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Assistance technique à la société civile en Afrique francophone : Le groupe d’étude tient sa première session

Publié le jeudi 25 janvier 2018 à 15h26min

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Assistance technique à la société civile en Afrique francophone : Le groupe d’étude tient sa première session

Organisés par le Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME), les membres du groupe de travail sur l’assistance technique à la société civile en Afrique francophone tiennent leur première session, les 25 et 26 janvier 2018, à Ouagadougou. En lieu et place du ministre de la santé, c’est son chargé de mission, Eric Tougouma, qui a présidé l’ouverture des travaux.

La communauté internationale s’est fixée des objectifs à l’horizon 2030 pour venir à bout des maladies prioritaires telles que le Sida, le paludisme et la tuberculose. L’apport des organisations de la société civile (OSC) est inestimable dans l’atteinte de cet objectif. Pour y arriver, le renforcement de leur capacité à travers l’assistance technique est un élément fondamental.

C’est ainsi qu’il a été organisé en mai 2017 au Sénégal, un forum sous régional de coordination et d’harmonisation de l’assistance technique aux OSC d’Afrique francophone impliquée dans la mise en œuvre des programmes de santé publique.
Ce forum a permis de dégager des pistes d’action pour la coordination et l’amélioration de l’assistance technique en Afrique francophone. A cette même occasion, un groupe de travail composé des financeurs, prestataires et des bénéficiaires d’assistances, a été mis en place pour veiller à la mise en œuvre de ces actions.

Aujourd’hui 25 janvier 2018 et ce, jusqu’au 26, les membres de ce groupe sont réunis à Ouagadougou, dans le cadre de sa première session de travail. Deux jours au cours desquels les participants venus du Burundi, Cameroun, France, Mali, Sénégal, Suisse, Togo ainsi que du Burkina Faso sont appelés à faire une analyse critique des pistes d’actions issues du forum.

Il s’agira également pour eux, d’examiner les opportunités du plan de travail de la Plateforme régionale Afrique francophone et des fournisseurs d’assistance technique. Un plan de travail opérationnel sera élaboré de commun accord par les participants, à la fin des travaux.

Dans son intervention, le chargé de mission du ministère de la santé a traduit sa reconnaissance au Fonds mondial pour le renouvellement de sa confiance vis-à-vis du Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME). En effet, l’organisation héberge pour la deuxième fois, la Plateforme régionale de coordination et de communication de la société civile de l’Afrique francophone (PRF) dans le cadre de la lutte contre les trois pathologies citées ci-dessus.

« Au-delà du RAME et de la société civile burkinabè, c’est une fierté pour le Burkina Faso tout entier », a déclaré Eric Tougouma. A l’adresse de l’organisation, il a présenté ses vives félicitations pour sa lutte « inlassable » pour l’amélioration du système de santé, à travers l’observatoire communautaire sur l’accès aux soins et services.

Pour cela, il a réaffirmé l’engagement du ministère de la santé d’œuvrer aux côtés du RAME pour tout besoin d’accompagnement dans la mesure de ses possibilités.

Après avoir souhaité une bonne et heureuse année 2018 aux participants, le directeur exécutif de RAME, Simon Kaboré, a signifié qu’au-delà de la reconnaissance des actions de l’organisation et son engagement, ce renouvellement est un défi, celui de faire encore plus pour faciliter l’accès aux informations dans le domaine de l’assistance technique.

C’est dans ce sens que le représentant du président du Conseil d’administration a émis le vœu qu’au sortir des deux jours de réflexion, la session puisse atteindre son objectif ultime. Après avoir confié que la PRF est passé de 12 à 24 pays.

En rappel, le Réseau accès aux médicaments essentiels est une organisation de la société civile qui s’est donnée pour mission d’influencer les politiques publiques pour un accès équitable des populations aux soins de santé de qualité, à travers la veille sur les dysfonctionnements dans l’offre de soins, le plaidoyer auprès des détenteurs d’enjeux et de décision et le renforcement des systèmes communautaires.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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