Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
L’Union de la presse indépendante voudrait s’exprimer sur les faits marquant dans le monde de la presse burkinabè en ce début d’année 2018. Avant toute chose, l’organisation s’incline respectueusement devant la mémoire du confrère Bama Jacques précédemment directeur de publication de l’Express du Faso décédé le mercredi 10 janvier 2018 à Bobo –Dioulasso. C’est le lieu de lui rendre un grand hommage pour son combat au service du droit à l’information des citoyens et de promotion de la démocratie au Burkina Faso à travers le journal qu’il animait avec courage et conviction. Nous exprimons à sa famille et à l’ensemble de l’équipe de l’Express du Faso notre compassion ainsi que notre solidarité.
Dans le même registre de la solidarité, l’UNPIF voudrait marquer son soutien à notre confrère Lookmann Sawadogo, appelé à comparaitre en appel par les six 6 hauts magistrats membres de la défunte Commission d’enquêtes du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Après le verdict du 10 août 2017 qui a vu la relaxe de notre confrère au profit du doute, des poursuites de diffamation élevées contre lui, le collectif des six magistrats, a interjeté appel le 24 août 2017. Une première audience a été programmée pour le 24 novembre 2017 mais n’a pu se tenir parce que l’accusé n’a pas reçu de convocation. Renvoyée au 5 janvier, ce sera le même scénario car jusqu’ ce jour, le journaliste n’avait pas encore reçu de convocation. Une autre audience est reprogrammée pour le 2 février prochain avec en prime une demande des requérants de la délocalisation du procès au niveau d’une autre juridiction qui sera soit la Cour d’appel de Bobo Dioulasso soit celle de Fada N’gourma.
La raison de cette gymnastique juridique tient au fait que le procureur général, premier président de la Cour d’appel de Ouagadougou et deux autres des plaignants sont membres de la Cour d’appel de Ouagadougou qui devait connaître des faits. Ils fondent leur demande de délocalisation du procès sur le motif de la suspicion légitime du fait de ces présences comme si cela suffisait à la lever. Cette manière de vouloir botter en touche ce doute légitime departialité nous amène à faire observer quequel que soit le tribunal où se tiendra ce procès en appel il sera frappé de cette légitime inquiétude car les six hauts magistrats sont tous membres du CSM lequel on le sait gère la carrière de tous les magistrats. Le problème n’est donc pas un simple changement de juridiction mais de l’acharnement dont notre confrère est victime alors même qu’en premier ressort le verdict est apparu comme permettant aux plaignants de rétablir leur « honneur » si tant est-il que le procès visait ce seul objectif.
A tout le moins l’UNPIF est en droit de se demander s’il ne s’agit pas ni plus ni moins que d’un détournement de la justice pour attenter à la liberté d’un confrère devenu une référence en matière de liberté d’opinion et de parole.
L’UNPIF s’indigne donc avec force devant les procédés utilisés et appelle la justice de notre pays à refuser d’être utilisé comme un instrument de règlement de comptes.
Dans un second temps, l’UNPIF tient à évoquer le dossier Nathalie Somé, l’ex- présidente du CSC incarcérée depuis le 6 septembre 2017 à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) pour des faits présumés de malversations financières. En tant que consœur, l’union ne saurait rester indifférente à sa situation et aux conditions de sa détention. Nous nous offusquons qu’à ce jour, après plus de quatre mois de détention préventive, l’instruction du dossier n’avance pour ainsi dire pratiquement pas. En outre, l’union s’inquiète de l’état de santé précaire de Nathalie Somé et du refus de lui accorder une liberté provisoire pour une prise en charge plus adéquate de sa situation sanitaire. Cette attitude viole les conventions et textes internationaux concernant les conditions humanitaires des détenus et leur droit à des soins de santé auxquelles le Burkina Faso a librement souscrit et qu’il est tenu de respecter en tant que pays qui se veut protecteur des droits de l’Homme.
L’UNPIF invite les autorités burkinabè et la justice en particulier à se pencher urgemment sur le cas Nathalie Somé en lui donnant la liberté d’aller se soigner afin de pouvoir répondre, au moment opportun, aux accusations portées contre elle. En tout état de cause, notre union s’étonne qu’une personnalité de son rang, pour laquelle les garanties de représentation ne manquent pas, demeure incarcérée préventivement tout ce temps malgré sa maladie.
Ouagadougou le 25 janvier 2018
Pour le bureau provisoire
André Eugène ILBOUDO
Vos commentaires
1. Le 25 janvier 2018 à 22:03, par mobutu En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Chacun bombe sa poitrine aujourd’hui pour parlé comme il veut alors que certains soupaient avec le diable hier et n’hésitait pas à justifier les actes crapuleux du défunt régime. ce qui me chagrine davantage est que des journalistes n’ont pas fait de cadeau à NORBERT ZONGO ? malgré qu’il était mort, et estimaient qu’il a récolté ce qu’il a semé. Pour un simple procès en diffamation, on émeute l’opinion. Si Norbert ZONGO avait eu la chance comme toi D’être jugé et même condamné à vie, il serait au moins vivant nous aujourd’hui. Va répondre, nul n’est au dessus de la loi.
Le 26 janvier 2018 à 12:58, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
mobutu, que Dieu te donne une heureuse vie ! En effet, j’avais suivi cette affaire autour de l’assassinat de Norbert Zongo. Un certain journaleux d’un organe de presse avait tellement prit parti qu’il est allé jusqu’à accuser des peuls d’avoir commis cet acte pour le fait que la campement de chasse de Norbert Zongo occupait leurs pâturages ! Je ne sais même si ce journaleux ose sortir gaillardement aujourd’hui pour prendre sa bière sans avoir honte de son passé ! Heureusement que cet organe de presse est de nos jours fermé par manque de fonds car ses bailleurs ayant prit la tangente et ont été dispersés par l’insurrection !
CONCLUSION : L’homme doit savoir que tout acte qu’il pose aujourd’hui le rattrape demain s’il est mauvais.
Par Kôrô Yamyélé
Le 26 janvier 2018 à 18:23, par mobutu En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Amicalement merci KORO, même si parfois nous avons des points de vue divergents, je respecte ton jugement
2. Le 26 janvier 2018 à 07:52, par ISMO En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Donc, c’st pour demander la libertée provisioire de Nathalie SOME que vous écrivez ce papier quoi !
Elle n’est pas au dessus de la loi. La loi est la meme pour tous les Burkinabé quelque soit ta personnalité. Et ta personnalité, c’est le peuple Burkinaé pour le quel tu travailles qui te la donne. Donc, si tu trahis le peuple en voulant le voler ce ne reste qu’un centime, en fait, ton chatiment doit être plus sévère que les autres cotoyens..
Nathalie est bien là ou elle est.... Et le contribuable que je suis, j’en suis bien heureux.
Le 26 janvier 2018 à 12:40, par principe de droit En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
ISmo défendons des principes. Autrement si vous laisser violer ces principes parce vous avez de la haine contre votre ennemi quand le rouleau compresseur de la force brute arrivera contre votre ami ou contre vous même il n’y aura personne pour vous défendre. C’est dur la défense des droits. Mais c’est la constance dans la défense qui nous sauve de tous les abus. Il ne faut pas considérer la figure de quelqu’un pour défendre les droits.
Le 26 janvier 2018 à 23:45, par Pat En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
ISMO quelle méchanceté de ta part. Et s’il s’avère qu’elle est innocente ? Ta conscience te grondera
3. Le 26 janvier 2018 à 08:11, par kouadio En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
S’il y a une justice equitable au Burkina il va repondre. mais avant tout la question est de savoir si les juges sont corrompus ou non. Le rapport d’enquete contient des elements qui accablent ces hommes en noir comme pas propres. Donc chercher a condamner Lookman au lieu de resoudre les problemes serieux serait grave de consequences
4. Le 26 janvier 2018 à 09:55, par Rôle En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Prière, laissez la justice faire son travail ; chacun à son poste fasse son travail avec conscience professionnelle et abnégation !
5. Le 26 janvier 2018 à 10:11, par Alex En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Le cas de Nathalie Somé m’inquiète et me fait réfléchir sur l’aptitude de notre appareil judiciaire à diligenter un procès. Si les preuves sont établies, qu’attend la justice pour aller au procès. Si la justice n’est pas prête de réunir tous les éléments qu’il faut, vaut mieux lui donner la possibilité d’aller se soigner. Elle n’est quand même pas une détenue dangereuse au point qu’il faut la garder en incarcération. Ce que je dis est valable pour tous les cas où la justice peine à s’orienter et à se décider. Arrêtons de tâtonner !
6. Le 26 janvier 2018 à 10:27, par Citoyen Lambda En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Mais franchement,la justice a t-elle besoin de plus de 4 mois pour entendre Dame Nathalie SOME au fond ? Non, il faut noter que le Burkinabe est devenu mechant et notre justice semble se complaire a faire souffrir les gens en laissant trainer les choses.Au point que meme si on venait a vous innoncenter plus tard c,est une loque humaine que l,on a liberer. Ce n,est pas bien .
7. Le 26 janvier 2018 à 10:43, par DAN En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Mr les journalistes qd c’est autrui on dit rien qd c’est un journaliste on cri sur tous les toits.Laisser la justice tranquille sur le dossier de SOME.Le delai de la detention cour toujours
8. Le 26 janvier 2018 à 11:27, par asseta En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Donc si j’ai bien compris au nom de la liberté d’expression on ne doit plus poursuivre un homme de medias en justice ?
Le 26 janvier 2018 à 15:07, par sobèmin En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
franchement d’accord avec vous asseta. le journaliste est un citoyen comme les autres.il n’est pas au dessus de la loi. si nous avons tous reclamé une lutte implacable contre l’impunité et une tolérance zero vis a vis des voleurs de la republique, on ne peut plus revenir geindre pour dire qu’il faut traiter les cas differemment.il faut que les burkinabe arretent de reclamer une chose et son contraire. ca veut dire quoi etre responsable d’une grande institution. parce que c’est une grande institution, vous etes au dessus de la loi ? vous imaginez 500 millions pour une seule personne, c’est au bas mot 7 écoles primaires de volées. cè criminel. cè pas acceptable. c’aurait été en chine cè la pendaison directe. allez y voir au cameroun combien de 1er ministre, de ministres ou de dg croupissent en prison à new bell ou kondingui. chef d’institution, journaliste... aaba. au contraire le journaliste cè celui qui luttent pour les droits des plus demunis, du peuple et qui se bat pour une société juste, transparente et pour la bonne gestion des deniers publics. je pense que andré eugene ilboudo devrait avoir honte de melanger chevre et choux en ce qui concerne les deux cas dont il a parlé dans son adresse.
9. Le 26 janvier 2018 à 12:06, par @@GOG En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Sous blaise ce journaliste n’a rien dit des tuéries ,meme pas au sujet de Norbert , leur collègue assassiné.Maintenant que la parole est libérée il crée son média pour nuire au régime actuel de qui il ne peut rien avoir .Quelle hypocrisie et quelle méchanceté ?qu’il arrete d’ameuter les citoyens
10. Le 26 janvier 2018 à 12:28, par My En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Il n’ y a pas de preuves et vous arrêtez un citoyen ? Soyons plutôt honnête,notre justice est très corrompue.Laissez SOME se soigner pour mieux la juger au bon moment. Il ne font que reporter les procès pour nous amadouer.
11. Le 26 janvier 2018 à 13:02, par Greck En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Hum Justice quand tu nous tiens. Ca n’arrive seulement qu’aux autres
12. Le 26 janvier 2018 à 14:14, par joan En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Des gens se sentent lésés et portent plainte devant la justice, que voulez vous qu’ils se rendent justice ou de se taire. Souffrez qu’ Ils exercent leur droit de faire appel. Vous avez des micros et des journaux pour mentir sur des citoyens, alors, ils ont eux aussi le droit de vous poursuivre.
13. Le 26 janvier 2018 à 14:57, par Napoko En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Le mandat de dépôt fait être l’exception et la liberté provisoire la norme. Natalie SOME n’est pas un terroriste ni un bandit des grands Chemins. C’est un Burkinabè sur qui pèse des présomptions de malversations, elle n’est pas jugé et condamnée pourquoi la maintenir en prison dans la mesure où elle ne peut pas faire disparaître des traces de ce que on l’accuse. Le législateur doit revoir le manuel de procédure judiciaire pour éviter de maintenir en prison pendant des années des citoyens non dangereux qui ne sont pas comdamnés.
14. Le 26 janvier 2018 à 15:03, par Laafi En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Parfois je me pose la question si ces monsieurs la sont des journalistes ou des animateurs,mais je dirai animateurs. Arrêtez d’angoisser le peuple,Lookman la,il est au dessus de la loi ou bien vous même vous doutez qu’il soit coupable ? Tant que y’a un recours ils ont raison de l’utilisez. A vous lire on pourra conclure que Mr François Compaore qui avait bénéficié d’un non lieu ne devrait plus être poursuivi,mais c’est pas ce que vous dites chaque Dimanche,a commencer par Lookman lui même,s’il doit être condamné,il sera condamné et y’a rien !!! Heee,que chacun fasse sont travail,c’est vous maintenant qui devriez faire les instructions judiciaires,vous êtes journalistes ou juges ? Ne déroutez pas l’opinion burkinabè.... Votre type la ne dépasse pas les autres Burkinabè qu’on appliquent les mêmes procédures. Les juges,faites votre travail,l’opinion suit tout !!!
15. Le 26 janvier 2018 à 15:11, par eye En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Vous n’avez rien compris. C’est parce que les choses trainent et ils veulent qu’on les diligente.
16. Le 26 janvier 2018 à 15:36, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
J’eusse aimé que ce fut cet autre journaliste avec son canard aujourd’hui disparu, grand torpilleur de feu Norbert ZONGO pour des retombées bassement financiers, qui soit la proie de la machine judiciaire
17. Le 26 janvier 2018 à 15:46, par la patrie ou la mort nous vaincrons En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
ce lookmane doit répondre d abord en justice des employers qu il n a pas payé quand ils travaillaient au journal le soir avant de répondre aux accusations des juges.cet homme depuis qu il e bf1 est devenu le défenseur de l ex régime compaoré.
18. Le 26 janvier 2018 à 16:50, par journalier En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
C’est cela la corporation. Défendre un des leurs quand il est dans le pétrin. Et toutes les bonnes corporation le font. Maintenant si les garibous aux yeux gluants n’ont pas de corporation ça c’est leur affaire. Laissez les journalistes tranquilles et à leur solidarité de corps.
19. Le 26 janvier 2018 à 20:17, par kems En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Lookman,lui est un jounaliste qui a le droit de salir les noms des autres mais les autres n’ont pas le droit de se defendre quoi ? vivement une revolution au Burkina !
20. Le 26 janvier 2018 à 22:38, par Lance En réponse à : Procès Lookmann Sawadogo contre six magistrats : L’union de la presse indépendante du Faso (UNPIF) appelle à la vigilance
Ils n’ont pas de preuves contre Nathalie. Voila pourquoi ils trainent. C’est juste pour l’enlever de son poste par mechanceté ! Sinon cas même près de 5 mois !