Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
C’est un cri de cœur que les membres de cette Association ont lancé à madame le Médiateur du Faso dans l’après-midi du mardi 23 janvier 2018.Reçus à leur demande, les dix-huit délégués ont relaté la situation qui prévaut dans les établissements scolaires.
Leurs préoccupations, le spectre de l’année blanche qui plane sur les têtes comme une épée de Damoclès. Les sit in des professeurs prévus pour des heures déterminées, de 7h à 10h deux jours dans la semaine se transforment parfois en journées sans cours, ont-ils expliqué au Médiateur du Faso.
Au vu des perturbations que connaissent les établissements, ils se posent des questions sur la réelle possibilité de sauver l’année, même si un accord venait à être trouvé entre les syndicats de l’enseignement et le Gouvernement.
Le Médiateur du Faso est autant préoccupé. L’Association des Parents d’Elèves (APE) qui est venue au siège de l’Institution l’est également ainsi que les populations en général, qui n’ont cessé de l’interpeller lors de sa tournée dans les Hauts Bassins et les Cascades.
Madame le Médiateur du Faso leur a expliqué que le Gouvernement a marqué sa volonté d’aller à la résolution de la crise. Les syndicats qu’elle a déjà reçus se disent disposés à sauver l’année scolaire si un accord est trouvé. Elle a profité de l’occasion pour donner des conseils afin que les élèves eux-mêmes puissent faire la sensibilisation auprès de leurs camarades ; pour que les manifestations de soutien se fassent avec sagesse. Il est normal de revendiquer pour un mieux-être, mais il faut savoir également quand est ce qu’on arrête pour aller à l’essentiel et sauver l’intérêt général.
Avant de terminer la rencontre, madame SEREME SERE a félicité les membres de l’Association, venue poser sa préoccupation de manière disciplinée. Cela dénote un leadership affirmé chez eux, nécessaire pour la relève dans notre pays.
Vos commentaires
1. Le 24 janvier 2018 à 09:38, par Rock En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
Le gouvernement n’a qu’a privatiser toutes les écoles pour qu’on en finisse avec ces troubles dans le système éducatif au Burkina.
Le 24 janvier 2018 à 23:10, par Soul En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
Si vous privatisez l’éducation les djihadistes vont la récupérer ; c’est ce qu’on a compris au Mali et on a adopté une reforme de 300 millards de francs. Vous n’êtes pas assez mur pour ce débat et vous êtes sous informés
2. Le 24 janvier 2018 à 09:50, par GUESSAD En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
Moi je doute fort que madame le médiateur puisse faire quelque chose dans ce sens.
Nous allons inévitablement à une année blanche ou à une année scolaire chaotique parce que tous les signaux sont déjà au rouge.
Les négociations qu’on mène actuellement devaient avoir lieu depuis belle lurette lorsque les signaux passaient à l’orange.
Chaque partie a joué avec l’avenir des élèves burkinabé et c’est vraiment très dommage.
Que Dieu aide et assiste le Burkina Faso !!!!
3. Le 24 janvier 2018 à 10:26, par la patrie ou la mort nous vaincrons En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
L état continu de payer les enseignants a n est rien faire et c est grâce aux impôts payés par les parents d eleve que l état réussi a payer les salaires donc chacun doit rendre compte ( enseignants et état) doivent rendre compte aux parents d élève
4. Le 24 janvier 2018 à 10:32, par Seogo Souleymane En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
C’est très spectaculaire ,l’acte de l’association mais je doute que madame le médiateur puisse resoudre ce problème car il est difficile de réveiller une personne qui ne dort pas .si le gouvernement était soucieux de l’avenir de la population et celui des élèves en particulier, il ne serait pas là entrain de donner des explication inutiles pour un problème est très évident.il aurait dû résoudre le problème dès le début des manifestations.
5. Le 24 janvier 2018 à 10:49, par Thiombiano Namoundia En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
Madame Sereme pouvait encore participer au sauvetage de l’année si ladite association avait posé to le probleme. c’est..
6. Le 24 janvier 2018 à 11:36, par Bakus En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
Mais dans tout ca , que dit l’Association Nationale des Parents d’Elèves ? je m’attendais a les voir plus active dans la résolution de cette crise.
7. Le 24 janvier 2018 à 16:44, par De Batanga En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
Elle n’a qu’à se mettre à l’écart pour ne pas salir sa nouvelle robe.
8. Le 24 janvier 2018 à 17:43, par Ange K En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
Je supplie le gouvernement et les syndicats de s’entendre pour sauver ce qui peut l’être encore. C’est le cri de coeur d’une enseignante et mère.
9. Le 24 janvier 2018 à 21:54, par Le Doute En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
je pense que l’intervention de ladite association est tardive car même si la crise est resolu les pots cassé seront trop
10. Le 25 janvier 2018 à 09:02, par la paix En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
Félicitation aux élèves qui sont un exemple pour leurs enseignants à mon humble avis. Voilà pourquoi l’enseignant ne peut être respecté. Je suis d’accord avec leur revendication mais la méthode est malhonnête, violente, irresponsable et inconsciente. Pourquoi le gouvernement ne retient pas leur salaire comme il l’a fait pour bien d’autre. Le premier responsable de cette merde ce sont nos enseignants qu, en nous demandant une valorisation de leur statut baisse la culotte au marché . Comment pouvons nous rétablir cette prise en otage de l’avenir de notre pays et des enfants innocents même si le gouvernement réglait le problème de leur revendication.
Quand j’étais élève, mon enseignant était un dieu, non, parce qu’il était riche mais parce qu’il était dévoué et préoccupé à ce que nous réussissons. Et en ce temps l’école était purement publique et presque 80% des élèves étaient dans des établissement publics. Aujourd’hui tout le monde sait que la crème et la grande majorité des élèves et étudiants du Burkina sont dans le privé. Que l’Etat privatise l’enseignant en gardant un droit régalien de contrôle et on aura et la qualité et la paix. L’enseignant est le seul fonctionnaire qui travaille cinq mois l’an et souvent avec une classe (5heures/18) si ce n’est avec cinq commerçantes ou commerçants dans une même classe (primaire) alors qu’il ya un manque criard en province. Sans rancune, c’est juste ma conviction. Je passais.
11. Le 25 janvier 2018 à 09:14, par My En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
Nous sommes déjà au second trimestre,même si l’année sera sauver à quoi va ressembler l’année prochaine si certains élèves ne connaissent pas leur vrais niveau par manque d’évaluation ? L’ APE doit plutôt se réveiller et chauffer ce gouvernement endormit,pour le publique s’est encore mieux je pleurs le privé si l’année doit être blanchit.Leurs enfants étudient l’autre coté paisiblement c’est pourquoi ils dorment. Réveillons nous !!!
12. Le 25 janvier 2018 à 09:26, par ouedraogo mady En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
ça serait très très dommage pour notre nation si nous venons à passé une année blanche , imaginez un peut le retard de nos enfants et l’argent que la basse classe à débourser... plus jamais ça...
13. Le 25 janvier 2018 à 14:51, par S. Diallo En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
Je veux comprendre est ce que l’enseignement privé est concerné par l’année blanche si la grève continue. En d’autres termes le privée participe t’il à cette grève ou bien c’est l’école publique seulement qui a des problèmes ?
14. Le 25 janvier 2018 à 20:42, par Rock En réponse à : Crise du système éducatif : L’association nationale des délégués scolaires demande l’intervention du médiateur du Faso pour un retour à la normale
Internaute Soul. Sachez que les établissements d’enseignements privés ont pris le pas sur les établissements publics dans les deux principales grandes villes du Burkina. A Ouagadougou rien qu’à l’école primaire, sur 527 écoles reconnues, il ya 248 établissements privés et à Bobo Dioulasso sur les 177 écoles que compte la ville, 141 sont privées. C’est surtout dans les centres urbains que le phénomène des établissements privés a trouvé un espace fertile pour se développer. Et de nos jours, dans les plus grandes villes du pays, l’Etat n’investit plus dans les constructions d’écoles. Pourtant, la demande en matière éducative ne cesse de croitre. C est pour vous dire que 80% de l education de nos enfants est assure par les établissements d’enseignements privés. Et quand vous remarquez, vous n’ allez jamais voir les enfants des dirigents de ce pays dans les ecoles publiques. Au grand jamais. Que Dieu vous pardonne pour vos injures.