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Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs révoltent des étudiants

Publié le lundi 22 janvier 2018 à 01h22min

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Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs révoltent des étudiants

L’unité de formation et de recherche en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (UFR/SJPEG) est l’un des établissements de l’Université Nazi Boni (UNB). Depuis le mois d’octobre 2017, l’UFR traverse une crise née du boycott de la programmation d’une série de devoirs par les étudiants de la première année de sciences économiques et de gestion (SEG). Après avoir écouté les deux protagonistes, le porte-parole des étudiants, Porgo Issiaka et le directeur de l’UFR, Dr Joseph Bayala, voici les faits…

Cela fait quelques mois déjà que l’UFR/SPEG de l’Université Nazi Boni traverse une crise. Un bras de fer qui oppose les étudiants de la première année de sciences économiques et de gestion (SEG) aux personnels de leur administration. Cette crise est née suite au boycott de la programmation d’une série de devoirs de S1 par ces étudiants.

En effet, la promotion de SEG1 2016-2017 a effectué sa rentrée académique le 07 mars 2017 et a pu suivre les cours de premier semestre (S1) jusqu’en fin juillet 2017 avec un seul devoir comptant pour ce semestre et qui a été fait le 21 juin 2017 avec 668 étudiants présents. En ce qui concerne les devoirs, un premier programme affiché en début juin concernait les cours déjà terminés. Ce programme n’a pu être exécuté comme prévu car les résultats de la session de rattrapage des ainés n’étaient pas encore disponibles pour permettre aux ajournés de se réinscrire afin de composer avec la nouvelle promotion (chevauchement des années académiques). Par ailleurs, des sessions de rattrapage en droit ont aussi occasionné un problème de disponibilité de salles de composition.

Finalement, seul le premier devoir a été administré et cela le 21 juin 2017. Vu les difficultés rencontrées, l’administration a continué la programmation des cours et travaux dirigés sans pouvoir faire un autre devoir, les étudiants étant informés que les devoirs se feront à la reprise en septembre au cas où ce mois serait réquisitionné pour la résorption des retards.

A en croire le directeur de l’UFR, Dr Joseph Bayala, des étudiants de la promotion de SEG1 n’ont cessé d’appeler le chef de département pour savoir si la reprise était prévue pour le mois de septembre, cela afin de mieux se préparer.

« Suite à la rencontre de Ouagadougou qui a eu lieu les 27, 28 et 29 juillet 2017, le mois de septembre n’a pas été réquisitionné. Le 29 juillet 2017, le chef de département SEG a communiqué à la classe, le calendrier de devoirs des 7 cours achevés. Ce calendrier prévoyait lesdits devoirs pour les 3, 4, 5 et 6 octobre 2017, soit donc après les deux mois de vacances, c’est-à-dire les mois d’août et de septembre. Ce sont des devoirs de deux ou trois heures », a souligné le directeur de l’UFR.
Ce dernier a affirmé que le 1er septembre, le délégué des étudiants a appelé le chef de département pour l’informer qu’un « groupe » d’étudiants l’avait contacté parce qu’ils ne seraient pas prêts pour les devoirs. Le chef de département lui a répondu que ces étudiants avaient encore un mois pour se préparer car les devoirs étaient prévus pour octobre.

Après trois Assemblées Générales tenues, les étudiants décident de boycotter la composition

« Le lundi 2 octobre, nous avons été informés par la scolarité que les listes répartissant les étudiants dans les salles de composition ont été arrachées et le mardi 3 octobre 2017, nous avons assisté malheureusement au boycott actif du devoir prévu dans la matinée. Des étudiants se sont par ailleurs employés à arracher les listes bien qu’elles aient été affichées à deux reprises. Ils obstruèrent également les entrées des salles et proférèrent des propos très désobligeants à l’encontre de l’administration et du personnel présent sur place », nous a confié DR Joseph Bayala.

Selon lui, les motifs avancés par les étudiants étaient les suivants :
• Le calendrier des évaluations est inapproprié ;
• Les deux mois de vacances ne sont pas faits pour étudier, mais plutôt pour se reposer ;
• Ils n’entendent pas faire plus de deux évaluations par semaine.

Les mêmes raisons ont été avancées par le porte-parole des étudiants lorsque nous l’avons rencontré.
« Jusqu’à preuve de contraire, il n’y pas une loi qui dit que les vacances sont faites pour bosser. A l’issue de nos AG, nous avons décidé de ne pas composer les devoirs de cette manière. Nous avons décidé de composer lorsque les devoirs seront séparés, c’est-à-dire deux devoir par semaine au maximum », nous a confié Porgo Issiaka.

En outre, le directeur a signalé que d’autres classes de l’UFR ont composé leur session pendant la période des vacances. Les étudiants de droit ont en effet composé dix devoirs en septembre. Par ailleurs, des évaluations ont eu lieu dans toute l’Université Nazi BONI durant le mois de septembre.

Porgo Issiaka

« Avant le boycott des évaluations, le délégué général des étudiants, lui-même étudiant en droit et son adjoint, étudiant en économie sont entrés en contact avec l’administration pour livrer le message des étudiants de SEG1 selon lequel les vacances ne sont pas faits pour étudier et que les étudiants ne comptaient donc pas composer la session de rattrapage. Il a été rappelé au délégué général qu’il venait à peine de terminer sa session de 10 évaluations qui avait débuté le 21 septembre. Le directeur adjoint et le chef de département SEG ont profité de l’occasion pour leur prodiguer des conseils et leur signifier les risques en cas de boycott. Cette promotion de SEG1 a été aussi conseillée par leurs ainés de deuxième année et de troisième année qui comprenaient à peine le sens de leur lutte, du moment où le programme est sorti avant les vacances », a-t-il laissé entendre.

Toutefois, l’administration par la voix de son directeur estime que ce comportement des étudiants est :
• Une attitude de compromission de l’action pédagogique ;
• Une défiance des autorités académiques ;
• Une forme de sévices moraux et physiques exercés sur les membres de l’administration ;
• Une entrave très grave au bon déroulement des activités pédagogiques, à la résorption des retards et des chevauchements des années.

« Le 10 octobre 2017, nous avons adressé un rapport à la vice-présidence chargée des enseignements et des innovations pédagogiques avec ampliation au président sur le sujet. Nous avons indiqué que les étudiants de la promotion incriminée écoperont d’un zéro collectif à l’ensemble des évaluations qui étaient programmées. Cette décision sera validée le 19 octobre 2017 par le conseil d’établissement de l’UFR », a dit le responsable de l’UFR.

Après le boycott de la session, le dernier cours du S1 a été programmé et évalué le 28 octobre avec 791 étudiants présents.
Selon lui, à plusieurs reprises, il a été expliqué aux étudiants pourquoi l’administration ne pouvait pas revenir sur la programmation de la session. C’était respectivement le 16 novembre avec la corporation ANEB, le 21 novembre avec le délégué de classe et son adjoint et le 27 novembre avec la délégation générale de l’UFR.

Le directeur a affirmé que dans la matinée du jeudi 30 novembre 2017, un sit-in a été organisé devant la direction et des devoirs ont été perturbés ce jour-là.
Par ailleurs, dans la soirée du jeudi 30 novembre 2017, à l’occasion d’une rencontre initiée par la direction avec la délégation générale et l’ensemble des délégués de classes et leurs adjoints, ce problème a été à nouveau abordé. A la fin de cette rencontre, la direction l’UFR va accepter de rencontrer l’ensemble des enseignants pour analyser la situation. Mais il était essentiel que les activités de la semaine suivante ne soient pas perturbées comme l’avaient été celles des jours précédents. Malheureusement encore une fois, toutes les activités de la semaine du 4 au 9 décembre seront boycottées, y compris deux devoirs pour le compte du S2.

« Le 8 décembre, le secrétaire principal de l’UFR est séquestré à la direction pendant près de 5 heures. En fait, l’objectif des étudiants était la prise en otage de toute la direction ce jour. Le 14 décembre nous avons examiné la situation avec l’ensemble des enseignants et nous avons estimé qu’il était urgent que la question de la sécurité du personnel soit prise au sérieux. Aussi, la décision de délibérer avec des zéros a été définitivement confirmée », a relaté le directeur.

A en croire le porte parole des étudiants, c’est grâce à l’intervention du ministre Alkassom Maiga qui, leur avait promis de régler la situation dans les plus bref délai, que le secrétaire principal sera libéré. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 janvier 2018 à 02:52, par Direct En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Ahhhh mes petits freres allez y doucement doucement c’est pas facile mais accrochez vous. Hummm a notre temp Etudiants n’avaient pas de vacances. De toues les facons tu iras en Septembre donc juste 2 a 3 semaines de repos et tu reprends les cahiers. Bon bref je ne compare pas les situations. Mais les fistons Bosser et chercher vous .

  • Le 22 janvier 2018 à 07:01, par mobutu En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    comment, vous allez séquestrer un chef de famille, qui n’a rien a voir ni avec les cours, ni avec les évaluations un simple agent de l’administration qui aurait pu être votre père ou votre mère. On s demande s’il existe une législation dans le pays. Le délégué même qui est étudiant en droit a même composé 10 devoirs en septembre pendant les vacances. Il faut que les élèves eux même sachent identifier ceux qui sont inscrits uniquement à l’université pour créer ds troubles et sacrifier l’avenir des autres et les combattre, car il y va de leur avenir.

  • Le 22 janvier 2018 à 07:23, par un gondwanais En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Cela n’est autre que la manifestation de la délinquance. Les vacances ne sont pas faites pour bosser ; cela est valable dans le cas où vous avez validé votre année ; si non c’est bien pendant les vacances qu’on bosse pour la session, de rattrapage.

  • Le 22 janvier 2018 à 08:15, par Le Debf En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    La solution, c’est la fermeté. Renvoyez tous ceux qui défient l’Administration, sinon bonjour la pagaille. Comment des étudiants, dans ce contexte où des années se chevauchent, peuvent avancer un argument comme "les vacances c’est pas fait pour bosser" pour justifier leur refus de composer ? Non, il est temps dans ce pays de retrouver le bon chemin et de savoir que partout, il y a des règles avec une autorité à respecter. Trop de discussions et de concessions conduisent à faire penser à ces étudiants que c’est eux qui décident du rythme de la marche de l’école.

  • Le 22 janvier 2018 à 08:17, par Ideal71 En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Dire que nous somme dans une enceinte de formation de futurs cadres du Burkina Faso !!
    Les vacances ne sont pas faites pour étudier ? Mes chers étudiants, comprenez qu’il n’y’a pas de période appropriée pour étudier ! Tous les jours quand on peut trouver un temps, il faut le mettre à profit pour faire progresser sa connaissance sur la base des prérequis qui vous est donnés dans les amphis. C’est à cette condition que vous apportez votre pierre à la construction et au développement du pays. Soyez plus responsables et prenez votre avenir en main pour ceux qui en sont vraiment conscient !! A bon entendeur, salut !!

  • Le 22 janvier 2018 à 08:59, par ALBERT En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Bonjour je trouve que l’article a été rédigé en faisant une part belle a ce que l’adminstration universitaire avance. Je ne suis pas sure que la raison est que les étudiants veulent 2 devoirs maximum par semaine. Mais plutôt que tous les devoirs ne soient pas concentrés sur une seule semaine. le système dévaluation en vigueur dans nos universités publics est le système d’evaluation continue. Cela veut dure que si un enseignant fini sa matière, on programme son devoir ainsi de suite. Malheuereusement l’administration attent (generalement vers avril quand j’etais etudiant (2003-2008)) pour programmer toute d’une serie de devoir concentré" sur une semaine les matins, et soirs. je me rappele qu’une fois on devait composer 10 devoirs dans la meme semaine. Quand c’est comme ça, c’est tres difficile et on peutr comprendre que cela puisse créer des tensions surtout quand l’administration refuse tout compromis. pourquoi ne pas faire les devoirs au fur et a mesure, qu’est qui empeche cela ? pourqpui tout concentrer sur une semaine ?

    • Le 22 janvier 2018 à 10:06, par Nobga En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

      Mon cher Albert, ne supportez pas la médiocrité et l’indiscipline. Quand on veut composer normalement, il faut d’abord réussir sa session normale, car pour les sessions de rattrapage c’est pas facile pour des année académiques chevauchantes. De plus, il y a ce problème d’indisponibilité des salles qui n’est pas encore résolue et il faut souvent se contenter du peu pour réussir. Si les vacances ne sont pas des périodes d’études, vous verrez dans a vie professionnelle qu’il n’y a qu’un seul mois de vacances et qui est souvent difficile à prendre.

    • Le 22 janvier 2018 à 11:50, par Assami arouna En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

      La difficulté de faire des évaluations continues est du au fait que la pedagogie innovante ou la pedagogie vu autrement sans echec, permet aux etudiants de passer d’ un semestre a l ’ autre avec une possibilité de non validation de toutes les matières. Ainsi on peut se retrouver avec des etudiants d autres semestres et années qui reprennent des matières du premier semestre et première année. Alors dans ces conditions la programmation des evaluations de première année premier semestre doit tenir compte aussi de la disponibilité des premières années deuxième semestre et autres, idem pour la programmation des evaluations de deuxième semestre et troisième semestre etc.... aussi inscrit actueĺlement dans le processus de normalisation des années au benefice des étudiants, le respect strict des evaluations continues est donc rendu caduque. Mais cela va permettre de ne plus laisser pendant 1à 2 ans les nouveaux bachéliers sans faire leur entrée universitaire, de resorber le retard et regler le problème de chevauchement d’ici 2019. Je partage l’ idée que les etudiants participent à la programmation des évaluations en concertation avec les enseignants, mais il faut être raisonnable, car vouloir étre evalués 2 matières par semaine, on ne pourra jamais s’ inscrire dans cette volonté de normalisation au benefice des étudiants, de permettre aux nouveaux bachéliers de ne plus attendre une année académique avant de faire leur rentrée.
      Courage aux etudiants, bravo aux enseignants qui consacrent un enorme sacifice pour sauver l ecole burkinabé qui peine et maintenir un enseignant de quallité au sein de nos universités.

    • Le 23 janvier 2018 à 08:02, par clerakis En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

      c’est bien, cher ami. mais vous vous êtes reposé pour revenir composer ? combien d’interrogations surprises avez vous fait au lycée ? je respecte votre point de vue mais n’encourageons pas nos petit frères dans des comportement médiocres. on n’est pas à l’école primaire pour toujours jubiler quand on est en vacances, et dans la vie on doit jamais se lasser d’apprendre. les bons étudiants avaient profité de ces vacances pour se préparer en connaissance de cause. c’est dommage que certains pseudo étudiants les empêchent de composer. excellente journée.

  • Le 22 janvier 2018 à 10:00, par ani En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Mr Albert j’imagine que le commentaire composé devait être un cauchemar pour vous au lycée sinon dire que cette analyse du journaliste est partisane je regrette. Quand a ce mr Issiaga Porgo il devait avoir honte de se laisser photographier avec les arguments qu’il étale. Pauvre Burkina chacun fait ce qu’il veut et il n’y a rien.

    • Le 22 janvier 2018 à 15:19, par ALBERT En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

      mon cher ANI, je ne prétend pas détenir la vérité ,encore moins maitriser la langue de molière. j’ai donné mon point vue sur l’article. si vous avez un avis contraire bravo, je le respecte. mais de là à faire des imaginations de mon parcours au lycée ???? quand meme...... habaassss !!!!!!! mane sougirrri weh !!!!!!! :)

  • Le 22 janvier 2018 à 11:15, par Omer En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Quand le système accepte tous les bacheliers et gratuitement, on ne peut que constater ce genre de comportement. Il faut sélectionner les plus brillants des étudiants et introduire un système de paiement pour les autres. Si les étudiants de l’Isig et IAM et autre ne grèvent jamais c’est parce qu’ils savent que ça va coûter d l’argent à leur parents. En plus ça va permettre de vider les étudiants de carrière là. Quand tu vois ce genre de comportement et celui de leur frère qui empêchent l’armée de monter au front contre les terroristes, cela n’étonne pas que l’un d’entre eux demande avec fierté au président Macron où on en est avec le PNDS. Shitole students pour penser comme Trump.

  • Le 22 janvier 2018 à 11:25, par Samty En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Il faut que tout cela s’arrête. Il faut être responsable de tout acte. Il y’a ceux de 2017 qui ne sont pas encore rentrée cela n’est pas normale. Il faut faire deux ans pour valider une année normale. L’État doit agir vite

  • Le 22 janvier 2018 à 11:43, par Figo En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Il faut être très ferme sur la question. Au moment où toute la nation fait des sacrifices pour normaliser les années, des individus se permettent ces comportements. Avant, les cours étaient plus denses et les évaluations se faisaient sous forme d’examen en une semaine. Que ceux qui essaient de défendre les étudiants se renseignent bien : la majorité silencieuse est malheureusement victime de l’intransigeance de certains étudiants qui n’aiment pas travailler. Tant pis pour tous. Et j’espère que quelqu’un ne viendra pas yada yada sur le campus demander de l’indulgence pour ces inconscients. Tant qu’on appliquera pas les textes dans la rigueur, rien ne marchera.

  • Le 22 janvier 2018 à 12:06, par joel En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Des étudiants médiocres comme ça. Laissez les composer un devoir par trimestre. Là ils feront la licence sur dix ans. Quand certains auront leur diplôme à 38ans, on verra la suite.

  • Le 22 janvier 2018 à 12:54, par Shalom En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Comme beaucoup d’internautes l’ont dit, je pense qu’il faut être ferme. Il ne faut pas que le Ministre en charge de l’enseignement supérieur fasse pression sur les enseignants afin qu’ils reviennent sur leur décision. Il est temps de moraliser le fonctionnement de nos universités publiques où ce sont les étudiants (apprenants) qui dictent leur loi à tout le monde.

  • Le 22 janvier 2018 à 12:55, par Origine En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Cette indiscipline caractérisée des étudiants doit être punie avec la dernière énergie et la plus grande fermeté ! L’Université est un lieu de travail et non un lieu de gangstérisme, ni de banditisme. Depuis quand des étudiants décident de la date des examens ? Avec le chevauchement des études, comment peut-on rattraper le retard en considérant certains mois comme des mois de vacances ? Des étudiants paresseux et gros fainéants pillulent nos universités. Ils ne sont même pas conscients de leur piètre performance face à Macron. Voilà le comportement qui montre que ces étudiants seront des bons à rien. Vraiment Shame on you !

  • Le 22 janvier 2018 à 13:50, par DYS En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    J’ai pensé au début qu’il s’agissait encore d’un cas de ces enseignants médiocres qui se plaisent à distribuer des zéro juste pour le fun. Mais après lecture, je pense que les enfants-là ne sont pas défendables. le Zéro est bien mérité. Qu’ils continuent de se reposer !!!!!!!

  • Le 22 janvier 2018 à 14:07, par Zangoté En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    C’est quelle race d’étudiants ça ? J’espère que le gouvernement sera prêt à blanchir leur année si jamais ils persévèrent dans leur entêtement bovin ? On a invalidé l’année 2000 et puis il n’y a rien eu. S’ils se hasardent, qu’on les bazardent ! Le problème est qu’il y a des innocents qui vont en pâtir mais que faire ? J’allais proposer qu’on leur demande à tous de produire chacun une lettre d’explication avec un mea culpa. Ceux qui refuseront de le faire subiront la sentence sous toute sa rigueur. Les repentis pourront être soumis à des séries de rattrapages uniquement programmés les dimanches et jours fériés.
    A notre temps les cours étaient programmés jusqu’à 21h et même les samedis. On bossait pian pendant les vacances et la reprise était coïncidait souvent avec les examens de septembre. On comprend bien qu’il n’y avait pas de choix et on était même souvent contents parce que les vacances étaient mises à contribution pour bien bosser.
    Si l’autorité ne sévit pas que les gens ne s’étonnent pas de voir ces étudiants un jour semer la pagaille dans l’administration dès qu’ils y auront été admis. Sous d’autres cieux et en d’autres temps ces comportements donnaient lieu à des renvois collectifs sans sommation !

  • Le 22 janvier 2018 à 16:47, par FasoDé En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Personnellement je pense qu’un zéro collectif est insensé ; quand on évalué c’est pour avoir une idée de l’assimilation des connaissances par les personnes évaluées. Donner un zero à une personne que vous n’avez pas évaluer. Pire, un.zéro collectif c’est comme si personne d’entre eux n’a assimilé le cours et dans ce on.doit demander des comptes à l’enseignant car il est payé pour leur transmettre le savoir. Le comble, on délibère avec zéro admis pour plus de 100 étudiants, et l’on trouve ca normal alors que pour un tel résultat, des comptes doivent être demandés à tous les.acteurs car les.gens payés pour produire des résultats

  • Le 22 janvier 2018 à 16:59, par Karfolo En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    Ce n’est pas pour rien qu’au passage de Macron on a assisté à la platitude de nos étudiants

  • Le 22 janvier 2018 à 17:21, par Babou En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    - Manque d’education a la vie de tous les jours par le non respect des personnes âgées,
    - Etudiants paresseux, qui ne savent pas se sacrifier pour être bien demain
    - En plus, ils ne sont pas malins. Même le paysan de Seguenega, pour avoir une bonne recolte en octobre, travaille son champ dès février. Il n’attend pas les pluies de juin pour démarrer les travaux. Meme en 1990 à l’université, ceux qui partaient en session ne pouvaient s’offrir en realité que 2 semaines de repos.

    Ces jeunes doivent changer de lieux de formation : Aller commencer deja des activites agricoles ou pastorales, ce qui n’est pas mauvais comme nos jeunes freres au village.
    Là aussi, ils vont bruler nos forets. Alors, il faut d’abord les engager dans l’armee pour une formation civique, morale et physique spéciale de 18 mois. On en s’amuse pas !!!! Serieux !!!

  • Le 22 janvier 2018 à 17:38, par L’enfant de Nébiel En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    1. Des etudiants qui mettent le drapeau en berne a qui veut le faire !
    2. Des Eleves qui barrent les routes nationales pour empecher tout mouvement dont des missions de securisation du pays (Bousse) et des missions d’organisations d’evenements nationaux à gaoua (Cas de Tita)
    3. Des étudiants qui refusent de faire des évaluations, parce qu’ils ne sont pas prêts !

    Vraiment je suis perdue. Les autorités doivent étudier cela et prendre les devants. Les braquage et le tres grand banditisme sont à venir.

    Le Sénégal et le Nigeria qui connaissent depuis les années 90 des effectifs pléthoriques ne vivent pas cela

  • Le 23 janvier 2018 à 08:37, par clerakis En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    je suis perdu FasoDé ; vous dites que "Le comble, on délibère avec zéro admis pour plus de 100 étudiants, et l’on trouve ça normal alors que pour un tel résultat, des comptes doivent être demandés à tous les.acteurs car les.gens payés pour produire des résultats." alors zéro admis c’est pas un résultat ? je suppose que pour vous il faut forcement qu’il ait des admis ? à votre avis avec des étudiants mentalement prédisposés au repos on peut avoir même un admis ? venir composer est déjà le début de l’évaluation mon cher. n’encourageons pas nos petits frères dans la médiocrité. merci

  • Le 23 janvier 2018 à 09:18, par WESH En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs font révolter des étudiants

    MÊME SI NOUS SOMMES EN PAYS MOUTA-MOUTA. N’EN FAITES PAS TROP ET CALMOS JEUNES FRÈRES !

  • Le 23 janvier 2018 à 13:53, par Jonassan En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs révoltent des étudiants

    Donc les étudiants de maintenant ne peuvent pas digérer un zéro collectif ? Vous avez l’estomac en banco ou quoi ? Il vous faut un estomac en béton pour vivre dans le monde qui vous attend ; là abondent des zéro collectif. Quand on nous a dévalué, c’est chaque burkinabé qui a encaissé un zéro collectif ; quand le prix du coton baisse, c’est un abaissement collectif ; alors si le Burkina de demain doit vous appartenir il va falloir apprendre à digérer les échecs, sinon adieu la survie, pour vous.

  • Le 23 janvier 2018 à 15:57, par Badisak En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs révoltent des étudiants

    Nous savons tous que le chevauchement des années académiques prend sa source dans la mauvaise préparation de l’introduction du système LMD dans nos universités, et il faut ajouter à cela certaines difficultés qui ont jalonné le parcourt de l’université sous l’ancien régime. Ce faisant, tous les acteurs de l’Université savent qu’il y a des efforts à fournir pour rattraper le temps perdu et remettre les choses dans l’ordre de fonctionnement normal. Il me semble aisé de comprendre au regard des faits relatés dans cet écrit, que les responsables de l’université en question font ce qu’ils peuvent non seulement pour sauver l’année académique, mais aussi de permettre aux bacheliers qui sont encore dans l’attente de démarrer les cours. Il y a peut-être d’autres éléments qui manquent pour mieux comprendre l’agissement des étudiants ; autrement dit, leur lutte me parait difficilement défendable.
    Que des futurs cadres de ce pays entretiennent la paresse au point de dire que "les vacances sont faites pour se reposer" est quelque chose d’inquiétant pour l’avenir de notre pays. Refuser de composer et tenter par la suite de prendre toute une administration en otage aux fins d’imposer sa volonté ne peut être encourager dans nos temples du savoir. Cependant, on peut imaginer qu’il y a des étudiants qui ont été pris au piège dans cet engrenage dans la mesure où la liste de répartition a été arrachée par les perturbateurs et certainement les plus paresseux ; dans ce cas, des innocents seront injustement pénalisés car victimes d’une situation dont ils ne sont pas responsables. Il sera donc bon que l’Administration puisse faire la part des choses afin de sanctionner véritablement les vrais fautifs.

  • Le 23 janvier 2018 à 23:08, par Al Bagdadi En réponse à : Université Nazi Boni : Quand des zéros collectifs révoltent des étudiants

    bonjour chères internautes .je vous rappalle que nous vivons dans un etat de droit ;mais malhereusement ceux qui font la loi ou qui prétande mieux connaitre la loi se veut irreprossable. ces etudiants n’ont que leurs stylos et leurs cartables et les textes de la charte de l’UPB pour se defendre que beaucoup d’entre vous ignores .est il possible pour un enseignant de faire un devoir sans faire ou terminer son cours ? si non ;ça serai pas cette violation de la charte qui sera la solution pour les cheuvaussement des annés

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