

      Pourquoi tomber si bas ? Syndicalisme universel n’est autre que
      diabolique.

  • Le 26 janvier 2018 à 18:44, par BC ELIE En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    j’espère que cet écrit réveillera ce qui reste encore de burkinabé dans la vie de ce syndicat.
    Que Dieu bénisse le FASO

  • Le 26 janvier 2018 à 22:26, par Aol En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Indexé la lune a un imbécile au lieu de la regarder il regardera plus tôt vôtre doigts. C’est comme dire la vérité à un farfelu il cherchera à corriger vos fautes de langue.

    • Le 27 janvier 2018 à 11:27, par partage En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

      Merci Mr KOUROUMA pour votre analyse de la situation qui me semble sincère et logique à partir des éléments que vous avez évoqués. Vous faites bien de dire que vous voulez mieux comprendre, car il ya beaucoup d’éléments dont vous n’êtes pas imprégnés.
      Je vais vous dire qu’il ya un complot contre le peuple dont les membres du SYNTSHA font partie. Avant que vous vous renseignez davantage, je vais vous donner quelques éléments d’historique qui vous aiderons à comprendre à tel point ce pouvoir s’est toujours mal pris avec le SYNTSHA. Pour commencer, je vais vous surprendre peut-être mais le service minimum a été à l’initiative du syndicat. Et qu’est-ce que le les régimes successifs ont faits ? Ils se sont contentés de dire que les grèves ne sont pas suivi sur les médias et mieux, ils ont financé à coûts de millions des individus pour saboter les luttes.
      Pour revenir à la génèse de l’affaire en justice, pour une grève au cours de laquelle le pouvoir n’a rien fait pour assurer un service minimum, puisqu’il a demotivé le Syndicat ; les deux semaines du préavis n’ont pas suffit pour faire des réquisitions, il se lève en pleine grève, sans passer par les responsables syndicaux, on part s’en prendre à un Agent qui ne fait qu’observer un mot d’ordre. J’aurai compris qu’on intente un procès contre le Syndicat ou contre l’Etat ; Quand on me parle de non-assistance à personne en danger, le camarade n’était pas en service ! Le domaine est sensible tout le monde le reconnait ; pourquoi les réquisitions n’ont pas été faites avant le début de la grève ? Pourquoi le premier coupable qui est l’Etat s’acharne sur notre camarade au lieu de reconnaitre ses erreurs et de les corriger. Pourquoi personne ne reconnait la mauvaise foi du Gouvernement qui tente de destabiliser le seul Syndicat authentique du Ministère en stimulant des divisions par corps ?« » Le gouvernement n’est pas capable de dialoguer avec un syndicat, mais se sens à l’aise avec six. Le SYNTSHA qui a toujours lutté pour le droit et l’équité ne peut pas se mettre au dessus de la loi. Si nous parlons de la même justice, comment elle peut juger recevable cette plainte ? elle serait adressée au camarade Sécretaire Général du Syndicat (seul représentant légal devant les juridictions) ou à l’Etat, on aurait aisement compris. Je pense humblement Mr KOUROUMA et je le dis à tous ceux qui aiment ce pays qu’on devrait travailler à anticiper ces situations régretables au lieu de rejeter le discrédit sur des innocents qui sont diabolisés par leurs bourreaux.
      Je vais ajouter en disant qu’il ya plusieurs points concernant ce préavis de grève. Il faut reconnaitre au Syndicat le droit de dénoncer ce vice de procedure pour le respect des droits de tous. Si ce pouvoir continue de deplacer les problèmes au lieu de les résoudre, ne soyons pas étonnés du nombre de crises qui s’éternisent. Aucun syndicaliste authentique ne souhaite voir ce pays souffrir de la sorte. Quel avenir réservons-nous à ce pays ? Nous répondrons individuellement et collectivement ! Dieu bénisse les actions des hommes aux coeurs droits pour notre Nation !

      • Le 30 janvier 2018 à 15:06, par aliascom En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

        Je suis très inquiet de la situation de mon beau pays le BURKINA FASO.J’ aurai compris que le syndicat se mobilise pour garantir un procès juste et équitable à leur militant,mobiliser tous les moyens financiers et humains(meilleurs avocats par exemple) pour défendre l ’agent.Tout ce qu’on avance comme arguments pourrait prévaloir au procès.Tout un syndicat pour empêcher la tenue d’un procès c’est quand même exagérer,aller au delà des valeurs républicaines et démocratiques.Loin de moi l’idée de renier le droit de grèves des travailleurs mais je m’interroge sur la légalité, la pertinence, l’opportunité et la légitimité de cette grève.

  • Le 27 janvier 2018 à 06:42, par Phil En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Je suis de la santé, mais je partage entièrement l’avis de mon frère Luc. Cette grève pour la raison principale évoquée est injuste et incompréhensible.
    Nous soupirons tous (y compris je crois les militants du SYNTSHA) à une Justice indépendantes et équitable. Mais dès que cette justice tend à ne pas arranger certains, ils exigent que l’exécutif intervienne. Soyons logique, surtout que la plainte n’a pas été déposée par le Gouvernement.

  • Le 27 janvier 2018 à 06:59, par Je passais ! En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Mr oups que dis je (Syndicalisme universel),
    Pourquoi tant de méchanceté
    Pourquoi tant d’animosité
    Pourquoi tant de jalousie
    Pourquoi tant de sorcellerie
    Pourquoi marcher dans l’obscurité et jeter des pierres sur Mr Kourouma.
    Si vous etiez digne et responsable la première des choses serait de votre mettre à la hauteur de sieur Kourouma en déclinant votre véritable identité.
    Vous n’êtes ni plus ni moins qu’un prétentieux,aigris et jaloux qui vie dans ses déjections personnelle. Qu’est ce que vous gagnez dans votre approche de sorcier, il a redoublé et puis quoi ? Ce n’est pas l’objet de cet article. Il a fait des fautes merci en toute humilité de le corriger car l’erreur est humaine et dans le contexte actuel du niveau des Burkinabé en francais je parirai que mr Kourouma fait parti des meilleurs au regard de cet écrit et ce n’est internet (Facebook,whatsapp, tweeter etc.) encore moins Macron qui me contrediront. Ceci n’étant pas non plus une encouragement à faire des fautes, mais plutôt vous encourager dénoncer avec politesse les manquements et erreurs. Mais bon, chacun parle de ce qu’il a reçu ou encore de ce qu’il connait.
    mon parents
    m’auraient très sévèrement sermonné et exigé à ce que je demande publiquement pardon si j’avais été l’auteur de cette m..de que sieur , Syndicalisme universel a écrit

    Félicitations Mr Kourouma pour votre écrit qui est perfectible comme toute œuvre humaine.
    Mr je comprends francais (Syndicalisme universel de mon c...), nous sommes en quête d’idées et d’actions de développement et non de propagandistes à deux balles !
    Je passsais

  • Le 27 janvier 2018 à 07:00, par oeil de lynx En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Issaka Luc KOUROUMA, je vous felicite pour votre courage et votre clairvoyance. Dans un pays normal, chacun se soumet à la loi. AuBurkina, les entités organisées abusent de l’intelligence de leur membre pour faire des actes de brigandages intellectuel et même des hold-up à la justice, a la morale et au bon sens. Vous l’avez démontré en dénonçant et en condamnant cette grève du SINTSHA prévue pour le 31 janvier 2018. Si le gouvernement ne dit rient et ne déclare pas cette grève illégale, ce sera un acte de non assistance à peuple en danger. KOUROUMA, vous avez fait votre devoir. Il reste au SINTSHA et au gouvernement de faire le leur. Si le SINTSHA grève, ce sera pour assassiner de pauvres malades pour défendre un agent qui est peut-être en faute. Si le gouvernement laisse faire, il sera complices des assassinats programmés. Wait and see jusqu’ou l’incompétence, la médiocrité et la suffisance peuvent nous conduire.

  • Le 27 janvier 2018 à 07:29, par Bangrenoma En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    C’est propre. Fallait grever en 2014. Même si vous ne voulez pas de régime civil vous allez souffrir encore 3 ans. Rock est bel et bien le président et le pcrv n’a pas de récépissé juste tapis dans l’ombre pour sévir Kato kato

  • Le 27 janvier 2018 à 08:14, par Ka En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Merci Luc : Encore tu viens de frapper très fort avec cette Analyse fine et subtile d’intellectuel averti, avec des questions pertinentes qui méritent des réponses claires de nos syndicats. Je cautionne très souvent les luttes des classes qui cherchent à défendre leurs droits et leurs intérêts naturels. Quelquefois ces luttent deviennent des luttes politique qui sont légitimes.

    La lutte de ces derniers temps de nos syndicats est justifiée, et elle est vive pour plusieurs raisons : Mais comme tu l’as remarqué, il arrive que cette lutte ne soit plus vive a cause des luttes d’intérêts personnels comme se mêler de la justice qui ne rentre pas dans la lutte de classes dont les syndicats agissent pour défendre les intérêts de leurs membres.

    C’est pourquoi je cautionne ici tes questions qui méritent des réponses claires du responsable des syndicats. Encore une fois merci pour cette finesse et subtile analyse. Si le destinateur ne se manifeste pas, il y aura que des naïfs et incrédules amnésiques qui ne connaissent pas le rôle de syndicaliste, et qui feront cette grève illégale. Je confirme que l’action juridique et celle du syndicat ne se conjugue pas dans un état de droit.

  • Le 27 janvier 2018 à 08:50, par le Syntcha bis En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Le Syntcha.Ah oui mon jumeau ! Quel jumeau ! Très fort ce syndicat. Mais un conseil.Soit vigilant car tu as trop d’ennemis syntcha. La lutte que tu mènes empêche de tourner en rond.Tu donnes du tournis aux gouvernants en place.Pour cela, on veut te liquider à travers une justice aux ordres.D’abord,ils ont créé des syndicats appendices du pouvoir pour te contre- carrer ,mais tu restes debout.Aujourd’hui on te pourfend à travers une lettre insensée.Reste serein ,car la base veille. Le chien aboie la caravane passe.

  • Le 27 janvier 2018 à 12:28, par Stephy_le libéral En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Félicitation à Luc car j’ai été également confus en voyant cela à la Télé. Je me suis demandé pourquoi maintenant et non pas en 2014, 2015, 2016, 2017 ? Pourquoi, ce syndicat n’a pas pu influencer le cours de l’instruction judiciaire du Dossier en leur faveur ? Ce n’était vraiment pas une préoccupation syndicale pour eux sinon ils ont eu d’autres revendications sans parler de ce cas. A mon avis, ce syndicat veut seulement troubler, soit le gouvernement, soit les autres syndicats, en particulier celui de l’éducation. Chers citoyens, je vous conseille d’être prêt à saisir la justice si cette grève conduit encore à des pertes en vie humaine et ainsi de suite. Comme ils veulent l’anarchie, nous allons les ramener à l’ordre par la Justice. Plus jamais ne sera comme avant !

  • Le 27 janvier 2018 à 13:55, par MAXWELL En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Félicitations à M. Luc Kourouma pour cette contribution éclairée et très objective qui du reste devrait même venir des responsables du Syntsha. C’est eux qui devraient analyser la situation et expliquer aux militants que cette grève est inopportune car avec l’indépendance de la justice, l’Etat ne peut rien contre un particulier qui décide de porter plainte contre un agent de la fonction publique. Le problème du syndicalisme au Burkina réside au niveau des dirigeants syndicaux. Il faut qu’eux même aient un certain niveau de formation et aient une hauteur de vue pour savoir que dans le monde de l’emploi aujourd’hui, la grève n’est plus forcement l’outil le plus efficace pour défendre ses droits. Il n’y a qu’à écouter certains responsables syndicaux sur les ondes pour se rendre compte de la pauvreté intellectuelle du syndicalisme au Burkina. Et cette fameuse expression : Si rien n’est fait d’ici tel date nous irons en grève.Comment une affaire purement privée peut amener un syndicat à décréter une grève. Est-ce difficile de comprendre qu’il y a une séparation des pouvoirs qui fait que même si l’Etat le voulait, il n’a aucun droit d’interférer dans une affaire de justice. Dès lors, la grève vise quel objectif ? Mener une lutte efficace exige une stratégie et une préparation conséquentes. On ne s’engouffre pas dans une grève parce que d’autres ont eu gain de cause ou bien parce que c’est à la mode et tout le monde y va. Si les syndicats veulent être crédibles, ils doivent sortir de cette habitude de grève-chantage qu’on nous impose depuis un certain temps. Nous sommes dans un espace communautaire et si vous regardez dans quel pays autour de nous on voit une telle pagaille ? Que certains sache qu’un pays qui n’avance pas recule. Par contre les dirigeants passent mais le pays demeure.

  • Le 27 janvier 2018 à 14:54, par ALFO En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Parmi nos institutions judiciaires, qui aura le courage de traduire le SNTCHA en justice si d’aventure il persistait à mener cette grève illégale et inhumaine. Peut être que le salut viendra du côté de la JUSTICE pour discipliner un temps soit peut l’anarchie de certains partenaires sociaux qui ne sont rien d’autres que des "groupes de pression" et non des syndicats !

  • Le 27 janvier 2018 à 15:23, par De passage En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Quelle base veille ? On connait vos moyen pour aligner de force les pauvres agents derrières votre cause. Je suis de la santé et J’en ai été témoin. Les pauvres ne peuvent pas afficher afficher leurs positions au risque de voir des bâtons dans leurs roues. Pleins de délinquants dans ce syndicat et font HONTE à la profession.

    Ce Mr "syndicalisme universelle" n’ayant pas d’argument, il ne peut que se perdre dans futilités de correction. Tenez vous bien ils raisonnent tous ainsi d’où cette grève farfelue

  • Le 27 janvier 2018 à 18:10, par missiri En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    J ai appris que le syndicat en question a donné des consignes de ne pas répondre à ceux qui sont commis à déstabiliser sous prétexte de de donner leur opinion

  • Le 27 janvier 2018 à 19:04, par yob En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    n’est ce pas la grève de 24 heures qui fait fait couler beaucoup de salive ?le chien.......la caravane.....

  • Le 27 janvier 2018 à 22:53, par Linvestigateur En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Laissons la justice faire son travail. Un point c’est tout
    Synthsa, les agents de santé vous ont fait confiance en retour vous avez mal négocié les retombées de la fonction publique hospitalière car par rapport au statut particulier nous ne gagnons rien.

  • Le 28 janvier 2018 à 04:57, par Legis En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Aux internautes 17 et 26 : à l’unisson avec l’internaute 19 j’insite pour dire le regard du sot est invariablement fixé sur votre doigt alors que vous vous échinez à lui montere la lune.En effet :

    Que viennent faire le passé academique et les fautes de français de l’auteur d’un article basé sur une analyse aussi objective sur un ton tout aussi mesuré ?

    Egalement, as-ton besoin de nous rappeler que "le Syntsha est très fort "et "serein" ? C’est là que commence l’arrogance, puisque "le chien aboie et la caravane passe".
    Et c’es tout ce qu’on a pu trouve pour opposer à la batterie d’interpellations de l’auteur ???
    Récapitulons :
    1- veut-on empêcher le plaigant, c’est à dire la famille de la victime et non l’Etat( à moins que les deux ne se confondent, CQFD devant la justice ) d’user de son droit de citoyen , de son droit constitutionnel pour s’entendre dire le droit suite au décès insensé d’un être cher ?
    2- "Syndicałime universel et Syntcha bis" veulent -ils que l’Etat, qui n’est pas le plaignant, influence et la famille et l’appareil judiciaire ?
    3- veut-ton affirmer que le statut et la toute puissance du syntsha s’accommodent mal de sa citation devant les juridictions republicaines ? Ce qui constituearait qui alors apparaitrait comme un intolérable affront ?
    4- A-ton peur d’affronter la famille sur le terrain des faits et du droit ?
    - Répondre par oui à la 1ere question serait tenter de faire violence à la famille de la victime qui n’a jamais pu dire son mot sur cette affaire ; c’est vrai qu’un adage dit que "qui ne dit mot, ne dit mot"...
    - répondre par oui à la deuxieme question serait de la subornation, voir un acte de corruption ;
    - répondre par oui à la 3 ème question traduirait de l’incivisme, de la défiance envers les lois de la République,
    - répondre par oui a la 4ème question voudrait dire à tout le moins, qu’on n’est pas sûr d’être lavé de tout soupçon !

    Voilà, avec un peu de déformation, ce que je crois avoir compris du bel article de Issaka Luc Kourouma que je ne connais ni d’Eve, ni d’Adan sauf à travers ses écrits habituellement d’une hauteur morale et d’une grande honnêteté intellectuelle : Cette grève en vue est une inutile (mais bien pensée) démonstration de force devant le géant au pied d’argile qu’est devenu l’Etat Burkinabé que même sa prompre ombre effraie.
    Maintenant, il reste que les caravaniers que sont internautes 17 et 26 devraient faire attention à l’aboiement même d’un seul chien, sinon, leur élan pourrait les conduire dans le ravin.

  • Le 28 janvier 2018 à 17:29, par amsk En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Je ne suis pas d avis avec l analyse partisanne et biaisée de mr kourouma. Le droit de greve est universel pour les tous les fonctionnaires ou non ? La santé est l un des domaines ou à chaque greve on fait des requisitions pour signifier la complexité et la sensibilité du domaine en principe il ne devrait pas y avoir y avoir de greve mais helas le gouvernement ne tient pas compte de cela. On ment au peuple. Les agents de sante demandent des logements decents et un bon salaire.au lieu de cela le gouvernement tourne confusemen en rond. Et comme le peuple est ignorant on le manipule.on oublie qu un medecin ou un agent de santé sous pression ne l est pas en réalité. Il porte la blouse certes mais derriere le malade decedera par manque de motivation.bcp de malades en sont morts. Ce n est pas un domaine où l apparence marche.et comme la nature du noir c est l apparence et la fuite de responsabilité allons y seulement.

  • Le 29 janvier 2018 à 09:41, par clerakis En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Merci Monsieur Luc KOUROUMA, syndicalisme universel dit que vous n’êtes pas intelligent, bof c’est sans importance pour nous que lui soit très intelligent car il n’a pas pu se poser ces interrogations mais se contente depuis de suivre aveuglement le syndicat. quoi qu’il en soit, il se devait de relire sa copie avant de poster. mais il me semble que sont intelligence ne lui a pas dicté cela et lui même se retrouve à commettre des fautes. si seulement Syndicalisme Universel pouvait mettre son vrai nom comme Monsieur KOUROUMA, on lui aurait gentiment donné le nombre de ses redoublements et son rang.

  • Le 29 janvier 2018 à 11:45, par KoukaDenis En réponse à : Lettre ouverte de Issaka Luc Kourouma au secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA)

    Mr ISSAKA LUC KOUROUMA dit : *Mais quel pouvoir peut-il de nos jours aller contre la toute-puissance d’un syndicat comme le SYNSHA ? Ce n’est surtout pas le pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré qui est malmené de façon impitoyable par les syndicats*.
    Le référentiel de ROCH , militant de la social-democratie est ce CODE DE CONDUITE DE L’INTERNATIONAL SOCIALISTE :
    *Nous, partis membres de l’Internationale Socialiste, réaffirmons notre adhésion totale aux valeurs de liberté, de justice, de solidarité et de paix qui sont les fondements du Socialisme démocratique.
    Nous nous engageons solennellement à respecter, défendre et promouvoir ces valeurs dans l’esprit des déclarations fondamentales et des campagnes de l’Internationale Socialiste.
    Notre adhésion implique que nous appliquons strictement le code de conduite suivant :
    1- Mener des politiques progressistes en faveur du développement économique, de la justice sociale, de la paix, de l’épanouissement des individus et de la protection de l’environnement ;
    2- Combattre toute politique économique et sociale au service exclusif de minorités privilégiées ainsi que tout courant ultra nationaliste, intégriste, xénophobe ou raciste ;
    3- S’abstenir de toute sorte d’alliance politique ou de coopération à n’importe quel niveau avec tout parti politique qui incite ou tente d’attiser les préjugés et les haines ethniques ou raciales.
    4- Défendre la démocratie pluraliste, ce qui implique que les citoyens aient le libre choix entre différentes options politiques dans le cadre d’élections libres, qu’il existe la possibilité d’un changement de gouvernement par des moyens pacifiques fondés sur la libre expression du peuple, la garantie des droits des minorités et des individus, l’existence d’un système judiciaire indépendant fondé sur le droit et appliqué impartialement à tous les citoyens ;
    5- Agir en conformité avec la déclaration universelle des droits de l’homme et les autres grandes conventions adoptées par l’Organisation des Nations Unies et ses Institutions ;
    6- Proscrire la peine de mort ;
    7- Respecter et renforcer les droits fondamentaux de la personne humaine que ce soient les droits individuels (respect de la vie privée, liberté de pensée, de croyance, d’éducation, de choix sexuel, droit a un traitement égal etc..) ou les droits politiques (liberté d’association, suffrage universel) ;
    8- Rejeter et s’opposer résolument à toute dérive autoritaire et à tout système politique qui tolère ou pratique la violation des droits de l’homme pour asseoir son pouvoir (quadrillage policier, contrôles excessifs, répression violente des manifestations, musellement de la presse, torture, arrestations arbitraires, assassinats politiques etc..).
    9- Avoir une action internationale favorisant la paix, la tolérance, le dialogue, la compréhension et la coopération entre les peuples*.
    Mr KOUROUMA, il est donc clair que toute action en détors du point 9 avec les syndicats serait vue comme une violation de ce code et ROCH subirait immédiatement le sort de LAURENT BAGBO au niveau de l’international socialiste. comprendre qui voudra car l’activisme actuel des syndicats vise l’isolement de ROCH par répression du radicalisme instrumentalisé. ROCH, l’intégral des 3 écoles ( des parents, du fondamental et de la rue dont la dernière est l’insurrection) ne se prêtera pas à cet exercice, l’expression d’homme fort. en conclusion, que l’on juge ROCH par rapport aux valeurs de son référentiel : un pas avec le peuple (le dialogue) et non mille pas sans son peule (l’imposition).

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